Nous savions que le robot et la base multifonction (baptisée Empty Wash Fill Dock) étaient vendus séparément. Mais nous avons été surpris de constater que le S7 MaxV Ultra présenté comme un ensemble complet était en fait composé des deux équipements : l’aspirateur robot d’un côté (livré dans un carton) et la base de l’autre (dans un second carton). Le robot est donc aussi livré avec sa base compacte classique. Elle pourra éventuellement servir aux utilisateurs qui ont une maison sur plusieurs étages (le S7 MaxV Ultra peut enregistrer jusqu’à 4 cartes différentes). Mais pour être honnête, notre fibre écologique a pris un petit coup au moral. Nous aurions aimé que Roborock propose un véritable ensemble qui n’oblige pas à garder un accessoire inutilisé dans un coin ou à le jeter – quitte à proposer une petite « ristourne » (comme pour certains équipements désormais vendus sans chargeur, voire sans batterie). À l’utilisation, il en découle aussi qu’on ne dispose pas d’un mode d’emploi complet, mais de deux séparés, ce qui n’est pas d’une grande praticité.
Un peu d’espace à prévoir
Comme nous nous y attendions au vu des photos dévoilées par Roborock et des fonctionnalités de l’appareil, le S7 MaxV Ultra est particulièrement imposant. Sa base multifonction est loin d’être compacte. Elle comporte en effet une plateforme sur laquelle grimpe le robot, ainsi que trois bacs. Celui de droite sert à collecter la poussière dans un sac. Contrairement à la « station de vidage automatique », cette base fonctionne exclusivement avec un sac, qui peut contenir 1,8 litres soit jusqu’à 7 semaines de poussière d’après Roborock. Le bac du milieu accueille l’eau propre qui sert à la fois à remplir le réservoir d’eau du robot (pour le lavage des sols) et à nettoyer la serpillère. Enfin, le bac de gauche collecte l’eau sale qui a servi au lavage de la serpillère.
Quant au design de cette station, nous le trouvons plus pratique qu’esthétique. Avec ces trois bacs chacun pourvu d’une poignée, on a un peu l’impression d’avoir une poubelle de tri sélectif dans son séjour. Roborock a tout de même équipé l’arrière de la base d’un enrouleur bien pratique pour éviter de laisser traîner le surplus de câble.
Simple à installer
L’installation est toujours aussi simple. La base est livrée en deux éléments ; il suffit d’enclencher la plateforme sur la partie principale. Quant au robot, pour utiliser la base automatisée, il faut le débarrasser d’une petite trappe placée dans le logement du collecteur. La connexion au WiFi s’effectue rapidement et sans accroc. On peut juste regretter que comme d’habitude, le guide de démarrage rapide ne soit pas traduit ; il est seulement disponible en anglais (dans la version reçue pour notre test) et enrichi de schémas. Pour avoir des explications en français, il faut se tourner vers les deux modes d’emploi complets (celui du robot et celui de la base). Une fois le robot installé et connecté, on peut modifier la langue. Car comme les autres modèles de Roborock, le S7 MaxV Ultra « parle » souvent, pour annoncer qu’il démarre le nettoyage, qu’il a terminé, qu’il nettoie sa serpillère… La voix est plutôt agréable et les instructions utiles. Toutefois, on peut la faire taire si on le souhaite ou régler le niveau sonore.
Plus d’automatisation pour plus de tranquillité
Passées ces considérations, la promesse de Roborock est tenue dans la mesure où on n’a plus à s’occuper du robot pendant de nombreux cycles. En effet, nous reprochions à la marque de ne pas fournir de lingette de rechange avec le S7. Problème ici résolu puisque celle du S7 MaxV Ultra est lavée plusieurs fois en cours de cycle. Le robot retourne régulièrement sur sa base, quand il l’estime nécessaire, pour nettoyer la lingette à l’eau propre, la débarrassant au passage de la poussière, des cheveux poils d’animaux… et recharge son réservoir d’eau au passage. C’est une évolution véritablement bénéfique, d’autant que c’est vraiment efficace, la lingette étant débarrassée sans problème des impuretés récoltées pendant le nettoyage.
Cette base est certes volumineuse, mais grâce à elle, on peut espacer confortablement les opérations de maintenance. C’est simple : une fois que le robot a cartographié le logement lors de son premier passage, on peut le programmer et ne plus s’occuper de rien pendant plusieurs jours voire semaines (selon la surface et la fréquence d’utilisation).
Durant environ trois semaines de test pendant lesquelles nous lui avons confié certaines pièces de notre appartement (soit environ 50 m2) qu’il a nettoyées une ou plusieurs fois par jour, nous n’avons rempli/vidé les bacs à eau que trois fois. Quant au sac à poussière, malgré nos cheveux longs et la présence de deux chats, il était loin d’être rempli.
La base comble aussi certains manques
La base Empty Wash Fill Dock résout aussi certains écueils des précédents robots (S7 et S6 Max V) auxquels nous reprochions notamment un collecteur mal conçu et de trop faible contenance qu’il était nécessaire de vider fréquemment, ainsi qu’un réservoir d’eau trop petit lui aussi peu pratique à remplir. On ne rencontre plus ces problèmes avec la base Empty Wash Fill Dock puisqu’on n’a plus à toucher ni au collecteur qui se vide tout seul, ni au réservoir qui se remplit automatiquement.
De même, nous regrettions de ne pas recevoir de notification lorsque le réservoir d’eau était vide. Là encore, c’est du passé puisqu’on reçoit une alerte quand le bac à eau de la station est à sec. Parmi les évolutions, il faut noter qu’il est désormais possible de lancer un lavage uniquement, sans aspiration – c’est notamment pratique pour assurer l’élimination de quelques taches plus discrètement (puisqu’on évite le bruit lié à l’aspiration).
Un robot qui reconnaît certains objets
Contrairement au S7 qui utilise seulement un système de LiDAR, le S7 MaxV Ultra exploite en plus du LiDAR, comme le S6 MaxV, un système de double caméra avec reconnaissance d’objets (un système nommé Reactive AI 2.0). L’idée est de les identifier pour mieux les appréhender. Dans la plupart des cas, en effet, il reconnaît les objets qu’il croise ou émet des hypothèses. Par exemple, il identifie bien les câbles, les chaussures ou certains meubles comme une table et des chaises. Parfois, il est à côté de la plaque – par exemple, il a cru reconnaître un meuble TV dans notre cuisine.
Quand nous avions testé le S6 MaxV, ce dernier ne prenait pas de photos des objets contrairement à ce qu’il promettait. C’est désormais résolu et le S7 MaxV Ultra le fait. Au sein de la cartographie complète consultable sur l’application, on trouve des icônes correspondant aux obstacles rencontrés. En cliquant dessus on accède à la photographie capturée, ainsi qu’à une description ; par exemple lorsqu’il tombe nez à nez avec notre caddie de courses, il évoque un « meuble susceptible de coincer l’appareil », décrit comme « mobilier muni d’une barre transversale, par ex. chaise cantilever ». Mais surtout, il propose une option « évitement non nécessaire, ignorer ? ». On peut ainsi laisser le robot prévoir que l’obstacle est constamment présent à cet emplacement, ou lui demander de l’ignorer si l’objet est susceptible d’être déplacé.
Au final, qu’il reconnaisse les objets ou non, le S7 MaxV Ultra les « voit » et les évite, si bien qu’il ne reste jamais bloqué et appréhende les obstacles de manière pertinente. Il s’avère aussi très soigneux avec les portes et les meubles, qu’il ne cogne pas, nettoyant néanmoins leur pourtour avec soin (par exemple autour des pieds de table et de chaises). De ce point de vue, le S7 MaxV Ultra franchit un cap. Il allie les qualités de précision du S7 – il couvre très bien toutes les zones et nettoie soigneusement partout – avec les atouts de navigation du S6 MaxV puisqu’il évite les câbles ou les lacets qui pouvaient gêner le S7. Pas de problème non plus avec les gamelles des animaux par exemple.
À noter que le S7 MaxV Ultra dispose d’une torche Led au niveau de ses caméras. Cela lui permet d’évoluer sans difficulté dans des pièces sans lumière ou des environnements sombres.
Des fonctions aspirateur et serpillère toujours aussi séduisantes
Ces deux fonctions avaient déjà su nous convaincre sur les précédents modèles de Roborock ; le S7 MaxV Ultra ne fait pas exception à la règle. L’aspiration peut être réglée dans l’application selon 4 niveaux (silencieux, normal, turbo, maximum). Dans notre cas, étant donné que nous possédons principalement des carrelages et parquets, le niveau normal s’est montré suffisant, même quand nos félins avaient semé quantité de poils. Dans ce mode, le robot n’est d’ailleurs pas très bruyant.
Pour les possesseurs de tapis, la reconnaissance est particulièrement appréciable : on peut choisir que l’aspirateur y augmente automatiquement sa puissance d’aspiration, une fonction que nous avons testée et qui fonctionne très bien. On peut également choisir que le robot soulève sa serpillère pour nettoyer ces surfaces ou tout simplement qu’il n’y monte pas.
Concernant la fonction de lavage, comme le S7, le S7 MaxV Ultra utilise une serpillère vibrante (dite « sonique ») pour frotter les sols. Cela suffit amplement à nettoyer des sols durs pour les débarrasser de taches du quotidien, même dans la cuisine. En outre après le passage du robot, les sols sont juste humides et sèchent très rapidement. On a la possibilité de personnaliser le lavage avec trois intensités de frottement disponibles.
Enfin, même si la serpillère frotte les sols, on ne peut pas parler de lavage à proprement parler avec de l’eau claire. Roborock donne donc la possibilité d’utiliser un détergent spécifique que l’on peut directement diluer dans le grand réservoir d’eau de la base. Ce produit lavant assez onéreux est disponible sur Aliexpress.
Une application très complète pour tout personnaliser
Les possibilités offertes par l’application Roborock sont semblables à celles proposées avec le S7. De nombreux réglages sont disponibles ainsi de multiples possibilités de personnalisation du nettoyage (lavage seul, lavage et aspiration, degré de lavage et puissance d’aspiration…). La cartographie fournie est précise ; on peut y découper ou fusionner les pièces, les nommer et choisir de les nettoyer ou non.
En plus des fonctions liées au S7, on retrouve sur la cartographie les icônes signalant que le robot a rencontré des obstacles ainsi que les photos qu’il en a capturées.
La plupart des fonctions et informations principales sont accessibles dès la page d’accueil : cartographie détaillée, surface nettoyée, niveau de batterie, temps de nettoyage, nettoyage complet ou nettoyage d’une pièce ou d’une zone, ainsi que paramètres de lavage et d’aspiration. En revanche, pour personnaliser la cartographie, programmer le robot, accéder à l’historique de nettoyage ou les informations liées à l’entretien, il faut entrer dans les menus, étoffés mais assez bien organisés. Pendant tout le cycle de nettoyage, on peut localiser le robot sur la cartographie, voir quelles zones et pièces il a nettoyées et suivre son parcours dans le logement.
Si l’utilisateur souhaite laisser faire le robot en utilisant la cartographie initialement établie sans la modifier et en nettoyant toujours la totalité du logement, c’est possible. En revanche, s’il veut se donner la peine de personnaliser le nettoyage finement en fonction de ses besoins et de ses habitudes, il le peut également même si cela nécessite de fouiller un peu dans l’application.
Roborock propose des mises à jour régulières de l’application et du firmware – nous en avons reçu plusieurs lors de notre test.
Quid de l’entretien ?
Concernant l’entretien, le robot a tendance à attirer la poussière et les poils d’animaux, assez visibles sur son capot noir mat. Il faut donc régulièrement le nettoyer à l’aide d’un chiffon, de même que sa base.
Grâce à la station Empty Wash Fill Dock on échappe au remplissage fréquent du réservoir d’eau et à la vidange du collecteur de poussière tous les cycles ou tous les deux cycles. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’on est totalement exempté d’entretien.
L’onglet entretien de l’application donne une idée de l’état de chaque élément et explique comment les nettoyer. Sans surprise, le robot lui-même doit être nettoyé régulièrement : rinçage du filtre (lavage à l’eau recommandé toutes les deux semaines environ), dépoussiérage des capteurs, nettoyage de la brosse latérale (vissée) et de la brosse principale dont il faut notamment éliminer quelques cheveux qui peuvent s’y emmêler. Cette dernière est facile d’accès et du fait de sa conception (elle se compose de lamelles en caoutchouc torsadées) elle se salit assez peu.
Quant à la base, il faut également l’entretenir. Il faut changer le sac à poussière lorsqu’il est plein (Roborock en fournit deux), remplir le réservoir d’eau propre et vider le réservoir d’eau sale. Dans ces cas, l’application envoie une notification, ce qui est fort appréciable. De plus, le voyant de la base devient rouge, signe qu’une intervention est nécessaire. Il faut aussi nettoyer de temps en temps les contacts de chargement à l’aide d’un chiffon sec. La base renferme également une brosse qui sert au nettoyage de la serpillère – Roborock recommande de la nettoyer tous les 6 à 12 mois. Enfin, on y trouve un filtre à eau, qui doit être nettoyé « si nécessaire ». Les deux sont très faciles d’accès une fois qu’on a retiré le robot de sa base. Mais lors de nos semaines de tests, qu’il s’agisse du filtre ou de la brosse, ces éléments se sont très peu encrassés. Quant à la vidange du collecteur d’eau sale, même si ça n’est pas le moment le plus agréable, elle s’effectue sans peine. Un simple rinçage du fond du réservoir à l’eau claire suffit.
La manipulation la plus pénible consiste à déboucher le tuyau d’air si jamais il venait à se boucher (auquel cas il faut démonter la base par le dessous) mais cela ne nous est pas arrivé lors de notre test.
Où l’acheter ?
Le S7 MaxV Ultra est disponible au prix officiel de 1399 euros (robot aspirateur + base), et le S7 MaxV est proposé à 799 euros (robot aspirateur seul).
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Il a l’air très bien mais encore un peu cher .A 600 e je l acheté sans problème
A 600 e je l ahete
Encore cher, moi aussi a 700€ je l’achète
Où se trouve la version aspirateur + dock ? Je ne trouve seulement la version aspirateur only