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Test : Resistance 3

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Et de 3 ! Depuis ses débuts en 2007, la série Resistance aura fait du chemin, s’offrant même le luxe d’un crochet sur la PSP. Pour en…

Et de 3 ! Depuis ses débuts en 2007, la série Resistance aura fait du chemin, s’offrant même le luxe d’un crochet sur la PSP. Pour en arriver à un épisode charnière, enclin aux changements radicaux, et sans doute plus mature, que nous avons eu l’occasion de tester en long en large, et en travers. Verdict !



Imaginée par Insomniac Games, Resistance est sans doute une série qu’on pourrait qualifier de malchanceuse. Jamais en mesure de jouir d’une exposition similaire à un Killzone, elle a souvent du se résoudre à jouer le rôle de second couteau, et ce malgré ses nombreuses qualités indéniables. Mais aujourd’hui, les choses semblent différentes. Différentes, parce qu’on sent que l’équipe en charge de mettre au monde ce nouvel épisode a mûri. Du coup, on ne retrouve pas dans Resistance 3 le héros emblématique de la saga (logique me direz-vous, même si on évitera tout spoil pour ceux découvrant tout juste licence), mais un nouvel arrivant, ex-SRPA au charisme indéniable. Bon, on vous l’accorde : pour le charisme, c’est manqué. Père de famille et mari accompli, notre homme devra laisser derrière lui femme et enfant pour aller régler leur compte aux Chimères, toujours aussi teigneuses. Enfin, c’est ce qu’on pourrait résumer, dans les grandes lignes. Inutile donc de vous attendre à une narration exceptionnelle : ici, c’est l’action, l’action, et encore l’action, qui prime avant tout. Et en même temps, on ne peut pas hériter à chaque fois de scénaristes de la trempe de ceux ayant imaginé les BioShock et assimilés…

Mais comme je vous le disais quelques lignes plus tôt, Resistance 3 ne se veut pas être un pamphlet maladroit traitant comme il peut d’un sujet d’actualité ou passé. Son scénario rocambolesque lui permet d’assoir un monde ou tout est permis. A commencer par la possibilité d’utiliser des armes impressionnantes ! C’est un fait : le soft recèle d’un nombre de pétoirs incalculable, tous aussi fun à utiliser les uns que les autres, du fait de leur double fonction. En effet : chaque arme dispose, en plus de son tir classique, d’un second tir capable de réaliser des miracles : poser un mouchard sur l’ennemi dirigeant automatiquement vos balles sur lui, exploser pour réaliser des dégâts monstrueux, etc. On vous laissera le plaisir de la découverte, mais il faut se rendre à l’évidence : rarement l’arsenal d’un FPS aura été aussi fourni et hétéroclite que celui de ce Resistance 3. Pour ne rien gâcher, on noter le fait que vos armes augmentent de niveau au fur et à mesure que vous vous en servez.

Bon par contre, inutile de vous attendre à des gun fights complexes. Ici, rares sont les moments où vous devrez user de planques et de ruses pour arriver à vos fins : il est question le plus souvent d’adopter une approche frontale, quitte à zigzaguer sur le terrain de jeu pour mettre la main sur des capsules de vie vous permettant de rester debout. De la finesse ? Non (ou alors, si peu). Du fun ? Assurément. Et pour les téméraires, sacez en plus que le studio de développement a injecté un mode de co-op en ligne assez plaisant, vous autorisant à attaquer le mode Histoire en étant deux fois plus efficace. Enfin, logiquement… Pour autant, Resistance 3 ne se limite pas à un simple solo expédié en dix heures montre en main. Il s’est en plus vu injecter divers modes de jeu en ligne, malheureusement soumis à l’utilisation d’un pass online (offert dans les copies neuves du jeu, payant pour ceux optant pour une copie d’occasion). Ces modes de jeu, délimitant désormais l’accès aux terrains à 16 personnes simultanément (ENFIN!), s’ils demeurent somme toute assez classiques dans l’ensemble, ont le mérite de fonctionner, et de permettre des sessions assez agréables. Loin d’être révolutionnaires, c’est un fait, mais bon…

Plus posé, et sans doute le fruit d’une recette désormais maîtrisée, Resistance 3 s’affiche comme une belle surprise, qui conviendra sans problème aucun aux adeptes des FPS où il est question de prendre son pied immédiatement sans réfléchir. Et si l’aventure n’est pas inoubliable, elle a au moins le mérite d’être accompagnée de jeu en ligne fourni, et suffisant pour vous occuper un petit moment.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un arsenal jouissif !
Le multijoueur payant, mais complet
De la co-op en ligne !

Les –
Un scénario sans imagination
Une I.A. souvent prévisible

Et de 3 ! Depuis ses débuts en 2007, la série Resistance aura fait du chemin, s’offrant même le luxe d’un crochet sur la PSP. Pour en arriver à un épisode charnière, enclin aux changements radicaux, et sans doute plus mature, que nous avons eu l’occasion de tester en long en large, et en travers. Verdict !



Imaginée par Insomniac Games, Resistance est sans doute une série qu’on pourrait qualifier de malchanceuse. Jamais en mesure de jouir d’une exposition similaire à un Killzone, elle a souvent du se résoudre à jouer le rôle de second couteau, et ce malgré ses nombreuses qualités indéniables. Mais aujourd’hui, les choses semblent différentes. Différentes, parce qu’on sent que l’équipe en charge de mettre au monde ce nouvel épisode a mûri. Du coup, on ne retrouve pas dans Resistance 3 le héros emblématique de la saga (logique me direz-vous, même si on évitera tout spoil pour ceux découvrant tout juste licence), mais un nouvel arrivant, ex-SRPA au charisme indéniable. Bon, on vous l’accorde : pour le charisme, c’est manqué. Père de famille et mari accompli, notre homme devra laisser derrière lui femme et enfant pour aller régler leur compte aux Chimères, toujours aussi teigneuses. Enfin, c’est ce qu’on pourrait résumer, dans les grandes lignes. Inutile donc de vous attendre à une narration exceptionnelle : ici, c’est l’action, l’action, et encore l’action, qui prime avant tout. Et en même temps, on ne peut pas hériter à chaque fois de scénaristes de la trempe de ceux ayant imaginé les BioShock et assimilés…

Mais comme je vous le disais quelques lignes plus tôt, Resistance 3 ne se veut pas être un pamphlet maladroit traitant comme il peut d’un sujet d’actualité ou passé. Son scénario rocambolesque lui permet d’assoir un monde ou tout est permis. A commencer par la possibilité d’utiliser des armes impressionnantes ! C’est un fait : le soft recèle d’un nombre de pétoirs incalculable, tous aussi fun à utiliser les uns que les autres, du fait de leur double fonction. En effet : chaque arme dispose, en plus de son tir classique, d’un second tir capable de réaliser des miracles : poser un mouchard sur l’ennemi dirigeant automatiquement vos balles sur lui, exploser pour réaliser des dégâts monstrueux, etc. On vous laissera le plaisir de la découverte, mais il faut se rendre à l’évidence : rarement l’arsenal d’un FPS aura été aussi fourni et hétéroclite que celui de ce Resistance 3. Pour ne rien gâcher, on noter le fait que vos armes augmentent de niveau au fur et à mesure que vous vous en servez.

Bon par contre, inutile de vous attendre à des gun fights complexes. Ici, rares sont les moments où vous devrez user de planques et de ruses pour arriver à vos fins : il est question le plus souvent d’adopter une approche frontale, quitte à zigzaguer sur le terrain de jeu pour mettre la main sur des capsules de vie vous permettant de rester debout. De la finesse ? Non (ou alors, si peu). Du fun ? Assurément. Et pour les téméraires, sacez en plus que le studio de développement a injecté un mode de co-op en ligne assez plaisant, vous autorisant à attaquer le mode Histoire en étant deux fois plus efficace. Enfin, logiquement… Pour autant, Resistance 3 ne se limite pas à un simple solo expédié en dix heures montre en main. Il s’est en plus vu injecter divers modes de jeu en ligne, malheureusement soumis à l’utilisation d’un pass online (offert dans les copies neuves du jeu, payant pour ceux optant pour une copie d’occasion). Ces modes de jeu, délimitant désormais l’accès aux terrains à 16 personnes simultanément (ENFIN!), s’ils demeurent somme toute assez classiques dans l’ensemble, ont le mérite de fonctionner, et de permettre des sessions assez agréables. Loin d’être révolutionnaires, c’est un fait, mais bon…

Plus posé, et sans doute le fruit d’une recette désormais maîtrisée, Resistance 3 s’affiche comme une belle surprise, qui conviendra sans problème aucun aux adeptes des FPS où il est question de prendre son pied immédiatement sans réfléchir. Et si l’aventure n’est pas inoubliable, elle a au moins le mérite d’être accompagnée de jeu en ligne fourni, et suffisant pour vous occuper un petit moment.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un arsenal jouissif !
Le multijoueur payant, mais complet
De la co-op en ligne !

Les –
Un scénario sans imagination
Une I.A. souvent prévisible

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