On connait tous la réputation de Facebook, tout comme les choix souvent discutables de Mark Zuckerberg. Aussi, l’association avec Ray-Ban pour des lunettes équipées d’un appareil photo n’est pas n’était pas ce qu’on attendait le plus du réseau social. Toujours est-il que c’est en fin d’année dernière aux Etats-Unis que Facebook et Ray-Ban ont sorti les Stories, des lunettes connectées avec des appareils photo et des haut-parleurs.
Du coup, quand on découvre les Ray-Ban Stories, on ne peut s’empêcher de penser à un mélange entre les Spectacles de Snap et les Frames de Bose. Alors que les Spectacles ne proposaient qu’un seul appareil photo, les RayBan Stories en proposent deux, oui deux appareils photos, de chaque côté des lunettes. Mais la force des Ray-Ban par rapport à tous les produits similaires que sont les Snap Spectacles, Bose Frames ou encore les Razer Anzu, c’est le design des lunettes. Sur notre modèle de test, on avait les iconiques WayFarer de la marque italienne.
Et ce n’est pas le seul disponible, plusieurs modèles sont disponibles et pour chacun des modèles, Ray-Ban proposent plusieurs types de verre et même la possibilité d’avoir des verres correcteurs. Aucun des concurrents directs proposent une offre aussi pléthorique et il y a vraiment le choix. Et si les branches sont légèrement plus épaisses, pour le reste, c’est exactement le même style iconique et on adore. D’ailleurs, on a posé la question à de nombreuses personnes et si on n’avait pas montré que c’était des Stories, personne n’avait fait la différence avec les modèles classiques.
Design
Bien évidemment, à l’achat, la boîte est bien plus imposante qu’une simple paire de lunettes chez Ray-Ban. Et pour cause, le casier de rangement est énorme. Il servira à recharger les Stories mais aussi à proposer trois recharges supplémentaires. C’est toujours mieux que les Bose Frames ou Razer Anzu qui nous obligaient à les recharger via une prise USB avec un câble propriétaire. D’ailleurs, pas de câble propriétaire, un simple câble USB-C suffit mais on est dépendant du casier.
Comme on l’a dit plus haut, les branches et la monture même, pour notre modèle Wayfarer, sont légèrement plus grandes que les WayFarer de base. En effet, au niveau de la monture, on retrouve les deux appareils photo et aussi la connectique magnétique pour recharger les lunettes dans son casier. Et quand aux branches, elles sont plus épaisses parce qu’elles intègrent les haut-parleurs et la batterie.
Bon alors ça fait déjà plus d'une semaine que je teste ces #RayBanStories et la seule conclusion à laquelle j'arrive, c'est que c'est un truc de pervers et heureusement que c'est du grand angle 😁 pic.twitter.com/Hxa7qL5rGg
— Anh | #StopAsianHate (@AnhPhanFr) March 26, 2022
Le design des Wayfarer est intemporelle et heureusement pour nous, on peut utiliser les Stories sans se soucier des appareils photo ou des haut-parleurs, même si ça n’a pas trop de sens. Aussi, malgré toutes les technologies embarquées en plus, les Ray-Ban Stories Wayfarer restent légères. On n’a pas senti de gênes au quotidien par rapport à des lunettes classiques. Durant les premiers jours, on les a trouvé légèrement plus serrées, le temps qu’elles se fassent sans doute. La finition est bien évidemment en plastique mais du niveau de ce que propose Ray-Ban donc c’est du tout bon.
De la technologie
Mis à part le design réussi, merci Ray-Ban, les Stories embarquent deux appareils photo de 5 Mégapixels chacun, pas moins de trois microphones et 4Go de mémoire interne. Sur la branche de droite se trouve un bouton physique qui permettra de prendre des photos et/ou vidéos ainsi qu’une zone sensitive pour les contrôles multimédia. A l’intérieur, au niveau de la charnière de la branche gauche se trouve un petit switch qui permet d’éteindre les lunettes et de les appairer avec son smartphone. En terme de connexion, on retrouve du Bluetooth 5.0 pour l’appairage classique et du WiFi qui permettra de transférer rapidement les contenus multimédia avec une connexion directe.
En revanche, on aurait aimé avoir une paire certifié IP6x. On ne sait pas pour vous mais dans notre cas, il arrive souvent qu’on puisse être amener à utiliser des lunettes dans une piscine ou même dans la mer à la plage. On ne le fera pas avec les RayBan Stories donc attention. Enfin, on notera que les Ray-Ban Stories proposent jusqu’à 6h d’autonomie, tout sera en fonction des usages, mais de notre côté, on a pu tenir une journée entière entre la prise de vue et l’écoute de contenus audio.
Du Son
Et en parlant de contenus audio, on rappelle les deux haut-parleurs des Ray-Ban Stories, un sur chaque branche. Comme pour les Bose Frames, ce n’est pas de la conduction osseuse mais juste des haut-parleurs qui projettent du son directement dans vos oreilles. Le son en lui-même est plus que correcte mais ne rivalise pas avec des écouteurs, même les plus mauvais. On a trouvé que cela manquait de puissance pour vraiment écouter de la musique dans des milieux bruyants comme le métro par exemple.
En revanche, dans un milieu calme comme un parc par exemple, cela nous a permis d’écouter de la musique tout en étant alerte de ce qui nous entourait. On a particulièrement apprécié l’écoute de podcasts. Ce genre de produits correspond parfaitement à cet usage. De même, avec trois micros, on n’a pas eu de soucis particulier lors de nos échanges téléphoniques. On n’a même pas eu de coupures donc c’est plutôt bon. Il faudra tout de même faire attention aux vents forts.
Et ce n’est pas tout puisque les Ray-Ban Stories proposent en plus un assistant audio, Facebook Assistant et même la langue de Molière est supportée. Le hic, c’est que c’est assez limité. On pourra prendre des photos ou des vidéos mais c’est tout. Pas de blagues ou autres si ce n’est via l’assistant de son smartphone.
Des photos et des vidéos
Comme on a dit plus haut, on retrouve deux appareils photos de 5 Mégapixels chacun et on va être direct, on est en présence de l’équivalent d’un smartphone d’entrée de gamme en terme de qualité. On est loin des smartphones premium. Le HDR est quasi inexistant, les vidéos manquent de détails et filment en carré par défaut. Du coup, dès qu’on veut les partager sur les réseaux sociaux en mode Portrait, on va rogner dans cette image carré. Facebook et Ray-Ban peuvent faire mieux, on en est sûr.
De part son positionnement, les Ray-Ban Stories imposent un usage en mode PoV (Point of View) pour la prise de vue et pour avoir pratiquer ce genre de prises avec des GoPro, on sait qu’il faut orienter la GoPro vers le bas. Du coup, avec ces lunettes où les appareils photo pointent droit devant, il faudra bien faire attention à cadrer un peu vers le bas en baissant la tête au risque de plus souvent cadrer le ciel que son sujet.
Mais.
A notre grande surprise, même si la qualité n’était pas au rendez-vous pour des Geeks comme nous. On a trouvé que c’était largement suffisant pour des stories à destination de TikTok, Instagram, Facebook et même Snapchat. Le mieux, c’est de voir par vous même la qualité que cela donne :
Pour vous donner une idée de ce que donnent les RayBan Stories ! Voici un bout de journée et donc oui, ça peut être fun pour les drogués des stories 😅#RayBanStories pic.twitter.com/TQUUGRJ8Hi
— Anh | #StopAsianHate (@AnhPhanFr) April 15, 2022
Avec pas moins de 4Go de mémoire interne, les Ray-Ban Stories peuvent stocker jusqu’à 30 vidéos de 30 secondes ou 500 photos. On notera que depuis la sortie en Europe, RayBan a sorti un nouveau firmware permettant de prendre des vidéos de 60 secondes. Et à chaque fois qu’on utilisera l’application View sur son smartphone, les Ray-Ban Stories déchargeront automatiquement les photos et vidéos sur le smartphone ou plutôt l’application même. Avec l’utilisation assez fréquente de Facebook View pour voir ses contenus, on n’est jamais arrivé à saturer la mémoire des lunettes.
Et là, se pose forcément la question de la vie privée. Et Facebook a pensé à tout, ou presque. En effet, chaque fois qu’on prend une vidéo ou une photo, une petite LED s’allumera au niveau des appareils photo. C’est assez lumineux pour le voir mais c’est bien plus discret que les LED des Spectacles de Snap. De même, on entendra un bruit de déclencheur photo. Au quotidien et pour avoir utiliser les lunettes dans différents scénarios, personne n’a jamais rien capté en vrai ! On notera que les contenus sont stockés soit dans la mémoire de ses lunettes, soit dans l’application View sur son smartphone, rien ne va sur les serveurs de Facebook à moins que cela soit une initiative issue de l’utilisateur.
Galerie
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