Adapter un film en jeu, ce n’est pas évident. Mais faire un jeu à partir d’un James Bond, ça l’est encore moins. Peut-être parce que c’est une énorme licence, et que beaucoup de monde l’attend au tournant. Certainement aussi parce que depuis le Goldeneye de Rare, on a souvent été déçu. En tout cas, ça n’a pas empêché Treyarch et Activision de se lancer dans l’aventure. Reste à savoir s’ils ont eu raison de le faire…
Vous l’aurez deviné, Quantum of Solace est la suite directe de Casino Royale. Difficile donc de comprendre l’intrigue sans avoir vu le précédent volet… Les développeurs l’ont bien compris, et c’est sûrement ce qui les a obligés à rendre le scénario de leur production un peu bancal. Car si le jeu suit plus ou moins la trame de Quantum of Solace, on retrouve également beaucoup de passages issus de Casino Royale, ce qui laisse transparaitre un mélange pas toujours très ordonné des deux histoires et qui rend l’ensemble un peu fouillis. Les fans de l’agent Bond s’y retrouveront, les autres pourront rapidement se retrouver à avancer dans le jeu sans essayer de comprendre l’histoire… Ce qui n’empêche pas forcément de se laisser prendre au jeu, en grand partie grâce à l’ambiance, Bondienne juste comme il faut. Même s’il n’y a pas la tripotée de gadgets qu’on aimerait tous retrouver, on appréciera au fil de notre avancée tous ces petits détails, comme le piratage d’ordinateurs, les scènes d’infiltration, les voyages à travers le monde ou encore les courses poursuites. Techniquement, certains effets assez réussis comme un le ralenti lors d’une explosion apportent aussi un petit plus. Mais tout ça n’est pas assez marquant, pas assez franc. Le vrai plaisir viendra des sensations ressenties par le gameplay…
Car ce dernier est dans l’ensemble plutôt agréable. On a affaire à un FPS vraiment marqué action, et dont la maniabilité n’est pas sans rappeler Call of Duty. Mais rassurez vous, des petites touches de fraîcheur ont là encore été apportées ça et là, comme la possibilité de combattre au corps à corps. Plus marquant encore, le système de mise à couvert qui est d’ailleurs très similaire à celui de Gears of War, pour ne pas dire identique. Il permet de s’abriter derrière de nombreux obstacles pour se protéger ou pour mieux viser. Il est d’ailleurs extrêmement jouissif de sortir d’un seul coup de sa cachette, tirer un coup précis, abattre sa cible, et retourner se planquer pendant que d’autres ennemis nous canardent. C’est d’ailleurs à ces moments là qu’on peut vraiment s’immiscer dans la peau de l’agent britannique. Seul bémol : le système rend au final le jeu beaucoup trop facile, puisqu’il suffit de rester derrière un mur pour attendre tranquillement que James reprenne des forces. Les plus aguéris boucleront donc la trame sans grande difficultés, en sept heures maximum… Difficile en plus de trouver du replay-value au sein du mode multi (jusqu’à 12), certes agréable, mais clairement moins prenant que LE fameux multi de Goldeneye. Dommage.
Au final, Quantum of Solace apparaît comme un peu terne. Tout semble bien rôdé, mais rien n’est transcendant. Certes, il est bien meilleur que d’autres James Bond sur console, mais n’apporte aucune innovation majeure. Et si on enlève l’atmosphère 007, on se rend compte que sans être mauvais, ce jeu est tout de même loin d’être indispensable. Un titre qui reste à réserver aux fans de l’agent secret de sa majesté.
Le verdict ?
Les +
Les –
Vous l’aurez deviné, Quantum of Solace est la suite directe de Casino Royale. Difficile donc de comprendre l’intrigue sans avoir vu le précédent volet… Les développeurs l’ont bien compris, et c’est sûrement ce qui les a obligés à rendre le scénario de leur production un peu bancal. Car si le jeu suit plus ou moins la trame de Quantum of Solace, on retrouve également beaucoup de passages issus de Casino Royale, ce qui laisse transparaitre un mélange pas toujours très ordonné des deux histoires et qui rend l’ensemble un peu fouillis. Les fans de l’agent Bond s’y retrouveront, les autres pourront rapidement se retrouver à avancer dans le jeu sans essayer de comprendre l’histoire… Ce qui n’empêche pas forcément de se laisser prendre au jeu, en grand partie grâce à l’ambiance, Bondienne juste comme il faut. Même s’il n’y a pas la tripotée de gadgets qu’on aimerait tous retrouver, on appréciera au fil de notre avancée tous ces petits détails, comme le piratage d’ordinateurs, les scènes d’infiltration, les voyages à travers le monde ou encore les courses poursuites. Techniquement, certains effets assez réussis comme un le ralenti lors d’une explosion apportent aussi un petit plus. Mais tout ça n’est pas assez marquant, pas assez franc. Le vrai plaisir viendra des sensations ressenties par le gameplay…
Car ce dernier est dans l’ensemble plutôt agréable. On a affaire à un FPS vraiment marqué action, et dont la maniabilité n’est pas sans rappeler Call of Duty. Mais rassurez vous, des petites touches de fraîcheur ont là encore été apportées ça et là, comme la possibilité de combattre au corps à corps. Plus marquant encore, le système de mise à couvert qui est d’ailleurs très similaire à celui de Gears of War, pour ne pas dire identique. Il permet de s’abriter derrière de nombreux obstacles pour se protéger ou pour mieux viser. Il est d’ailleurs extrêmement jouissif de sortir d’un seul coup de sa cachette, tirer un coup précis, abattre sa cible, et retourner se planquer pendant que d’autres ennemis nous canardent. C’est d’ailleurs à ces moments là qu’on peut vraiment s’immiscer dans la peau de l’agent britannique. Seul bémol : le système rend au final le jeu beaucoup trop facile, puisqu’il suffit de rester derrière un mur pour attendre tranquillement que James reprenne des forces. Les plus aguéris boucleront donc la trame sans grande difficultés, en sept heures maximum… Difficile en plus de trouver du replay-value au sein du mode multi (jusqu’à 12), certes agréable, mais clairement moins prenant que LE fameux multi de Goldeneye. Dommage.
Au final, Quantum of Solace apparaît comme un peu terne. Tout semble bien rôdé, mais rien n’est transcendant. Certes, il est bien meilleur que d’autres James Bond sur console, mais n’apporte aucune innovation majeure. Et si on enlève l’atmosphère 007, on se rend compte que sans être mauvais, ce jeu est tout de même loin d’être indispensable. Un titre qui reste à réserver aux fans de l’agent secret de sa majesté.
Le verdict ?
Les +
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