Depuis quelque temps, Ubisoft est dans une mauvaise passe financière. Après l’échec commercial de Mario + les Lapins Crétins : Sparks of Hope, la firme a essuyé les reports et annulations de jeux en masse. Mais 2023 a vu quelques bons crus sortir de leurs studios. Assassin’s Creed Mirage a fait une arrivée timide, mais prometteuse, tandis qu’Avatar : Frontiers of Pandora s’en est plutôt bien tiré – et ce malgré les appréhensions.
Dès début 2024, Ubisoft compte nous en mettre plein la vue avec un tout nouveau jeu, suite d’une licence iconique. Prince of Persia : The Lost Crown revisite le récit des sables du temps avec une modernité inattendue. Le titre revient à ses origines en nous proposant un metroidvania en 2D, aux graphismes orientaux et chaleureux. On y suit Sargon dans des péripéties temporelles familières. Ubisoft a-t-il réussi à sortir sa licence du sable ? La réponse dans ce test de Prince of Persia : The Lost Crown.
Depuis le temps qu’on l’attendait
Les premiers trailers de Prince of Persia étaient particulièrement prometteurs, quoique vecteurs de polémiques. Pour cet opus fabriqué en France, les développeurs ont choisi d’allier tradition et modernité. On retrouve donc un héros perse étrangement contemporain. Son style urbain très actuel n’est pas apprécié de tous tant il s’éloigne de la conception des premiers opus. On se doit d’affirmer cependant que la communication en amont de la sortie du jeu ne reflète pas le traitement du personnage dans The Lost Crown.
Sargon est un membre d’une organisation nommée les Immortels, chargée en début de jeu de la protection du prince Ghassan. Ce dernier se fait kidnapper par une des Immortels pour des raisons mystérieuses. Sargon se lance à sa poursuite, ce qui le mène tout droit au Mont Qaf, une montagne vestige d’une civilisation étrange, comme bloquée dans le temps. Vous vous en doutez, des sables et une magie particuliers sont à l’œuvre ici, comprendre ce qu’il s’y passe réellement devient le vrai but de notre aventure.
Tout au long du récit, Sargon apprend à dompter cet environnement rempli de secrets et à utiliser des pouvoirs qui lui sont inconnus. C’est le propre de chaque jeu de la franchise, jusqu’ici Ubisoft ne réinvente pas le concept de Prince of Persia. Bien que les ressorts scénaristiques ne soient pas spectaculaires ou particulièrement inattendus, on retrouve un sentiment de familiarité qui met du baume au cœur. L’histoire contextuelle de The Lost Crown est riche – en témoignent les nombreux collectibles – et supportée par la touche Ubisoft.
On n’attendait pas moins du studio qu’il nous propose un doublage en langue persane, ce qu’on s’est empressé de configurer. L’immersion est totale, tant visuellement qu’au niveau sonore. Les musiques accompagnent chaque moment important et on s’émerveille parfois de trouver une partition si entrainante et pertinente.
Prince of Persia : la couronne retrouvée
Là où Prince of Persia : The Lost Crown excelle est dans le traitement de son genre. Metroidvania assumé, le jeu nous transporte dans un monde ouvert, mais incroyablement mystérieux. Une infinité de chemins semblent s’offrir à nous en seulement quelques heures de jeu. Le monde est bien sûr divisé en plusieurs biomes distincts, reliés les uns aux autres. Si de prime abord on pouvait penser qu’Ubisoft nous mâche le travail, on ne peut que vous conseiller de ne pas vous laisser berner par les apparences.
En début de partie, le titre vous demande de choisir entre deux modes d’exploration : guidée ou totalement libre. La première est conseillée, ce qui vous ajoute un tas de marqueurs sur la carte. Trois niveaux de difficulté sont également disponibles, avec une option permettant de personnaliser des paramètres très précis de manière individuelle. Finalement, il n’y a de guidé que la toile de fond, ce qui ne facilite en rien la manière dont vous devrez l’exploiter.
Pour commencer, The Lost Crown force l’exploration en ne proposant que très peu de points de déplacement rapide. C’est à vous de trouver les raccourcis qui vous plaisent le plus et de vous frayer un chemin, encore et encore, à travers les ennemis et les obstacles environnementaux qui ne vous feront aucun cadeau. Les arbres Wak-Wak, qui servent de points de sauvegarde et à la réinitialisation de votre vie, sont plutôt fréquents, mais sont la plupart d’u temps extrêmement bienvenus. La bonne gestion de vos ressources est une partie essentielle du gameplay.
Sur de nombreux points, Ubisoft ne réinvente pas grand-chose. Beaucoup d’ennemis ou encore de mécaniques ont déjà été vues et revues dans d’autres propositions du genre, on ne s’extasie donc pas devant tout ce qui nous est présenté. En revanche, certains partis pris sont particulièrement intelligents et novateurs. On pense notamment aux balises avec photo qui nous permettent de prendre en photo un endroit inaccessible de la map, de le garder sous forme de marqueur imagé afin de le retrouver facilement plus tard lorsque la compétence requise sera en votre possession.
Retroussez vos manches
Si certains outils facilitent effectivement la visualisation de vos objectifs, les atteindre est une autre paire de manches. Le level design de The Lost Crown est d’une minutie rare, à tel point que même avec des indications claires, rejoindre un point précis peut devenir une vraie corvée. Tant à cause des obstacles que vous croiserez qu’à cause du simple environnement de jeu tortueux. Le génie du studio réside dans le fait de dessiner de grandes zones sur la carte qui sont en réalité remplies d’une infinité de chemins et impasses. Même en y jetant un œil, on ne peut deviner ce qu’il s’y cache ou à quel point il sera compliqué de la traverser.
Le titre dispose d’un arc de compétences tellement complet que les possibilités d’accéder au même endroit peuvent être (faussement) multiples. La difficulté des énigmes et autres jeux de logique ne sont pas si compliqués à condition d’avoir un minimum le sens de l’observation ou d’avoir de l’expérience dans les jeux de plateformes.
Une expérience au combat sera également recommandée. On apprécie que certains d’entre eux doivent être vaincus grâce à l’esprit plutôt que la force brute ou encore que la question de timing rentre beaucoup en jeu. Les affrontements sont d’une difficulté assez inégale, chose que nous avions déjà relevée dans notre preview, mais les boss sont toujours à la hauteur. De manière globale, cet opus n’est pas insurmontable du tout, d’autant plus que même les plus gros combats se déroulent généralement en deux phases, contre trois habituellement.
Quelques objets vous permettent également de faire face. Plusieurs monnaies vous permettront d’accéder à des améliorations utiles, en plus d’avoir accès à des amulettes. Il vous faudra gérer l’espace disponible pour appliquer les bonus et avantages qui conviennent à votre style de combat. Sur ce point, on émet des réserves sur l’utilisation de l’arc. La visée en jeu (ou plutôt son absence) n’est pas idéale et très peu précise. On remerciera l’aide à la visée qui nous mâche le travail la plupart du temps.
L’arc de rédemption d’Ubisoft ?
Au bout de quelques heures de jeu, Prince of Persia : The Lost Crown a tout de même cette atmosphère particulière de “jeu doudou”, que l’on redemande encore et encore, mais qui possède ses imperfections. Si on lui adore ses visuels de manière générale, on regrette le manque de texture dans les cinématiques. Vrai parti artistique en hommage aux premiers jeux ou simple paresse, l’interprétation est libre à chaque joueur. Plus d’efforts de ce côté-là n’auraient pas été de refus, mais on doit avouer que cela ne nous empêchera pas de prendre un énorme plaisir sur le titre. On y trouve toujours quelque chose à faire, une zone à explorer ou des collectibles à aller chercher.
Cela fait quelques mois que les choses commencent à aller mieux pour Ubisoft. Les jeux qui sortent des studios se placent sur le bon côté du curseur sans jamais trop s’imposer comme des succès, ce qui est déjà bon à prendre. Prince of Persia : The Lost Crown est selon nous le troisième jeu venant parfaire l’arc de rédemption de la firme. De quoi bien nous préparer à la suite qui risque d’être cruciale. En effet, en 2024, on attend le très célèbre Skull and Bones ainsi que Star Wars Outlaws qui s’annonce déjà très différents des jeux de la franchise que l’on a connu jusqu’ici. Après la démonstration de force de Prince of Persia, on ne peut que reprendre confiance en l’avenir de la firme française.
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“En effet, en 2014, on attend ….” il y’a une petite coquille dans la date je pense 🙂
LOLILOL. Vous avez été payé combien pour cette communication marketing douteuse ? Mention spéciale à l’autrice qui met des notes abusées à chaque fois car 0 objectivité, à chaque fois on voit des articles qui encensent le jeu avant qu’il soit sorti. Donc forcément on lâche des 8 et 9 sur 10 (coucou callisto protocol, last of us remaster, la série resident evil et j’en passe…) puisque ça note que ce qui nous plaît… Vous voyez le problème ? La personne fait des articles que sur des sujets qui l’intéresse… du coup, aucune impartialité, c’est grave quand des gens essaient d’avoir un avis construit en vous lisant. Du coup un 9 d’Elisa correspond plus à un 15 chez les gens doués d’un minimum de critique…
Parce que le jeu est sympa, c’est sûr. Mais cette note ? Faut arrêter de fumer de la moquette, sérieux… Et si vous regardez l’historique des articles, on voit clairement une fangirl d’Ubisoft malheureusement. Faudrait que vous pensiez à vous acheter une objectivité.
Est-ce que c’est nécessaire d’être aussi acerbe ?
Bonjour Druidine, merci pour cette bonne humeur apparente :). Je commencerai par dire qu’effectivement nous avons chacun nos goûts et préférences, je ne m’excuserai jamais d’avoir apprécié une œuvre pour ce qu’elle est. Ensuite, au Journal du geek, nous tentons toujours d’avoir la neutralité journalistique de rigueur en mettant nos arguments en contexte et de les étayer le plus possible. Ce que vous ne semblez pas faire par exemple en prétendant que j’ai reçu une rémunération pour une soit disant publication marketing ou encore que je suis une fanboy d’Ubisoft. Je vous invite donc à lire mes autres tests des jeux du studio.
En l’occurrence la première note publiée (9/10) était une erreur qui a été rectifiée presque aussitôt. Mais je tiens à rappeler que chaque avis est bon à prendre tant que celui-ci est constructif. Au plaisir de vous lire 🙂
Mais justement c’est ça votre problème. Je suis désolé pour vous mais on ne voit pas du tout de neutralité journalistique… Tu fais que des news sur The Last Of Us dès que c’est possible. Neutralité ? Mais vous choisissez vos sujets.. Déjà de base ce n’est pas neutre.. Non il faut de l’objectivité bon sang…
Oui je prétends que vous ayez des rémunérations Marketing, et c’est un fait vous faites des placements de produits…
Moi je vous invite surtout à être critique sur ce que vous voyez ou jouez… La purge de Resident Evil à laquelle t’as mis un 9/10, ça montre très clairement qu’il faut se remettre en question.. Simplement… Ou nuancer ses propos c’est aussi bien. Parce qu’il y a beaucoup de choses sur votre site qui sont clairement d’un seul point de vue sans se poser les bonnes questions et ça c’est le plus dommage.
PS : oui des fois c’est nécessaire d’être acerbe, on a trop tendance aujourd’hui à accepter les choses médiocres…
Et j’en rajoute une couche mais vous ne faites que des critiques douteuses, quand Julie donne la note maximale à la série, les anneaux de pouvoir, faut pas vous étonner si on doute de vos capacités critiques au bout d’un moment, sur ce, pas besoin de répondre, à bon entendeur…
Blablabla aussi inutile qu’inepte et indigeste d’un petit joueur lambda, qui se permet de remettre en question ” l’objectivité ” quand elle ne lui convient pas… Chacun a le droit d’apprécier certaines réalisations selon ses propres critères de goûts et préférences, tu n’as aucune légitimité et encore moins de compétences pour juger de cela. Par conséquent le mieux est encore de jouer au jeu avant de parler, ce qui est un minimum pour être un minimum pris au sérieux…
Bin non justement pas quand tu fais une critique car tu es lu par beaucoup d’autres gens, faut accepter qu’on n’aille pas dans ton sens.
Jamais dit que le jeu était mauvais juste que c’est simplement surévalué. Chacun voit midi à sa porte mais bon.. Je constate juste des choses. Je n’insulte pas, si ça ne te plaît pas d’avoir un avis critique qui ne va pas dans ton sens, c’est ton problème, pas le mien.
Mais t’y a joué ? Tu l’as fini ? Tu que c’est surévalué ici alors que le jeu se prend des notes à +8 quasi partout (87 OpenCritic, 86 MetaCritic). C’est tous des fanboys d’Ubisoft ?
Tu crois être intelligent mais tu fais que de dire des phrases banals sans fond, “Resident Evil est une purge et vous mettez 9/10”, “Ce jeu est surévalué”. Comment tu peux dire que tu donnes un avis critique quand tu donnes 0 argument sur le(s) jeu(x) pour expliquer tes propos ?
Tu passes juste pour un guignol aigri.
D’accord. Bienvenue sur Internet, tout le monde a le droit de donner son avis. Et tu passes à côté de ce que je dis, enfin j’en ai rien à carrer de ton avis, sur ce, très bonne journée 🙂
Tu viens de confirmer ma dernière phrase.
Bonne soirée champion.
D’accord 🙂
Allez je te cite : “Tu crois être intelligent mais tu fais que de dire des phrases banals sans fond”
Ah c’est beau !
Apprends à écrire aussi s’il te plaît, tes propos seront plus légitimes.