BONUS STAGE : Quoi de neuf dans la galaxie Pokémon ?
C’est une grande habitude désormais, la licence Pokémon continue de sortir dans des jeux explorant de nouvelles idées de gameplay : des dungeon scroller avec la série des Donjon Mystère en passant par le hack’n’slash mignon et bourrin avec la série Rumble, ou encore inédit chez nous, le tactical RPG Pokémon Conquest. En attendant un passage au FPS (pitié, non !), la licence s’exporte sur deux genre inattendus : l’apprentissage du clavier avec Pokémon à la Conquête du Clavier et un jeu de capture basé sur la Réalité Augmentée de la 3DS, Pokémon RAdar. Et devinez qui a eu l’illustre honneur de les tester…
Commençons par Pokémon à la Conquête du clavier. Pas de rires étouffés s’il vous plait, le “jeu” se présente comme une aide pour apprendre à taper rapidement au clavier tout en s’amusant. On passera rapidement sur l’histoire et sur le professeur Alphonse Zerty (bon, là je vous autorise à rire) pour se concentrer sur le principal : une succession de challenges proposant de battre des records, de débloquer des médailles en tapant le plus rapidement possible le nom du Pokémon à l’écran. Un jeu de réflexe qui rappelle, dans sa progression sur des rails, le célèbre Pokémon Snap de la Nintendo 64, et dans ses moments de rage, le célèbre The Typing of the Dead sorti sur Dreamcast et PC. Au lieu de jeter des cailloux et des pommes un peu au hasard, de vrais réflexes vous seront demandés, au prix d’une interactivité moindre avec l’environnement. Une durée de vie un peu faiblarde mais un stress et une exigence de chaque instant qui fait qu’on y revient, au moins pour péter son dernier score. Mention spéciale pour le clavier Bluetooth livré avec le jeu, étonnamment correct.
Pokémon Radar se présente quant à lui sous la forme d’un mini-jeu téléchargeable sur 3DS, entièrement jouable en Réalité Augmentée, avec la caméra de la portable. Ici c’est Pimprenelle qui a besoin de nous, cette dernière étudie les rêves et jouera sur votre fibre de collectionneur pour vous forcer à l’aider. Viser et tirer sur des petits nuages fluos qui n’ont rien fait du tout, voilà à quoi nous en sommes réduits. Dans ses nuages se cacheront toutes sortes de Pokémon, avec à la clé les formes totémiques de Boreas, Fulguris et Demeteros, un énième trio légendaire et mystérieux. Le gameplay tourne en rond autour du même schéma : accumuler de l’énergie, shooter ces pauvres nuages, gagner des sous et ainsi renforcer son équipement. Un non-jeu en somme, à la manière de Pokémon Channel sur GameCube permettant de mettre la main sur Jirachi ou du premier Pokémon Ranger pour chopper un oeuf de Manaphy.
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N’est pas Pokémon Or et Argent qui veut…
Depuis leurs débuts en 1998, les Pokémon à la sauce RPG ne s’embarrassent pas d’un scénario épisodique. A la manière d’un Zelda ou d’un Final Fantasy, une nouvelle version de Pokémon peut se jouer sans toucher aux précédentes, sans avoir forcément envie de goûter aux générations suivantes ou aux spin-off. Alors l’annonce d’une suite à Pokémon Version Blanche et Version Noire surprend. Tout le monde s’attendait à être mangé à la sauce Grise dans une même aventure avec de légères modifications, bien senties, suffisamment tentantes pour vous faire replonger (Pokémon est une drogue, attention les enfants). Ici, le 2 justifie pour la deuxième fois une chronologie. Deux ans après les évènements ayant frappé Unys, de nouveaux dresseurs vont se lever, choisir un starter et partir enquêter sur les changements survenus depuis la chute de N, Le messie Pokémon, partisan de la libération des Pokémon du joug des humains.
L’idée semble bonne et rappelle la première tentative du genre, le très estimé Pokémon Or et Argent et sa formule magique : la découverte d’une nouvelle région (Johto) puis le retour sur les anciennes terres des version Rouge et Bleu (et Verte, et Jaune, à Kanto). Seulement, dans les versions Blanche 2 et Noire 2, mis à part le changement de point de départ de l’aventure, on se retrouve bien vite à arpenter les mêmes villes, chemins et grottes visités il y a à peine un an et demi. Un délai trop court pour sentir un réel parfum de redécouverte, malgré les clins d’oeil, les têtes connus rencontrées ici même deux ans auparavant. Les enjeux de cette suite sont flous, et l’on traîne tout au long de l’aventure ce sentiment de déjà-vu. Le Kokiyas entre deux chaises, le jeu oscille entre une vraie suite et la traditionnelle – mais solide – version “Prime” (Jaune, Crystal, Emeraude, Platine). Mais difficile de bouder bien longtemps car Pokémon Version Noire 2 et Blanche 2 sont à ce jour les versions les plus complètes et les plus accessibles pour les joueurs du type “Rhoo mais j’ai lâché à la version Rouge, j’avais un Onyx qui DÉFONÇAIT TOUT”.
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