Il est grand temps de mettre les points sur les i. Overwatch 2 est-il la catastrophe annoncée par les joueurs en colère ? Le FPS de Blizzard ne vit pas ses meilleures heures, en dépit des circonstances. Le titre sort enfin de son early access, s’offre sa plus grande mise à jour de contenu et vient s’installer sur Steam. Que de bonnes nouvelles en apparence, qui n’ont finalement pour seul effet d’agacer la communauté.
Overwatch 2 est désormais le jeu le moins bien noté de la plateforme de Valve, avec 91% d’avis négatifs sur près de 180 000 commentaires. La monétisation du titre et le traitement apporté au contenu PvE ont eu raison de la patience des fans, qui n’hésitent plus à faire entendre leur mécontentement. L’ambitieuse saison Invasion est une belle surprise, qui mériterait cependant d’être plus respectueuse des joueurs et de leur porte-monnaie.
La monétisation d’Overwatch 2
Suivant son lancement en 2016, le titre a vécu quelques belles années au sommet, avant d’être abandonné au profit du développement d’une suite ambitieuse. Face à un désert de contenu, la fidèle communauté n’a eu d’autre choix que de se détourner du titre, dans l’espoir que celui-ci reviendrait sous un nouveau jour, encore meilleur qu’auparavant.
Après ce qui a paru être une éternité, la douche froide tombe en juin 2022 : Overwatch 2 sera un jeu à services free-to-play, semblable à Fortnite et autres mastodontes de l’industrie des jeux en ligne. Battle pass et monétisation à outrance remplacent alors ce qui était auparavant un titre à l’achat unique. Nouveaux personnages et modes de jeu efficaces n’ont pas suffi à atténuer la colère des joueurs. Près d’un an après son lancement, le FPS n’est plus celui qu’il était pour les joueurs de la première heure.
L’accès aux nouveaux héros via un pass de bataille incitant à l’achat était déjà source de colère, mais l’arrivée du mode PvE a fini de détruire la réputation d’Overwatch 2. Après avoir fragmenté l’histoire et supprimé une partie de son contenu, le premier chapitre Invasion, composé de trois missions d’environ 15 à 20 minutes (pour une durée totale d’environ une heure) est accessible au sein d’un pack facturé 15€. Celui-ci comprend l’accès aux missions d’histoire, ainsi que 1000 pièces Overwatch. Celles et ceux ayant pour habitude d’investir dans le season pass chaque saison pourront utiliser cette monnaie et n’auront donc que 5€ supplémentaires à dépenser pour accéder à la première partie du PvE. Mais à ce prix là, qu’en est-il du contenu ?
Du bon comme du mauvais
En accédant au nouveau mode depuis le menu principal, les joueurs sont alors transportés vers une interface flambant neuve et regorgeant de détails. Nous voici assis au bureau de Winston, en plein cœur de l’Observatoire Gibraltar. Dès ces premiers instants, qui ne servent pourtant que d’intermédiaire pour accéder aux nouvelles missions, le joueur se retrouve plongé dans le monde d’Overwatch. Dialogues et animations nous poussent à découvrir les moindres recoins de la station de travail du gorille. La menace Omniaque est de retour et Winston n’a d’autre choix que de regrouper son organisation de héros. Le scénario commence à se dérouler avant même de lancer les missions tant attendues.
Par sa singularité, ce menu offre une véritable impression de titre à part entière. Il n’est plus question du jeu en ligne que l’on connaît mais du mode campagne que l’on a trop longtemps rêvé de découvrir. On y retrouve le chat de groupe d’Overwatch, ou les joueurs pourront s’intéresser aux conversations intimes afin de mieux comprendre les motivations des héros. Une base de données regroupe également l’ensemble du contenu découvert lors des missions, telles que les cinématiques et le résumé des événements. La communauté peut enfin découvrir le condensé de lore demandé depuis le lancement du premier titre. Malheureusement, ces belles premières impressions ne s’évaporent que trop rapidement lors du lancement des missions.
Entre joie et mélancolie, la proposition de Blizzard nous laisse circonspects. Tandis que les nombreuses interactions entre personnages et les quelques cinématiques ponctuent agréablement ces parties, le gameplay est loin d’être à la hauteur des attentes. Trois ans durant depuis la première annonce d’Overwatch 2, les développeurs ont promis des missions fondamentalement différentes des événements PvE proposés depuis Overwatch 1. Malgré cette longue attente, le contenu proposé n’a rien de plus surprenant qu’un mode Junkerstein ou Archives, à l’exception de la quantité de dialogues qui y sont inclus. À mi-chemin entre ces propositions du passé et le découpage des missions d’un FPS solo, le mode Invasion est une campagne qui nous laisse sur notre faim, surtout par sa nature extrêmement courte. Finalement, cette mise à jour brille avant tout par les nombreuses améliorations effectuées du côté du jeu de base. Les mode Hero Mastery, Flashpoint ainsi que les nouveaux profils de héros sont une vraie bouffée d’air frais que le PvE n’apporte pas. Une finalité loin d’être surprenante lorsque l’on s’attarde au développement d’un titre comme Overwatch.
Le PvE est-il véritablement un mensonge ?
Malgré quelques déceptions notoires, il convient de remettre les choses dans leur contexte. Les défauts du mode campagne d’Overwatch 2 sont-ils la faute de promesses non tenues ou d’une communication pleine de confusion ? L’ensemble des missions PvE d’Overwatch, qu’il s’agisse des événements passés ou du nouveau mode campagne, ont toujours été ce qu’elles doivent être : des affrontements contre des ennemis contrôlés par une IA. En quoi les missions d’un Call of Duty diffèrent-elles des niveaux proposés par Overwatch Invasion ? En rien, si ce n’est le niveau de production.
La déception des joueurs face au mode PvE ne doit pas seulement être attribuée aux décisions de Blizzard. Oui, l’abandon du Hero Mode — qui visait à créer de la rejouabilité pour le PvE en offrant de modifier les compétences des personnages — nuit grandement au plaisir procuré par cette campagne. Seulement, cette simple mécanique n’aurait pas suffi à faire du PvE d’OW2 une réussite en tout point. Car les missions proposées aujourd’hui sont quant à elles restées intactes au cours de leur développement. Si la communauté est aussi déçue désormais, c’est également parce que ce mode Invasion révèle une bien triste réalité : les campagnes de FPS compétitifs sont difficilement amusantes.
Pourquoi donc Call of Duty poursuit sa transformation en jeu à services ? Pourquoi est-ce que les modes PvP en ligne sont aujourd’hui la norme pour les jeux de tir à la première personne ? Tout simplement, car ces expériences sont extrêmement populaires et plus évidentes à mettre en place pour les développeurs. Faire d’un jeu de tir une expérience narrative et immersive est un travail colossal qui ne peut être développé en parallèle d’un vaste mode en ligne, et inversement. Il n’y a qu’à regarder les premières années de Cyberpunk 2077 pour comprendre la complexité de cet exercice.
Le développement du mode campagne d’Overwatch est retenu par ses bases de jeu en ligne et les ressources que les développeurs peuvent y allouer. Faire survivre Overwatch 2 en tant que titre compétitif ne peut être réalisable en parallèle d’un mode campagne ambitieux. Le PvE du titre ne restera donc qu’une simple extension du jeu de base, visant à approfondir l’univers au travers de missions simples à développer. Rendons-nous à l’évidence : Overwatch ne sera jamais un jeu solo. Cela ne fait toutefois pas de ce titre un mauvais jeu.
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Sans oublier la transformation des classes et du gameplay déjà amorce dans le 1. Aujourd’hui les tanks ne tank plus et font plus de dégâts qu’un dps mais le pire c’est que les healers ne soignent plus et font plus de dégâts que…bah les dps. Si au départ nous pouvions constater de façon singulière des Moira ou ana dps aujourd’hui c’est devenu un fleau. Les healers ne soignent plus, insultent et les dps sont devenus useless, et c’est encore pire avec les hitscans qui font moins de dégâts à distance. Quand on voit qu’il faut 5-6 headshots à longue distance pour tuer un perso, avec une ashe et à distance équivalente 2 suffisent avec une Kiriko. Ce jeu est une honte. Autour de moi plus personne n’y joue (nous étions 8 dans l’équipe)
3 points négatifs, 3 points positifs, 6/10. C’est bien de rester objectif, mais tant que Robert Kotick sera toujours aux commandes, aucun jeu estampillé Blizzard ou Activision ne pourra proposer du contenu intéressant sans prendre sa communauté pour des pigeons.
L’utilisation du tube de vaseline est conseillé avec les jeux blizzard. Rien qu’a voir la désertion des jeux qui ont fait leur gloire (Wow etc…) vouloir tout monétiser pour tout et n’importe quoi, prendre les gens pour des pigeons etc…normal que le gens en ont marre.
Si la boite coule je ne serais pas triste. Ils prennent les gens pour des c… depuis bien trop longtemps et la preuve ça continue avec Overwatch 2.
blizzard a tellement changé … rien que leur nom me file des boutons !
a fuir , ne vous laissez plus prendre pour des pigeons !
je rejoints les commentaire précédent surtout celui sur les healers !!!! une vrai plaie.
mais vous ne parlez pas des ban auto suite au report pour de fausse raisons par des gosses de 10 ans et des ia complétement stupides. support inexistant juste des réponse automatique. vous pouvez vous faire ban à vie sans aucun retour possible et perdre tous les skins et autres que vous avez payez. ne dépensez pas 1€ dans ce jeux.