Oreshika, c’est conçu pour aller vite. Et ça va vite. Si vous n’aimez pas les RPG / dungeon crawler qui prennent des plombes, Oreshika va vous plaire.
Encore un jeu bien japonais et encore un dungeon crawler pour la PS Vita qui s’en fait la spécialiste. Oreshika, c’est quoi ? C’est un jeu qui n’y va pas par quatre chemins. Vous incarnez une lignée qui n’a pas eu de chance dans la vie. Non seulement vous vous êtes fait massacrer pour un vol que vous n’avez pas commis, mais en plus, vos dépouilles ont été maudites au cas où un dieu aurait pitié de vous et tente de vous ramener à la vie. Chose qui arrive justement.
Maudit comment alors ? Éh bien d’une première part par la courte vie de chacun des personnages que vous allez incarner. Ils mourront tous naturellement de vieillesse au bout de plus ou moins deux ans. Pas de bol. Et de deuxième part par le fait qu’il ne leur sera possible de procréer qu’avec des dieux. Dieux qui n’accepteront de faire des bébés avec vous que si vous avez tué assez de démons dans les différents donjons du jeu. Sachant que plus vous aurez tué assez, et plus vous pourrez vous unir avec un dieu puissant et ainsi avoir des enfants au patrimoine génétique de qualité. Tout va donc très vite, la vie, la maturité sexuelle, les combats, la mort, la génération suivante, etc.
Et non seulement ça va très vite, mais il y a énormément de mécaniques à intégrer qui sont loin d’être accessibles pour sa première partie. Cependant, le jeu a un énorme atout dans sa manche. Cet atout s’appelle Kōchin et c’est une belette. Dans tout ce qui est choix stratégique, Kōchin sera là pour vous proposer la meilleure solution possible. Ce qui est extrêmement confortable et ce qui rend le jeu encore plus rapide. Tant dans l’apprentissage des notions que dans l’exécution.
Ainsi, chaque mois, l’unité de temps dans le jeu, vous pouvez décider de « laisser faire Kōchin » et lui laisser faire tous les achats d’équipement, prendre toutes les décisions de ce que vous allez faire ce mois-ci et faire tous les investissements dans les bâtiments en ville. Au début, on se sent assisté et puis, au fur et à mesure, on se rend compte qu’on apprend des décisions prises par la petite belette. Il est également possible de « décider ensemble » ce qui permet de passer en revue toutes les décisions et de prendre quelques libertés sur le plan prévu par cette assistante modèle. Kōchin permet également en plein donjon d’optimiser l’équipement d’un combattant en fonction de ce qui a été looté et propose également un arrangement optimal de l’inventaire quand le sac est plein.
Une conception bien particulière de la courbe de progression qui est très intéressante et rend un jeu aux premiers abords très complexe extrêmement plaisant, même pour le joueur qui ne veut pas se prendre la tête. C’est le joueur qui décide quand il doit retirer ses béquilles en quelque sorte. Le jeu prend également soin de vous demander en tout début de partie le temps que vous comptez consacrer au jeu pour régler la durée de chaque mois et la rapidité de progression de vos perso. Bravo. Ce jeu a tout à fait compris à ce que son public en 2015, est un peu plus vieux qu’avant, un peu plus mobile et a un peu moins de moins de temps à lui consacrer.
Mais malgré ces bonnes idées et excellentes intentions, Oreshika pêche dans ce qu’il y a de plus important dans un dungeon crawler : les donjons. Générés aléatoirement en début de partie, il est très facile de s’y perdre. Or, le temps est précieux dans Oreshika et on a un besoin urgent de savoir si on est déjà passé par un couloir ou non. De plus, le jeu n’offre au joueur qu’une mini-map dans le coin de l’écran pour se repérer. Cette mini-map ne permet pas de voir les étages. Ainsi, on voit tous les chemins enchevêtrés, ce qui rend l’apprentissage des donjons très difficile et frustrant. Il m’est arrivé de voir des générations entières mourir dans des donjons parce que je ne savais pas où aller.
Heureusement que l’exploration n’est pas entachée par la longueur des combats. Quand vous rencontrez des ennemis, il vous suffit de tuer le chef pour y mettre immédiatement fin. Les animations d’attaques vont très vite et ces derniers durent rarement plus de 15 secondes. Je vous l’ai dit, tout va très vite.
Si vous êtes habités aux Etrian Odyssey et ses plans carrés, droits, précis et efficaces, vous allez vous arracher les cheveux devant la gestion des donjons très maladroite d’Oreshika. Cependant, vous serez étonnés de voir à quel point nombre de petites actions sont aussi optimisées pour un plaisir de jeu maximal. C’est vraiment dommage d’avoir raté le plus important, car pour tout le reste, dont la DA en cel shading rappelant grandement Okami, l’univers médiéval japonais enchanteur, la traduction française correcte et les nombreux concepts très novateurs et bien amenés, il n’y a simplement rien à redire. Oreshika aurait pu être beaucoup plus qu’un simple jeu sympathique.
Oreshika: Tainted Bloodlines est disponible sur le PSN de la PS Vita pour une vingtaine d’euros.
Encore un jeu bien japonais et encore un dungeon crawler pour la PS Vita qui s’en fait la spécialiste. Oreshika, c’est quoi ? C’est un jeu qui n’y va pas par quatre chemins. Vous incarnez une lignée qui n’a pas eu de chance dans la vie. Non seulement vous vous êtes fait massacrer pour un vol que vous n’avez pas commis, mais en plus, vos dépouilles ont été maudites au cas où un dieu aurait pitié de vous et tente de vous ramener à la vie. Chose qui arrive justement.
Maudit comment alors ? Éh bien d’une première part par la courte vie de chacun des personnages que vous allez incarner. Ils mourront tous naturellement de vieillesse au bout de plus ou moins deux ans. Pas de bol. Et de deuxième part par le fait qu’il ne leur sera possible de procréer qu’avec des dieux. Dieux qui n’accepteront de faire des bébés avec vous que si vous avez tué assez de démons dans les différents donjons du jeu. Sachant que plus vous aurez tué assez, et plus vous pourrez vous unir avec un dieu puissant et ainsi avoir des enfants au patrimoine génétique de qualité. Tout va donc très vite, la vie, la maturité sexuelle, les combats, la mort, la génération suivante, etc.
Et non seulement ça va très vite, mais il y a énormément de mécaniques à intégrer qui sont loin d’être accessibles pour sa première partie. Cependant, le jeu a un énorme atout dans sa manche. Cet atout s’appelle Kōchin et c’est une belette. Dans tout ce qui est choix stratégique, Kōchin sera là pour vous proposer la meilleure solution possible. Ce qui est extrêmement confortable et ce qui rend le jeu encore plus rapide. Tant dans l’apprentissage des notions que dans l’exécution.
Ainsi, chaque mois, l’unité de temps dans le jeu, vous pouvez décider de « laisser faire Kōchin » et lui laisser faire tous les achats d’équipement, prendre toutes les décisions de ce que vous allez faire ce mois-ci et faire tous les investissements dans les bâtiments en ville. Au début, on se sent assisté et puis, au fur et à mesure, on se rend compte qu’on apprend des décisions prises par la petite belette. Il est également possible de « décider ensemble » ce qui permet de passer en revue toutes les décisions et de prendre quelques libertés sur le plan prévu par cette assistante modèle. Kōchin permet également en plein donjon d’optimiser l’équipement d’un combattant en fonction de ce qui a été looté et propose également un arrangement optimal de l’inventaire quand le sac est plein.
Une conception bien particulière de la courbe de progression qui est très intéressante et rend un jeu aux premiers abords très complexe extrêmement plaisant, même pour le joueur qui ne veut pas se prendre la tête. C’est le joueur qui décide quand il doit retirer ses béquilles en quelque sorte. Le jeu prend également soin de vous demander en tout début de partie le temps que vous comptez consacrer au jeu pour régler la durée de chaque mois et la rapidité de progression de vos perso. Bravo. Ce jeu a tout à fait compris à ce que son public en 2015, est un peu plus vieux qu’avant, un peu plus mobile et a un peu moins de moins de temps à lui consacrer.
Mais malgré ces bonnes idées et excellentes intentions, Oreshika pêche dans ce qu’il y a de plus important dans un dungeon crawler : les donjons. Générés aléatoirement en début de partie, il est très facile de s’y perdre. Or, le temps est précieux dans Oreshika et on a un besoin urgent de savoir si on est déjà passé par un couloir ou non. De plus, le jeu n’offre au joueur qu’une mini-map dans le coin de l’écran pour se repérer. Cette mini-map ne permet pas de voir les étages. Ainsi, on voit tous les chemins enchevêtrés, ce qui rend l’apprentissage des donjons très difficile et frustrant. Il m’est arrivé de voir des générations entières mourir dans des donjons parce que je ne savais pas où aller.
Heureusement que l’exploration n’est pas entachée par la longueur des combats. Quand vous rencontrez des ennemis, il vous suffit de tuer le chef pour y mettre immédiatement fin. Les animations d’attaques vont très vite et ces derniers durent rarement plus de 15 secondes. Je vous l’ai dit, tout va très vite.
Si vous êtes habités aux Etrian Odyssey et ses plans carrés, droits, précis et efficaces, vous allez vous arracher les cheveux devant la gestion des donjons très maladroite d’Oreshika. Cependant, vous serez étonnés de voir à quel point nombre de petites actions sont aussi optimisées pour un plaisir de jeu maximal. C’est vraiment dommage d’avoir raté le plus important, car pour tout le reste, dont la DA en cel shading rappelant grandement Okami, l’univers médiéval japonais enchanteur, la traduction française correcte et les nombreux concepts très novateurs et bien amenés, il n’y a simplement rien à redire. Oreshika aurait pu être beaucoup plus qu’un simple jeu sympathique.
Oreshika: Tainted Bloodlines est disponible sur le PSN de la PS Vita pour une vingtaine d’euros.
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