Le marché des jeux indie est en pleine expansion : il ne se passe pas un mois sans qu’on se retrouve face à des hits en puissance à un tarif souvent raisonnable pour des gameplay innovants et bourrés de bonnes choses. C’est dans ce contexte que Orcs Must Die! de Robot Entertainment débarque sur Xbox Live Arcade et PC en dématérialisé sur Steam, on pourrait le catégoriser comme un tower defense ou bien comme un Beat Them all, mais la force du jeu, c’est vraiment qu’il tape à égalité dans les 2 domaines pour proposer une formule efficace, fun et novatrice. Dissection d’un succès :
Pendant ce temps, un vert à Cruz
C’est en glissant dans une flaque de sang de Kobold qu’un mage de guerre se retrouve hors-jeu pour quelques temps. Problème : le royaume est menacé par une vague infinie de peaux vertes qui veulent tout raser. C’est donc à son apprenti, jugé incompétent et stupide qu’il incombe de reprendre le flambeau pour repousser les orcs, trolls, kobolds, ogres et autres joyeusetés portées sur la finesse et l’amour de son prochain. Pour se faire, c’est simple, vous pourrez compter sur vos armes : une arbalete, une épée et une quantité de sorts magiques basés sur les éléments (boule de feu, chaine d’éclair, etc…). A vous donc les joies du hack’n’slash à la 3ème personne, headshot à l’arbalète, grands mouvements de lame et combustion magique, tous les moyens sont bons. Sauf que hélas, vous avez beau arborer une machoire carrée, un sourire bright et une largeur d’épaule digne de Laure Manadou, vous n’êtes pas John Rambo. Foncer vers la horde de cette façon sera l’occasion d’expérimenter la mort, temporaire, mais coûteuse, car vous perdrez 5 points de vie sur le Rift (Le portail que vous défendez). Car si les orques doivent mourir, c’est tout simplement car ils ne doivent pas atteindre le portail que vous défendez, et chaque bestiole qui arrivera à traverser vos pièges grignotera un point de rift, et si jamais ce chiffre tombe à 0, c’est fini.
Allez les verts !!!
Heureusement, en bon mage, l’apprenti dispose de tout un arsenal magique de traquenards afin d’accueillir dignement les indésirables, et puis après tout, c’est quand même un tower defense. Vous pourrez donc compter sur 17 pièges afin de semer d’embuche le chemin des ennemis à placer au sol, sur les murs ou même au plafond (Il est d’ailleurs possible de connaitre le trajet des peaux vertes avec des electrons bleus qui suivent leur chemin de la porte jusqu’au Rift). Des classiques pieux qui sortent du sol au plafond qui aplatit en passant par le lance flammes et les lames sur les murs, le choix est vaste, et il faut choisir au début de chaque niveau son arsenal. Une très bonne idée car elle permet de varier les tactiques et de proposer au joueur de recommencer le niveau avec une approche différente pour maximiser le score. Chaque réussite de niveaux vous récompensera d’ailleurs avec des crânes, que l’on pourra utiliser afin d’améliorer ses armes et ses techniques, augmenter les dommages, raccourcir le temps de recharge, il faudra faire des choix stratégique en fonction de ses préférences car il est impossible de tout customiser et les crânes sont limités.
Un orc qui survit : un vert moulu.
C’est donc parti pour 27 niveaux de boucherie, ça découpe, ça brûle, ça broie, ça rigole bien en somme. Et c’est un des points du fort du jeu : malgré un principe répétitif, le titre de Robot entertainement offre suffisament de possibilités pour varier les plaisirs. La présence d’un leaderboard ajoute une bonne dose de replay value qui motivera le joueur à changer ses pièges, retenter le niveau, en optimisant à droite à gauche. La maniabilité est aux petits oignons, placer ses pièges est un jeu d’enfants, et on prend très vite goût au placement sadique au coin d’un couloir, sur le pas d’une porte, on jubile lorsque les ennemis tombent dedans et finissent en morceaux. Le tout sur du rock gothique tout à fait dans le ton du jeu, histoire d’avoir la pêche pendant qu’on nettoie la foule de vilains. Côté graphique, le jeu table sur un style cartoon de bon aloi, pas de quoi faire chauffer sa carte graphique haut de gamme, mais c’est simple, lisible et réussi, le jeu a de la gueule. On pourra reprocher des animations un peu raides, mais plomber le jeu sur cet aspect serait mesquin.
Vert l’infini et au delà
Une autre qualité du titre, c’est son humour assez caustique, très porté sur le 2nd degré : les catchphrases et les animations de l’apprenti font mouche, le logo de victoire fait invariablement sourire et si au final c’est plutôt serious business durant les niveaux, les intros et l’écran de victoire seront un moyen de se dérider un peu. D’ailleurs il en faudra de l’humour, car tout au long du jeu, même si il est plutôt facile, il vous arrivera de tomber sur des niveaux un peu corsé (indice : tous les levels avec plusieurs chemins possibles pour les orques) et il faudra un peu de patience et quelques essais consécutifs pour boucler le challenge. Terminer la campagne en normal ouvrira la difficulté « Nightmare » qui proposera un vrai challenge permanent, jusqu’à ce qu’on améliore suffisament ses sorts et ses pièges (ce qui facilite grandement le challenge.).
Au final, le titre est assez court, mais pour un jeu à 1200 Microsoft points ou 13,99 euros sur Steam, difficile de fustiger le titre sur lequel on peut faire du scoring, avec 27 niveaux et 3 modes de difficulté, chaque level ayant son propre classement dans les 3 modes, d’un point de vue qualité/prix, rien à redire. On peut toujours être tatillon et reprocher l’absence de multi : un co-op aurait fait plaisir, notamment dans les niveaux avec chemins multiples pour les ennemis, mais Orcs Must Die! reste un Tower Defense, il est possible d’y passer des heures, ou bien on peut aussi se contenter d’un level de temps en temps entre 2 gros jeux pour décompresser.
Indie ou pas, on a affaire à un excellent titre développé par un studio prometteur. Prenant, efficace et bien ficelé, le jeu de Robot Entertainment s’en sort avec les honneurs dans sa catégorie avec sa vue à la 3eme personne, ses pièges variées et sa plastique agréable doublé d’une bande son rythmée. A l’heure ou je rédige ce test, le jeu a d’ailleurs bénéficié d’un DLC avec 5 niveaux supplémentaires, un peu cher pour 3,49 euros, mais bon, c’est pour supporter un petit studio, faites un bon geste.
Le verdict ?
Pendant ce temps, un vert à Cruz
C’est en glissant dans une flaque de sang de Kobold qu’un mage de guerre se retrouve hors-jeu pour quelques temps. Problème : le royaume est menacé par une vague infinie de peaux vertes qui veulent tout raser. C’est donc à son apprenti, jugé incompétent et stupide qu’il incombe de reprendre le flambeau pour repousser les orcs, trolls, kobolds, ogres et autres joyeusetés portées sur la finesse et l’amour de son prochain. Pour se faire, c’est simple, vous pourrez compter sur vos armes : une arbalete, une épée et une quantité de sorts magiques basés sur les éléments (boule de feu, chaine d’éclair, etc…). A vous donc les joies du hack’n’slash à la 3ème personne, headshot à l’arbalète, grands mouvements de lame et combustion magique, tous les moyens sont bons. Sauf que hélas, vous avez beau arborer une machoire carrée, un sourire bright et une largeur d’épaule digne de Laure Manadou, vous n’êtes pas John Rambo. Foncer vers la horde de cette façon sera l’occasion d’expérimenter la mort, temporaire, mais coûteuse, car vous perdrez 5 points de vie sur le Rift (Le portail que vous défendez). Car si les orques doivent mourir, c’est tout simplement car ils ne doivent pas atteindre le portail que vous défendez, et chaque bestiole qui arrivera à traverser vos pièges grignotera un point de rift, et si jamais ce chiffre tombe à 0, c’est fini.
Allez les verts !!!
Heureusement, en bon mage, l’apprenti dispose de tout un arsenal magique de traquenards afin d’accueillir dignement les indésirables, et puis après tout, c’est quand même un tower defense. Vous pourrez donc compter sur 17 pièges afin de semer d’embuche le chemin des ennemis à placer au sol, sur les murs ou même au plafond (Il est d’ailleurs possible de connaitre le trajet des peaux vertes avec des electrons bleus qui suivent leur chemin de la porte jusqu’au Rift). Des classiques pieux qui sortent du sol au plafond qui aplatit en passant par le lance flammes et les lames sur les murs, le choix est vaste, et il faut choisir au début de chaque niveau son arsenal. Une très bonne idée car elle permet de varier les tactiques et de proposer au joueur de recommencer le niveau avec une approche différente pour maximiser le score. Chaque réussite de niveaux vous récompensera d’ailleurs avec des crânes, que l’on pourra utiliser afin d’améliorer ses armes et ses techniques, augmenter les dommages, raccourcir le temps de recharge, il faudra faire des choix stratégique en fonction de ses préférences car il est impossible de tout customiser et les crânes sont limités.
Un orc qui survit : un vert moulu.
C’est donc parti pour 27 niveaux de boucherie, ça découpe, ça brûle, ça broie, ça rigole bien en somme. Et c’est un des points du fort du jeu : malgré un principe répétitif, le titre de Robot entertainement offre suffisament de possibilités pour varier les plaisirs. La présence d’un leaderboard ajoute une bonne dose de replay value qui motivera le joueur à changer ses pièges, retenter le niveau, en optimisant à droite à gauche. La maniabilité est aux petits oignons, placer ses pièges est un jeu d’enfants, et on prend très vite goût au placement sadique au coin d’un couloir, sur le pas d’une porte, on jubile lorsque les ennemis tombent dedans et finissent en morceaux. Le tout sur du rock gothique tout à fait dans le ton du jeu, histoire d’avoir la pêche pendant qu’on nettoie la foule de vilains. Côté graphique, le jeu table sur un style cartoon de bon aloi, pas de quoi faire chauffer sa carte graphique haut de gamme, mais c’est simple, lisible et réussi, le jeu a de la gueule. On pourra reprocher des animations un peu raides, mais plomber le jeu sur cet aspect serait mesquin.
Vert l’infini et au delà
Une autre qualité du titre, c’est son humour assez caustique, très porté sur le 2nd degré : les catchphrases et les animations de l’apprenti font mouche, le logo de victoire fait invariablement sourire et si au final c’est plutôt serious business durant les niveaux, les intros et l’écran de victoire seront un moyen de se dérider un peu. D’ailleurs il en faudra de l’humour, car tout au long du jeu, même si il est plutôt facile, il vous arrivera de tomber sur des niveaux un peu corsé (indice : tous les levels avec plusieurs chemins possibles pour les orques) et il faudra un peu de patience et quelques essais consécutifs pour boucler le challenge. Terminer la campagne en normal ouvrira la difficulté « Nightmare » qui proposera un vrai challenge permanent, jusqu’à ce qu’on améliore suffisament ses sorts et ses pièges (ce qui facilite grandement le challenge.).
Au final, le titre est assez court, mais pour un jeu à 1200 Microsoft points ou 13,99 euros sur Steam, difficile de fustiger le titre sur lequel on peut faire du scoring, avec 27 niveaux et 3 modes de difficulté, chaque level ayant son propre classement dans les 3 modes, d’un point de vue qualité/prix, rien à redire. On peut toujours être tatillon et reprocher l’absence de multi : un co-op aurait fait plaisir, notamment dans les niveaux avec chemins multiples pour les ennemis, mais Orcs Must Die! reste un Tower Defense, il est possible d’y passer des heures, ou bien on peut aussi se contenter d’un level de temps en temps entre 2 gros jeux pour décompresser.
Indie ou pas, on a affaire à un excellent titre développé par un studio prometteur. Prenant, efficace et bien ficelé, le jeu de Robot Entertainment s’en sort avec les honneurs dans sa catégorie avec sa vue à la 3eme personne, ses pièges variées et sa plastique agréable doublé d’une bande son rythmée. A l’heure ou je rédige ce test, le jeu a d’ailleurs bénéficié d’un DLC avec 5 niveaux supplémentaires, un peu cher pour 3,49 euros, mais bon, c’est pour supporter un petit studio, faites un bon geste.
Le verdict ?
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