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Test : Olympus OM-D E-M5

Le marché des hybrides murit d’année en année et après les premières années où les constructeurs visaient plus le grand public que les amateurs experts ou…

Le marché des hybrides murit d’année en année et après les premières années où les constructeurs visaient plus le grand public que les amateurs experts ou enthousiastes, la fin de l’année dernière et le début de cette année ont été marqués par l’arrivée des hybrides experts. À côté des Sony NEX-7 et Fujifilm X Pro 1, Olympus a dévoilé en début d’année son OM-D E-M5 et a donc décidé de remettre au goût du jour sa gamme classique OM, un peu comme ce que la marque avait fait lors de son arrivée sur le marché du Micro4/3 avec la gamme PEN.

Pour ceux qui ne le savent pas, la gamme OM avait marqué de son empreinte le monde de la photo pour avoir été des réflex argentiques de toute petite taille dans les années 70. L’OM-D E-M5 est aussi le premier hybride de la marque a intégré un viseur électronique alors que sur la gamme PEN, ça passait par un accessoire supplémentaire. On note aussi enfin l’utilisation d’un nouveau capteur de 16 Mégapixels et la tropicalisation du boîtier.

Attention, ce test n’est pas un test technique, c’est surtout et avant tout un test utilisateur.

Caractéristiques

Du côté des caractéristiques techniques, l’OM-D E-M5 vous propose un capteur CMOS Micro 4/3 de 16,1 Mégapixels. C’est le même capteur que celui utilisé dans les Panasonic Lumix G3 et G1X, mais optimisé par Olympus qui nous promet une meilleure gestion du bruit et des performances supérieures de l’ordre de 40% par rapport au PEN E-P3 qui n’a pourtant qu’un capteur de 12 Mégapixels.

On avait vu les progrès réalisés avec le PEN E-P3 et l’OM-D E-M5 ne déroge pas à la règle, d’après Olympus, le nouvel hybride vous propose l’AF le plus rapide au monde (réflex inclus dans la comparaison) et pour le coup, c’est vraiment très rapide à l’utilisation. On retrouve aussi la stabilisation dans le boîtier, mais c’est une nouvelle stabilisation d’image sur 5 axes (contre 2 auparavant), un écran tactile et inclinable OLED de 3″ avec une résolution de 640k points, un viseur électronique avec le suivi 3D et une résolution de 1,44M points, une vitesse en rafale de 9fps et 4,2fps avec suivi AF, un capteur de proximité pour basculer entre le viseur électronique et l’écran et un port mémoire SD/SDHC/SDXC, le tout dans un poids plume d’à peine un peu plus de 400g boîtier nu.

Pour ce qui est de la vidéo, l’OM-D E-M5 vous propose l’enregistrement de vidéos en Full HD 1080p avec au choix les formats AVI, MOV, M-JPEG et MPEG-4. Il est totalement débrayable et inutile de vous dire qu’il va profiter de cette nouvelle stabilisation mécanique sur 5 axes et ce, quel que soit l’objectif. On notera aussi la possibilité d’avoir du son non compressé. Au sujet de la stabilisation, il est tout le temps en marche, et ce, même si on le désactive. Du coup, vous les verrez à l’usage, l’OM-D fait un petit bruit de moteur constant. Ce n’est pas un moteur non plus et vous ne l’entendrez que si vous faites vraiment attention.

Disponible en version noire ou argent, comptez 990€ boîtier nu ou 1349€ en kit avec le nouveau M.Zuiko DIGITAL ED 12-50mm f/3.5-6.3.

En dehors des nouveaux accessoires, sans avoir pu le tester encore, l’OM-D E-M5 est le premier hybride à proposer un grip en option qui servira bien évidemment à une meilleure prise en main, surtout en mode portrait, mais aussi à accueillir une seconde batterie faisant passer l’autonomie de 350 à 650 prises de vues.

On regrettera forcément la perte du flash intégré, mais l’OM-D E-M5 est livré avec un petit flash, un peu à la manière des NEX de Sony ou encore les PEN d’entrée de gamme d’Olympus. On notera aussi le fameux port accessoire pour une prise micro ou d’autres accessoires comme le module Bluetooth. J’aurais aimé au moins une entrée micro directement sur l’appareil pour éviter d’utiliser la griffe flash et faire en sorte qu’on ne puisse pas utiliser de micro-canon par exemple.

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Design

L’OM-D E-M5 est loin d’être le plus compacts des appareils photo hybrides, mais ce n’est pas le plus gros non plus et on reste loin du monde des réflex numérique en terme de taille. Comme tous les appareils du genre, la poignée n’est pas proéminente comme sur les réflex, mais elle a le mérite d’exister et surtout, à l’utilisation, je l’ai trouvé très agréable, surtout avec le repose-pouce bien prononcé. Évidemment, sans l’avoir pu tester, je pense que le grip en option est plus qu’une bonne idée si vous avez de grandes mimines.

Pour ce qui est du poids, 400g boîtier nu, ce n’est pas lourd en soi, mais avec un objectif, ça fait son petit poids quand même, surtout quand on connait la compacité d’un Olympus PEN E-PL1 ou encore d’un Sony NEX-C3. Mais avec un objectif pancake comme les Panasonic Lumix 20mm F/1.7 ou Lumix 14mm F/2.5, ça reste très compact et fera plaisir à ceux qui cherchent un appareil discret. On en vient à la finition qui est exemplaire, c’est tout métal et ça respire la solidité. On a cette impression dès le départ d’avoir un appareil pour baroudeurs, ce qui est un peu le cas puisque je vous rappelle que l’appareil est tropicalisé. Il ne pourra pas aller sous l’eau, mais prendre des photos sous la pluie ne vous posera plus de problème, à condition d’utiliser un objectif tropicalisé comme le nouveau 12-50mm. Il n’y a pas beaucoup de marques proposant cette tropicalisation sur le marché des amateurs experts alors quand c’est proposé, on ne dit pas non.
Petit bémol concernant les touches que j’ai trouvé un peu cheap, surtout pour des boutons comme celui de lecture qui ressort trop, ce qui nous fait une course d’appui plus longue.

Le viseur électronique reprend les caractéristiques du viseur en option de la gamme PEN avec une résolution de 1,44M points. À part quelques soucis de rafraichissement lors de transition rapide, j’ai trouvé le viseur très agréable avec une image nette et propre, que j’ai limite préféré au viseur OLED du NEX-7 parce que moins saturé en couleurs. Pour ce qui est de l’écran, rien à dire, c’est le même que celui du PEN E-P3. À défaut d’avoir une grosse résolution (610k points contre 920k points) comme c’est souvent le cas dernièrement, on retrouve une dalle OLED qui fonctionne très très bien en condition de forte luminosité. Évidemment, on salut l’arrivée de l’écran inclinable, tellement pratique dans de nombreuses utilisations. Olympus en a aussi profité pour changer un peu l’utilisation de son écran tactile avec l’arrivée du viseur optique. Exit maintenant les prises de vues aléatoires avec l’écran tactile comme sur le PEN E-P3. En effet, avec le capteur de proximité, l’écran ne reste plus allumé et ce n’est pas plus mal. C’est un peu comme si Olympus avait énuméré tous les défauts du PEN E-P3 et a essayé de ne pas les refaire sur cet OM-D E-M5

Alors que tous les concurrents s’efforcent de faire un boîtier le plus compact possible et donc en sacrifiant la stabilisation dans le boîtier, Olympus a toujours choisi d’intégré la stabilisation dans le boîtier. L’avantage, c’est que vous aurez une image stabilisée quel que soit l’optique utilisée et dans l’utilisation de tous les jours, c’est plus qu’appréciable. Sur cet OM-D E-M5, Olympus a introduit une nouvelle stabilisation dite sur 5 axes et sans de mesures scientifiques, je me suis vu prendre tranquillement des photos avec une vitesse de 1/8s, ce qui est plus appréciable.

Comme c’était le cas avec ses concurrents directs, les Sony NEX-7 et Fujifilm X Pro 1, l’OM-D E-M5 s’adresse aux amateurs experts et aux enthousiastes, vous trouverez donc une pléthore de contrôles dont les fameuses molettes de contrôles. Et pour le coup, j’ai aimé le fait d’avoir une molette qui tombe sous l’index et l’autre sous le pouce. Je ne sais pas si c’est mieux que les deux molettes sous le pouce du NEX-7, mais ça m’a rappelé les réflex de Nikon comme mon feu D700. On retrouve aussi un bouton d’enregistrement vidéo dédié, mais aussi deux boutons programmables et un bouton qui vous permet de switcher entre le viseur et l’écran, sans oublier le reste des boutons plus classiques.

Sur le côté de l’appareil se trouve le port SD/SDH/SDXC, il est compatible avec les cartes Eye-Fi et surtout il est sur le côté donc sur un trépied, vous ne serez pas obligé de sortir l’appareil du trépied pour changer de cartes. Ce n’est pas grand-chose, mais c’est très pratique. On retrouve également la sortie HDMI et le port USB. Encore une fois, Olympus a choisi d’utiliser une prise USB propriétaire, c’est très très frustrant, surtout pour les mises à jour qui vous obligent à être chez vous pour le faire.

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Les Photos

Malgré tous les progrès réalisés dernièrement, un appareil photo hybride, ce n’est pas un réflex, mais on s’en rapproche, surtout avec Olympus et sa maîtrise du traitement des images. Olympus a toujours été et ça reste le cas, un des meilleurs constructeurs au niveau des fichiers JPEG en sortie d’appareil. Alors oui, certains vont crier au scandale et qu’il faut shooter en RAW mais…

Mais voilà, on peut aimer faire de la photo et ne pas avoir forcément le temps ou l’envie de faire la post-production. Du coup, c’est pour moi un critère important d’avoir un moteur JPEG à la hauteur. Je continue à prendre des photos en JPEG + RAW mais très honnêtement, depuis un temps certain, je n’utilise plus les RAW. Je les garde parce que je me dis que ça pourra servir un jour, mais en attendant, je me contente du JPEG en sortie d’appareil. Par contre, j’essaie de faire les bons réglages de balance de blancs ou autres avant la prise de vue et non après, ce qui me fait gagner du temps en post-production qui se résume ainsi à aligner et éventuellement rogner. ATTENTION, c’est mon usage et chacun est libre de son flux de production.

Pour en revenir aux photos, je n’ai pas eu de problèmes avec l’AF, il s’est avéré très rapide à l’utilisation et je ne l’ai pas souvent pris en défaut. On notera que le vieux Panasonic Lumix 20mm F/1.7 m’a semblé un chouia plus rapide qu’avec le PEN E-P3. L’AF a aussi très bien fait son job dans des conditions de basse luminosité.

Au niveau du bruit, j’ai pris toutes mes photos en désactivant le filtre anti-bruit afin de garder le plus de détails possible. Et bien, pour un capteur Micro4/3, j’ai été plus que surpris avec des photos parfaitement exploitables jusqu’à 3200 ISO. Après ce seuil, c’est uniquement pour dépanner, mais pour moi qui me suis imposer une règle qui est de ne jamais dépasser les 1600 ISO, je suis aux anges. Tout ceci est basé sur les JPEG parce que Lightroom n’a pas encore été mis à jour avec le support de l’OM-D E-M5, et comme je n’ai pas envie d’utiliser le dé-RAW-tiser d’Olympus, je n’ai pas encore traité les RAW.

Pour les vidéos, je ne suis pas un spécialiste, mais des quelques essais que j’ai effectués, on n’a plus l’effet gelé lors des transitions. Pour le reste, c’est plutôt propre et je n’ai pas entendu le moteur de la stabilisation sur 5 axes évoqué plus haut.

Un petit mot sur le 12-50mm en kit qui vous donne un équivalent en 35mm de 24-100mm. En dehors du fait qu’il soit tropicalisé, j’ai été agréablement surpris par les fonctions de l’objectif. En effet, c’est un zoom interne, ce qui fait que tout se fait à l’intérieur de l’objectif, la taille physique qu’on a est celle qu’on a dans la vie de tous les jours. Ensuite, c’est pour l’instant le seul objectif qui vous propose un mode zoom manuel, un mode zoom électronique et un mode macro. C’est tout bête pour le mode macro, mais c’est super pratique et faire des gros plans à moins de 5cm alors qu’en mode normal, il faut une distance de mise au point d’au moins 20cm. Sinon, au niveau des performances, je n’ai pas fait de mesures techniques parce que je ne sais pas faire, mais je l’ai trouvé très polyvalent, surtout avec son grand angle de 24mm. Et de toute manière, si vous ne faites pas de pixel peeping, vous verrez de vous-même avec les photos sur Flickr ou autres.

Voici quelques photos prises avec l’appareil :

Liens

Je ne vais pas entrer dans les détails trop techniques parce que d’autres sites le font mieux que moi et perso, je ne pratique pas le “pixel peeping”, à savoir regarder au pixel près quel capteur s’en sort le mieux. Je préfère de loin une photo qui me parle et donc réussie artistiquement à une photo réussie techniquement.
Du coup, je vous redirige vers DPReview ICI ou Focus Numérique ICI pour avoir des tests de mires et autres. Pour ce qui est des photos, rien ne vaut un petit tour sur Flickr ICI ou la galerie de DPReview ICI pour vous faire une idée de ce dont est capable le nouveau boîtier d’Olympus.
Alors, pourquoi vous rediriger vers d’autres en plus de quelques-unes de mes photos ? Parce que d’autres le font très bien pour le côté technique, et pour les photos, je pense qu’on ne peut vraiment se faire une idée d’un boîtier qu’avec des photos de tous les jours et pour ça, Flickr est une mine d’or.

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Conclusion

En conclusion, l’Olympus OM-D E-M5 est mon coup de coeur dans le marché des appareils photos hybrides. Le boîtier est compact, stabilisé et tropicalisé, le viseur électronique et l’écran très agréable à l’utilisation, l’AF est très rapide, la qualité d’image est plus qu’au rendez-vous avec des performances en haute sensibilité au poil, l’objectif en kit plus que correct sans compter le parc optique Micro 4/3 qui est maintenant plus que conséquent. L’OM-D E-M5 est sans doute l’APN hybride Micro 4/3 que les amateurs attendaient (moi inclus), prouvant que le marché commence à arriver à maturité.
En dehors des considérations techniques, comme ce fut le cas avec le PEN E-P3, l’OM-D E-M5 est très agréable à utiliser et il vous appelle plus à faire de la photo que de prendre des photos.

La Galerie Photo

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24 commentaires
  1. Merci pour le test! Ça confirme un avis qui semble unanime, concernant cet appareil. Il fait vraiment envie (ça dois faire une grosse différence avec mon vieil E-P1)

    Par contre, une petite remarque. Je suis pas d’accord avec ce que tu écris au début de la troisième partie. Un hybride est équivalent à un reflex s’il a le même capteur (et une optique convenable of course). Donc oui, un 4/3 ce n’est pas un APS-C, Mais en qualité d’image c’est équivalent. Mais c’est un détail.

  2. @blowny: je trouve pas, quelle perf ne convient pas? Certes il n’est pas le roi des graphiques et autres courbes, mais en retour on bénéficie de la compacité, de la gamme optique et de la colorimétrie d’Olympus. Ça reste le moins cher des hybrides “haut-de-gamme”

  3. Merci Anh j’attends cet appareil depuis que je sais qu’l existe c’est un must, superieur au NEX 7 (qui était mon choix premier) à mon sens.
    En effet j’ai utiisé un Nex 5 pendant un an que j’ai adoré mais pas de viseur ni de stab capteur m’on fait passé chez olympus il ya 3 mois avec un Epl3 et j’en suis super content, l’evf 2 trouvé a bon prix sur le net est génial (et surtout deux fois mons cher que le sony qui ne marche qu’avec le 5n …) le 50mm 1.8 acheté séparément est une merveille et l’objectif de kit 14 42 donne de meilleurs résultat que l’objo kit sony de mon nex 5 avec un capteur de 12 mpx contre 14,2 pour le sony.
    Bref tout ça pour dire que le passage chez olympus s’est fait tout en douceur et avec plaisir et cet OM D en plus d’être magnifique est à mon avis un boitier d’exception a petit prix. L’AF est incroyable et la stab (CAPTEUR ! c’est important !!) est toute nouvelle et promet des merveilles. en plus il est tropicalisé en plus le zoom de kit et motorisé debrayable en plus il va y avoir des grips dispo et 16mplx ça me parait un très bon rapport pour cette taille de capteur et le parc optique micro 4/3 est sans comparaison avec la monture E de sony, bref je n’ai rien a luis reprocher sauf peut être l’absence de l’entrée mic de série (mais dispo via adaptateur).
    Bref bref c’est mon futur boitier.
    AH une dernière question pour Anh, est ce qu’en mode vidéo c’est bien la stab mécanique qui opère et pas seulement software comme sur l’epl3 par exemple ??
    Merci d’avance de ta réponse c’est un critère important pour moi !

  4. Le capteur 3/2 de Sony est plus grand non ? C’est pas un peu pénible de sortir des images en 4/3 ? j’imagine qu’on peut toujours rogner après mais comme dit Anh, si ça le fait déjà tout seul …
    Sinon super test, ça donne envie d’essayer l’appareil 🙂

  5. @pakalatak: oui le capteur du Sony est plus grand, c’est un APS-C classique. Pour le format 4/3, c’est différent, moins allongé, à chacun de voir si ça lui convient (ou de recadrer).

  6. Ayant un reflex et connaissant tout le potentiel de celui-ci et de sa gamme d’optique, je ne changerai pour rien au monde…

  7. un capteur minuscule au prix d’un reflex aps-c, on croit rêver. Face à un pentax K5 il se fait écrabouiller. Bref si vous faites les moutons vous vous faites tondre.

  8. Ecrabouillé, je ne crois pas. même si le capteur est plus petit, ce n’est pas non plus un capteur d’APN compact ou de smartphones… Alors oui, au dessus de 3200 ISO, les capteurs APS-C reprennent clairement l’avantage mais très honnêtement, en dessous, c’est kif-kif.

    Après, je ne fais pas de pixel-peeping non plus ^^ Et pour info, même en Micro4/3 ou 4/3, je force les images en 3/2 comme sur un capteur APS-C, question d’habitude.

  9. Son design est sympa, son auto-focus est superbe, l’un des meilleurs du marché des hybrides si ce n’est le meilleur. Mais à cause de la taille de son capteur le bruit numérique monte plus rapidement. Mais Olympus a prévu le coup et a produit des objectifs lumineux et de qualité. Mais bien sûr il faut avoir le porte monnaie très large ou un banquier sympa 🙂

  10. @darknesshade: onpourrait reprendre ta phrase avec n’importe quel système existant (télémétrique, moyen-format, chambre…). 98% des utilisateurs pourraient se satisfaire du 4/3 aujourd’hui, la gamme optique est plus que correcte pour un besoin poussé (au cas ou, je rappelle que la gamme 4/3 s’adapte via une bague, et qu’elle contient des merveilles d’optiques, qui auraient fait rougir Canon ou Nikon).

    @cedric: intéressant,écrabouiller quand? à 12800 ISO? en agrandissement 300% sur écran? oui peut-être. Et en photo? Je te rappellerai quand même que le 24*36 est un petit format 😉 en Jpeg direct, hors Fuji et Olympus c’est pas la peine!

    J’admire toujours ceux qui ont absolument besoin de ce qui se fait de mieux (ce qui est embêtant, vu que le meilleur évolue tous les 3 mois), et dire que la plupart des expos qu’on peut voire aujourd’hui ont été faites il y a quelques années avec de vulgaires D100, EOS 1D mk1, D1 même pas X! (à prendre presque sur le ton de l’humour of course 😳 )

  11. @Ahn: D’accord avec toi sur le fait qu’à bas iso il tient la route mais seulement de 100 à 800 isos (voir test CI) A partir de 1600 isos le K5 passerait devant. Et puis sur la profondeur de champ ça n’est tout de même pas pareil, va essayer de faire d’isoler ton sujet avec le 20 mm pana par exemple.

    @flop94: voir ma réponse à Ahn. Et pour ta remarque sibylline sur ceux que recherchent le meilleur, je tourne avec un sigma dp2 qui est sorti il y a une éternité donc…

  12. @cedric: dans ce cas là je ne te comprends pas :/ Jusqu’à 1600 ISO le OM-D est très bon (dixit CI), à 3200 il est très exploitable. Oui c’est bien le K5 est devant, et il y a de grandes chances que le D3200 aussi. Et alors? Le EM-5 est un excellent appareil. La profondeur de champs? Entre APS-C et 4/3 tu as 1/2IL en étant large (et un IL entre APS-C et FX). Tu penses que 99% des utilisateurs verront une différence? Même parmi les plus aguerris? Pour avoir fait le test je peux t’assurer que très peu en sont capables.

    Maintenant oui, tu me parles résultats c’est vrai un K-5 sera légèrement devant sur des points bien particuliers (hautes sensibilités, l’utilisateur classique ne va pas à 1600 isos tous les jours). Moi je n’ai qu’un seul critère: la satisfaction de l’utilisateur. Le numérique est arrivé à maturité en 2007 avec la sortie des D300 et D3 et avec la dernière gamme dans le 4/3 (EP-3, EPL-3…). A partir de là, on peut satisfaire quasiment tous les utilisateurs. Tout progrès fait au-delà est bon à prendre, mais pas révolutionnaire. Chaque système a ses avantages et ses inconvénients, à chacun de choisir celui qui lui convient le mieux.

    Encore une fois, ce que je trouve dommage c’est ton jugement à l’emporte pièce (celui qui achète un K5 fait une bonne affaire, celui qui achète un EM-5 un mouton). Si on pouvait faire voler les débats un peu plus haut, avec autre chose que des demi-crans sur une courbe, cela n’intéresse que les testeurs. Le futur client sera soit quelqu’un d’assez connaisseur pour s’intéresser à cet appareil pour de bonnes raisons, soit quelqu’un de néophyte, qui ne verra aucune différence de qualité d’image.

    Enfin ce n’est que mon avis (un peu long d’ailleurs 🙂 )

  13. Dépassant rarement 3200 iso et imprimant rarement au delà du A4 perso je suis pleinement satisfait de cet omd du coup je revend mon d700 qui restait trop souvent à la maison à cause de son poid et encombrement

  14. flop94: Mon 1er post etait un jugement à l’emporte-pièce et m’en excuse 😉

    nous sommes d’accord sur l’essentiel, l’utilisateur normal (ou lambda, mais c’est péjoratif) sera plus que satisfait de ce E-M5. Ce que je recherche lors d’un achat c’est le rapport qualité-prix, en bref celui qui en donne le plus à niveau de prix constant. Et dans ce cas, le K5 est MON meilleur choix.

    Mon 1er post etait un jugement à l’emporte-pièce et je m’en excuse 😉

  15. faut stopper le debats :
    clairement un Ful capteur >> aps-c >> 4/3
    Tout depend de ce qu on veux en faire, de l’encombrement ect…..
    Clairement pour du portrait du studio du landscape et pour certaine balade je ne peux me separer de mon reflex mais bon il y a bien de fois ou je voudrais un hybride ou un compact tout le temps avec moi.
    Le gros désavantage de cet olympus pour moi c est sa taille et son poid 400gr, encombrant il n est surement pas un bon complement a un reflex contrairement a certains hybride. Le look vintage va attiré les “fashion geek” et une partie de ses caractéristisque va attiré un autre public (viseur, ecran parc d optique) qui aurais pu se tourner vers le v1 de nikon ou les fuji, ou les habituel de la digiscopie (même si le capteur et plus grand que le C1 la taille du boitier plus proche du reflex peux avoir son avantage).

    Cet appareil a son public et olympus a souvent ssu nous montrer leur savoir faire mais pour ma part je ne fait pas partis su public visé.

    Le comparé a un K5 est une aberration (comme comparé un smartphone a un ordinateur portable sur la même gamme de prix, des fois je me dis que pentax a ses fanboys a force d entendre clamé les arguments de la tropicalisation et vanter les merite d un aps-c, on m as deja dis que le K5 valais le D700 ou 5DmarkII).

  16. Le prix est un peu ce qui pose problème, à l’heure actuelle, le sony nex 5n est beaucoup moins cher et donne des résultats équivalents voir supérieurs.

    Je regrette le passage du viseur en accessoire, les prix sont plutôt prohibitifs.

  17. “Le comparé a un K5 est une aberration (comme comparé un smartphone a un ordinateur portable sur la même gamme de prix, des fois je me dis que pentax a ses fanboys a force d entendre clamé les arguments de la tropicalisation et vanter les merite d un aps-c, on m as deja dis que le K5 valais le D700 ou 5DmarkII).”

    Tu as bien compris mon propos? je dis que le K5 au même prix en offre plus. Où vois-tu le fanboy de pentax? surtout que j’ai indiqué l’appareil que j’utilise plus haut.

  18. Sympa les pellicules en gros plan sur le boitier, ça met bien en valeur le boitier noir.
    Sorry. Un geek reste un geek … 😀

  19. Jusqu’a present,je me suis toujours contente d’un compact numerique,d’un bridge ou d’un compact numerique expert que j’ai actuellement.Car aucun reflex ou hybride ne justifiait pour moi un nouvel investissement dans un flash,optiques ou autres accessoires,pouvant correspondre a ce que j’avais en argentique,a moins d’y mettre beaucoup de monnaie. L’arrivee de cet Olympus pourrait me faire changer d’avis,mais je vais attendre qu’il y ait plus d’avis d’utilisateurs et de tests terrain.

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