Nintendo a décidément mis les petits plats dans les grands pour fourguer sa 3DS à tous les publics. Gamers purs et durs elevés à la 2D comme joueurs taxés de casuals, tout le monde à d’ores et déjà droit à ses jeux dédiés. Cette fois, ce sont en tout cas les joueurs occasionnels qui sont sans doute directement visés par Nintendogs + Cats : Golden Retriever, nouveau volet d’une série qui aura déjà fait couleur beaucoup d’encre, et qui revient aujourd’hui sur le devant de la scène en 3D… et avec des chats !
Tout le monde ou presque se souvient de l’ampleur qu’aura pris en quelques semaines seulement le phénomène Nintendogs, (Famitsu, 40/40, “scandale”, ect…) lorsqu’il déboula sur DS en 2005. Taxé de démo technique par certains, élevé au rang de jeu idéal par une pléthore de -jeunes- parents (allez savoir pourquoi…), boudé par la plupart des gamers ne voyant là aucun moyen de s’amuser durablement en sa compagnie, il n’aura en tout cas laissé personne de marbre. Mais c’était prévisible : avec plus de 24 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde (selon le site VGChartz en tout cas), il aurait été étonnant de voir Nintendo abandonner une telle mine d’or. Pour autant, si ce Nintendogs + Cats : Golden Retriever (d’ailleurs décliné en 3 versions en tout et pour tout, dont une mettant en exergue le bouledogue Français, hypra bankable ces derniers temps) a évidemment succombé à la mode de la 3D (d’une manière très efficace, cela dit), il n’est pas franchement différent de son prédécesseur, si on fait abstraction du fait qu’il vous proposera également de vous “amuser” avec 3 races de chats différentes. J’ai volontairement placé le verbe amuser entre parenthèse, car entre nous, Nintendo a réussi a singer dans son soft le comportement des chats d’une manière très réaliste. Comprenez que les félins ne viendront vous voir que lorsqu’ils en auront envie. Rarement, oui. Au final, on se retrouve une fois encore à adopter un cabot, à lui apprendre des tours, à jouer avec lui, à le laver, voir à la faire plancher un peu pour qu’il nous ramène quelques roubles (rien à voir avec du labour ou du traineau, on parle ici de concours de freesbee, par exemple). On avance en terrain connu, c’est indéniable, et pourtant, pour justement prendre l’exemple de ce fameux bouledogue Français, on en reste presque bouché bée de voir à quel point Nintendo a su capturer les expressions des animaux pour les injecter au sein de sa réalisation. Passez votre stylet sur le museau de votre chien, vous le verrez remuer la tête de droite à gauche. Prenez lui la patte un peu trop longtemps, vous le verrez s’agacer. Bluffant !
Oui mais voilà. Une fois encore, Nintendogs + Cats : Golden Retriever s’adresse en priorité aux plus jeunes, dans le sens où il ne revêt jamais de véritable but comme on pourrait l’entendre, nous, gamers. Et puis, comme je vous le précisais un peu plus haut, ce ne sont certainement pas les chats qui viendront booster l’intérêt du jeu. Les félins étant évidemment plus autonomes que les chiens, vous n’aurez pas grand chose à tirer d’eux au final. Reste tout de même que Nintendo s’est assuré d’offrir quelques bonus sympathiques, comme une compatibilité avec le Street Pass, qui vous permettra de voir votre animal virtuel s’éclater avec les animaux des gamers disposant d’une 3DS et du jeu que vous serez amenés à croiser. Aussi, la réalité augmentée a également été mise à l’essai, et vous pourrez admirer votre petite boule de poil évoluer via l’écran de votre 3DS en utilisant la fameuse carte d’AR livrée avec la console de Nintendo. Amusant. Au delà de ça, on en revient toujours au même. Si le concept vous a laissé de marbre il y a 5 ans, n’allez pas croire qu’il réussira à vous passionner 6 ans plus tard…
Réservé avant tout à ceux ayant apprécié le volet original de la série, ce Nintendogs + Cats : Golden Retriever n’apporte au final que peu de nouveautés. Mais il est vrai que les mimiques arborées par les chiens et chats du soft sont imparables, et donnent immédiatement envie de prendre le stylet pour venir les chatouiller. Malheureusement, après 10 minutes de “jeu”, la plupart des gamers viendront à se poser l’inévitable question” et qu’est-ce que je fais maintenant ?”. Evidemment…
Le verdict ?
Les +
Les animaux revêtent des mimiques probantes
C’est mignon…
Les –
…mais court sur patte en terme d’interêt
Les chats, inutiles
Tout le monde ou presque se souvient de l’ampleur qu’aura pris en quelques semaines seulement le phénomène Nintendogs, (Famitsu, 40/40, “scandale”, ect…) lorsqu’il déboula sur DS en 2005. Taxé de démo technique par certains, élevé au rang de jeu idéal par une pléthore de -jeunes- parents (allez savoir pourquoi…), boudé par la plupart des gamers ne voyant là aucun moyen de s’amuser durablement en sa compagnie, il n’aura en tout cas laissé personne de marbre. Mais c’était prévisible : avec plus de 24 millions d’exemplaires écoulés à travers le monde (selon le site VGChartz en tout cas), il aurait été étonnant de voir Nintendo abandonner une telle mine d’or. Pour autant, si ce Nintendogs + Cats : Golden Retriever (d’ailleurs décliné en 3 versions en tout et pour tout, dont une mettant en exergue le bouledogue Français, hypra bankable ces derniers temps) a évidemment succombé à la mode de la 3D (d’une manière très efficace, cela dit), il n’est pas franchement différent de son prédécesseur, si on fait abstraction du fait qu’il vous proposera également de vous “amuser” avec 3 races de chats différentes. J’ai volontairement placé le verbe amuser entre parenthèse, car entre nous, Nintendo a réussi a singer dans son soft le comportement des chats d’une manière très réaliste. Comprenez que les félins ne viendront vous voir que lorsqu’ils en auront envie. Rarement, oui. Au final, on se retrouve une fois encore à adopter un cabot, à lui apprendre des tours, à jouer avec lui, à le laver, voir à la faire plancher un peu pour qu’il nous ramène quelques roubles (rien à voir avec du labour ou du traineau, on parle ici de concours de freesbee, par exemple). On avance en terrain connu, c’est indéniable, et pourtant, pour justement prendre l’exemple de ce fameux bouledogue Français, on en reste presque bouché bée de voir à quel point Nintendo a su capturer les expressions des animaux pour les injecter au sein de sa réalisation. Passez votre stylet sur le museau de votre chien, vous le verrez remuer la tête de droite à gauche. Prenez lui la patte un peu trop longtemps, vous le verrez s’agacer. Bluffant !
Oui mais voilà. Une fois encore, Nintendogs + Cats : Golden Retriever s’adresse en priorité aux plus jeunes, dans le sens où il ne revêt jamais de véritable but comme on pourrait l’entendre, nous, gamers. Et puis, comme je vous le précisais un peu plus haut, ce ne sont certainement pas les chats qui viendront booster l’intérêt du jeu. Les félins étant évidemment plus autonomes que les chiens, vous n’aurez pas grand chose à tirer d’eux au final. Reste tout de même que Nintendo s’est assuré d’offrir quelques bonus sympathiques, comme une compatibilité avec le Street Pass, qui vous permettra de voir votre animal virtuel s’éclater avec les animaux des gamers disposant d’une 3DS et du jeu que vous serez amenés à croiser. Aussi, la réalité augmentée a également été mise à l’essai, et vous pourrez admirer votre petite boule de poil évoluer via l’écran de votre 3DS en utilisant la fameuse carte d’AR livrée avec la console de Nintendo. Amusant. Au delà de ça, on en revient toujours au même. Si le concept vous a laissé de marbre il y a 5 ans, n’allez pas croire qu’il réussira à vous passionner 6 ans plus tard…
Réservé avant tout à ceux ayant apprécié le volet original de la série, ce Nintendogs + Cats : Golden Retriever n’apporte au final que peu de nouveautés. Mais il est vrai que les mimiques arborées par les chiens et chats du soft sont imparables, et donnent immédiatement envie de prendre le stylet pour venir les chatouiller. Malheureusement, après 10 minutes de “jeu”, la plupart des gamers viendront à se poser l’inévitable question” et qu’est-ce que je fais maintenant ?”. Evidemment…
Le verdict ?
Les +
Les animaux revêtent des mimiques probantes
C’est mignon…
Les –
…mais court sur patte en terme d’interêt
Les chats, inutiles
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