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Test : Need for Speed: The Run

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En 2010 Criterion Games, plus connu pour sa série Burnout, sortait “Need for Speed: Hot Pursuit”, un titre techniquement abouti avec un mode multi bien addictif…

En 2010 Criterion Games, plus connu pour sa série Burnout, sortait “Need for Speed: Hot Pursuit”, un titre techniquement abouti avec un mode multi bien addictif mais un solo chiant à mourir malgré son titre de “Meilleur Jeu de Conduite 2010”. En 2011, c’est Black Box qui remet le couvert avec “Need for Speed: The Run” et, conscient que les joueurs veulent un peu plus que des circuits où le seul intérêt est d’obtenir simplement une médaille d’or, nous propose un véritable scénario articulé autour de Jack Rourke, pilote pourchassé par la mafia à laquelle il doit une importante somme d’argent, et engagé dans une course illégale à travers les États-Unis en vue de gagner $25M.

Juste une mise au point

Petit préambule : si vous avez lu dans d’autres tests que le mode solo se boucle en 2 heures chrono, sachez que ces sites ont probablement du faire le test avec juste un screenshot, la démo et le communiqué de presse car c’est en fait archi-faux. Concrètement, les 2 heures correspondent aux meilleurs temps cumulés sur chacun des 54 tronçons des 10 étapes de la course. Bien entendu à ce total vous rajouterez les écrans de chargement et les séquences QTE sur lesquelles nous reviendrons plus tard mais surtout vos multiples tentatives pour finir en première position de ces 54 parcours. A titre personnel, mon total est de 2h13m et pour y arriver j’ai du jouer, je pense, environ 6 heures.

Sam & Jack sont sur un capot

Il est libre Jack

Voilà, une fois ceci dit, regardons en détail ce “Run”. Le jeu commence avec notre protagoniste Jack Rourke en bien mauvaise posture, attaché dans sa Porsche rutilante prêt à être compressé par des mafieux auxquels il doit de l’argent (on passera outre le fait que pour récupérer cet argent ces derniers broient une voiture de luxe et le mec qui leur doit des thunes). Heureusement Jack réussit à s’échapper in-extremis via une petite séquence QTE : j’appuie sur X, je martèle B pour dégager la main droite, je martèle B pour dégager la main gauche, je ré-appuie sur X pour sortir de la voiture et je re-martèle B pour me hisser à l’abri. Ouf ! Ensuite, plutôt que de la jouer profil bas en faisant croire à sa mort, notre “héros” décide plutôt de voler la voiture la plus proche et de partir pied au plancher. C’est stupide mais sans cela, point de scénario. On se retrouve donc projeté instantanément dans la voiture pour la première course poursuite qui fait plus ou moins office de tutoriel dans cette casse puis dans la zone industrielle autour. Ce n’est qu’une fois la course finie, avec son petit dénouement que ne renierait pas un John McClane, que l’on fait connaissance avec Sam Harper, modelée d’après la pulpeuse Christina Hendricks, qui va nous proposer une course illégale à travers les États-Unis pour gagner $25M et qui devrait donc nous permettre de rembourser cette fameuse dette.
Après avoir choisi au garage sa voiture, c’est parti pour près de 5000 kilomètres entre San Francisco et New-York avec plus de 200 autres concurrents. Sur ces 5000 km seulement 300 km sont vraiment disponibles, soit quand même 3 fois plus que dans Hot Pursuit, dans des décors aussi variés que San Francisco, Yosemite, la Death Valley, Las Vegas ou les forêts de Pennsylvanie. Les 54 tronçons sont tous différents et proposent un certain nombre de challenges : remonter 10 concurrents, rattraper son retard en atteignant des checkpoints à temps, battre en duel certains adversaires, mais au final ce qui compte, c’est de finir premier sous peine dans le cas contraire de devoir recommencer l’épreuve avant de pouvoir atteindre la suivante. Ici pas de place à l’improvisation, tout est plus ou moins scripté : si le scénario a décidé qu’à la fin de la 8ème étape vous étiez 44ème et bien il n’y a pas moyen d’aller contre.

Yosemite c'est bôôôôô

Comme un ouragan

Graphiquement c’est superbe et le moteur Frosbite 2 de DICE, développé initialement pour Battlefield 3, rend de manière admirable les paysages, les changements météorologiques et l’environnement. Pour avoir, dans la vraie vie, eu la chance de rouler sur pas mal des routes de ce jeu, j’arrive à reconnaitre les différents tronçons avec les champs d’éoliennes d’Altamont, le Half Dome dans Yosemite ou bien l’I-15 et le Downtown de Vegas. On retiendra également la tempête de sable dans la Death Valley, la session “combat” dans les lacets de Tioga Pass, la fameuse scène de l’avalanche au Colorado ou l’orage qui gronde dans Desert Hills. Les circuits sont particulièrement vivants, le trafic est dense dans les zones urbaines, les camping-cars trainent dans les zones touristiques, les oiseaux s’envolent à votre passage et l’eau coule dans les rivière qui bordent les routes. Souvent, Need for Speed oblige, des patrouilles de police essaieront en plus de vous stopper. Construit comme un véritable film, qui nous fera parfois penser à la défunte série Drivede 2007 avec Nathan Fillion annulée par la FOX au bout de 4 épisodes, les différentes courses sont parfois interrompues par des cinématiques et de rares séquences à pied entièrement en QTE qui nous tiennent en haleine mais n’apportent pas grand chose à l’expérience. Durant les courses, il est possible d’activer des “flashbacks” qui permettent de repartir à la demande depuis le checkpoint précédent en cas d’accident ou de tête à queue. Mais attention, vous gagnerez moins d’expérience sur la course. Chaque épreuve est en effet récompensée par des XP en fonction de votre pilotage. Ces points vous permettent de monter de niveau et de débloquer des compétences supplémentaires : Nitro, Drift, … mais aussi de nouvelles voitures à récupérer dans les stations services ou des icônes pour illustrer votre profil dans la partie multijoueurs.

Combo de XP

Porsche qui pique

Attention, tout n’est pas rose dans ce “Need for Speed: The Run” et on se prend à pester contre cette course illégale sans règles mais qui punit le joueur dès qu’il sort un peu trop large à certains endroits de la piste. Énervants également les temps de chargement avec pratiquement 20 secondes sur PC et 30 secondes sur Xbox 360 entre chaque tronçon alors que ces derniers font souvent juste 3 à 5 minutes de jeu et que le jeu est installé sur le disque dur. Mais le plus frustrant, c’est lorsqu’on veut recommencer en cours de partie l’épreuve sur laquelle on est déjà et que le jeu recharge en fait le niveau complet au lieu de simplement nous remettre en début de parcours. Les “flashbacks” demandent également quelques secondes de chargement alors que dans par exemple dans Dirt 2, c’était instantané. Au final, ce jeu conçu comme un film dynamique est extrêmement haché et n’est donc pas à la hauteur de la promesse scénaristique. Les 3 angles possibles pour la caméra ne sont pas non plus terribles : celle en vue arrière est trop proche de la voiture et ne retransmet pas correctement la sensation de vitesse ; celle à l’avant de la voiture est placée trop bas et nous fait apparaître les raccourcis trop tard et il n’y a que celle montrant la vue du pilote qui est vraiment utilisable même si l’on aurait préféré que le capot n’y apparaisse pas. On remarquera aussi que sur PC le framerate est bloqué à 30 fps alors que le moteur est loin d’avoir exprimé tout son potentiel et qu’il aurait été aisé d’accentuer l’impression de vitesse en l’augmentant. Sinon j’ai juste eu un bug avec ma voiture qui refusait de dépasser les 110 km/h jusqu’à ce que je me rende compte que le jeu détectait mon joystick (pourtant inactif) comme un volant et faisait buguer l’accélération via mon pad 360 ou le clavier.
Carton rouge également pour le système de gestion de certaines voitures qui se débloquent dans la partie solo si vous avez remporté assez de parties multi (“Online Pass” indispensable). Ne parlons même pas de la Porsche 911 Carrera S disponible uniquement lors de la pré-commande du jeu et qui est en fait le voiture la plus rapide pour la 1ère étape de la course. Je n’ai pas trouvé comment la débloquer autrement et de fait, n’espérez donc même pas concourir dans le classement mondial pour le Run le plus rapide. Ah non, ce n’est pas tout à fait vrai puisqu’on peut débloquer toutes les voitures et récompenses en échange de 800 MSPoints… sic
Et puis il y a ce mode photo qui permet de saisir des clichés de ses voitures. Pour les mettre en ligne il faut donc le “Online Pass” de EA, soit. Mais pour les voir directement sur la console ou le PC en offline il faut également le pass, alors qu’elles sont juste stockées sur mon disque dur. Là j’ai juste envie de dire : WTF !

1er QTE

Augmentons la durée de vie avec des défis

Une fois une étape terminée, les tronçons qui la composent sont disponibles pour le mode “Défi”. Ce sont des courses, qui n’ont rien à voir avec l’histoire de “The Run”, où il faut finir premier avec en plus la pression du chronomètre pour décrocher une médaille d’or. Si vous êtes très doué ou si avez débloqué les meilleures voitures dans le mode multi vous pourrez même tenter la médaille de platine. C’est exigeant mais comme écrit dans l’intro, faire la chasse aux médailles d’or est quand même vite lassant après avoir tâté du Run – même si c’est un bon moyen d’augmenter la durée de vie du titre.

Pas le temps pour les paysages bucoliques

Des parties en ligne endiablées

Le mode multi est lui déjà beaucoup plus intéressant puisqu’il va vous permettre de vous affronter en ligne via le service Autolog. Tout comme dans le mode solo, chaque victoire rapporte des XP qui vont vous permettre de monter de niveau. Les courses en ligne sont divisées là aussi en tronçons choisis parmi les tracés des défis dont on a parlé précédemment et le classement à chaque étape est récompensé par des points. Le vainqueur est celui qui en aura le plus à la fin de la course. Avant chaque affrontement une roue sera tournée pour épicer un peu l’enjeu ; en fonction du résultat on pourra avoir par exemple une course sans Nitro, 500XP de bonus pour les 5 premiers ou encore une voiture inédite voire carrément un succès pour le premier. Il y a donc clairement de quoi pimenter les parties multi. Lors de mes tests j’ai toutefois noté des lags importants avec certains joueurs mais qui, à leur décharge, n’étaient clairement pas en Europe.

La Roue de la Fortune

Alors ? Bon jeu ou mauvais jeu ? Difficile à dire en fait. La partie solo “The Run” a le mérite d’exister et son scénario est plutôt bien foutu sans être extraordinaire. Les décors sont superbes même si on n’a pas forcément le temps de les regarder quand on fonce à 300 km/h. Les défis sont quant à eux très classiques mais le mode multi est assez costaud pour pouvoir vous tenir en haleine longtemps. Alors oui il y a des soucis gênants comme ces temps de chargement excessifs qui brisent le rythme du jeu. Sur PC on pourra y palier en installant le jeu sur un SSD, mais ce n’est pas donné à tout le monde. Il y a aussi ces cinématiques qu’on ne peut pas passer, même si on refait la course une deuxième fois en vue d’améliorer son total. Heureusement l’affichage des récompenses qui prenaient des plombes dans Hot Pursuit a lui été raccourci. Au final on se retrouve avec un bon jeu qui en temps normal aurait mérité une bonne note mais qui est plombé par une ergonomie ô combien détestable. Si vous décidez de passer votre chemin vous trouverez sans soucis d’autres jeux qui vous combleront, surtout en ce moment. Si vous décidez de lui donner une chance attendez quand même un peu que le prix baisse. En attendant, moi je retourne me faire la Death Valley à fond sans me faire arrêter par le shérif en excès de vitesse comme cela m’est arrivé dans la vraie vie…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

En 2010 Criterion Games, plus connu pour sa série Burnout, sortait “Need for Speed: Hot Pursuit”, un titre techniquement abouti avec un mode multi bien addictif mais un solo chiant à mourir malgré son titre de “Meilleur Jeu de Conduite 2010”. En 2011, c’est Black Box qui remet le couvert avec “Need for Speed: The Run” et, conscient que les joueurs veulent un peu plus que des circuits où le seul intérêt est d’obtenir simplement une médaille d’or, nous propose un véritable scénario articulé autour de Jack Rourke, pilote pourchassé par la mafia à laquelle il doit une importante somme d’argent, et engagé dans une course illégale à travers les États-Unis en vue de gagner $25M.

Juste une mise au point

Petit préambule : si vous avez lu dans d’autres tests que le mode solo se boucle en 2 heures chrono, sachez que ces sites ont probablement du faire le test avec juste un screenshot, la démo et le communiqué de presse car c’est en fait archi-faux. Concrètement, les 2 heures correspondent aux meilleurs temps cumulés sur chacun des 54 tronçons des 10 étapes de la course. Bien entendu à ce total vous rajouterez les écrans de chargement et les séquences QTE sur lesquelles nous reviendrons plus tard mais surtout vos multiples tentatives pour finir en première position de ces 54 parcours. A titre personnel, mon total est de 2h13m et pour y arriver j’ai du jouer, je pense, environ 6 heures.

Sam & Jack sont sur un capot

Il est libre Jack

Voilà, une fois ceci dit, regardons en détail ce “Run”. Le jeu commence avec notre protagoniste Jack Rourke en bien mauvaise posture, attaché dans sa Porsche rutilante prêt à être compressé par des mafieux auxquels il doit de l’argent (on passera outre le fait que pour récupérer cet argent ces derniers broient une voiture de luxe et le mec qui leur doit des thunes). Heureusement Jack réussit à s’échapper in-extremis via une petite séquence QTE : j’appuie sur X, je martèle B pour dégager la main droite, je martèle B pour dégager la main gauche, je ré-appuie sur X pour sortir de la voiture et je re-martèle B pour me hisser à l’abri. Ouf ! Ensuite, plutôt que de la jouer profil bas en faisant croire à sa mort, notre “héros” décide plutôt de voler la voiture la plus proche et de partir pied au plancher. C’est stupide mais sans cela, point de scénario. On se retrouve donc projeté instantanément dans la voiture pour la première course poursuite qui fait plus ou moins office de tutoriel dans cette casse puis dans la zone industrielle autour. Ce n’est qu’une fois la course finie, avec son petit dénouement que ne renierait pas un John McClane, que l’on fait connaissance avec Sam Harper, modelée d’après la pulpeuse Christina Hendricks, qui va nous proposer une course illégale à travers les États-Unis pour gagner $25M et qui devrait donc nous permettre de rembourser cette fameuse dette.
Après avoir choisi au garage sa voiture, c’est parti pour près de 5000 kilomètres entre San Francisco et New-York avec plus de 200 autres concurrents. Sur ces 5000 km seulement 300 km sont vraiment disponibles, soit quand même 3 fois plus que dans Hot Pursuit, dans des décors aussi variés que San Francisco, Yosemite, la Death Valley, Las Vegas ou les forêts de Pennsylvanie. Les 54 tronçons sont tous différents et proposent un certain nombre de challenges : remonter 10 concurrents, rattraper son retard en atteignant des checkpoints à temps, battre en duel certains adversaires, mais au final ce qui compte, c’est de finir premier sous peine dans le cas contraire de devoir recommencer l’épreuve avant de pouvoir atteindre la suivante. Ici pas de place à l’improvisation, tout est plus ou moins scripté : si le scénario a décidé qu’à la fin de la 8ème étape vous étiez 44ème et bien il n’y a pas moyen d’aller contre.

Yosemite c'est bôôôôô

Comme un ouragan

Graphiquement c’est superbe et le moteur Frosbite 2 de DICE, développé initialement pour Battlefield 3, rend de manière admirable les paysages, les changements météorologiques et l’environnement. Pour avoir, dans la vraie vie, eu la chance de rouler sur pas mal des routes de ce jeu, j’arrive à reconnaitre les différents tronçons avec les champs d’éoliennes d’Altamont, le Half Dome dans Yosemite ou bien l’I-15 et le Downtown de Vegas. On retiendra également la tempête de sable dans la Death Valley, la session “combat” dans les lacets de Tioga Pass, la fameuse scène de l’avalanche au Colorado ou l’orage qui gronde dans Desert Hills. Les circuits sont particulièrement vivants, le trafic est dense dans les zones urbaines, les camping-cars trainent dans les zones touristiques, les oiseaux s’envolent à votre passage et l’eau coule dans les rivière qui bordent les routes. Souvent, Need for Speed oblige, des patrouilles de police essaieront en plus de vous stopper. Construit comme un véritable film, qui nous fera parfois penser à la défunte série Drivede 2007 avec Nathan Fillion annulée par la FOX au bout de 4 épisodes, les différentes courses sont parfois interrompues par des cinématiques et de rares séquences à pied entièrement en QTE qui nous tiennent en haleine mais n’apportent pas grand chose à l’expérience. Durant les courses, il est possible d’activer des “flashbacks” qui permettent de repartir à la demande depuis le checkpoint précédent en cas d’accident ou de tête à queue. Mais attention, vous gagnerez moins d’expérience sur la course. Chaque épreuve est en effet récompensée par des XP en fonction de votre pilotage. Ces points vous permettent de monter de niveau et de débloquer des compétences supplémentaires : Nitro, Drift, … mais aussi de nouvelles voitures à récupérer dans les stations services ou des icônes pour illustrer votre profil dans la partie multijoueurs.

Combo de XP

Porsche qui pique

Attention, tout n’est pas rose dans ce “Need for Speed: The Run” et on se prend à pester contre cette course illégale sans règles mais qui punit le joueur dès qu’il sort un peu trop large à certains endroits de la piste. Énervants également les temps de chargement avec pratiquement 20 secondes sur PC et 30 secondes sur Xbox 360 entre chaque tronçon alors que ces derniers font souvent juste 3 à 5 minutes de jeu et que le jeu est installé sur le disque dur. Mais le plus frustrant, c’est lorsqu’on veut recommencer en cours de partie l’épreuve sur laquelle on est déjà et que le jeu recharge en fait le niveau complet au lieu de simplement nous remettre en début de parcours. Les “flashbacks” demandent également quelques secondes de chargement alors que dans par exemple dans Dirt 2, c’était instantané. Au final, ce jeu conçu comme un film dynamique est extrêmement haché et n’est donc pas à la hauteur de la promesse scénaristique. Les 3 angles possibles pour la caméra ne sont pas non plus terribles : celle en vue arrière est trop proche de la voiture et ne retransmet pas correctement la sensation de vitesse ; celle à l’avant de la voiture est placée trop bas et nous fait apparaître les raccourcis trop tard et il n’y a que celle montrant la vue du pilote qui est vraiment utilisable même si l’on aurait préféré que le capot n’y apparaisse pas. On remarquera aussi que sur PC le framerate est bloqué à 30 fps alors que le moteur est loin d’avoir exprimé tout son potentiel et qu’il aurait été aisé d’accentuer l’impression de vitesse en l’augmentant. Sinon j’ai juste eu un bug avec ma voiture qui refusait de dépasser les 110 km/h jusqu’à ce que je me rende compte que le jeu détectait mon joystick (pourtant inactif) comme un volant et faisait buguer l’accélération via mon pad 360 ou le clavier.
Carton rouge également pour le système de gestion de certaines voitures qui se débloquent dans la partie solo si vous avez remporté assez de parties multi (“Online Pass” indispensable). Ne parlons même pas de la Porsche 911 Carrera S disponible uniquement lors de la pré-commande du jeu et qui est en fait le voiture la plus rapide pour la 1ère étape de la course. Je n’ai pas trouvé comment la débloquer autrement et de fait, n’espérez donc même pas concourir dans le classement mondial pour le Run le plus rapide. Ah non, ce n’est pas tout à fait vrai puisqu’on peut débloquer toutes les voitures et récompenses en échange de 800 MSPoints… sic
Et puis il y a ce mode photo qui permet de saisir des clichés de ses voitures. Pour les mettre en ligne il faut donc le “Online Pass” de EA, soit. Mais pour les voir directement sur la console ou le PC en offline il faut également le pass, alors qu’elles sont juste stockées sur mon disque dur. Là j’ai juste envie de dire : WTF !

1er QTE

Augmentons la durée de vie avec des défis

Une fois une étape terminée, les tronçons qui la composent sont disponibles pour le mode “Défi”. Ce sont des courses, qui n’ont rien à voir avec l’histoire de “The Run”, où il faut finir premier avec en plus la pression du chronomètre pour décrocher une médaille d’or. Si vous êtes très doué ou si avez débloqué les meilleures voitures dans le mode multi vous pourrez même tenter la médaille de platine. C’est exigeant mais comme écrit dans l’intro, faire la chasse aux médailles d’or est quand même vite lassant après avoir tâté du Run – même si c’est un bon moyen d’augmenter la durée de vie du titre.

Pas le temps pour les paysages bucoliques

Des parties en ligne endiablées

Le mode multi est lui déjà beaucoup plus intéressant puisqu’il va vous permettre de vous affronter en ligne via le service Autolog. Tout comme dans le mode solo, chaque victoire rapporte des XP qui vont vous permettre de monter de niveau. Les courses en ligne sont divisées là aussi en tronçons choisis parmi les tracés des défis dont on a parlé précédemment et le classement à chaque étape est récompensé par des points. Le vainqueur est celui qui en aura le plus à la fin de la course. Avant chaque affrontement une roue sera tournée pour épicer un peu l’enjeu ; en fonction du résultat on pourra avoir par exemple une course sans Nitro, 500XP de bonus pour les 5 premiers ou encore une voiture inédite voire carrément un succès pour le premier. Il y a donc clairement de quoi pimenter les parties multi. Lors de mes tests j’ai toutefois noté des lags importants avec certains joueurs mais qui, à leur décharge, n’étaient clairement pas en Europe.

La Roue de la Fortune

Alors ? Bon jeu ou mauvais jeu ? Difficile à dire en fait. La partie solo “The Run” a le mérite d’exister et son scénario est plutôt bien foutu sans être extraordinaire. Les décors sont superbes même si on n’a pas forcément le temps de les regarder quand on fonce à 300 km/h. Les défis sont quant à eux très classiques mais le mode multi est assez costaud pour pouvoir vous tenir en haleine longtemps. Alors oui il y a des soucis gênants comme ces temps de chargement excessifs qui brisent le rythme du jeu. Sur PC on pourra y palier en installant le jeu sur un SSD, mais ce n’est pas donné à tout le monde. Il y a aussi ces cinématiques qu’on ne peut pas passer, même si on refait la course une deuxième fois en vue d’améliorer son total. Heureusement l’affichage des récompenses qui prenaient des plombes dans Hot Pursuit a lui été raccourci. Au final on se retrouve avec un bon jeu qui en temps normal aurait mérité une bonne note mais qui est plombé par une ergonomie ô combien détestable. Si vous décidez de passer votre chemin vous trouverez sans soucis d’autres jeux qui vous combleront, surtout en ce moment. Si vous décidez de lui donner une chance attendez quand même un peu que le prix baisse. En attendant, moi je retourne me faire la Death Valley à fond sans me faire arrêter par le shérif en excès de vitesse comme cela m’est arrivé dans la vraie vie…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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1 commentaire
  1. bonjour, j’ai connu ce jeu sur XBOX 360 et j’ai adoré ! Je voudrais y rejouer mais j’ai une XBOX série S, est-ce que je peux y jouer avec cette console ? Merci de m’aider, je ne trouve la réponse exacte nulle part. Merci d’avance

Les commentaires sont fermés.

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