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Test : Need for Speed : Shift

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Après la bavure Undercover, la série Need for Speed avait du pain sur la planche pour essayer de nous convaincre quand sa légitimité. Du coup, EA…

Après la bavure Undercover, la série Need for Speed avait du pain sur la planche pour essayer de nous convaincre quand sa légitimité. Du coup, EA s’est décidé cette année de mettre les petits plats dans les grands en embauchant côté développement Slightly Mad Studios, des petits gars qui ont déjà œuvré sur des pointures comme GTR 2 par exemple. Forcément, ça rassure d’entrée…

test_nfs_shift_6

On a toujours un peu de mal à suivre la série Need for Speed. Une année, la tendance va être aux poursuites effrénées avec les flics, l’année d’après, on va tomber dans un mix improbable d’épreuve et sur un gameplay en bois. Et puis, l’année d’après, EA nous sort de son chapeau un jeu qui aurait presque tout pour se mesurer au solide Race Driver : Grid. Parce qu’il faut bien avouer que cette fois, les petits gars de Slightly Mad Studios ont offert au soft un gameplay assez solide. Mélange entre arcade et simulation, ce dernier a réussi à nous offrir un résultat vraiment équilibré, qui pourra satisfaire aussi bien les férus du volant que les conducteurs du dimanche (rien de péjoratif dans cette expression hein…), puisqu’il est étalonné sur 4 niveaux d’assistance. Loin du résultat offert par le piteux Undercover, le jeu offre en plus des voitures cette fois bien plus réactives, et bien plus sensibles aux chocs, aux freinages d’urgence, mais ayant parallèlement tendance à (un peu trop ?) survirer… Cerise sur le méchoui : vous aurez cette fois tout loisir d’évoluer sur des circuits réels (ou pas, mais les circuits fictifs ont été bien pensés dans leur construction).

Mais en réalité, le gameplay prend son envol lorsqu’on décide de sélectionner la vue intérieure,
qui vous place directement dans le cockpit de votre caisse, détaillé au possible, et qui offre des sensations pour le coup vraiment grisantes. Une bonne surprise donc. Pour ne rien gâcher, le jeu jouit d’un affiche hypra fluide. Aucun ralentissement à déplorer malgré des heures de course, c’est toujours appréciable. Le mode carrière quand à lui fait table rase du passé, en s’éloignant définitivement des scénarios kitchissimes au possible, et en se offrant cette fois “simplement” un seul objectif au joueur : briller au sein du NFS World Tour. Pour autant, votre avancée est variée, puisqu’elle jongle entre épreuves “classiques” où customiser et toucher aux réglages de votre caisse sera indispensable pour briller et épreuves où tous les concurrents ont la même tire par exemple. Sympa dans le sens où le jeu vous autorise rapidement à piloter des montures affichant des chevaux sous le capot (65 bolides en tout intégrés au jeu).

En plus de ça, votre progression dépendra du nombre d’étoiles que vous aurez pu amasser durant les courses. Et pour ramasser ces étoiles, il vous faudra réussir une pléthore de défis : suivre la trajectoire idéale en pleine course, maîtriser les différents virages des tracés, jouer des coudes avec les adversaires (ou les doubler sans les toucher, au choix). A ce sujet, on se rend rapidement compte que ce Shift n’est pas tout à fait la simulation annoncée, dans le sens ou il est quasi indispensable de la jouer bourrin pour espérer passer en tête de la course. Un peu troublant, et c’est rien de le dire, d’autant plus que l’I.A. demeure bien souvent passive face à nos vicieuses touchettes. Dommage, mais c’est là le seul vrai point noir du jeu…

Sans s’afficher en mètre étalon du genre, Need for Speed : Shift rassurera au moins les fans de la série certainement déçus des 2 derniers derniers volets de la saga, grâce à un gameplay cette fois maîtrisé et à un mode carrière assez dense pour offrir des heures et des heures de jeu.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
C’est fluide
Une vue interne très immersive
Gameplay bien dosé

Les –
L’I.A., trop molle…
Temps de chargement trop nombreux

Après la bavure Undercover, la série Need for Speed avait du pain sur la planche pour essayer de nous convaincre quand sa légitimité. Du coup, EA s’est décidé cette année de mettre les petits plats dans les grands en embauchant côté développement Slightly Mad Studios, des petits gars qui ont déjà œuvré sur des pointures comme GTR 2 par exemple. Forcément, ça rassure d’entrée…

test_nfs_shift_6

On a toujours un peu de mal à suivre la série Need for Speed. Une année, la tendance va être aux poursuites effrénées avec les flics, l’année d’après, on va tomber dans un mix improbable d’épreuve et sur un gameplay en bois. Et puis, l’année d’après, EA nous sort de son chapeau un jeu qui aurait presque tout pour se mesurer au solide Race Driver : Grid. Parce qu’il faut bien avouer que cette fois, les petits gars de Slightly Mad Studios ont offert au soft un gameplay assez solide. Mélange entre arcade et simulation, ce dernier a réussi à nous offrir un résultat vraiment équilibré, qui pourra satisfaire aussi bien les férus du volant que les conducteurs du dimanche (rien de péjoratif dans cette expression hein…), puisqu’il est étalonné sur 4 niveaux d’assistance. Loin du résultat offert par le piteux Undercover, le jeu offre en plus des voitures cette fois bien plus réactives, et bien plus sensibles aux chocs, aux freinages d’urgence, mais ayant parallèlement tendance à (un peu trop ?) survirer… Cerise sur le méchoui : vous aurez cette fois tout loisir d’évoluer sur des circuits réels (ou pas, mais les circuits fictifs ont été bien pensés dans leur construction).

Mais en réalité, le gameplay prend son envol lorsqu’on décide de sélectionner la vue intérieure,
qui vous place directement dans le cockpit de votre caisse, détaillé au possible, et qui offre des sensations pour le coup vraiment grisantes. Une bonne surprise donc. Pour ne rien gâcher, le jeu jouit d’un affiche hypra fluide. Aucun ralentissement à déplorer malgré des heures de course, c’est toujours appréciable. Le mode carrière quand à lui fait table rase du passé, en s’éloignant définitivement des scénarios kitchissimes au possible, et en se offrant cette fois “simplement” un seul objectif au joueur : briller au sein du NFS World Tour. Pour autant, votre avancée est variée, puisqu’elle jongle entre épreuves “classiques” où customiser et toucher aux réglages de votre caisse sera indispensable pour briller et épreuves où tous les concurrents ont la même tire par exemple. Sympa dans le sens où le jeu vous autorise rapidement à piloter des montures affichant des chevaux sous le capot (65 bolides en tout intégrés au jeu).

En plus de ça, votre progression dépendra du nombre d’étoiles que vous aurez pu amasser durant les courses. Et pour ramasser ces étoiles, il vous faudra réussir une pléthore de défis : suivre la trajectoire idéale en pleine course, maîtriser les différents virages des tracés, jouer des coudes avec les adversaires (ou les doubler sans les toucher, au choix). A ce sujet, on se rend rapidement compte que ce Shift n’est pas tout à fait la simulation annoncée, dans le sens ou il est quasi indispensable de la jouer bourrin pour espérer passer en tête de la course. Un peu troublant, et c’est rien de le dire, d’autant plus que l’I.A. demeure bien souvent passive face à nos vicieuses touchettes. Dommage, mais c’est là le seul vrai point noir du jeu…

Sans s’afficher en mètre étalon du genre, Need for Speed : Shift rassurera au moins les fans de la série certainement déçus des 2 derniers derniers volets de la saga, grâce à un gameplay cette fois maîtrisé et à un mode carrière assez dense pour offrir des heures et des heures de jeu.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
C’est fluide
Une vue interne très immersive
Gameplay bien dosé

Les –
L’I.A., trop molle…
Temps de chargement trop nombreux

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