Fans de baston, l’heure a sonné. Mortal Kombat revient aux origines de sa franchise et nous offre ce 19 septembre un opus reboot flambant neuf. Entre tradition et modernité, le jeu de combat prend tout ce que Mortal Kombat a de meilleur, y ajoute de nouveaux ingrédients originaux et promet du sang à ses joueurs. Difficile de repartir à zéro avec une franchise aussi kulte, surtout quand les attentes des joueurs sont aussi élevées. Pris dans un étau entre Street Fighter 6 de Capcom et le prochain Tekken 8 de Bandai Namco, le titre doit encore faire ses preuves. Est-il déjà un inkontournable ? La réponse dans ce test de Mortal Kombat 1.
Rebootality !
Reprendre l’histoire depuis le début n’est pas chose aisée, surtout avec un héritage vieux de 30 ans (et plus). Le retour à la case départ de l’histoire trouve cependant son sens et sa cohérence assez vite. On doit la création de ce nouvel univers au dieu du feu Liu Kang, qui a refaçonné le monde et toutes les personnes qui le peuplaient. On retrouve ainsi bon nombre de personnages connus, à la fois familiers et complètement différents. C’est le cas de Scorpion et Sub-Zero, désormais frères, dont le character design a été entièrement retravaillé. On est face à deux âmes jumelles qui œuvrent désormais du même côté.
C’est l’occasion aussi de retrouver Kung Lao, Raiden ou encore Johnny Cage. Tout ce beau monde participe à une trame aux enjeux considérables, où les différents royaumes qui composent l’univers se donnent un rendez-vous annuel pour décider de maintenir la paix sur un concours de gros bras. Comme pour tous les Mortal Kombat, on retrouve l’idée d’une compétition et d’un tournoi de grande envergure. Bien sûr, tout ne se passe pas comme prévu, et les complications arrivent assez vite.
Ambiance mortelle
Le mode campagne classique est l’occasion de découvrir une histoire en réalité très prenante. Visuellement, les personnages comme les décors sont extrêmement beaux et d’une immersion à toute épreuve. On se surprend à être complètement happés par les aventures de nos héros au caractère bien trempé. Le format de la narration y est pour beaucoup, alors que les cinématiques s’enchaînent et prennent finalement presque toute la place.
Le ratio combat/histoire n’est pas en faveur d’une grande quantité de gameplay, mais ce n’est pas forcément pour nous déplaire, on lui adore son grand côté cinématographique. Il s’agit d’un mode plus contemplatif, qui vous donnera un vaste horizon des personnages et de leurs capacités sans trop se concentrer sur la difficulté (cela dépend du niveau que vous choisissez) et tout en ayant un contexte tangible à tous ces affrontements. C’est aussi une manière de voir l’évolution de la franchise à travers les âges.
Le mode campagne de Mortal Kombat 1 nous démontre à quel point la licence renoue tradition et modernité. Cette dernière est plus que présente en jeu avec des éléments clin d’œil toujours sympas à remarquer. Smartphones ou encore détecteurs de fumée et autres accessoires permettent de peaufiner des attaques spéciales, des animations et même apporter une touche d’humour bienvenue. Cela transmet également un sens du détail incontestable.
Les décors ne font pas exceptions. Lors de nos aventures, nous avons l’occasion de nous battre dans des environnements très différents. Les transitions sont toujours bien amenées et on prend véritablement plaisir à se concentrer sur l’arrière-plan (on se prend souvent des coups à ce moment-là, mais ça en vaut la peine). Celui-ci n’est pas vraiment modifiable, mais il a tellement de vie qu’on pourrait presque croire à une certaine interaction. Cet aspect renforce nettement l’immersion, surtout une fois couplé à l’incroyable prouesse technique en termes de réalisme.
Un gameplay komplexe
En plus de son histoire, Mortal Kombat 1 dispose d’une variété d’autres modes pour satisfaire les nombreux besoins de gameplay des joueurs. Pour le côté plus classique, les combats VS restent l’option incontournable pour les puristes, tandis que le mode Tours reste le plus approprié pour apprivoiser les différents personnages. Le jeu dispose même d’un mode qui permet de voir toutes les fatalités, les apprendre et les dompter. Sans tout cet à-côté, en plus des entrainements et d’un mode un peu plus arcade, il peut être facile de se perdre et de passer à côté de toute la technique que requiert le jeu.
Mortal Kombat 1 fait honneur à son passé en nous concoctant des combos toujours aussi habiles (Bill) qu’il faut retenir par cœur ou tenter d’enclencher à l’aide de la chance. Pour notre part, c’est plutôt la deuxième proposition qui prime bien et on ne s’en cachera pas. On prend malgré tout un plaisir énorme à vouloir apprendre les subtilités de l’art du combat aux côtés de nos personnages préférés. Les effets et les coups sont nombreux, on a donc toujours une bonne surprise ou une stratégie efficace à nous mettre sous la dent. La beauté des effets et animations ne fait que renforcer notre amour pour le jeu.
En combat, vous pouvez faire appel à un ami pour vous aider dans votre tâche, bloquer certaines attaques, et avoir recours à des capacités spéciales. Notre reproche va concerne l’implication d’une aide, dont les compétences sont utilisables un peu trop de fois au cours d’un combat, ce qui donne toujours une porte de sortie en cas de coup dur. Attention également à l’utilisation des joysticks. Mortal Kombat 1 est davantage optimisé pour l’usage des flèches sur manettes, les joysticks étant trop peu précis et trop lents pour confectionner les combos.
Si Mortal Kombat ne fait plus appel à de vrais acteurs depuis un moment, on n’est pas déçus du rendu des mouvements qui savent rester assez naturels, bien que beaucoup plus dynamiques. Les animations sont toujours aussi graphiques bien que l’on regrette le manque d’originalité de certaines. Les personnages ne sont pas tous égaux face aux fatalités. On salue toutefois le doublage de tous les kombattants, en anglais comme en français. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix.
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Ok faisons comme ca
“Maniabilité des joysticks pas idéale”
C’est fidèle aux premiers opus, les contrôles étaient infects et tout sauf intuitifs.