On avait pris Monster Monpiece pour se marrer. Au final, si le côté déviant du titre était bien présent, j’ai été stupéfait de voir qu’il y avait aussi un vrai bon jeu derrière. Le choc.
Alors déjà, si vous n’êtes pas au fait de ce qu’est une loli ou une monster girl, n’ayez pas peur, vous n’avez pas de lacunes officielles. Vous êtes simplement une personne normale et vous avez pour le moment visité des sites fréquentables sur internet. Cependant, dans Monster Monpiece, ces filles, mi-humaines mi-monstres, parfois juvéniles – ce qui crée le #malaise – sont au centre du jeu. Mais, pour commencer, abordons d’abord tout ce qui va dans Monster Monpiece.
Le titre va vous demander de faire combattre ces jeunes filles grâce à un système de cartes. Le plateau de jeu est composé de 3 rangées de 7 cases (vous contrôlez les 9 cases le plus à gauche). À chaque extrémité du plateau se trouvent les QG des deux joueurs. Le but du jeu est de détruire le QG adverse.
Pour cela, vous avez le droit de poser une créature contre son coût de mana, une fois par tour, sur votre partie de terrain. Au début de chaque tour, vous piochez, vous recevez trois points de mana et vos créatures avanceront d’une case. Si c’est possible, elles attaquent les créatures adverses, voire le QG ennemi. Chaque attaque sur le QG doit se faire au corps à corps et enlève un point de vie au joueur adverse. Une fois arrivé à zéro, ou s’il n’y a plus de cartes dans son deck, c’est gagné.
Il y a quatre types d’unité : les épéistes (qui font beaucoup de dégâts au corps à corps), les archers (qui attaquent au corps à corps et à distance), les soigneurs (qui peuvent attaquer les ennemis au corps à corps, mais également soigner un allier qui est directement devant eux) et les soutiens (qui en plus d’attaquer au corps à corps, donnent un bonus d’attaque à tous les alliés situés sur la même rangée). En général, la victoire reviendra à celui qui arrivera à construire un « petit train » composé d’un épéiste en locomotive, d’un soigneur juste derrière et d’un archer ou d’un soutien en queue.
Chaque carte est affublée d’une couleur. Si vous jouez une carte de la même couleur que la précédente, vous obtenez un bonus de mana. Si vous jouez votre troisième carte consécutive de la même couleur, vous obtenez un gros bonus de mana et toutes vos unités recevront un buff de PV et d’attaque. Il convient donc de jouer vos cartes par série de trois afin d’aider vos unités sur le terrain et de ne jamais manquer de ressources. Il est également possible de fusionner une créature de votre main avec une créature sur le terrain à condition qu’elle soit de la même espèce (les dragons avec les dragons, les slimes avec les slimes, etc.). Cette option peut être intéressante, car possible sur une case adverse.
Voilà pour le système de jeu de Monster Monpiece. Il est plaisant, simple, intéressant et profond. Bravo. On va pouvoir passer à tout ce qui est #malaise.
Chaque carte représente une monster girl et il est possible d’augmenter leur puissance. Pour cela, vous devez rentrer dans le mode « First Crush Rub » dans lequel vous devez « stimuler » certaines zones de l’illustration de la carte. Avec votre PS Vita à la verticale, vous avez une minute pour caresser, pincer et tapoter la fille à des endroits clefs pour faire monter une jauge. Ce ne sont pas des endroits forcément évidents. Par exemple il y en une, il faut LUI TAPOTER LE SEXE. L’autre il faut LUI CARESSER LES NICHONS. Ô jeu, que tu es subtil.
Mais attendez, tout cela n’est rien, je ne vous ai pas encore parlé du mode « Extreme Rub » qui se déclenche de temps à autre et qui permet de faire monter très vite la jauge. Elle consiste en la masturbation vigoureuse de la PS Vita. Je suis tout ce qu’il y a de plus sérieux. Le jeu vous demande de masturber votre console.
Car c’est la puissance intellectuelle de la NASA, du MIT et du CERN, tous réunis au Japon, qui a été mis à contribution, pour trouver le moyen le plus efficace de vous inciter à imiter ce geste hédonique sur votre console. Après de longues heures d’une réflexion historique, la solution a été trouvée ! Une fois la console à la verticale, il sera demandé au joueur de frotter à la fois l’écran tactile et le pavé tactile à l’arrière de la console simultanément. C’est du génie pur, car le moyen le plus naturel d’accomplir cette tâche, c’est d’effectuer le geste illustré ci-dessous, avec le pouce à l’avant et l’index à l’arrière de la console.
C’est soit du second degré de très haut niveau, soit le stade ultime de la perversité. Je suis à la fois choqué et admiratif.
Une fois que vous aurez rempli votre jauge, votre monster girl perdra quelques vêtements et gagnera quelques points de statistiques en plus. Le jeu délivrera alors son ultime message : « Mesdemoiselles, soyez fortes, soyez À POIL ». Sublime. Parfait. Ne changez rien. D’ailleurs, certaines illustrations ont été censurées en Europe. Vous comprenez, il ne faudrait pas choquer le joueur.
On ne peut pas décemment cautionner le message du jeu « Ouaaaiiiiis déshabiller les lolis – monster girls en se masturbant c’est trop cooooool ! ». En revanche, il est tout à fait possible de défendre le système de jeu qui est derrière. Il y a eu des game designers qui ont sincèrement réfléchi à un bon jeu de cartes tactique dans Monster Monpiece ! C’est pas juste un jeu craignos, c’est un jeu craignos qui possède un bon design ! Même la phase de « masturbation » est une trouvaille terrifiante d’ingéniosité. Si toute cette force de réflexion créative avait été mise au service d’un jeu classique, alors on aurait eu un chef d’œuvre ! En attendant, c’est un bon titre, mais c’est NOPE NOPE NOPE NOPE NOPE NOPE.
Monster Monpiece est disponible sur le PSN de la PS Vita pour 30 euros.
Alors déjà, si vous n’êtes pas au fait de ce qu’est une loli ou une monster girl, n’ayez pas peur, vous n’avez pas de lacunes officielles. Vous êtes simplement une personne normale et vous avez pour le moment visité des sites fréquentables sur internet. Cependant, dans Monster Monpiece, ces filles, mi-humaines mi-monstres, parfois juvéniles – ce qui crée le #malaise – sont au centre du jeu. Mais, pour commencer, abordons d’abord tout ce qui va dans Monster Monpiece.
Le titre va vous demander de faire combattre ces jeunes filles grâce à un système de cartes. Le plateau de jeu est composé de 3 rangées de 7 cases (vous contrôlez les 9 cases le plus à gauche). À chaque extrémité du plateau se trouvent les QG des deux joueurs. Le but du jeu est de détruire le QG adverse.
Pour cela, vous avez le droit de poser une créature contre son coût de mana, une fois par tour, sur votre partie de terrain. Au début de chaque tour, vous piochez, vous recevez trois points de mana et vos créatures avanceront d’une case. Si c’est possible, elles attaquent les créatures adverses, voire le QG ennemi. Chaque attaque sur le QG doit se faire au corps à corps et enlève un point de vie au joueur adverse. Une fois arrivé à zéro, ou s’il n’y a plus de cartes dans son deck, c’est gagné.
Il y a quatre types d’unité : les épéistes (qui font beaucoup de dégâts au corps à corps), les archers (qui attaquent au corps à corps et à distance), les soigneurs (qui peuvent attaquer les ennemis au corps à corps, mais également soigner un allier qui est directement devant eux) et les soutiens (qui en plus d’attaquer au corps à corps, donnent un bonus d’attaque à tous les alliés situés sur la même rangée). En général, la victoire reviendra à celui qui arrivera à construire un « petit train » composé d’un épéiste en locomotive, d’un soigneur juste derrière et d’un archer ou d’un soutien en queue.
Chaque carte est affublée d’une couleur. Si vous jouez une carte de la même couleur que la précédente, vous obtenez un bonus de mana. Si vous jouez votre troisième carte consécutive de la même couleur, vous obtenez un gros bonus de mana et toutes vos unités recevront un buff de PV et d’attaque. Il convient donc de jouer vos cartes par série de trois afin d’aider vos unités sur le terrain et de ne jamais manquer de ressources. Il est également possible de fusionner une créature de votre main avec une créature sur le terrain à condition qu’elle soit de la même espèce (les dragons avec les dragons, les slimes avec les slimes, etc.). Cette option peut être intéressante, car possible sur une case adverse.
Voilà pour le système de jeu de Monster Monpiece. Il est plaisant, simple, intéressant et profond. Bravo. On va pouvoir passer à tout ce qui est #malaise.
Chaque carte représente une monster girl et il est possible d’augmenter leur puissance. Pour cela, vous devez rentrer dans le mode « First Crush Rub » dans lequel vous devez « stimuler » certaines zones de l’illustration de la carte. Avec votre PS Vita à la verticale, vous avez une minute pour caresser, pincer et tapoter la fille à des endroits clefs pour faire monter une jauge. Ce ne sont pas des endroits forcément évidents. Par exemple il y en une, il faut LUI TAPOTER LE SEXE. L’autre il faut LUI CARESSER LES NICHONS. Ô jeu, que tu es subtil.
Mais attendez, tout cela n’est rien, je ne vous ai pas encore parlé du mode « Extreme Rub » qui se déclenche de temps à autre et qui permet de faire monter très vite la jauge. Elle consiste en la masturbation vigoureuse de la PS Vita. Je suis tout ce qu’il y a de plus sérieux. Le jeu vous demande de masturber votre console.
Car c’est la puissance intellectuelle de la NASA, du MIT et du CERN, tous réunis au Japon, qui a été mis à contribution, pour trouver le moyen le plus efficace de vous inciter à imiter ce geste hédonique sur votre console. Après de longues heures d’une réflexion historique, la solution a été trouvée ! Une fois la console à la verticale, il sera demandé au joueur de frotter à la fois l’écran tactile et le pavé tactile à l’arrière de la console simultanément. C’est du génie pur, car le moyen le plus naturel d’accomplir cette tâche, c’est d’effectuer le geste illustré ci-dessous, avec le pouce à l’avant et l’index à l’arrière de la console.
C’est soit du second degré de très haut niveau, soit le stade ultime de la perversité. Je suis à la fois choqué et admiratif.
Une fois que vous aurez rempli votre jauge, votre monster girl perdra quelques vêtements et gagnera quelques points de statistiques en plus. Le jeu délivrera alors son ultime message : « Mesdemoiselles, soyez fortes, soyez À POIL ». Sublime. Parfait. Ne changez rien. D’ailleurs, certaines illustrations ont été censurées en Europe. Vous comprenez, il ne faudrait pas choquer le joueur.
On ne peut pas décemment cautionner le message du jeu « Ouaaaiiiiis déshabiller les lolis – monster girls en se masturbant c’est trop cooooool ! ». En revanche, il est tout à fait possible de défendre le système de jeu qui est derrière. Il y a eu des game designers qui ont sincèrement réfléchi à un bon jeu de cartes tactique dans Monster Monpiece ! C’est pas juste un jeu craignos, c’est un jeu craignos qui possède un bon design ! Même la phase de « masturbation » est une trouvaille terrifiante d’ingéniosité. Si toute cette force de réflexion créative avait été mise au service d’un jeu classique, alors on aurait eu un chef d’œuvre ! En attendant, c’est un bon titre, mais c’est NOPE NOPE NOPE NOPE NOPE NOPE.
Monster Monpiece est disponible sur le PSN de la PS Vita pour 30 euros.
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