Passer au contenu

Test Metroid Dread, le retour de la Reine

Avec la sortie de la nouvelle Nintendo Switch OLED, on accueille en même temps un tout nouveau Metroid en 2D. Voici notre test de Metroid Dead.

Après une annonce surprise cette année lors de l’E3 2021, Metroid est de retour et ce, de la plus belle des manières avec non pas un jeu à la première personne, ce n’est pas un Metroid Prime, mais en 2D avec certes un moteur 3D mais avec un retour aux sources du jeu d’action-aventure. 

Initialement prévu dans les années 2000 pour la Nintendo DS mais vite abandonné à cause des limites techniques de l’époque, c’est finalement après un excellent travail sur Metroid : Samus Returns que le studio MercuryStream a récupéré le bébé, Metroid Dread. A noter que c’est le premier Metroid 2D depuis Fusion qui n’est pas un Remake !

Une histoire X

Metroid Dread se situe après les événements de Metroid Fusion, sorti en 2002 sur la/le GameBoy Advance. Après s’être débarrassé des parasites X sur la planète SR388, la Fédération Galactique reçoit une vidéo d’une source inconnue indiquant que les Parasites X seraient encore en vie. La Fédération a alors envoyé une équipe de 7 robots EMMI (Extraplanetary Multiform Mobile Identifier) sur la planète ZDR, d’où provient la vidéo.

Et forcément, la Fédération perd contact avec l’équipe des 7 EMMI et forcément, il faut à nouveau faire appel à Samus pour se rendre elle-même sur la planète afin d’enquêter et comprendre ce qui s’est passé. Dès son arrivée, elle se retrouve confronté à un Chozo en armure et elle se fait terrasser. A son réveil, elle n’est donc pas morte mais surtout, elle a perdu tous se pouvoirs et n’a plus de choix que de devoir trouver un moyen de remonter à la surface.

De la 2D en 3D ou de la 3D en 2D

Metroid Dread n’est pas un Metroid Prime et donc, ce n’est pas un FPS mais bel et bien un jeu d’action-aventure en 2D. Comme tout Metroid qui se respecte, le côté aventure n’est jamais mis de côté et il faudra de l’exploration et de la mémoire pour se souvenir de tous les recoins de la planète ZDR. 

Alors que bon nombre de « MetroidVania » profite des pixels pour proposer un jeu en 2D, Metroid Dread utilise un vrai moteur 3D pour un jeu 2D. Ce la permet ainsi des effets plus impressionnant et de jouer avec les zooms pour l’affichage. Mercury Stream a fourni un travail dantesque avec des graphismes réussis et surtout des univers riches et variés. On passe d’un environnement froid et métallique à une jungle fournie et dense. 

Si le jeu se fait sans temps de chargement dans chacun des niveaux, il y aura un gros temps de chargement entre chaque chapitre. Rien de choquant, surtout que les temps de chargement restent raisonnables. En dehors de ces grosses zones, il y a aucun chargement et c’est vraiment agréable, on évolue, on explore, on agit, le tout sans aucune frustration.

Une prise en main immédiate

Parce que c’est un jeu 2D, la prise en main est quasi immédiate. Si certains préfèrent utiliser la croix directionnelle pour diriger Samus, il n’en sera rien parce que Samus ne se contrôle que par le stick analogique. C’est d’autant plus logique que c’est en appuyant sur le stick qu’on activera l’accélération.

Pour le reste, c’est assez classique, le bouton Y sert de tir alors que le B permettra de sauter. Pour les différents type de tir, on combinera avec ZL ou ZR. L et Y permettront de viser sans bouger alors R et Y lanceront les fameux missiles. ZL servira à glisser et plus tard passer en mode boule morphing. 

De notre côté, on n’a pas noté de mauvaises surprises si ce n’est qu’il faudra une petite période d’habitude pour maitriser les différentes techniques mais le jeu est assez bien fait avec une difficulté parfaitement dosée qui permet d’apprendre ses pouvoirs au fur et à mesure de l’histoire. Tout est logique pour une progression un peu linaire et évidente par moment mais satisfaisant en vrai.

Le plaisir de la difficulté

Après un temps d’adaptation sur les contrôles, il faudra se remémorer que ça reste un Metroid. Du coup, si la difficulté des monstres classiques n’est pas élevé en soi, c’est d’un tout autre niveau avec les Boss. Il faudra bien observer afin de trouver les bonnes séquences pour en venir à bout. Après, comme on l’a dit plus haut, la difficulté est parfaitement dosée, ce qui permet d’éviter de trop grosses frustrations, surtout qu’en 2D, ça reste bien plus simple pour l’observation qu’un jeu en 3D. Perso, on adore et on adhère totalement. 

En plus de cela, avec les EMMI, Mercury Stream introduit une nouvelle subtilité dans le jeu. En effet, certains passages du jeu obligera le joueur à faire preuve de patience et de ne pas passer en force. Ainsi, on découvre toute une partie infiltration où il faudra jouer avec la carte pour repérer le danger et s’en défaire. Plus on avance dans le jeu et plus les partie infiltrations obligera le joueur à être patient. Frustrant par moment, cela ajoute énormément au final. 

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

Notre avis

Depuis le temps qu’on attendait un nouveau Metroid en 2D, on n’a pas été déçu. Metroid Dread répond parfaitement aux attentes des plus fans avec une histoire bien ficelée et un excellent équilibre entre action et aventure.

Extrêmement efficace dans sa réalisation, le plus gros reproche vient sans doute que Metroid Dread reste peut-être trop classique. Certes, la partie infiltration est réussie et apporte cette petite nouveauté dans les MetroidVania mais il est vrai qu’on a droit depuis plusieurs années à d’excellentes alternatives.

Dans tous les cas, ne boudons pas notre plaisir, le plaisir de jeu était là et c’est peut-être ça l’essentiel, non ?
Note : 8  /  10

Mode