Historiquement, les Marvel vs. Capcom ne sont jamais venu concurrencer la franchise phare de l’éditeur japonais, Street Fighter. La distinction entre les deux licences se fait au travers de plusieurs éléments comme l’accessibilité des combos et autres ultras. Notons également le fait que Marvel vs. Capcom intègre un système de team qui vient changer les habitudes du 1 vs. 1. Ici, les combats se font en duos ou en triplettes. Le second combattant peut par exemple être appelé pour assister son partenaire dans l’exécution d’un coup ou simplement pour prendre sa place sur le « ring ». Enfin, Marvel vs. Capcom est également connu pour autoriser plus de liberté que Street Fighter dans les déplacements des personnages au travers de dash divers.
Marvel vs. Capcom Infinite reprend logiquement à son compte ces principaux éléments. Il reprend aussi le casting pour le moins hétéroclite qui a fait la renommée de la franchise. Hélas, alors qu’Ultimate Marvel vs. Capcom 3 proposait un total de 48 personnages, il faut ici se contenter de 30 combattants. Plus gênant encore, l’originalité n’est pas franchement de mise quand on pense que la majorité de ces guerriers étaient déjà au casting du précédent opus. Capcom a d’ores et déjà annoncé l’arrivée de six combattants supplémentaires via des DLC. Ils semblent plus originaux – Black Panther, Black Widow, Venom, Winter Soldier, Monster Hunter et Sigma – mais se pose cette fois le problème du jeu en kit : reconnaissons qu’à ce niveau, Capcom n’est peut-être pas exemplaire.
Côté modes de jeu, Marvel vs. Capcom Infinite fait le job, mais une fois encore, il ne verse pas dans l’originalité débridée. Aux côtés d’un mode Histoire pour le moins dispensable avec son scénario qui frôle parfois le ridicule, on trouve par exemple ce mode Entraînement qui – comme son nom l’indique – permet de s’exercer. Point sympa : il est possible de simuler une sorte de latence réseau pour s’entraîner aux pires conditions. Le mode Arcade donne évidemment la possibilité de se livrer à des combats entre joueurs humains en ligne ou en réseau. Enfin, les Défis constituent un mode à part entière. Il s’agit de 30 challenges à enchaîner : les contraintes sont variées afin que le joueur puisse, là encore, élargir l’inventaire des techniques qu’il maîtrise.
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Les habitués regretteront le peu de nouveautés au niveau des hyper combos, mais les nouveaux venus prendront plaisir à multiplier ces attaques dont le rendu graphique est impressionnant. Notons au passage que Capcom a amélioré la lisibilité des combats avec des informations visuelles qui restent parfaitement visibles. Peu importe la plateforme sur laquelle vous jouez, vous profiterez de tout cela avec une fluidité d’animation irréprochable : aucun ralentissement n’est à déplorer, même si nos premiers essais de jeu en ligne ont été un peu moins probants que le jeu en local. Enfin, nous ne pouvions conclure cet article sans évoquer la question des pierres d’infinités. Selon la pierre choisie, les pouvoirs de notre personnage sont modifiés. Le principe est sympa comme tout, mais nous avons quelques doutes sur l’équilibrage de ces six pierres différentes.
Marvel vs. Capcom Infinite, disponible sur PC, Xbox One et PS4 (testé sur PS4).
PS : les visuels utilisés pour illustrer ce test sont des visuels éditeur.
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