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Test : Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds

5

Réclamé à cor et à cris depuis des années par une base de fans inébranlable, Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds est enfin…

Réclamé à cor et à cris depuis des années par une base de fans inébranlable, Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds est enfin là. Toujours autant tenté de placer l’action pure avant la technique, il à pourtant cette fois eu droit à quelques changements de taille, à commencer par l’incursion d’une réalisation en 3D. Mais pas que…



Antithèse assumée d’un Super Street Fighter IV pour ne citer que lui, Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds reprend évidemment la recette laissée par son prédécesseur, sorti en arcade il y a maintenant un peu plus de 10 ans. A savoir, des combats en 3 vs. 3 où il est question de s’appuyer sur ses coéquipiers pour remporter les combats. Pour autant, les équipes que vous pourrez former afflueront grandement sur vos chances de victoire. Le roster du jeu, piochant à la fois au sein des univers de Marvel et de Capcom (ah bon ?) à beau être globalement équilibré, il laisse rapidement se dévoiler des petits favoris alliant combos ravageurs et esprit d’équipe exacerbé (du côté de Capcom par exemple, vous vous rendrez rapidement compte que les Dante et Albert Wesker se placent vraiment un cran au dessus de leurs concurrents, tandis que chez Marvel, vous ne pourrez que vous prosterner devant She-Hulk et Deadpool, ce dernier étant aussi cinglé qu’efficace). Sans vouloir absolument rentrer dans les détails et vous assommer avec des termes techniques imbuvables pour les novices du genre, sachez que les développeurs du jeu ont mis un point d’honneur à rendre leur soft accessible, afin de permettre à tous d’assister dès les premières parties à un résultat explosif. Mais si les mécanismes de gameplay ont volontairement balayé d’un revers les coups spéciaux à base de trois quarts de cercle avant/demi-tour arrière/720° + ATQ pour se focaliser à 90% sur des quarts de cercles + ATQ, sachez qu’il vous sera demandé des heures et des heures de pratique pour maîtriser correctement le jeu. Alors oui, le gameplay est franchement accessible en comparaison d’un jeu de baston 2D embrassant par exemple le format des combats en 1 vs. 1, MAIS ce n’est pas pour ça que ce Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds est dénué de toute technique. Ainsi, il vous sera par exemple possible de balancer des combos aériens (que vos coéquipiers pourront faire suivre, avec un tant soit peu de maîtrise) ou de tirer parti d’une toute nouvelle fonction, nommée X-Factor, et dotant vos personnages d’une aura rouge décuplant leur force et leur agilité. Une sorte de bonus à utiliser à bon escient, mais qui pimente sans aucun doute les rencontres. Visuellement parlant, attendez-vous à un festival d’explosions, de coups et de détails. Le travail réalisé ici est bluffant, et on y trouve sans aucun mal son compte, aussi bien du côté de la modélisation des personnages que des décors, s’appuyant, tout comme un SSFIV pour le citer une fois de plus, à un affiche en 3D qui traduit clairement un immense fossé en terme de réalisation vis-vis de son prédécesseur !

Mais Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds n’est (malheureusement) pas exempt de défauts. Si on ne s’attardera pas sur le choix de Capcom d’avoir limité temporairement son roster à 38 personnages dans le but de vous pousser dans un futur proche à vous fournir via DLC payant, on regrettera par contre le “choix” de l’équipe de développement de ne pas avoir voulu creuser le mode Mission inclus au jeu, permettant d’apprendre quelques combos (bien trop peu…), mais doté d’une interface obligeant à chaque fois à mettre le soft en pause et à fouiller dans les menus pour mémoriser le ou les coups qu’il nous est demandé de lâcher sur l’épouvantail affiché devant nous. Dommage également que le mode de jeu en ligne, bien que franchement plaisant, ait été pensé par dessus la jambe, en se limitant aux simples matchs classés/non-classés et lobbys, où il vous sera impossible d’admirer les matchs de vos concurrents, vous obligeant à patienter en attendant votre tour… Et puis, impossible de ne pas boucler ce test en évoquant l’infâme boss de fin du soft, Galactus, qui tend à assoir la réput’ de Capcom ces derniers temps, jamais à court d’idée lorsqu’il s’agit de placer un dernier rempart démoralisant au sein de ses jeux de baston. Même si, je vous l’accorde volontiers, un jeu de combat n’est complet que lorsque qu’il est doté de son boss de fin quasi-imbattable…

Nul doute que ceux qui attendaient ce Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds depuis plus de 10 ans ne devraient pas été déçus. Le jeu reprend ainsi sans faillir les bases d’un gameplay efficace pour le sublimer, tout en s’appuyant sur une réalisation graphique des plus impressionnantes. Cependant, les quelques faiblesses trahies par les modes de jeu en ligne un peu cheaps sur les bords et l’attitude de Capcom visant à vouloir enrichir le roster du jeu par des DLC payants nous laissent imaginer que TOUT n’a pas été mis en oeuvre pour que le jeu dévoile l’intégralité de son potentiel. On se contentera toutefois déjà largement de ce qui nous est proposé !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un gameplay à la fois accessible MAIS technique
Une réalisation bluffante
Le roster globalement efficace

Les –
Les personnages prévus en DLC…
Un boss de fin bien trop résistant
Le jeu en ligne un peu trop cheap en terme d’options

Réclamé à cor et à cris depuis des années par une base de fans inébranlable, Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds est enfin là. Toujours autant tenté de placer l’action pure avant la technique, il à pourtant cette fois eu droit à quelques changements de taille, à commencer par l’incursion d’une réalisation en 3D. Mais pas que…



Antithèse assumée d’un Super Street Fighter IV pour ne citer que lui, Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds reprend évidemment la recette laissée par son prédécesseur, sorti en arcade il y a maintenant un peu plus de 10 ans. A savoir, des combats en 3 vs. 3 où il est question de s’appuyer sur ses coéquipiers pour remporter les combats. Pour autant, les équipes que vous pourrez former afflueront grandement sur vos chances de victoire. Le roster du jeu, piochant à la fois au sein des univers de Marvel et de Capcom (ah bon ?) à beau être globalement équilibré, il laisse rapidement se dévoiler des petits favoris alliant combos ravageurs et esprit d’équipe exacerbé (du côté de Capcom par exemple, vous vous rendrez rapidement compte que les Dante et Albert Wesker se placent vraiment un cran au dessus de leurs concurrents, tandis que chez Marvel, vous ne pourrez que vous prosterner devant She-Hulk et Deadpool, ce dernier étant aussi cinglé qu’efficace). Sans vouloir absolument rentrer dans les détails et vous assommer avec des termes techniques imbuvables pour les novices du genre, sachez que les développeurs du jeu ont mis un point d’honneur à rendre leur soft accessible, afin de permettre à tous d’assister dès les premières parties à un résultat explosif. Mais si les mécanismes de gameplay ont volontairement balayé d’un revers les coups spéciaux à base de trois quarts de cercle avant/demi-tour arrière/720° + ATQ pour se focaliser à 90% sur des quarts de cercles + ATQ, sachez qu’il vous sera demandé des heures et des heures de pratique pour maîtriser correctement le jeu. Alors oui, le gameplay est franchement accessible en comparaison d’un jeu de baston 2D embrassant par exemple le format des combats en 1 vs. 1, MAIS ce n’est pas pour ça que ce Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds est dénué de toute technique. Ainsi, il vous sera par exemple possible de balancer des combos aériens (que vos coéquipiers pourront faire suivre, avec un tant soit peu de maîtrise) ou de tirer parti d’une toute nouvelle fonction, nommée X-Factor, et dotant vos personnages d’une aura rouge décuplant leur force et leur agilité. Une sorte de bonus à utiliser à bon escient, mais qui pimente sans aucun doute les rencontres. Visuellement parlant, attendez-vous à un festival d’explosions, de coups et de détails. Le travail réalisé ici est bluffant, et on y trouve sans aucun mal son compte, aussi bien du côté de la modélisation des personnages que des décors, s’appuyant, tout comme un SSFIV pour le citer une fois de plus, à un affiche en 3D qui traduit clairement un immense fossé en terme de réalisation vis-vis de son prédécesseur !

Mais Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds n’est (malheureusement) pas exempt de défauts. Si on ne s’attardera pas sur le choix de Capcom d’avoir limité temporairement son roster à 38 personnages dans le but de vous pousser dans un futur proche à vous fournir via DLC payant, on regrettera par contre le “choix” de l’équipe de développement de ne pas avoir voulu creuser le mode Mission inclus au jeu, permettant d’apprendre quelques combos (bien trop peu…), mais doté d’une interface obligeant à chaque fois à mettre le soft en pause et à fouiller dans les menus pour mémoriser le ou les coups qu’il nous est demandé de lâcher sur l’épouvantail affiché devant nous. Dommage également que le mode de jeu en ligne, bien que franchement plaisant, ait été pensé par dessus la jambe, en se limitant aux simples matchs classés/non-classés et lobbys, où il vous sera impossible d’admirer les matchs de vos concurrents, vous obligeant à patienter en attendant votre tour… Et puis, impossible de ne pas boucler ce test en évoquant l’infâme boss de fin du soft, Galactus, qui tend à assoir la réput’ de Capcom ces derniers temps, jamais à court d’idée lorsqu’il s’agit de placer un dernier rempart démoralisant au sein de ses jeux de baston. Même si, je vous l’accorde volontiers, un jeu de combat n’est complet que lorsque qu’il est doté de son boss de fin quasi-imbattable…

Nul doute que ceux qui attendaient ce Marvel vs. Capcom 3 : Fate of Two Worlds depuis plus de 10 ans ne devraient pas été déçus. Le jeu reprend ainsi sans faillir les bases d’un gameplay efficace pour le sublimer, tout en s’appuyant sur une réalisation graphique des plus impressionnantes. Cependant, les quelques faiblesses trahies par les modes de jeu en ligne un peu cheaps sur les bords et l’attitude de Capcom visant à vouloir enrichir le roster du jeu par des DLC payants nous laissent imaginer que TOUT n’a pas été mis en oeuvre pour que le jeu dévoile l’intégralité de son potentiel. On se contentera toutefois déjà largement de ce qui nous est proposé !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Un gameplay à la fois accessible MAIS technique
Une réalisation bluffante
Le roster globalement efficace

Les –
Les personnages prévus en DLC…
Un boss de fin bien trop résistant
Le jeu en ligne un peu trop cheap en terme d’options

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