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Test : appareil photo plénoptique Lytro

Imaginez que vous puissiez modifier l’angle de vue d’une photo que vous avez déjà prise. Imaginez que vous puissiez changer l’endroit du focus après avoir pris…

Imaginez que vous puissiez modifier l’angle de vue d’une photo que vous avez déjà prise. Imaginez que vous puissiez changer l’endroit du focus après avoir pris la photo. Cela parait impossible et pourtant, c’est ce que propose la Lytro.

Sous ce nom se cache un appareil photo plénoptique uniquement disponible aux États-Unis, qui offre un design totalement atypique en forme de tube carré (41 x 41 x 112mm pour 214g), un écran tactile de 1,4″ et un objectif f/2 avec zoom 8x. Un appareil curieux donc, que nous avons testé, verdict…

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Caractéristiques techniques :

– Connexion Wi-fi et micro USB
– Zoom 8x, lentille constante f/2
– Écran tactile LCD 1.46″
– Résolution : 11 mégarays (nombre de rayons de lumières enregistrés par le capteur car système plénoptique)
– 214 g
– 41x41x112mm
– Prix : 399$ le modèle 8Go, 499$ le modèle 16Go

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Plénoquoi ?

Si vous vous demandez pourquoi je m’attendais, enfin nous, fans de technologie nous attendions à une révolution, c’est parce que le Lytro est un appareil photo utilisant un procédé plénoptique pour capturer une image, on y reviendra par la suite. Lytro, c’est avant tout une start-up. Une société qui a réussi le tour de force de lever 50 millions de dollars en moins de temps qu’il n’en a fallu à Lady Gaga pour vendre les billets de son dernier concert.
À l’origine du projet, le docteur Ren Ng, chercheur à l’université de Stanford.

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Il est persuadé qu’on peut s’affranchir des contraintes liées à la profondeur de champs et a développé une thèse de folie sur le principe plénoptique pour le prouver.
La photographie signifie étymologiquement « l’écriture avec la lumière ». En argentique, on écrit sur la pellicule avec la lumière captée, dont la forme de l’image est donnée par les lentilles de l’objectif, qui ont pour but d’orienter les rayons vers le capteur. La pellicule est recouverte d’une substance chimique à base d’halogénures d’argent qui réagit aux rayons de lumière. Jusque là vous suivez ? Super !
Le numérique n’a pas changé le procédé. La pellicule est remplacée par un capteur qui réagit à la lumière. Avantage : on peut faire varier la sensibilité à cette lumière.

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Mais ces rayons de lumières ont également un angle d’incidence. Et cette angle n’est pas pris en compte. Résultat, lorsqu’un point de lumière se situant sur le plan de netteté vient frapper le capteur, il engendre un point lumineux (en réalité un cercle minuscule qui forme un point. Lorsqu’il est en dehors du champs, il engendre un cercle (en fait un point élargi). C’est au passage ce qu’on appelle le « piqué » d’un objectif ou la faculté à engendrer des points plutôt que des cercles sur le plan de netteté choisi. Plus la qualité de la lentille est bonne, meilleure sera la restitution des rayons lumineux et donc de ces points et de la qualité de ces cercles diffus (le bokeh).

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C’est le point important et la limite qui a servi de point de départ au concept d’appareil photo plénoptique.
Si jusque là vous n’êtes pas perdu, c’est parfait puisque la suite n’est pas si compliquée, elle n’est qu’une version très très très (x100) vulgarisée de la thèse du Docteur Ren Ng.
Le principe revient au processus plénoptique qui va, non seulement capter les rayons de lumières frappant le capteur, mais aussi tenir compte de leurs angles d’incidence et donc des chemins parcourus par ces rayons.
Pour cela, il faut appliquer un ensemble de microlentilles devant un capteur. Le capteur est composé de pixels et chaque microlentille recouvre donc un ensemble de pixels.
L’image obtenue ressemble à une mosaïque déformée qu’un logiciel spécifique pourra assembler.

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Conséquence : Il faut énormément de pixels pour obtenir une image de résolution finale suffisante. À titre d’exemple, le premier prototype réalisé en 2009 utilisant un capteur Kodak de 16 megapixels délivrait une image de 87000 pixels ! L’idéal serait donc un capteur assez grand de 100 megapixels. Et vous vous doutez bien que ces microlentilles placées devant le capteur, se doivent de disposer d’une grande ouverture sous peine de réduire drastiquement la lumière parvenant au capteur.

Si vous désirez entrez un peu plus dans le détail, le dossier réalisé par Olivier Oezratty, qui m’a bien aidé pour la rédaction de cette partie et la compréhension du système, explique plus en profondeur le système tout en restant accessible.

[nextpage title=”L’acte photographique, Autopsie d’une Révolution”]

L’acte photographique

Ouf ! Assez parlé technique, parlons photo.
L’art de photographier (car oui c’est un art) se décompose en étapes. Premièrement, on repère un élément qui nous donne une idée d’image. Ce que l’on appelle « oune éclair dé inespirassionne ». On a envie de capturer cet éclair. On prend alors son appareil photo, on sélectionne ce que l’on veut garder de ce que l’on veut enlever de l’image : on compose son image. On vise, on règle la netteté du plan choisi si l’appareil le permet, on gère la lumière présente, on règle l’appareil, on attends l’instant T et on appuie.

Et c’est toute cette démarche qui plait dans la photographie.

Autopsie d’une Révolution

Le Lytro a été présenté comme un outil photographique passant outre toute ces étapes d’ajustement, de mise au point et de réglage pour en arriver directement au cadrage et déclenchement. Cet objet est à la photo ce qu’est la boîte automatique à l’automobile.

L’innovation vient du processus permettant de capter l’image. Par logique, on capture une image plan par plan. Soit on choisi d’isoler un plan (et les autres sont alors flous), soit on décide d’avoir tout net.
Avec le Lytro, on vise et on appuie. Puis, par la suite, on s’amuse à rendre net ou flou le plan de notre choix.
Techniquement, ça s’annonce intéressant puisque l’objet se compose d’un ensemble de lentilles qui capture chacune une image. L’ensemble des images obtenues est assemblé en un fichier représentant une photo dont chaque partie peut être rendue nette ou flou selon son envie et instantanément.

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Sur le papier, ça a l’air réellement fun. Deux ans après, j’ai enfin pu mettre la main sur ce curieux objet qui est, comme vous le voyez sur les images, assez particulier. Un parallélépipède en métal avec d’un côté la lentille, de l’autre l’écran et au dessus un bouton pour la capture. Le dessus de l’écran sensitif permet de zoomer et l’écran tactile de régler quelques petits paramètres. Dans la rue, on a l’impression de faire des mesures de dénivelé, et personne ne se doute qu’il s’agit d’un appareil photo.

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Décadence d’une révolution

Pour prendre une photo, on vise avec un écran vraiment minuscule et très mal défini, puis on appuie avec l’index sur le bouton situé sur le haut de l’appareil. Sur le coup, on a une drôle de sensation de vide. Pourtant, la mécanique ressemble énormément à celle des appareils photos compacts classiques ou des smarpthones. Mais là, étant donné que la mise au point n’est plus nécessaire, que l’écran est minuscule, qu’on n’a finalement absolument rien à gérer, on se dit qu’on ne contrôle vraiment rien.
Du coup, prendre une photo sans savoir ce qu’on vise revient à manger dans l’obscurité la plus complète sans savoir ce qu’il y a dans son assiette. C’est le but de l’objet. Mais lorsqu’on veut s’amuser un peu à prendre des photos en plein soleil, on déchante rapidement. Déjà à cause de la taille, vraiment trop réduite, de la définition vraiment ridicule et surtout d’une lisibilité médiocre. Heureusement, la mise au point n’est pas un problème, puisqu’elle se fait en post-production.

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Ça commence à beaucoup manquer de fun tout ça. Ensuite, on remarque qu’on peut régler la sensibilité ISO et la vitesse. Mais encore une fois, la taille de l’écran empêche d’être précis. Bref, on va pas s’amuser à jouer de la roulette tactile.
Je dois avouer que je me suis retrouvé un peu bête, mon parallélépipède à la main, à me demander ce que je pouvais photographier. J’ai jeté un coup d’oeil autour de moi, repéré une scène urbaine avec 4 plans distincts intéressants. Le genre de scène faite pour le Lytro. J’ai alors pointé le Lytro vers la scène en question, mon doigt a glissé légèrement sur la bande de zoom sensitive allongeant la focale de quelques millimètres. Le temps de dézoomer, la scène était passée.
De toute évidence, entre la latence de l’appareil à prendre une photo, la difficulté de viser avec un écran si petit, cet appareil n’est pas celui qui deviendra votre compagnon de photo de rue.

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Plusieurs photos plus tard, je suis rentré chez moi pour passer à la post-production. Les photos produites par la Lytro nécessitent un logiciel dédié, téléchargeable gratuitement sur le site officiel. Ne vous attendez pas à Lightroom ou à Adobe Photoshop Elements c’est basique. Les effets proposés sont mauvais et inintéressants.

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Il faut créer un login et un mot de passe. On peut ensuite envoyer ses créations sur le serveur de la société qui héberge votre image, et vous permet de la partager et voir celles des autres.
Je l’ai donc téléchargé et me suis inscrit. Un exemple basique pour jouer de la PDC :

C’est là que j’ai réalisé que le problème ne venait pas de moi. Mon égo était rassuré mais mon avis sur cet objet si prometteur sur papier s’amenuisait drastiquement. Les photos prises, en dehors de toute considération artistique, n’avaient rien, mais absolument rien de plus que ce que l’on trouve sur Instagram ou Pinterest. Pire, c’était moins créatif, car afin de mettre en évidence les possibilités du Lytro, les photos finissaient par toutes se ressembler.

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Avortement d’une Révolution

Après un petit mois dans les mains, j’en suis arrivé à cette cruelle conclusion : cet appareil est un outil qui ne permet pratiquement aucune création intéressante qui justifierait ce système et ces contraintes. Je m’explique : en dehors des limitations qualitatives des images liées à la techniques de l’objet, c’est le concept même de l’objet qui ne prend pas. Un appareil photo, aussi étrange, innovant, rustique ou séduisant soit-il n’en reste pas moins un outil. Un outil aidant à la création d’une image. À la manière d’un instrument de musique aide à la réalisation de mélodies ou de rythmes. Le problème c’est que la caractéristique unique et restrictive du Lytro pousse les utilisateurs à réaliser les mêmes images et ne permet pas d’explorer d’autres pistes. Cela revient à tenter de créer une mélodie avec une guitare ne disposant que d’une seule corde. Du coup le logiciel de développement fourni a beau être basique, il n’apparaît même pas comme un problème. Et encore, j’ai fait abstraction de tout le reste pour le moment. Ce reste, c’est le prix de 399€ ; la qualité des images d’une définition médiocre de 1080 pixels de large, qui ne sont finalement faites que pour être regardées sur un écran ; de la lenteur du zoom et du manque de stabilisation ; de l’ergonomie trop épurée ; du format d’image obtenu ne pouvant être lu que via des navigateurs web et nécessitant le serveur de la société, des contraintes qui pour le coup sont liées à la volonté des créateurs du Lytro de toucher le grand public, alors que la technologie nécessite des composants très performants et très onéreux.

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Les appareils que nous sommes amenés à utiliser pour photographier, répondent à des besoins. Des besoins de s’affranchir de contraintes : manque de lumière, compacité, discrétion, distance séparant du sujet, rapidité. Le Lytro ne répond concrètement à aucun besoin photographique. Car l’essence même de la photo est de cibler son sujet et de le mettre en valeur. Que ce soit son repas de midi, un chat faisant une grimace, Mila Kunis en studio, le Touchdown final du Super Bowl, une scène touchante ou un paysage surnaturel, dans tous les cas, expert ou non, le photographe cherchera la mise en valeur de ce qu’il veut exprimer et montrer en image. Quel intérêt de voir un morceau de ce qu’il se passe derrière la scène en ayant le premier plan flou quand on peut avoir l’ensemble net ?

Ce n’est donc pas l’appareil le problème, mais le concept. Comme beaucoup de nouveaux projets qui fleurissent en ce moment, on voit un début d’idée brute laissée telle quelle. C’est dommage, car avec un capteur plus grand (un format de 8cm x 8cm), plus dense (au moins 100 millions de pixels), des lentilles de meilleure qualité et la possibilité de filmer, ce serait un excellent outil cinématographique. Il serait plus onéreux, plus gros, plus lourd mais apporterait un vrai plus en vidéo où la contrainte du jeu de focus est constante. Problème : en vidéo, la norme actuelle est le full HD soit une résolution de 2 megapixels. Il faudrait pouvoir supporter un flux vidéo de 16 megapixels minimum pour exploiter correctement la technologie Lytro. Autant vous dire que ce n’est pas demain qu’on verra un flux pareil alors que la 4k en est à ses prémices.
La technologie plénotique est donc paradoxalement parfaitement adaptée à la vidéo, alors que le support du flux vidéo n’est pas encore adapté à la technologie. Sûrement plus tard. Cependant, si l’utilisation du Lytro a été une bonne expérience, elle reste frustrante tant on se sent limité. Et si on peut comprendre que cette limite est liée au prix de vente (399€), qui reste accessible compte tenu de l’investissement initial, du déploiement confidentiel et des technologies nécessaires, le concept n’en est pas pour autant adapté à la photo.

Test réalisé par Jeremy Fdida du site pixelistes.com.

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Notre avis

Conceptuel
Note : 4  /  10
32 commentaires
  1. C’était crédible, d’autant que l’avis est tranché, jusqu’à : “Quel intérêt de voir un morceau de ce qu’il se passe derrière la scène en ayant le premier plan flou quand on peut avoir l’ensemble net ?”. Et la j’ai compris que j’avais affaire a un “photographe” instagram 2.0 venant du JDG..

    Tout l’intérêt d’un vrai boitier reflex avec un grand capteur est justement d’avoir une map précise, ou le jeu de flou avec la profondeur de champ retranscrit la volonté du photographe.
    Sinon un téléphone de base a une définition souvent bien supérieur, et tous les plans sont bien nets, avantage – et défaut – d’un tout petit capteur avec une grosse résolution. Les téléphones prennent de super photo, et si vous voulez avoir tous les plans nets, un boitier reflex ne vous apportera rien, au contraire, vous n’arriverez pas a faire ce que votre téléphone fait très bien.

    Après je ne dis pas que le Lytro n’est pas tout pourri, c’est bien possible. Son concept est paradoxal, en s’adressant au grand publique Instagram avec un truc basique, alors que ce publique veut justement avoir tous les plans bien nets.

    Par contre sur la photo pro et d’amateur éclairé le concept risque d’être une révolution, et le lytro est ici beaucoup trop basique.

    J’ai bien aimé la réflexion sur le film, et je pense que l’auteur a parfaitement raison, tout l’art de bien filmer est de jouer avec la profondeur. Pouvoir le faire en post prod est encore plus crucial qu’en photo.

    Donc pour l’instant un gadget même pas hypster, même si c’est l’avenir.

  2. T’inquiète c’est pas pour toi t’es pas concerné. C’est un truc futuriste, pour les américains qui s’intéressent à des choses et savent aller de l’avant…

  3. @cslevine :
    Oui tu a raison, ça sert surtout aux ” mec dé US que y son tro stylé mme c eux y on inventé tt & tt tavu vive lé US lol jéspér tro un jour jv allé vivre laba en mode bill gates xD “.

    Plus sérieusement, le seul intérêt de ce type d’appareil photo c’est de faire croire que tu prend en photo ta copine alors qu’en fait ce que tu veut vraiment voir c’est la petite culotte qui dépasse du jean de la dame qui es assise dans l’arrière plan.

  4. Avec un œilleton a la place de l’écran riquiqui , j’aurai l’air d’un pirate urbain avec ça ! ! ! Et la peut être, l’impression globale sera meilleure ? ( comme en astro … tu regardes dans le télescope direct , tu es saisis … avec un pc et apn , c’est plus la même sensation )

    Vive le jack sparrow du futur 😀 !

  5. Très bon test. Même un néophyte comme moi a compris les bases. J’ai souvent entendu parler de cet apn. Et mis à par le côté amusant d’une gestion des plans et de la lumière en post prod, je ne voyais pas bien l’intérêt non plus.

    Mais une fois la technologie au point, je pense que ça va être une aubaine pour les vidéastes comme tu le pressent.

  6. “Sous ce nom se cache un appareil photo plénoptique uniquement disponible aux États-Unis”

    Faux ! on en trouvait en Suisse, chez digitec.ch

  7. Merci pour l’article, qui m’a permis de comprendre le principe de la plénoptique (notamment grace au dossier d’Oezratty).

    J’aime beaucoup cette phrase que tu as utilisé pour résumé ton avis sur le Lytro:

    “Cela revient à tenter de créer une mélodie avec une guitare ne disposant que d’une seule corde”

    Même si effectivement on peut comprendre les limites de création que cela implique, ça m’a fait tout de suite penser à un beau contre-exemple: “Air sur la corde de Sol” de Jean Sébastien Bach (écoutez le, vous verrez 😉 )
    Il y aura toujours place à la création, de nouvelles pratiques photographiques vont naître avec ce type d’appareil (comme le numérique à bousculer les standards à son époque).

  8. Pas tout à fait d’accord avec la conclusion. Le but à mon avis, une fois dépassé la période d’amusement à photographier des scènes permettant de faire des démos technologiques, c’est c’est photographier les scènes banales qu’on prend avec notre smartphone ou notre compact. En post-production on choisit un rendu avec un plan net, on exporte en jpeg, et on oublie le widget en Flash qui ne sert à rien. On a là une excellent technologie qui pourrait être utile à tous ceux qui ne connaissent pas les principes optiques de la photographie. Équipés de cette technologie, Monsieur Tout Le Monde posterait peut-être de plus belles photos sur Instagram, au lieu de rajouter du flou logiciellement qui ne prend pas en compte la profondeur réelle de la scène, ou de poster des photos où le sujet principal est flou justement. Poster ces photos en jpeg, pas dans le player Flash.

    Exemples de photos glanées au hasard sur internet, qui reflètent bien le pire d’Instagram, que cette technologie pourrait servir :

    Photo avec flou irréaliste : http://golem13.fr/wp-content/uploads/2012/06/Instagram-photos-goflantes07.jpg

    Photo avec le sujet principal flou : http://golem13.fr/wp-content/uploads/2012/06/Instagram-photos-goflantes015bis.jpg

  9. Très très bon article et très intéressant. Je pense que vous avez bien cerné le problème de cet objet. Techno super intéressante mais qui en pratique ne laisse plus place à la créativité. Dans tout les cas merci pour ce test, cela faisait longtemps que je me demandais ce que valait ce Lytro!

  10. Merci pour ton test.
    Ton test confirme bien ce que je ressentais, un concept intéressant mais une interface médiocre. Pourquoi ne pas avoir proposé le concept dans un boitier un peu plus classique avec un viseur et un accès aux réglages rapide? Peut être que quelqu’un y pensera. Le gros problème de lytro est d’avoir voulu tout contrôler, et se trouve maintenant totalement marginalisé. Un accord avec un grand constructeur, avec une gamme dédiée aurait été plus profitable à ce concept tellement séduisant.

  11. Très intéressant ce test de cet objet atypique et qui attirait ma curiosité.
    Ça change des tests des appareils photos habituels (les nouveaux 4/3 ou µ4/3 par exemple, voir des reflex) et ça permet d’avoir un vrai avis sur son utilisation et son intérêt dans la pratique.
    En revanche, ce n’est pas très pratique cette ouverture de nouvel(le) onglet(fenêtre) dans le sommaire.

  12. L’esthétique du boitier est particulière, le format 4×4 pourquoi pas, j’ai lu “l’appareil est un frein à la créativité” je ne pense pas. Au contraire, les essais que l’auteur a fait sont sympa et une photo peut ainsi avoir plusieurs sens (joie, tristesse) selon la mise au point.
    A ce stade, la techno est jeune et prometteuse, l’auteur est prétentieux et doit arrêter Instagram.
    Merci

  13. C’est exactement le même article (mot pour mot) que j’ai lu sur le blog de pixelistes, avec les mêmes photos et exemples.

    Bref, l’article était trés intéressant car le concept paraissait super prometteur. Mais finalement l’usage est trés “restreint” et la créativité trés limitée. Dommage.

  14. Avant de dire que c’est pompé, vérifiez donc qui à rédigé cet article…

    “Rédacteur invité”, il s’agit donc d’un partenariat entre ces deux sites.

  15. @petis: Je n’ai jamais affirmé dans mon post que le test était pompé mais juste que c’était le même. Et comme il était publié sous Rédacteur invité, je n’ai avancé aucune hypothèse et juste fait la remarque.

    Dans tous les cas, s’il s’agit d’un partenariat, cela aurait été sympa de vous citer mutuellement dans les articles.

  16. Au passage, aucune réaction sur le post de jimmy clébard qui affirme sans même connaitre l’auteur : “Et la j’ai compris que j’avais affaire a un « photographe » instagram 2.0 venant du JDG.”

    Je doute pourtant sérieusement que les membres de pixelistes se reconnaissent dans le “photographe instagram”…

  17. o.s. : Au passage, aucune réaction sur le post de jimmy clébard qui affirme sans même connaitre l’auteur : « Et la j’ai compris que j’avais affaire a un « photographe » instagram 2.0 venant du JDG. »

    j’etais entrain de me dire : “ca pue la jalousie .. ” il y a des gens comme ca qui feraient mieux de s’abstenir avant de commenter pitoyablement pour critiquer …

  18. Concernant le post qui affirme “Et la j’ai compris que j’avais affaire a un « photographe » instagram 2.0 venant du JDG. ” je suis 100% d’accord avec.

    c’est complètement n’importe quoi d’affirmer ce que dit l’auteur du “test” (” Quel intérêt de voir un morceau de ce qu’il se passe derrière la scène en ayant le premier plan flou quand on peut avoir l’ensemble net ?”) quelqu’un ayant un MINIMUM de base en photographie sait que c’est justement cet effet de flou (bokeh) qui est souvent recherché. Les plus chères optiques sont souvent jugée sur leur capacité à avoir un beau flou.

  19. Bah moi je trouve cette techno intéressante pour plusieurs raison. Premièrement, non seulement on peut choisir le plan de la photo, mais on peut aussi recréer une scène en 3D en utilisant les informations relatives au champs lumineux. Disons des caméras sur une voiture qui pourraient donner les informations de distances à l’ordinateurs sans avoir à utiliser la stéréoscopie. Ensuite, pour l’instant il n’y a que ce boitier, assez limité, si un constructeur plus sérieux si mettait et créait un boitier avec une plus grande résolution et des réglages plus variés. Ne pas avoir à jouer avec la profondeur de champs ne signifie pas que tous les autres réglage ne sont pas importants.

  20. Concept ultra intéressant ! Ca ouvre de nouvelles possibilités intéressantes. Par contre, je suis pas sûr de comprendre au final… l’article est pompé d’un autre blog ou pas ?

  21. Techno intéressante à mon avis, surtout au niveau des effets qu’on pourra obtenir. J’espère qe ça ne tombera pas trop vite dans le grand public façon gadget “filtre vintage” comme on voit beaucoup depuis déjà trop longtemps.

  22. @Jimmy clebard
    Bien sûr que tu peux avoir tous les plans nets avec un boîtier reflex, suffit d’ouvrir le diaphragme au max… Et ça m’étonnerait qu’il y ait des choses que tu puisses faire avec l’appareil photo d’un téléphone que tu ne puisses pas faire avec un reflex… Ou alors c’est que tu ne connais pas tous les réglages…

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