On garde le placement produit sur le marché des ultrabooks Premium, mais surtout, Lenovo a essayé de prendre en compte les remarques de l’année dernière afin de proposer le Yoga Premium qu’on était en droit d’attendre. On retrouve ainsi la charnière qui permet au Yoga 900 d’évoluer sur 360°, un processeur Intel de dernière génération et enfin une autonomie digne de ce nom.
Les Caractéristiques
Je pense que vous connaissez déjà les caractéristiques techniques de la bête, mais pour rappel :
– Windows 10 Famille
– Ecran IPS tactile de 13,3” au format 16/9
– Résolution QHD+ soit 3200×1800
– Processeur Intel Core i5-6200U ou Core i7-6500U de dernière génération
– Intel HD Graphics ou Intel HD Graphics 520
– 512Go en SSD SATA III en France
– Lecteur de cartes SD
– De 8Go à 16Go de RAM
– Clavier 69 touches rétro-éclairé
– WiFi a/b/g/n/ac MIMO 2×2
– Bluetooth 4.0
– APN et Caméra Visio 720p
– 2 x USB 3.0 Type-A
– 1x USB 3.0 Type-C
– Sortie TV Micro-HDMI
– Accéléromètre, Boussole et Gyroscope
– Capteur de luminosité ambiante
– Port USB en recharge sur l’alimentation
– Batterie 4-Cell 66Wh assurant jusqu’à 10h d’autonomie
– 14,9mm d’épaisseur
– Poids de 1,29kg
– 3 Coloris disponibles
Au niveau du packaging, rien de bien spéciifique puisqu’on retrouve bien évidemment le Lenovo Yoga 900 avec son chargeur et le câble d’alimentation. Sur le papier, le Lenovo Yoga 900 est presque parfait, et comme pour son prédécesseur, on aurait juste aimé peut-être un stylet Wacom compatible avec l’écran comme les Surface de Microsoft. Comptez à partir de 1429€ tout de même.
Il aurait été bien que Lenovo propose, comme aux États-Unis, des Yoga 900 avec un SSD par défaut de 256Go, cela aurait permis d’avoir un prix de départ autour de 1200€, parce que très honnêtement, je ne suis pas contre 512Go bien évidemment, mais je préfèrerai économiser 200€/250€.
[nextpage title=”Design”]
Inauguré avec le Yoga 3 Pro, on retrouve la nouvelle charnière de 800 pièces sur le Yoga 900. Je vous rappelle que Lenovo s’était inspiré des bracelets de montre pour concevoir la charnière avec ainsi plus de 800 éléments d’aluminium et d’acier sur 6 points d’attache. Cette charnière permet ainsi de mettre le Yoga 900 vraiment à plat. Du fait de sa structure reprenant ce qui se fait comme un bracelet de montre, la charnière faisait un peu de bruit sur le Yoga 3 Pro, ce n’est plus le cas sur le Yoga 900, c’est parfaitement silencieux. Je me souviens également d’un problème de jeu au niveau du bas du Yoga 3 Pro, dû à sa trop grande finesse. On n’a plus ce problème avec le Yoga 900. Lenovo a donc bien écouté ses consommateurs pour le coup.
On retrouve enfin la finition avec un boîtier en alliage de magnésium. Si cela reste solide avec le temps, on retrouvera toujours cette partie extérieure sujette aux rayures. Pour ce qui est du clavier, c’est quasiment le même que celui de l’année dernière. Du coup, il faudra s’y habituer un peu tout de même puisque certaines touches n’ont pas la même taille que la normale, je pense notamment à la touche Shift, Retour, etc. C’est un peu dommage dans l’absolu, mais une fois habituée, le clavier est très agréable et réponds parfaitement aux besoins. Quant au trackpad, il fonctionne, mais comme à chaque fois avec les trackpads sur les PC portables, ça marche très bien pour les fonctions de base, mais dès lors qu’on veut utiliser de nouvelles fonctions (comme le défilement à partir de deux doigts), ça marche une fois sur deux et quand ça ne marche pas, et bien, on redémarre.
Je salue pour finir les ports présents, c’est agréable de retrouver sur un ultrabook pas moins de 3 ports USB 3.0. Alors oui, il y en a un en Type-C, mais ça reste un vrai avec les accessoires qui se multiplient. On n’oublie pas non plus le lecteur de cartes-mémoire intégré, toujours aussi pratique. Et enfin, on notera que le port de charge pourra aussi faire office de charge en USB 2.0. Malin.
[nextpage title=”Affichage et Son”]
Quant à l’écran en lui-même, dans mon usage quotidien, je l’ai trouve relativement lumineux et fin. Forcément, avec une telle définition, on n’en attendait pas moins, mais j’étais moins sûr pour la partie luminosité. Dans l’absolu, j’aurais aimé des bezels (bords d’écran) plus fins, mais cela ne m’a gêné au quotidien, ça reste dur de passer après les XPS 13 de Dell par exemple. Côté couleur, cela reste une dalle IPS avec ses avantages et ses défauts, à savoir une colorimétrie maitrisée, mais des noirs qui laissent à désirer. Pour avoir découvert les premiers PC portables avec une dalle AMOLED, on reste forcément un peu songeur.
Du côté du tactile, je n’ai pas noté de problèmes particuliers. Le logo Windows n’est plus qu’un logo et n’est pas le bouton sensitif qu’on connaissait avec les modèles prédécents. Lenovo en a aussi profité pour régler le petit problème lié au capteur de luminosité et permet au Yoga 900 de mieux gérer automatiquement la luminosité automatique. Tactile oblige, on se retrouve avec un écran brillant. Dommage.
Côté son, Lenovo continue son partenariat avec JBL. Avec un son stéréo de 2×1,5W, le son ne s’en sort pas trop mal. J’ai pu regarder quelques séries avec les haut-parleurs du Yoga 900 et écouter de la musique pendant que je travaillais. La technologie Dolby Home Theater n’apporte pas grand-chose en réalité, mais vous vous en doutiez, j’en suis sûr. Pour avoir un meilleur son, il faudra plus utiliser votre Yoga 900 en mode “Tente” ou “Stand” puisque ces deux modes n’obstrueront pas les haut-parleurs. Comme l’année dernière, ça manque cruellement de basses et si vous avez des écouteurs ou une enceinte externe, n’hésitez pas.
[nextpage title=”Utilisation, Performances et Autonomie”]
Pour les performances, je n’ai pas fait de benchmarks ou autres, d’autres sites le font très bien et perso, je préfère me concentrer sur l’expérience utilisateur. De plus, on commence à connaître les possibilités offertes avec la dernière génération de processeurs Intel. Aussi, dans les domaines de la bureautique et du multimédia, je n’ai pas noté de problème particulier, et heureusement quelque part, le contraire aurait été fâcheux. Le Lenovo Yoga 900 démarre très rapidement et contrairement à une époque, la veille fonctionne bien, c’est-à-dire que la batterie ne sera pas totalement drainée, et ce, même après quelques jours. Maintenant, pour les jeux, cela reste un ultrabook. Ne vous attendez donc pas à faire tourner un Star Wars Battlefront ou un Overwatch en Full HD, par contre, pour des jeux comme HearthStone, cela ne posera aucun souci dans l’absolu.
Un des avantages des Yoga, ce sont ses différents modes de fonctionnement. Très honnêtement, je ne suis toujours pas convaincu par le mode tablette de Windows (rien n’est optimisé en mode portrait). En plus de cela, avoir 1,29kg à bout de bras en mode tablette, très peu pour moi. Du coup, il est vrai que je l’ai beaucoup plus utilisé en mode laptop et les seules fois où je l’ai utilisé en mode Tente ou Stand, c’était pour visionner des vidéos.
On finit sur l’autonomie et heureusement par rapport à l’année dernière, c’est nettement mieux. Alors qu’on avait environ 5h d’autonomie dans un usage classique pour son prédécesseur, le Yoga 3 Pro. On passe maintenant à 8h d’autonomie en moyenne et c’est largement suffisant pour mes journées. Mes usages intègrent une utilisation mixte entre traitements de textes, internet, souvent un ou deux épisodes de 45 minutes d’une série TV et de l’écoute de musique via Spotify.
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