C’était couru d’avance, mais depuis le poisson d’avril 2023 d’Asus qui s’est transformé en un véritable produit, l’Asus ROG Ally (en test ICI), il était clair que les autres constructeurs PC allaient proposer à leur tour leur vision de ce nouveau marché qu’est celui des consoles-PC. Alors pour l’instant, on n’a pas de nom officiel pour cette catégorie si ce n’est le terme anglais « handheld-PC » qu’on peut traduire par PC-Main ou PC de poche mais ce n’est pas génial. Du coup, parce que l’idée, c’est la mobilité, on ne peut pas utiliser PC portable non plus. Bref, on garde pour l’instant console-PC, ce qui n’est pas logique non plus en vrai mais ça donne cette idée d’avoir un PC qui ne sert que de console, un peu comme la Nintendo Switch.
Bon, tout ça pour dire que le marché des consoles PC va s’étoffer dans un futur plus ou moins proche. Après Asus et d’autres marques confidentielles, c’était au tour de Lenovo, lors de l’IFA 2023 à Berlin en septembre dernier, de se lancer avec la Legion Go. Si la machine de Lenovo reprend le nouvel APU d’AMD, le Z1 Extreme, il n’est pas prévu de egion Go avec un simple Z1, comme chez son concurrent taïwanais Asus ROG. Disponible en version 512Go ou 1To, il faut compter un prix à partir de 799 euros.
Notre version de test bénéficie de 2To de SSD, ce qui est super confortable, surtout avec la carte MicroSD de 1To qu’on y a ajouté. Là dessus, on remercie Lenovo de ne pas proposer une différence de prix exorbitante quand seul le SSD change. En revanche, si les composants internes peuvent rappeler le concurrent taïwanais, en terme de design et d’approche, c’est le jour et la nuit.
On a passé quasiment deux semaines déjà avec et voici notre avis sur la nouvelle machine de Lenovo et oui, plus que jamais, la taille compte.
Les caractéristiques de la Lenovo Legion Go
Petit rappel des caractéristiques techniques de la Lenovo Legion Go :
Lenovo Legion Go | |
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Finitions et Coloris | - Finition plastique - Couleur noire |
Écran | - Ecran Lenovo PureSight - Diagonale de 8,8 pouces - Dalle tactile IPS brillante - Tactile 10 points avec Gorilla Glass - Définition QHD+ de 2560 x 1600 pixels - Format : 16:10 - Taux de rafraîchissement : 144 Hz - Luminosité de 500 nits - 97% DCI-P3 |
Puce | - AMD Ryzen Z1 Extreme - CPU AMD Zen4 - GPU AMD Radeon 700M Series, 5-25W - Refroidissement Lenovo Legion ColdFront |
Mémoire vive | - 16 Go 7500 Hz LPDDR5x |
Stockage | - 512Go ou 1To PCIe Gen4 NVMe M.2 - MicroSD (Jusqu'à 2To) |
Audio | - Haut-parleurs stéréo 2x2W - Micro x2 |
Connectiques | - 2 ports USB Type-C USB 4.0, Display Port 1.4, Thunderbolt 3, PD 3.0 - Lecteur de carte MicroSD UHS-2 - 1 prise jack 3,5mm - Wi-Fi 6E - Bluetooth 5.2 |
Manette | - Manettes détachables et sans-fil Legion TrueStrike - 2 Sticks analogiques à Effet Hall - 1 D-Pad - 1 Trackpad - 1 base - Boutons View et Menu (comme sur une Xbox) - Boutons A, B, X, Y - Boutons LB, LT, RB, RT - 6 Boutons arrières pragrammables - 2 Boutons Legion L&R - Gyroscope IMU sur 6 axes - Moteurs haptiques - Capteur de souris - Molette de souris |
Biométrie | - N/A |
Caméra | - Caméra FHD 1080p |
Batterie | - Batterie lithium‑polymère de 49,2 Wh - Charge Rapide (Machine éteinte seulement) |
Système d'exploitation | - Windows 11 - Legion Space |
Dimensions | - 210 x 131 x 20 mm (unité centrale) - 299 x 131 x 41 mm (avec les manettes) - 640 g (unité centrale seule) - 854 g (avec les manettes) |
Prix | - A partir de 799 euros |
Disponibilité | - Novembre 2023 |
Le packaging est des plus simples et on retrouve une boite noire avec la console à l’intérieur et un bloc de recharge USB-C de 65W. Le câble de charge est attaché au bloc de charge, ce qu’on trouve dommage encore une fois. Lenovo aurait pu nous proposer deux éléments séparés afin d’utiliser le bloc de charge avec d’autres câbles par exemple. D’un autre côté, maintenant que tout est en USB-C, cela ne nous a pas spécialement gêné.
Comme ce fut le cas avec le concurrent taïwanais, pour la charge, on n’oublie pas qu’il faut une certaine puissance pour non seulement profiter de la puissance max de la Lenovo Legion Go mais aussi pouvoir jouer et recharger en même temps. En revanche, comme pour le SteamDeck, la Legion Go est livrée avec un étui de protection et à l’intérieur, on retrouve l’accessoire qui permet de profiter du « Mode FPS » qu’on expliquera un peu plus bas.
Le design, l’écran et l’audio
Alors que l’Asus ROG Ally se présente comme une console portable similaire à la Nintendo Switch Lite ou un SteamDeck pour les plus technophiles, Lenovo arrive avec une inspiration tout autre. En effet, si la machine de Lenovo est bien plus imposante, la vraie différence dans le design vient du fait que la Legion Go s’inspire de la Nintendo Switch avec deux manettes de part et d’autre de l’écran qu’on peut détacher, comme les Joycon de Nintendo. Autre inspiration des plus bienvenues, la Legion Go propose une béquille au dos, comme la Nintendo Switch OLED, et qu’on n’a pas sur l’Asus ROG Ally ou le SteamDeck.
La console est bien évidemment en plastique et la finition de qualité, on est loin des modèles de démos qu’on a eu à l’IFA 2023. On est dans les standards pour ce type d’appareil, heureusement. Pour la prise en main même, inutile de dire que c’est un peu différents des concurrents existants pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas les mêmes tailles d’écran. Maintenant, si la Legion Go s’avère être moins nomade, elle reste facilement transportable pour Lenovo.
Si le design est bien différenciant, ce qui marque une vraie différence lors de la toute première prise en main de la Lenovo Legion Go, c’est son impressionnant écran de 8,8 pouces au format 16/10 avec un définition de 2560×1440 et un taux de rafraîchissement de 144Hz. Si la différence de l’écran d’une Legion Go n’est que 1,8 pouces par rapport à l’écran de l’Asus ROG Ally, du SteamDeck ou de la Nintendo Switch OLED, dans la réalité et dans les impressions, c’est le jour et la nuit.
En effet, un écran de 8,8 pouces, c’est un confort tel qu’on n’est pas loin d’une tablette ou d’un ordinateur portable. Sur l’Asus ROG Ally par exemple, le clavier virtuel recouvrait plus de la moitié de l’écran et c’était bien illisible alors que là, comme sur une Surface, le clavier virtuel n’occupait qu’un tiers de l’affichage. Du coup, tout était plus confortable à l’utilisation.
Beaucoup, lors de l’annonce, avait critiqué la définition de 2560×1440 parce qu’elle est trop élevé pour l’APU d’AMD dans les jeux. C’est vrai mais on rappelle que la Legion Go reste un PC avant tout et qu’avec une telle diagonale d’écran, on peut se permettre bien plus dans les usages comme utiliser la machine comme un PC de tous les jours et c’est exactement ce qu’on a fait, ce qui était impossible avec l’Asus ROG Ally. C’était un peu plus jouable avec le SteamDeck grâce à son écran 16/10 mais cela restait petit. Alors que là, avec une diagonale à la limite des 9 pouces, cela restait confortable.
Mais revenons à la définition. Comme on l’a dit plus haut, 2560×1440, ça reste trop dans les jeux pour l’APU d’AMD, le Z1 Extreme. En effet, l’APU d’AMD excelle surtout en 720p, 800p ou 1080p. On parle bien évidemment des jeux gourmands comme les jeux AAA. Mais rien ne nous empêche de basculer en 720p ou en 1080p pour les jeux, non ? Sauf que sur la Legion Go, la diagonale de 8,8 pouces reste suffisamment petite pour ne pas être gêner par les pixels. Visuellement parlant, du Full HD sur un 8,8 pouces, ce n’est pas la même chose qu’un 15 pouces par exemple. Du coup, c’est pour cela qu’on n’a pas senti de gêne particulière avec la définition de l’écran de la Legion Go et non, on n’a pas eu l’impression que Lenovo en ait trop fait !
Pour en revenir sur l’écran même, on a été impressionné par la luminosité même de la dalle IPS, elle est super agréable et on a pu utiliser la Legion Go en extérieur sans trop de gêne. Après, on n’est pas les plus grands fans des dalles brillantes mais c’est comme ça sur les petits formats alors on accepte sans broncher. La définition permet d’avoir une certaine finesse d’affichage, surtout quand on ne joue pas. En revanche, on ne comprend pas le choix de Lenovo d’avoir mis les haut-parleurs sur la tranche haute de la machine. Résultats des courses, le son est bien moins fort, une vraie différence avec l’Asus ROG Ally par exemple.
Les Joycon, euh non, les… TrueStrike
La particularité de la Lenovo Legion Go, c’est qu’elle propose un design similaire à la Nintendo Switch OLED. En effet, de part et d’autre de son écran, on retrouve les TrueStrike, des manettes détachables qui peuvent être connectés en sans-fil sur la console de Lenovo. Si elles sont avancées sur certains points, elles ne le sont pas sur d’autres. Typiquement, il n’existe pas d’accessoires officielles pour les relier et les transformer en une seule manette comme les Joycon de Nintendo. On notera que chacun des TrueStrike ont une batterie intégrée et qu’on pourra contrôler leur batterie sur la Lenovo Legion Go.
En revanche, elle propose bien plus de boutons comme les boutons arrières qui sont désactivés par défaut quand les TrueStrike sont sur la console. Cela permet ainsi de limiter les erreurs. Très personnellement, on aurait préféré que Lenovo ne s’encombre pas avec ces boutons. Alors oui, cela permet d’autres raccourcis quand les TrueStrike sont détachées mais on n’a pas vraiment vu l’intérêt au final. Après, qui peut le plus peu le moins donc si cela ne nous intéresse pas, peut-être que cela fera le bonheur d’autres joueurs.
Le plus intéressant reste tout de même le TrueStrike de droite. En effet, en plus de tous les boutons classiques liés au gaming, on remarque une molette et deux boutons latéraux. En plus de cela, il existe un switch en bas qui permet de passer en « Mode FPS ». En gros, une fois qu’on active ce mode, il faut poser le TrueStrike sur l’accessoire livré dans l’étui de protection et le TrueStrike droit se transforme en une souris à la verticale. Et à partir de là, cela permet de viser beaucoup mieux qu’avec un simple stick analogique, comme une souris au final. Alors oui, il y a une habitude à prendre mais l’idée est là et surtout, cela fonctionne. De notre côté, on a toujours une souris avec nous mais on a pu tester Overwatch 2 avec le contrôle des déplacements avec le TrueStrike gauche et la visée avec le TrueStrike droit en « Mode FPS », et le tout fonctionne parfaitement.
Pour finir, on va parler des TrueStrike même et d’une certains comparaison avec les références dans le domaine, les Joy-Con de Nintendo. En soi, les TrueStrike sont plus grands et s’avère au final plus confortable sur la longueur. La prise en main est quelque peu plus basse mais ça n’enlève en rien le gain de confort grâce à la taille des accessoires de Lenovo. On reproche bien évidemment la position déportée des fameux boutons « Start » et « Select » qui vont demander un petit temps d’adaptation. A la position habituelle de ces derniers, on trouve des boutons dédiés à la surcouche de Lenovo. Celui de gauche permet de lancer Lenovo Space alors que celui de droit permet d’accéder rapidement, soit au menu de Lenovo Space, soit aux options de la Lenovo Legion Go. Dommage qu’on ne puisse pas changer et paramétrer tout ça. On notera enfin la présence en plus d’un trackpad sur le TrueStrike droit, ce qui est pratique pour Windows et qui manque énormément sur le ROG Ally par exemple. Il reste bien évidemment petit, mais c’est toujours mieux que rien.
De la performance et une autonomie à la Z1 Extreme
Avant de parler des performances, on tenait à rappeler que, contrairement au SteamDeck ou au ROG Ally, la Lenovo Legion Go propose non pas un mais bien deux ports USB-C, ce qui est pratique pour y brancher un écran externe par exemple tout en chargeant la bête. Imaginons en plus l’utilisation de la prise Dock chez Asus et ça nous fait pas moins de 3 ports USB dont 2 en USB-C ! Pratique.
En terme de puissance et de performances, on vous rappelle que la Lenovo Legion Go embarque le tout nouvel APU d’AMD, le Z1 Extreme. On ne va pas entrer dans les détails parce que c’est le même APU que l’Asus ROG Ally et qu’on a tous tester depuis un quelques mois. Pour rappel, si on pousse la machine au maximum avec un TDP de 30W, AMD nous promet une puissance de 8,6 TFLOPS (c’est plus de 5x la puissance d’un SteamDeck et 21x la puissance d’une Nintendo Switch). Sans entrer dans les détails, avec le même APU mais avec un écran qui est légèrement plus défini, on peut déjà conclure que la Lenovo Legion Go propose des performances similaires à l’Asus ROG Ally. Sans surprise, on peut donc lancer en Full HD du Elden Ring en moyen, du Cyberpunk 2077 et même le tout dernier Call of Duty MW III au prix toujours des détails et surtout du temps qu’on va passer pour optimiser les jeux par rapport à nos exigences.
Une des choses qu’on a tout de même remarqué, c’est que tout dépend du TDP. Par défaut, on est en mode Equilibre et donc avec un TDP de 15W-20W. Le mode Silence propose un TDP de 10W et enfin le mode Performance propose un TDP de 25W. Pour avoir un TDP de 30W, il faut bien évidemment être branché et choisir l’option « Custom ». Pour ceux qui n’ont pas tout suivi, dans le nouveau monde informatique, tout est une histoire de consommation électrique. Du coup, les APU et autres GPU voient leurs performances être liées à la consommation d’énergie. Et qui dit consommation énergétique dit impact sur l’autonomie. Du coup, sur ces machines de nouvelles générations, tout est une question d’équilibre.
Lenovo #LegionGo x #CallofDuty #MW3 bah ça donne ça en vidéo 😅 pic.twitter.com/cUkcl0nCig
— Anh | #StopAsianHate (@AnhPhanFr) November 12, 2023
Et du coup, côté autonomie, pas de surprise une fois qu’on a connu l’Asus ROG Ally. Tout est lié à son utilisation. Celui qui préfère les jeux indés aux jeux AAA auront forcément une meilleure autonomie. Il suffit même qu’un jeu soit mal paramétré et on se retrouve avec une autonomie moindre. C’est d’ailleurs pour cela qu’on aime les optimisations et vérifications de Steam pour son SteamDeck qui permettent une utilisation plus console que PC. La Lenovo Légion Go, comme l’Asus ROG Ally, est un avant tout un PC Windows et pour chaque jeu, il va falloir passer par la case configuration et optimisations, le tout en tâtonnant… comme sur un PC ! Bien évidemment, c’est une chose que les joueurs PC connaissent déjà mais ce n’est pas fait pour les débutants du monde console.
Donc, si certains s’attendaient à mieux par rapport à l’Asus ROG Ally, il n’en est rien et on retrouve une autonomie similaire. Alors, par rapport à notre test de la machine d’Asus, il y a eu pas mal d’optimisations depuis, ce qui permet une autonomie moyenne allant d’une heure à plusieurs heures. Dans tous les cas, il vaudra mieux garder son chargeur à portée de main. Et c’est peut-être là que la Lenovo Legion Go s’en sort plutôt bien puisque, éteinte, elle propose une recharge rapide en environ 80 minutes, ce qui est pratique.
Eh oui, c’est bien Windows 11 !
Le SteamDeck était proche d’une console du fait de la présence de SteamOS. L’Asus ROG Ally avait essayé de brouiller les pistes avec sa surcouche Armoury Crate SE par dessus Windows 11. Mais on l’a vite compris, une surcouche ne sera jamais un OS à part entière. Du coup, malgré les efforts d’Asus, la ROG Ally peut se résumer à un PC sous Windows avec un écran relativement petit pour le système d’exploitation de Redmond. Avec La Lenovo Legion Go, l’illusion est encore plus limitée dans la mesure où Legion Space, la surcouche de Lenovo, est moins complète que celle d’Asus.
Mais à la différence de la ROG Ally, la Legion Go propose un écran tactile de 8,8 pouces, ce qui est nettement plus confortable pour l’utilisation de Windows en mode tactile. Du coup, on se met à pardonner plus facilement les choix de Lenovo parce qu’on navigue plus facilement dans Windows. D’ailleurs, si on retire les manettes TrueStrike, on est vraiment en présence d’une Tablet-PC et des usages qui en découlent. Du coup, si on reste tout aussi exigeant qu’avec une ROG Ally, on s’habitue vite aux défauts qu’on contourne grâce à Windows.
Sur l’écran 7 pouces de la ROG Ally, l’interface utilisateur de Windows pouvait s’avérer trop petite. Il suffisait par exemple d’afficher le clavier virtuel de Windows pour qu’il occupe plus de la moitié de l’écran si bien qu’on ne savait même pas dans quel champ on tapait le texte. On se souvient qu’on avait dû utiliser un vrai clavier pour simplifier certaines configurations. Avec la Legion Go, c’est pareil dans l’absolu mais avec le confort de l’écran de 8,8 pouces, on jongle moins puisque le clavier virtuel de Windows occupe moins de place sur l’écran.
Legion Space est assez sommaire en soi et propose le strict minimum. Du coup, pendant notre période de test, on s’en est servi que pour configurer éventuellement la définition de l’écran, le taux de rafraîchissement ou encore les TDP pour être en mode Performance ou autres. Et c’est pour cette raison qu’on avait vraiment l’impression d’utiliser un PC sous Windows, et c’est d’autant plus accentué avec la présence du trackpad sur le TrueStrike Droit. On est vraiment loin des optimisations et de l’expérience utilisateur proposée par SteamOS sur le SteamDeck. C’est là qu’on voit la différence entre un OS qui permet une navigation à la manette et Windows 11 qui ne le permet pas encore par défaut.
Encore une fois, on ne peut penser que ce type de machine est avant tout à destination des vrais utilisateurs PC, c’est tout sauf user-friendly pour le débutant. Il est vraiment temps que SteamOS sortent pour toutes les machines PC !
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Bref, une machine qui ne sert strictement à rien
J’ai pour le moment la rog ally et je suis en attente de la légion go.
Franchement c’est un pur plaisir ces PC-Console (en tout cas pour la Ally et je verrai pour la Go).
Après clairement utiliser ce type de machine pour faire tourner du bon gros triple A c’est une ineptie. Si c’est pour jouer en 720p graphisme en low à 45 fps c’est nul. A mon sens ce type de machine, ça vient en complément d’un PC gamer ou d’une console bien plus prévus pour les jeux gourmands.
Me concernant je l’utilise principalement pour les indés, les émulateurs, les jeux un peu anciens moins gourmands ou les jeux du moment bien opti (je sais c’est rare). Là c’est top, jouable en 1080p 60fps (sur la ally) et c’est du pur bonheur (moyennant un temps de jeu max de 1h30 à 2h environ).
Le soucis c’est que ça reste cher pour être un PC d’appoint mais c’est super grisant, c’est vraiment à tester !
Disons que pour le moment c’est pas assez puissant pour remplacer un vrai PC gamer. Même si dans l’avenir on a plus de puissance c’est les batteries qui vont pas suivre (si c’est pour avoir 20 minutes de batterie avec un TDP de 60w non merci).
A voir dans les années à venir les optimisations (OS dédiés, performances, évolution des batteries) mais ça reste pour le moment un très bon début selon moi.
Une Switch avec un catalogue PC quoi. Je trouve ça cool de voir que ce chemin se développe, après c’est vrai que c’est difficile d’avoir le recul pour se dire si c’est une bonne console, une bonne tablette, les deux ou ni l’un ni l’autre…
Allez plutôt vous acheter à manger que d acheter tout 1 tas de choses cheres et inutiles après ça pleure au pouvoir d achat ….
Waaah… cette réponse IQ200 sur un article de console. T’es un winner toi. <3
Bonsoir,
J’ aimerais charger des jeux de ma ps5 sur ma lenovo go. Comment faire ?
2 em question, sur ma PS5, je dispose d’un SSD externe, est ce que je peut le connecter a ma lenovo ?
Merci
Question 1 : Tu ne peux pas. Sauf en passant par le remote play, mais c’est tout.
Question 2 : Il ne sera pas reconnu car formaté pour fonctionner avec la PS5.
Je me verrais bien avec une legion go :
– en mode nomade en voyage,
– en mode dockée sur le bureau comme pc avec clavier souris pour des jeux type point and clic ou 4x,
– et en mode dockée dans le salon pour des jeux action aventure 3D, avec une manette Xbox dans le canapé.
En complément d’une seriesX et avec un game pass ultimate plus les bibliothèques Epic et Steam ça couvrirait tout y compris la bureautique 🙂
Je ne comprend pas votre notation…
Mettre 8/10 avec ces défauts n’a rien de logique.
Trop grosse, trop lourde, 1h30 d’autonomie pour 800€, ça n’a aucun intérêt.