Depuis ses débuts, le marché du sextoy s’est considérablement amélioré. Vibrations basse fréquence, formes et coloris plus audacieux, modèles dédiés aux pénis ou connexion Wi-Fi… les jouets sexuels ne se contentent plus de se suivre et de se ressembler : ils doivent aussi innover sur le plan technologique. Il faut dire que le marché est porteur : estimé à 74 milliards d’euros en 2019, le marché de la sextech devrait représenter plus de 122 milliards d’euros d’ici 2024 estime le magazine Forbes.
Face à un engouement sociétal et commercial en hausse constante depuis quelques années, les sextoys n’ont plus le choix : ils doivent évoluer. Pour autant, difficile de réitérer les ras-de-marée provoqués par le rabbit dans les années 1980, ou plus récemment par Womanizer et le sans-contact. Cette année, c’est la marque Lelo qui entend marquer l’histoire de la sextech. Après presque un an de suspens et quelques semaines d’attente fébrile, la marque de luxe vient de lancer son Dot, un étonnant appareil qui entend déjà révolutionner le vibromasseur clitoridien (rien que ça).
Design : encore un OVNI
Livré dans une élégante boîte rigide noire, le Dot ne devrait pas dépayser les habitués de la marque. Lelo sait jouer sur une image de marque premium, et ne s’en prive pas. Le sextoy est présenté comme un bijou dans son écrin, et les finitions dorées en plastique ABS à l’intérieur du manche terminent de parfaire le tableau.
Comme l’Enigma ou le Sila Cruise avant lui, le Lelo Dot intrigue : ses courbes et sa forme de goutte d’eau effilée font penser à tout, sauf à un sextoy. On retrouve cependant tous les ingrédients qui ont fait le succès de la marque, avec un silicone biocompatible sans phtalate, des finitions parfaites et trois boutons de contrôle sur le dessus de l’appareil. Pour alimenter le sextoy, un discret poinçon permet d’insérer le câble propriétaire de la marque sans faire une croix sur l’étanchéité du produit.
S’il revêt encore des airs d’OVNI futuriste, le Dot s’inscrit en fait dans la plus pure tradition des produits de la marque. On parie d’ailleurs sur la sortie d’ici l’année prochaine d’un modèle Dot Cruise, qui viendra compléter le catalogue déjà bien fourni du géant suédois.
Le Dot veut faire sa révolution
Pas de bouche aspirante ni de tête vibrante sur le Dot. La marque mise sur une fine tige flexible qui se met à osciller lorsque l’appareil est en marche. Au lieu de simplement vibrer, la tête du sextoy va réaliser un mouvement elliptique en forme de 8, une nouvelle technologie maison baptisée Infinite Loop.
C’est ce mouvement, imperceptible à l’œil nu, qui va stimuler la partie externe du clitoris. Une petite révolution promet Lelo, puisque l’appareil offrirait les avantages d’un vibromasseur basse fréquence, tout en réduisant drastiquement la période réfractaire entre deux orgasmes.
Sur le papier, la promesse est belle : après s’être imposé sur le marché du vibromasseur puis du sans-contact, Lelo veut créer sa propre révolution sextech, en inventant un nouveau type de stimulation externe totalement inédit. Il était temps.
Fonctionnalités : Lelo met les points sur les i
Derrière son design peu conventionnel, le nouveau jouet de Lelo offre une flopée de fonctionnalités. Ses trois boutons de contrôle sont à l’identique de ce qu’on retrouve déjà sur les précédents appareils de la marque : un bouton central pour mettre en marche et éteindre le sextoy, un + et un – pour naviguer entre les huit intensités et les différents patterns. Notons aussi que comme c’est le cas pour presque tous les produits de la marque, un appui simultané sur les deux boutons de contrôle permettra de verrouiller le sextoy, évitant ainsi que ce dernier ne se déclenche malencontreusement dans une valise par exemple.
Côté batterie, Lelo reste sur une fiche technique relativement classique, avec un accumulateur de 520 mAh, rechargeable en 2h via son câble filaire propriétaire USB-A. S’il n’est pas surprenant, ce point n’est pas le plus brillant concernant la fiche technique du Dot. L’Europe a voté le passage au chargeur unique USB-C d’ici la fin de l’année 2024 pour les smartphones, tablettes et plusieurs autres types d’appareils électroniques, il serait temps que les sextoys profitent du même sort.
Seule bonne nouvelle, la marque fait heureusement le choix d’uniformiser l’ensemble de ses câbles de charge avec la même connectique. Sur le plan purement pratique donc, rien à redire. Le câble est de bonne facture, et l’appareil assure une autonomie d’environ 2 heures à pleine puissance, soit assez pour vous assurer quelques orgasmes.
Utilisation : un vibro sans période réfractaire
Utilisé en couple — notamment pendant un rapport pénétrant — ou dans le cadre d’une masturbation classique, le Lelo Dot se présente comme un vibromasseur assez classique : couplé à quelques gouttes de lubrifiants à base d’eau, il suffit de le poser sur le gland externe du clitoris (ou de toute autre zone érogène) pour qu’il commence à faire effet. Seule recommandation de la marque : se limiter à un usage externe. Introduit dans un orifice, le Dot ne se révèle effectivement pas des plus agréables.
Sur le gland du clitoris, le Dot va agir comme un vibromasseur (presque) classique, capable de stimuler précisément la partie externe, tout en répercutant ses “vibrations” jusqu’aux racines internes (plus communément appelées zone G). En termes de puissance pure, Lelo fait encore un sans-faute, avec un sextoy performant, capable de stimuler l’ensemble de la zone pelvienne tout en se limitant à une aire de contact finalement très restreinte. Si la puissance de l’appareil peut facilement être modulée en jouant sur la pression de la tige flexible, il faut bien admettre que les sensations sont en revanche assez inédites : même à pleine puissance, aucune sensation désagréable ne vient perturber la stimulation.
Les clitoris sensibles viennent peut-être de trouver le stimulateur parfait : Le Dot de Lelo a tout d’un vibromasseur classique, sauf les défauts, et c’est justement sur ce point que le sextoy s’impose comme l’une des nouvelles références de la sextech. Sur les modèles classiques — y compris basse fréquence — la vibration va stimuler le gland externe du clitoris, mais aussi l’échauffer pendant et après une stimulation. Concrètement, il sera plus difficile d’enchaîner les orgasmes à cause de l’hypersensibilité provoquée par le contact prolongé du système nerveux avec l’appareil. Le problème avait déjà été réglé par l’arrivée du sans-contact, mais c’est la première fois qu’un sextoy de friction s’attaque véritablement à cette période réfractaire.
Comme on pouvait s’y attendre avec Lelo, le pari est réussi haut la main. Utilisé pour une stimulation précise ou plus diffuse – grâce aux vibrations qui se répercutent sur l’ensemble de l’appareil, le Dot permet des orgasmes profonds en quelques minutes, surtout s’il est couplé à une stimulation interne. Après un une première masturbation, la sensation de chaleur habituellement provoquée par les vibrations est quasiment absente, avec des sensations qui se rapprochent finalement d’un stimulateur sans contact. Résultat : il est possible d’enchaîner les orgasmes plusieurs fois avant de ressentir la moindre gêne.
Au quotidien : un point c’est tout
Comme toujours chez Lelo, la marque conserve avec son Dot un sens du détail qui se fait rare sur le marché : ses boutons sont placés à l’envers, de sorte qu’ils tombent logiquement (+ en haut, – en bas) sous les doigts lorsque le sextoy est utilisé. Quant à sa forme effilée, elle n’est pas là que pour souligner la finesse de sa tige flexible : une fois l’appareil plaqué contre le clitoris, elle permet surtout d’occuper le moins d’espace possible, et ainsi de faciliter un rapport sexuel ou une stimulation interne. C’est peut-être un détail, mais c’est un réel avantage par rapport aux autres stimulateurs sans-contact de la marque qui avaient tendance à gêner la pénétration avec leur forme bombée.
Évidemment, le Dot s’accompagne aussi de toutes les fonctionnalités qu’on attend d’un produit Lelo. En plus de sa garantie d’un an, on retrouve une certification IPX7 qui rend le sextoy totalement waterproof. Un très bon point, qui lui permet d’être utilisé dans l’eau, mais surtout d’être plus facilement nettoyé au quotidien. Côté prix, pas de surprise, la marque reste dans le très haut de gamme, avec un tarif qui avoisine les 180€. L’innovation a un prix, et il est salé.
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Ça faisait longtemps (vraiment pas) ! Puisque l’on fait dans le comique de répétition, n’hésitez pas à re-consulter notre dossier sur le sujet 🙂 Au plaisir de vous lire. https://www.journaldugeek.com/dossier/pourquoi-la-sextech-cest-aussi-un-truc-de-geek/
Ah @didifart, le seul, l’unique… Ça en est désolant à force tu sais!
Tu veux pas aller te fatiguer ailleurs et nous foutre la paix??
@Elisa Rahouadj : Justifier un article qui n’a rien à faire là par un article du même site…. c’est faire preuve de bien peu d’intelligence.
@prozinmotion : non. La loi est la loi. Il est interdit de laisser ce genre d’article en accès libre. Renseignez vous. (Merci de ne pas me tutoyer, on ne se connais pas et je n’en ai pas envie vu votre niveau bien bas)
Mais laissez-le tranquille notre @didifart, s’il fait un anévrisme on perdra tous un des grands comiques de notre ère ! Regardez-le parler d’intelligence 🙂 t’es adorable didi change rien !
C’est une technologie électronique donc qui a sa place ici, il n’est pas fait mention dans l’article d’une pratique plus qu’une autre, absolument rien de racoleur, pas de photos ou de manuel d’utilisation. C’est soft, analytique et même froid je dirai, on se rapproche même dans la sémantique du dictionnaire médical.
Bref bravo à la rédactrice, continuez comme ca.
Je conseille aux détracteurs d’aller sur insta, youtube ou n’importe quel autre média de diffusion grand public, ils trouveront certainement matière à se plaindre, je leurs souhaite beaucoup de bonheur puisque c’est une activité qui les excitent visiblement.
Ici il n’a pas matière à ce qu’ils y trouvent du plaisir, aucun scandale à l’horizon malheureusement.