L’adaptation d’un film en jeu vidéo est très aventureux… Il y a beaucoup de candidats au titre de meilleure adaptation de film, il n’y a malheureusement que peu d’élus.
Le premier jeu inspiré (très librement) du Parrain était un jeu correct, mais une adaptation plus que passable d’un film qui était une vision du rêve américain au travers de l’histoire pleine de trahison, de loyauté d’une famille d’immigrants. Reste à voir si la suite, qui est cette fois ci inspiré du deuxième film, saura rendre justice à un scénario complexe, mais magnifique…
Le Parrain II c’est avant tout la meilleure suite cinématographique de tout les temps. Avec un tel héritage, le jeu se devait d’être irréprochable. Bon autant vous le dire de suite, ce n’est pas vraiment le cas ! Le jeu se contente d’être un bête jeu de gangsters (qui flinguent à tout va) ou toute l’intrigue se concentre dans deux trois dialogues et cinématiques… Le plus frustrant malgré tout, c’est qu’en dessous de toute cela, il y a un jeu qui n’est pas si mal en définitif, et dont la profondeur (ou tout le monde à pieds je vous rassure) n’apparaît que quelques heures après le début.
Le scénario du film quant à lui a été simplifié à outrance, et même modifié gentiment (parce qu’on est pas EA pour rien hein) afin certainement de parfaire la pseudo cohésion entre le scénario et le gameplay du titre. Vous êtes donc Dominic, à la tête de votre propre famille, mais encore à la botte de Michael Corleone. Le look du titre ne sauve malheureusment pas la donne, avec un New york tout petit, une ville de Miami risible, et une hâvane réduite à sa plus petite expression (et le tout tellement loin de la réalité, avec des anachronismes un peu partout)…
Malgré tout quelques mécanismes sauvent le titre, comme par exemple le micromanagement et d’une manière générale la Don’s View, qui permet de gérer vos business sans douleur. En parlant de business, si vous possédez tous les business d’un certain type vous obtiendrez un monopole, qui vous donnera un bonus tant que vous le conserverez (le monopole). Lorsque le jeu vous permet enfin d’atteindre ce niveau de stratégie, les assauts sur les différents business deviennent nettement plus fun, et surtout beaucoup plus valorisant. La partie assaut n’est peut être pas un exemple du genre, mais se fait sans douleur, et lorsque vos soldats (et Capo) seront bien équipés, cela devient fun. J’aime particulièrement m’équiper d’un Magnum 44 et avancer sans me protéger dans une place forte, les tirs de tommy gun des mes soldats pour me protéger, et descendre, tranquillement les soldats des autres familles… Un vrai bonheur !
Il y a en définitive presque deux jeux dans Le Parrain II, il y a d’un côté la pire adaptation scénaristique que j’ai jamais vu sur un jeu, et il y a d’un autre côté un monde ouvert (un sandbox, à la GTA si on veut) plutôt bien réalisé et avec un gameplay qui mérite un peu le déplacement. Je suis donc au final très déçu du traitement, mais malgré tout le gameplay décolle bien après un moment… Alors…
Le verdict ?
Les +
Les –
Le premier jeu inspiré (très librement) du Parrain était un jeu correct, mais une adaptation plus que passable d’un film qui était une vision du rêve américain au travers de l’histoire pleine de trahison, de loyauté d’une famille d’immigrants. Reste à voir si la suite, qui est cette fois ci inspiré du deuxième film, saura rendre justice à un scénario complexe, mais magnifique…
Le Parrain II c’est avant tout la meilleure suite cinématographique de tout les temps. Avec un tel héritage, le jeu se devait d’être irréprochable. Bon autant vous le dire de suite, ce n’est pas vraiment le cas ! Le jeu se contente d’être un bête jeu de gangsters (qui flinguent à tout va) ou toute l’intrigue se concentre dans deux trois dialogues et cinématiques… Le plus frustrant malgré tout, c’est qu’en dessous de toute cela, il y a un jeu qui n’est pas si mal en définitif, et dont la profondeur (ou tout le monde à pieds je vous rassure) n’apparaît que quelques heures après le début.
Le scénario du film quant à lui a été simplifié à outrance, et même modifié gentiment (parce qu’on est pas EA pour rien hein) afin certainement de parfaire la pseudo cohésion entre le scénario et le gameplay du titre. Vous êtes donc Dominic, à la tête de votre propre famille, mais encore à la botte de Michael Corleone. Le look du titre ne sauve malheureusment pas la donne, avec un New york tout petit, une ville de Miami risible, et une hâvane réduite à sa plus petite expression (et le tout tellement loin de la réalité, avec des anachronismes un peu partout)…
Malgré tout quelques mécanismes sauvent le titre, comme par exemple le micromanagement et d’une manière générale la Don’s View, qui permet de gérer vos business sans douleur. En parlant de business, si vous possédez tous les business d’un certain type vous obtiendrez un monopole, qui vous donnera un bonus tant que vous le conserverez (le monopole). Lorsque le jeu vous permet enfin d’atteindre ce niveau de stratégie, les assauts sur les différents business deviennent nettement plus fun, et surtout beaucoup plus valorisant. La partie assaut n’est peut être pas un exemple du genre, mais se fait sans douleur, et lorsque vos soldats (et Capo) seront bien équipés, cela devient fun. J’aime particulièrement m’équiper d’un Magnum 44 et avancer sans me protéger dans une place forte, les tirs de tommy gun des mes soldats pour me protéger, et descendre, tranquillement les soldats des autres familles… Un vrai bonheur !
Il y a en définitive presque deux jeux dans Le Parrain II, il y a d’un côté la pire adaptation scénaristique que j’ai jamais vu sur un jeu, et il y a d’un autre côté un monde ouvert (un sandbox, à la GTA si on veut) plutôt bien réalisé et avec un gameplay qui mérite un peu le déplacement. Je suis donc au final très déçu du traitement, mais malgré tout le gameplay décolle bien après un moment… Alors…
Le verdict ?
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