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Test : Kinect Sports Saison 2

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L’existence même de ce titre ne sera une surprise pour personne, Kinect Sports premier du nom étant (comme en son temps Wii Sports sur Wii) le…

L’existence même de ce titre ne sera une surprise pour personne, Kinect Sports premier du nom étant (comme en son temps Wii Sports sur Wii) le maître étalon des ventes pour le capteur de mouvement de Microsoft. Ce nouvel opus sera-t-il le champion de noël ?


Une suite de bonne qualité, c’est Rare

Un titre Kinect, ce n’est pas si simple que cela à réaliser. Du coup, Rare s’associe cette fois-ci à Bigpark (réalisateurs du très moyen Joy Ride l’an dernier). On prend donc la même recette que précedemment, à savoir six “sports” que l’on essaie tant bien que mal de faire apprécier à un public forcément très jeune qui aime se trémousser devant sa télé. Avant d’entrer dans le vif du sujet, parlons un peu des nouveautés. Deux sports typiquement américains sont présents (on n’oublie pas que le marché US est très important pour Microsoft), le Baseball et le football américain. A cela on rajoute le ski, le golf, le tennis et les fléchettes. On aurait apprécier de voir les sports présents dans le premier opus ici, ce qui aurait éviter de devoir jongler avec les galettes. Au chapitre des nouveautés, j’ajoute la reconnaissance vocale, présente à travers tout le titre, et de manière fort probante, mais on en reparlera plus bas. L’interface du titre a été revue également, et est nettement plus agréable et rapide. Le multi-joueur en ligne est également de la partie, avec non seulement la possibilité de lancer des défis à vos amis, mais également le jeu à deux à proprement dit.

On n’attendait que ce jeu pour faire du sport !

Avec Kinect, c’est un peu facile le sport

Sans entrer trop dans les détails, je vous livre mes impressions sur les six “sports” proposés. La recette du précédent opus est respecté à la lettre, avec des sports simplifiés à l’extrême. Parfois trop du coup.

– Le Football Américain : Ici, les développeurs ont repris la formule utilisée dans le foot du premier épisode. il faut se déplacer gentiment sur la gauche ou la droite pour éviter les plaquages, récupérer les passes, et progresser le long du terrain. Assez longuettes, les phases de défense se résume à la contemplation des stratégies utilisées par l’adversaire. C’est bien trop mou pour y rester plus d’une partie, on passe.

– Le Tennis : Si une des disciplines devaient gagner la couronne de la plus mal réalisée, ce serait le Tennis. Pourquoi ? Tout simplement parce que le gameplay globalement réussi du Ping Pong l’an dernier a tout simplement été copié collé sur un terrain plus grand, et qu’en toute logique, ça ne marche pas ! Mais aussi parce que le titre est trop simple. Pour gagner, il suffit parfois de ne pas bouger et de simplement tendre le bras. Bon c’est tout simplement honteux.

– Le Baseball : Je sais bien qu’il y a des fans de ce sport américain dans nos contrées. Mais bon, ici encore la réalisation n’est pas transcendante. Pour être précis, on s’ennuie ferme car le gameplay est vraiment trop simpliste. Vous devrez par exemple récupérer la balle en plaçant votre main virtuel sur une cible bien grosse, ou encore courir sur place pour atteindre les bases. Le lancer de balle et les coups de batte sont relativement simples à maîtriser, et vous n’aurez donc pas grand chose à faire si ce n’est regarder vos avatars évolués sur le terrain.

– Le Ski : La réalisation de ce sport en particulier n’a pas dû demander particulièrement d’efforts aux développeurs. Le gameplay se limite donc à poser un pied à gauche ou à droite pour se diriger, et à se pencher en avant pour prendre de la vitesse. Un petit mouvement des bras vers le bas permet de mettre un petit coup d’accélérateur avec ses bâtons virtuels. C’est simple, efficace, mais pas inoubliable. On peut noter aussi une petite latence désagréable, qui vous obligera à vous baisser un peu en avance des portes…

Je sens comme une vague de déception venir de mon lectorat… Accrochez-vous, il ne reste plus que deux sports ! Et bien entendu, ce sont les meilleurs. Parce que ces derniers sont plutôt intuitifs, et que les développeurs ont réussi à en capturer l’essentiel.

– Les fléchettes : Dans cette version Kinect, vous n’aurez pas le choix des règles, seule celle du 501 est présente. Je rappelle que les joueurs ont un pool de 501 points, et qu’il doivent arriver en premier à zéro. Le dernier coup devant être un double. Ici vous devez prendre la même position que dans un bar, et visé avec votre bras. Une cible apparaît, une fois que vous êtes satisfait un léger mouvement vers l’arrière la verrouille et vous n’avez plus qu’à effectuer votre lancer en “jetant” votre fléchette virtuelle. Ici pas de latence, et le jeu pousse le réalisme à doter les flèches d’une véritable “physique”, elles peuvent du coup très bien se gêner s’il y a foule sur la cible ! Bref, on revient avec plaisir sur ce sport, il ne manque plus que la bière et on s’y croirait !

– Le Golf : Second sport relativement bien maîtrisé, le golf est aussi précis du point de vue de la capture que le jeu de fléchettes. Au niveau du gameplay, il faut utiliser, comme en vrai, la totalité de son corps. Il faut donc se mettre de profil et s’orienter un peu à droite ou a gauche pour orienter son tir. Si vous mettez votre main en part soleil au dessus de vos yeux, vous aurez un aperçu du parcours. A noter qu’il est possible (et fortement conseillé) de faire un “swing” d’entraînement en le demandant vocalement (ou en levant le bras vers le haut). Hélas ! Un seul parcours de 9 trous est présent, du coup malgré un gameplay agréable, on refait souvent la même chose.

Le golf, ce sport de gentlemen...

Et sinon, c’est mignon comment ?

Bon, maintenant que l’on a fait le tour des sports présents dans le titre, parlons un peu de la réalisation. Et là, c’est un sans-fautes qui nous attend, avec des niveaux colorés, des avatars bien animés ayant des mouvements fidèles. Le tout est fluide, et s’il ne pousse pas la Xbox 360 dans ses derniers retranchements, c’est agréable à l’oeil et fun. Vos très hautes réalisations dans le titre seront toujours ponctuées par des morceaux de musique endiablés (on peut citer Blur, Rihanna et The Hives parmi les artistes présents). Vous pourrez d’ailleurs partager avec vos amis des vidéos de vos plus beaux (sic) exploits. Parmi les plus par rapport au premier opus on peut noter l’apparition de didacticiel vidéo (avec de vrais acteurs dedans) qui permettent de comprendre la manière de jouer bien plus facilement que via les dessins du premier opus. Un compteur de calories est également présent, pour rajouter le petit cachet “sportif” qui peut manquer dans les sports représentés.

Ce second opus n’améliore malheureusement pas le concept du premier. Pire, la simplification à outrance des sports présentés ici rend certains particulièrement éprouvants à jouer. Les plus jeunes d’entre nous devraient malgré tout s’amuser un petit peu, et les adultes eux s’amuseront un peu avec les fléchettes et le golf lors de soirées. Le reste du temps, le jeu restera certainement dans le placard…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

L’existence même de ce titre ne sera une surprise pour personne, Kinect Sports premier du nom étant (comme en son temps Wii Sports sur Wii) le maître étalon des ventes pour le capteur de mouvement de Microsoft. Ce nouvel opus sera-t-il le champion de noël ?


Une suite de bonne qualité, c’est Rare

Un titre Kinect, ce n’est pas si simple que cela à réaliser. Du coup, Rare s’associe cette fois-ci à Bigpark (réalisateurs du très moyen Joy Ride l’an dernier). On prend donc la même recette que précedemment, à savoir six “sports” que l’on essaie tant bien que mal de faire apprécier à un public forcément très jeune qui aime se trémousser devant sa télé. Avant d’entrer dans le vif du sujet, parlons un peu des nouveautés. Deux sports typiquement américains sont présents (on n’oublie pas que le marché US est très important pour Microsoft), le Baseball et le football américain. A cela on rajoute le ski, le golf, le tennis et les fléchettes. On aurait apprécier de voir les sports présents dans le premier opus ici, ce qui aurait éviter de devoir jongler avec les galettes. Au chapitre des nouveautés, j’ajoute la reconnaissance vocale, présente à travers tout le titre, et de manière fort probante, mais on en reparlera plus bas. L’interface du titre a été revue également, et est nettement plus agréable et rapide. Le multi-joueur en ligne est également de la partie, avec non seulement la possibilité de lancer des défis à vos amis, mais également le jeu à deux à proprement dit.

On n’attendait que ce jeu pour faire du sport !

Avec Kinect, c’est un peu facile le sport

Sans entrer trop dans les détails, je vous livre mes impressions sur les six “sports” proposés. La recette du précédent opus est respecté à la lettre, avec des sports simplifiés à l’extrême. Parfois trop du coup.

– Le Football Américain : Ici, les développeurs ont repris la formule utilisée dans le foot du premier épisode. il faut se déplacer gentiment sur la gauche ou la droite pour éviter les plaquages, récupérer les passes, et progresser le long du terrain. Assez longuettes, les phases de défense se résume à la contemplation des stratégies utilisées par l’adversaire. C’est bien trop mou pour y rester plus d’une partie, on passe.

– Le Tennis : Si une des disciplines devaient gagner la couronne de la plus mal réalisée, ce serait le Tennis. Pourquoi ? Tout simplement parce que le gameplay globalement réussi du Ping Pong l’an dernier a tout simplement été copié collé sur un terrain plus grand, et qu’en toute logique, ça ne marche pas ! Mais aussi parce que le titre est trop simple. Pour gagner, il suffit parfois de ne pas bouger et de simplement tendre le bras. Bon c’est tout simplement honteux.

– Le Baseball : Je sais bien qu’il y a des fans de ce sport américain dans nos contrées. Mais bon, ici encore la réalisation n’est pas transcendante. Pour être précis, on s’ennuie ferme car le gameplay est vraiment trop simpliste. Vous devrez par exemple récupérer la balle en plaçant votre main virtuel sur une cible bien grosse, ou encore courir sur place pour atteindre les bases. Le lancer de balle et les coups de batte sont relativement simples à maîtriser, et vous n’aurez donc pas grand chose à faire si ce n’est regarder vos avatars évolués sur le terrain.

– Le Ski : La réalisation de ce sport en particulier n’a pas dû demander particulièrement d’efforts aux développeurs. Le gameplay se limite donc à poser un pied à gauche ou à droite pour se diriger, et à se pencher en avant pour prendre de la vitesse. Un petit mouvement des bras vers le bas permet de mettre un petit coup d’accélérateur avec ses bâtons virtuels. C’est simple, efficace, mais pas inoubliable. On peut noter aussi une petite latence désagréable, qui vous obligera à vous baisser un peu en avance des portes…

Je sens comme une vague de déception venir de mon lectorat… Accrochez-vous, il ne reste plus que deux sports ! Et bien entendu, ce sont les meilleurs. Parce que ces derniers sont plutôt intuitifs, et que les développeurs ont réussi à en capturer l’essentiel.

– Les fléchettes : Dans cette version Kinect, vous n’aurez pas le choix des règles, seule celle du 501 est présente. Je rappelle que les joueurs ont un pool de 501 points, et qu’il doivent arriver en premier à zéro. Le dernier coup devant être un double. Ici vous devez prendre la même position que dans un bar, et visé avec votre bras. Une cible apparaît, une fois que vous êtes satisfait un léger mouvement vers l’arrière la verrouille et vous n’avez plus qu’à effectuer votre lancer en “jetant” votre fléchette virtuelle. Ici pas de latence, et le jeu pousse le réalisme à doter les flèches d’une véritable “physique”, elles peuvent du coup très bien se gêner s’il y a foule sur la cible ! Bref, on revient avec plaisir sur ce sport, il ne manque plus que la bière et on s’y croirait !

– Le Golf : Second sport relativement bien maîtrisé, le golf est aussi précis du point de vue de la capture que le jeu de fléchettes. Au niveau du gameplay, il faut utiliser, comme en vrai, la totalité de son corps. Il faut donc se mettre de profil et s’orienter un peu à droite ou a gauche pour orienter son tir. Si vous mettez votre main en part soleil au dessus de vos yeux, vous aurez un aperçu du parcours. A noter qu’il est possible (et fortement conseillé) de faire un “swing” d’entraînement en le demandant vocalement (ou en levant le bras vers le haut). Hélas ! Un seul parcours de 9 trous est présent, du coup malgré un gameplay agréable, on refait souvent la même chose.

Le golf, ce sport de gentlemen...

Et sinon, c’est mignon comment ?

Bon, maintenant que l’on a fait le tour des sports présents dans le titre, parlons un peu de la réalisation. Et là, c’est un sans-fautes qui nous attend, avec des niveaux colorés, des avatars bien animés ayant des mouvements fidèles. Le tout est fluide, et s’il ne pousse pas la Xbox 360 dans ses derniers retranchements, c’est agréable à l’oeil et fun. Vos très hautes réalisations dans le titre seront toujours ponctuées par des morceaux de musique endiablés (on peut citer Blur, Rihanna et The Hives parmi les artistes présents). Vous pourrez d’ailleurs partager avec vos amis des vidéos de vos plus beaux (sic) exploits. Parmi les plus par rapport au premier opus on peut noter l’apparition de didacticiel vidéo (avec de vrais acteurs dedans) qui permettent de comprendre la manière de jouer bien plus facilement que via les dessins du premier opus. Un compteur de calories est également présent, pour rajouter le petit cachet “sportif” qui peut manquer dans les sports représentés.

Ce second opus n’améliore malheureusement pas le concept du premier. Pire, la simplification à outrance des sports présentés ici rend certains particulièrement éprouvants à jouer. Les plus jeunes d’entre nous devraient malgré tout s’amuser un petit peu, et les adultes eux s’amuseront un peu avec les fléchettes et le golf lors de soirées. Le reste du temps, le jeu restera certainement dans le placard…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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