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Test : Killzone 3

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Habituellement calme, le mois de février de cette année 2011 déroge pour une fois à cette règle qu’on pensait immuable il y a quelques années de…

Habituellement calme, le mois de février de cette année 2011 déroge pour une fois à cette règle qu’on pensait immuable il y a quelques années de cela. Car il est bel et bien question de la sortie de plusieurs blockbusters en ce mois. Parmi ces blockbusters, on retrouve le dernier projet en date de Guerilla Games, Killzone 3, dont l’objectif est simple : vous rallier à sa cause, et à son online, au moins jusqu’à la sortie de sa suite…



Les amoureux du FPS doivent sans doute se souvenir de la douce claque assenée par la sortie de Killzone 2. Reprenant les bases déjà solides posées par son prédécesseur, le jeu avait réussi à s’illustrer aussi bien grâce à son mode solo péchu, qu’à son mode jeu en ligne. Ajoutez à cela une réalisation graphique capable de faire rougir 90% de la concurrence, et vous comprenez bien que le carton était d’ores et déjà assuré. Mais les mois ont passé, et depuis, Activision et EA ont (tout du moins sur consoles) réussi à se tailler la part du lion question FPS. Pas de quoi affoler Guerilla Games, qui revient avec un Killzone 3 toujours aussi polishé (graphiquement parlant d’ailleurs, c’est une nouvelle claque qu’on se prend, et les effets visuels, bien que démultipliés et des plus réussis ne feront jamais flancher le frame-rate), alignant une compatibilité PS Move et 3D qui lui permettent en plus de se faire le porte étendard des nouvelles technologies implantées par Sony sur sa bécane. Malin. Pour autant, ces technologies en question ne seront véritablement la préoccupation que d’une infirme portion des joueurs. Les autres se centreront sur le jeu en lui même, via sa partie solo (bouclée en une petite poignée d’heures malheureusement), avant de véritablement prendre le taureau par les cornes et de se décider à se frotter à sa partie online. Autant mettre les choses au clair : non, la partie solo du soft n’est pas décevante. Loin de là d’ailleurs, puisqu’elle offre une action intense, soutenue comme jamais, réalisant l’exploit de ne jamais laisser s’échapper le moindre temps mort. Mais voilà : si les développeurs ont mis le paquet en ce qui concerne les armes et montures de fortunes disponibles, il faut se rendre à l’évidence : les trois quarts du temps, on se retrouve à avancer dans des sortes d’environnements cloisonnés et à aligner inlassablement les lignes ennemies, aidé par un arsenal des plus efficaces (on pourra par exemple s’exercer à la pratique du lance-flammes, ou au combat au corps à corps, dont l’issue se révèle souvent basée sur une gorge tranchée ou un coeur laminé…) Je vous l’accorde, c’est bel et bien là la base de n’importe quel FPS.

Mais on aurait aimé que les développeurs se fendent d’un peu plus de folie, et s’attèlent à la mise en place d’un scénario plus original. Killzone 3 reprenant pour ainsi dire la suite des évènements posés par son prédécesseurs. Ceux ayant tenté de s’intéresser à la trame de Killzone 2 n’auront sans doute aucun mal à assimiler cette “critique”. Nous, chipoter ? Très légèrement, on vous l’accorde. Pour ce qui est de la compatibilité avec le PS Move par contre, il est finalement étonnant de voir que le tout réagit plutôt bien. Pour ce qui est de la prise en main par contre, il faudra repasser, et attendre le 11 mars, date de sortie du Sharp Shooter de Sony, un accessoire facturé 50€ environ et permettant de transformer son périphérique en flingue de fortune… La raison est simple : de base, le combo nunchuk (ou Dual Shock 3…) + PS Move n’autorise pas ce qu’on pourrait apeller une prise en main optimale. La réactivité était la clé pour survivre dans le jeu, vous voyez sans doute où je veux en venir… Enfin, que serait un FPS en 2011 sans ses modes de jeu en ligne ? Rassurez-vous : Killzone 3 est plutôt bien équipé sur ce point, et bénéficie en plus de l’increvable deathmatch qui vous permettra de vous la donner en équipe d’un mode Opération où il est question de sécuriser des points ainsi que d’un mode Warzone, dont les objectifs sont redéfinis à chaque nouvelle partie. Pardon ? Un mode coop ? Oui, il a bel et bien été implanté, mais se limite à du local. On vous l’accorde : de notre côté, nous n’avons toujours pas la réponse à cette étrange décision…

Sans révolutionner le genre (et sa série), Guerilla Games a “fait le boulot” comme dirait l’autre, en nous offrant un soft léché, alignant un mode solo “explosif-mais-trop-court”, accompagné par un multi bétonné, et sans doute capable de scotcher n’importe quel amateur des mois durant, grâce à une profondeur de jeu bel et bien présente, et offrant une belle alternative à l’indéboulonnable Call of Duty

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une belle claque visuelle
Un gameplay efficace
L’implantation réussie du PS Move
Le multi, plutôt fourni

Les –
Le scénario du mode solo, franchement léger

Habituellement calme, le mois de février de cette année 2011 déroge pour une fois à cette règle qu’on pensait immuable il y a quelques années de cela. Car il est bel et bien question de la sortie de plusieurs blockbusters en ce mois. Parmi ces blockbusters, on retrouve le dernier projet en date de Guerilla Games, Killzone 3, dont l’objectif est simple : vous rallier à sa cause, et à son online, au moins jusqu’à la sortie de sa suite…



Les amoureux du FPS doivent sans doute se souvenir de la douce claque assenée par la sortie de Killzone 2. Reprenant les bases déjà solides posées par son prédécesseur, le jeu avait réussi à s’illustrer aussi bien grâce à son mode solo péchu, qu’à son mode jeu en ligne. Ajoutez à cela une réalisation graphique capable de faire rougir 90% de la concurrence, et vous comprenez bien que le carton était d’ores et déjà assuré. Mais les mois ont passé, et depuis, Activision et EA ont (tout du moins sur consoles) réussi à se tailler la part du lion question FPS. Pas de quoi affoler Guerilla Games, qui revient avec un Killzone 3 toujours aussi polishé (graphiquement parlant d’ailleurs, c’est une nouvelle claque qu’on se prend, et les effets visuels, bien que démultipliés et des plus réussis ne feront jamais flancher le frame-rate), alignant une compatibilité PS Move et 3D qui lui permettent en plus de se faire le porte étendard des nouvelles technologies implantées par Sony sur sa bécane. Malin. Pour autant, ces technologies en question ne seront véritablement la préoccupation que d’une infirme portion des joueurs. Les autres se centreront sur le jeu en lui même, via sa partie solo (bouclée en une petite poignée d’heures malheureusement), avant de véritablement prendre le taureau par les cornes et de se décider à se frotter à sa partie online. Autant mettre les choses au clair : non, la partie solo du soft n’est pas décevante. Loin de là d’ailleurs, puisqu’elle offre une action intense, soutenue comme jamais, réalisant l’exploit de ne jamais laisser s’échapper le moindre temps mort. Mais voilà : si les développeurs ont mis le paquet en ce qui concerne les armes et montures de fortunes disponibles, il faut se rendre à l’évidence : les trois quarts du temps, on se retrouve à avancer dans des sortes d’environnements cloisonnés et à aligner inlassablement les lignes ennemies, aidé par un arsenal des plus efficaces (on pourra par exemple s’exercer à la pratique du lance-flammes, ou au combat au corps à corps, dont l’issue se révèle souvent basée sur une gorge tranchée ou un coeur laminé…) Je vous l’accorde, c’est bel et bien là la base de n’importe quel FPS.

Mais on aurait aimé que les développeurs se fendent d’un peu plus de folie, et s’attèlent à la mise en place d’un scénario plus original. Killzone 3 reprenant pour ainsi dire la suite des évènements posés par son prédécesseurs. Ceux ayant tenté de s’intéresser à la trame de Killzone 2 n’auront sans doute aucun mal à assimiler cette “critique”. Nous, chipoter ? Très légèrement, on vous l’accorde. Pour ce qui est de la compatibilité avec le PS Move par contre, il est finalement étonnant de voir que le tout réagit plutôt bien. Pour ce qui est de la prise en main par contre, il faudra repasser, et attendre le 11 mars, date de sortie du Sharp Shooter de Sony, un accessoire facturé 50€ environ et permettant de transformer son périphérique en flingue de fortune… La raison est simple : de base, le combo nunchuk (ou Dual Shock 3…) + PS Move n’autorise pas ce qu’on pourrait apeller une prise en main optimale. La réactivité était la clé pour survivre dans le jeu, vous voyez sans doute où je veux en venir… Enfin, que serait un FPS en 2011 sans ses modes de jeu en ligne ? Rassurez-vous : Killzone 3 est plutôt bien équipé sur ce point, et bénéficie en plus de l’increvable deathmatch qui vous permettra de vous la donner en équipe d’un mode Opération où il est question de sécuriser des points ainsi que d’un mode Warzone, dont les objectifs sont redéfinis à chaque nouvelle partie. Pardon ? Un mode coop ? Oui, il a bel et bien été implanté, mais se limite à du local. On vous l’accorde : de notre côté, nous n’avons toujours pas la réponse à cette étrange décision…

Sans révolutionner le genre (et sa série), Guerilla Games a “fait le boulot” comme dirait l’autre, en nous offrant un soft léché, alignant un mode solo “explosif-mais-trop-court”, accompagné par un multi bétonné, et sans doute capable de scotcher n’importe quel amateur des mois durant, grâce à une profondeur de jeu bel et bien présente, et offrant une belle alternative à l’indéboulonnable Call of Duty

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Une belle claque visuelle
Un gameplay efficace
L’implantation réussie du PS Move
Le multi, plutôt fourni

Les –
Le scénario du mode solo, franchement léger

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