Les Jaybird Run se présentent comme un concurrent aux Airpods et aux Icon X. Il s’agit de deux écouteurs sans fil avec un boîtier qui servira non seulement à les ranger, mais aussi à les recharger. Si le boîtier est plutôt compact, on regrette qu’il soit si facile à ouvrir. Du coup, quand le boîtier s’ouvre, dans votre sac par exemple, ça initiera automatiquement la connexion avec votre smartphone et pour peu que Siri ou Google Assistant soient activés, cela engendrera des actions non voulues.
L’ensemble est toutefois très bien fini même si cela reste du plastique. Les oreillettes sont confortables et tiennent bien dans l’oreille. De plus, les Jaybird Run sont livrés avec une multitude d’embouts et ailettes afin d’assurer la meilleure tenue possible. Pour les avoir essayées durant un jogging, elles n’ont pas bougé. Impressionnant. Parce qu’elles tiennent bien, on note également une excellente isolation passive. Le fait de ne pas avoir de fil entre les deux oreillettes est quand même super agréable. Les deux oreillettes sont chacune pourvues d’un bouton.
On aurait aimé un bouton sensitif et non un vrai bouton physique parce que ce dernier, avec sa course plutôt longue, aura tendance à trop appuyer sur l’oreille. Résultat, le port de ces oreillettes s’avère fatigant pour les oreilles (du moins les miennes) au bout d’une heure et demie. Heureusement, je suis incapable de courir 90 minutes d’affilée, mais je les ai testés durant un Paris-Londres en train et au bout de quelques heures, ça commençait à faire mal.
C’est l’oreillette droite qui sert de connexion principale avec le smartphone. Dès que l’on ouvre le petit boîtier, la connexion automatique entre l’oreillette et le smartphone va s’établir. Pratique. On note cependant une latence due à la seconde connexion sans-fil entre les deux oreillettes. Cette latence est obligatoire, d’après le constructeur, pour permettre une synchro entre les deux oreillettes. Si cela ne gêne pas lors d’une écoute purement musicale, c’est une autre histoire pour les vidéos et encore plus si ce sont des vidéos en streaming.
Mais ce n’est pas tout, en fonction d’où se trouve votre smartphone par rapport à votre corps, il y aura sans doute des coupures, et ce, en marchant ou en courant. Gênant et j’en ai eu beaucoup. Du coup, on comprend pourquoi Apple a développé son chipset W1 sur ses AirPods, en plus du classique Bluetooth puisqu’Apple compense la latence potentielle du Bluetooth seul, mais booste sans doute son signal pour qu’il n’y ait pas coupure en déplacement. Oui, parce que dans un train ou dans un avion, quand le smartphone ne bouge pas vraiment par rapport au référentiel, je n’ai pas noté de soucis. Mais quand le smartphone ne reste pas vraiment à sa place, j’ai eu des coupures franchement désagréables parce qu’il n’y a rien de pire que d’avoir sa musique préférée hachée par intermittence. Aussi, la meilleure place pour mon smartphone était au niveau du bras !
MAJ : On a eu un nouvel exemplaire et il n’y a plus ces problèmes de coupures. Voir ICI.
En terme de qualité d’écoute, les Jaybird Run font honneur à la marque et aux efforts que propose Jaybird depuis ses débuts. Mes goûts musicaux sont assez éclectiques et que cela soit du rap, de la pop ou encore du jazz, je n’ai pas noté de fausse note particulière. Maintenant, pour les amoureux de la musique, ce ne sont pas les plus fidèles, mais pour des écouteurs de sport, c’est vraiment bon. Mais ce n’est pas tout puisque Jaybird propose une application (iOS ou Android) permettant de personnaliser la signature sonore. Si vous ne savez pas quoi en faire, la communauté s’en est chargé et il est possible de télécharger les profils qui vous plairont. Enfin, pour ce qui est l’autonomie, Jaybird annonce 4h par charge et en utilisant le boîtier qui recharge on arrive à un total de 12h. Dans les faits, je tenais environ 3h30 par charge.
[nextpage title=”Galerie et Conclusion”]
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.