iPad Mini (2019) | |
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Écran | - Écran LCD de 7,9 pouces - Résolution de 2 048 x 1 536 pixels à 326 ppp - Large gamme de couleurs (P3) - True Tone - 500 nits - Compatible avec l’Apple Pencil |
SoC | - Puce A12 Bionic 64 bits - Neural Engine - Coprocesseur M12 intégré |
Mémoire | - 64/256 Go stockage - Pas d'extension mémoire |
Coloris | - Argent - Gris sidéral - Or |
Appareil Photo | - Capteur photo arrière 8 Mpx ouverture f/2,4 - Capteur photo avant 7 Mpx ouverture f/2,2 |
Audio | - Haut-parleurs stéréo |
Batterie | - Batterie de 19,1 Wh |
Connectivités | - Lecteur d'empreintes Touch ID - Bluetooth 5.0 - WiFi (802.11a/b/g/n/ac) bi‑bande simultané (2,4 GHz et 5 GHz) - Lightning - Baromètre, Gyroscope, Accéléromètre - Capteur de proximité et de luminosité |
Logiciel | - iOS 12 |
Taille et Poids | - 203,2 x 134,8 x 6,1mm - 300,5 g |
Prix de lancement | - 459 € (64Go) - 599€ (64Go + Cellular) - 629€ (256Go) - 769€ (256Go + Cellular) |
Date de Disponibilité | - Disponible depuis le 18 mars 2019 |
La grande particularité de l’iPad Mini, ça reste bien sûr son format. Par rapport aux générations précédentes, rien ne change sur cette cinquième itération. Même dalle LCD de 7,9 pouces, même bordures imposantes. Dans les faits, il est assez difficile de distinguer le iPad Mini comparé à la toute première génération de 2012, c’est pour dire le peu de changements effectués par la Pomme au cours des années, si ce n’est la présence d’un capteur Touch ID au lieu du bouton Home.
C’est d’ailleurs dommage qu’Apple n’ai pas profité de cette nouvelle génération pour adopter Face ID et des bordures plus fines. Mais après tout, il faut bien offrir aux modèles « Pro », bien plus onéreux, de quoi justifier leurs tarifs.
Ce format a certainement ses adeptes, et pour cause. On peut facilement l’utiliser à une seule main, c’est un format qui se prête parfaitement à la consultation de livres numériques, d’articles, de vidéos, et il est relativement aisé d’utiliser son clavier virtuel tout en le tenant en mains. La tablette est également très légère et fine, avec 300,5 grammes sur la balance et à peine 6,1mm d’épaisseur, en faisant un parfait compagnon dans la vie de tous les jours.
Pour autant, la question se pose concernant la légitimité d’un tel format. En 2010, déjà, feu Steve Jobs déclarait que « les tablettes de 7 pouces sont des hybrides, trop grandes pour concurrencer un smartphone et trop petites pour concurrencer un iPad ». Neuf ans plus tard, cette citation est d’autant plus vraie que l’iPhone XS Max monte désormais à 6,5 pouces.
Malgré tout, le Mini a ses adeptes, et son écran au format 4:3 reste toujours très confortable avec une bonne luminosité et une résolution confortable de 326 ppp (Retina). On notera également que cette génération adopte le True Tone, qui permet à l’écran de s’adapter à la luminosité ambiante pour plus de confort.
Sinon, on retrouve un boitier strictement identique à la précédente génération. La petite ardoise conserve ainsi son connecteur Lightning ainsi que la prise casque 3,5 mm sur la tranche supérieure.
[nextpage title=”Performances & Autonomie”]
Si on regrettera un design qui n’a clairement pas évolué, côté performances, c’est une toute autre histoire. Le dernier iPad mini embarque la puce A12 Bionic, le tout dernier processeur d’Apple déjà présent sur les iPhone XR/XS/XS Max. On ne va pas y aller par quatre chemins : l’iPad Mini 2019 est un monstre de puissance qui bénéficie d’une réactivité à toute épreuve. Avec iOS 12, c’est encore plus parlant. La machine est terriblement véloce et assurée d’avoir de la puissance à revendre pendant de nombreuses années encore et plusieurs mises à jour majeures.
C’est d’ailleurs plutôt pertinent d’utiliser une puce aussi puissante dans cet iPad Mini. Si on n’aura pas forcément l’utilité de toute cette puissance dès maintenant, c’est un gage de longévité, d’autant plus qu’une tablette reste un appareil qu’on renouvelle bien moins souvent qu’un smartphone, par exemple. D’ailleurs, c’est un vrai plus qu’Apple n’ait pas fait de compromis sur les performances de son iPad Mini, car les tablettes de cette taille avec une telle puissance sont très rares sur le marché, voire même inexistantes. L’iPad Mini 2019 s’offre ainsi une voie royale sans réelle concurrence.
On notera également qu’il s’agit du premier iPad Mini à s’offrir une compatibilité avec l’Apple Pencil (1ère génération). Tout comme les iPad non Pro, le stylet doit malgré tout se contenter d’un écran rafraîchi à « seulement » 60 Hz et pas de ProMotion, comme sur les iPad Pro et leurs écrans à 120 Hz. Le stylet s’avère un peu moins réactif, mais la sensation reste très satisfaisante.
Ce support de l’Apple Pencil est un vrai plus pour ceux qui aiment prendre leurs notes à la main et même dessiner sur cet ardoise dont la taille s’apparente beaucoup à celle d’un carnet qu’on embarque partout avec soi.
Par ailleurs, comme il s’agit toujours de la première génération d’Apple Pencil, le recharge façon « tapette à mouche » reste, à notre sens, une grosse erreur de design de la Pomme. Mais après tout, le problème n’est pas tant à imputer du côté de l’ardoise que du Pencil.
Côté batterie, Apple clame toujours une autonomie de 10 heures, que ce soit sur cet iPad mini ou même les Pro. Dans les faits, on arrive plus ou moins à ce résultat, selon les usages. Il faut dire qu’on utilise moins souvent sa tablette que son smartphone, et l’ardoise peut rapidement tenir une bonne semaine en cas d’usage modéré, et pour peu qu’on ne l’utilise pas pour travailler. Mais après tout, sur un Mini, difficile d’être vraiment productif. L’appareil n’est pas vraiment fait pour cela, même si il est désormais possible d’avoir deux applications côte à côte, une fonction autrefois réservée aux modèles « Pro », et qui prend tout son sens sur une petite tablette dont on peut utiliser le clavier virtuel sans problème avec les mains, pour rédiger un texte avec les informations à côté, par exemple.
Au niveau de la photo, Apple n’a pas jugé bon de mettre à l’iPad Mini 2019 ses dernières technologies. On retrouve ainsi un capteur de 8 mégapixels à l’arrière et de 7 mégapixels à l’avant. Les performances sont, il faut bien l’avouer, plutôt médiocre. Mais qui prend vraiment des photos avec son iPad, après tout ?
Si le capteur arrière servira surtout de dépannage et éventuellement de scanner (merci l’application Notes, qui intègre nativement cette fonction), le capteur avant aurait gagné à avoir un peu plus de définition, au moins pour la visioconférence.
[nextpage title=”Galerie Photo & Conclusion”]
Où l’acheter ?
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Je ne comprends pas l’engouement écrans bord à bord. Que ce soit ce format ou sur les smartphones. C’est sûr, c’est super joli, mais pas du tout fonctionnel. A tous les coups on touche l’écran en tenant l’appareil. C’est extrêmement énervant.
Enfin ça doit être comme le café. C’est dégueu mais tout le monde en boit. Parce que c’est claaaaasse !
Tu porte bien ton nom toi…
Tu savais que le fait de toucher l’écran n’était pas un problème…
Ah moins que tu l’agrippe bizarrement…
Le bord à bord sur smartphone est tout à fait fonctionnel puisqu’il décuple l’immersion notamment lorsqu’on regarde une vidéo, mais aussi pour tout autre type de media. Et je n’ai jamais été embêté sur un tel format.
Pour ce qui est des tablettes, sujet de cet article, l’auteur réclame des bords plus fins comme ceux de l’iPad Pro, pas du bord à bord 😉
Toucher l’écran, ça fait changer de page quand tu lis, activer un lien quand tu es sur le web (une pub, la plupart du temps), mettre ta vidéo en pause,… J’en passe. Et pas besoin de l’agripper bizarrement. Enfin peut être que tu t’imaginais que j’utilise une tablette avec mes pieds.
Vieux grincheux, mais pas vieux débile. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde. 😋
Je retire la dernière phrase. C’était gratuit.
et donc ton experience utilisateur(toucher l’ecran) est plus legitime que les autres? toi t malins et les autres des idiots qui achete de la *****