Voilà déjà plus de 15 ans qu’Indiana Jones n’a plus eu le droit à de nouvelles aventures en jeux vidéo. Un an après ses ultimes péripéties au cinéma, Indy est de retour sur Xbox et PC avec Le Cercle Ancien et nous offre un voyage exceptionnel qui rend hommage aux films et notamment aux trois premiers de la saga. Découvrez dès maintenant notre retour détaillé sur l’un des titres de cette fin d’année.
Indy pour sauver le monde
Indiana Jones et le Cercle Ancien nous plonge en 1937 en plein apogée de notre archéologue préféré. L’action se situe entre le premier opus (Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche Perdue en 1936) et le troisième film (Indiana Jones et la Dernière Croisade qui se déroule en 1938).
Nous retrouvons donc un jeune Indy, au sommet de son art. D’ailleurs, les équipes de MachineGames ne perdent pas l’occasion de nous faire vivre la nostalgie en reproduisant le début du tout premier film pour nous mettre directement dans l’ambiance. Une fois l’échauffement terminé, nous sommes tout de suite dans le vif du sujet. Alors que nous sommes de permanence au Musée où notre archéologue préféré travaille, ce dernier est victime d’un cambriolage. Visiblement, le Vatican serait derrière cette infraction.
Il n’en faut pas plus pour le professeur Jones pour mettre les voiles et commencer son enquête. Très vite, il se rend compte que les nazis et le Vatican s’affrontent à la recherche des 17 pierres sacrées qui permettraient d’utiliser le Cercle Ancien, un très puissant artefact qui pourrait, s’il tombe entre de mauvaises mains, nuire au Monde.
Indiana Jones se lance à son tour dans la lutte pour parvenir le premier à retrouver les pierres et éviter un nouveau drame. Un voyage qui le mènera aux quatre coins du globe, de Rome, jusqu’à l’Himalaya, en passant par l’Irak, Gizeh ou encore Shanghai.
Un vrai jeu d’aventure
Indiana Jones et le Cercle Ancien est un vrai (et bon) jeu d’aventures. Le titre nous fait voyager aux quatre coins du monde et nous propose de paysages et panoramas sublimes. Bien entendu, nous retrouvons des sites cultes comme Gizeh qui va immédiatement nous faire penser aux films Indiana Jones. Mais l’ensemble des autres lieux sont également très bien inspirés et nous prenons plaisir à les visiter et même les explorer.
Car oui, on est bien dans un jeu de couloir, cependant, certains passages offrent des zones semi-ouvertes dans lesquelles vous allez pouvoir résoudre des mystères, des énigmes additionnelles ainsi que des missions secondaires. On prend alors plaisir à déambuler dans ces endroits pour récupérer tous les documents secrets et en apprendre un peu plus sur notre quête.
Dans la trame principale, nous faisons face à une vraie chasse au trésor. Le titre réussit l’exploit d’être extrêmement fidèle à la saga et aux films Indiana Jones. On sent qu’on est dans un jeu d’action/aventure, mais on comprend que l’on n’est pas dans un Uncharted ou un Tomb Raider. MachineGames est parvenu à apporter une véritable identité à ce Indiana Jones et le Cercle Ancien.
La narration est bonne, sublimée par des cinématiques dignes des films. Les énigmes sont plutôt sympas, bien que certaines manquent de précisions et peuvent être un peu brouillonnes, laissant le joueur sans indices. Il faudra parfois ruminer et chercher les moindres recoins pour comprendre comment résoudre certains passages. Mais dans l’ensemble, nous avons le droit à un beau voyage et un vrai jeu d’aventure, centré sur l’exploration et non sur les gunfights et les affrontements. Et heureusement.
Car oui, c’est bien le principal défaut du jeu. Toute la partie d’infiltration, le corps-à-corps, ou encore les gunfights sont catastrophiques. L’IA est désastreuse, certains ennemis ne vont pas vous voir à deux mètres de vous. Tandis que d’autres vont être capables de vous détecter à l’autre bout d’un camp si vous voulez un objet dans une zone sous surveillance. On ne parlera même pas de la santé des adversaires. Une rafale de mitraillettes ne parviendra pas à les tuer.
Au corps-à-corps, c’est un peu plus simple (ce qui rend les affrontements incohérents). Mais de votre côté, vous n’aurez pas le droit à l’erreur et deux ou trois balles vous tueront, quatre ou cinq coups vous feront chuter également. De plus, vous devez gérer avec votre endurance pour esquiver et donner des coups. Tout cela ne rend vraiment pas bien, avec des combats mous, brouillons et très frustrants, surtout lorsque vous avez plus de deux ennemis sur le dos.
Fort heureusement, le jeu va se concentrer sur l’aventure et l’exploration, vous proposant très peu de séquences d’affrontements obligatoires. La plupart du temps, vous pouvez passer les zones ennemies sans vous faire repérer, vous éviter les conflits.
Techniquement irréprochable
Sur le plan technique, le jeu s’en sort relativement bien. Grâce au moteur ID Tech 7, nous avons le droit à un jeu vraiment beau avec certaines séquences mêmes sublimes. Que ce soit sur les personnages ou les environnements, nous avons une très belle production qui n’a pas à rougir face à d’autres jeux au budget plus conséquent.
Les équipes de MachineGames parviennent à nous offrir un jeu en 1080p dynamique au rendu très propre, avec du Ray Tracing et du 60 FPS. Cela nous permet d’avoir un jeu assez solide et impressionnant visuellement. C’est fluide, même dans les moments les plus intenses où beaucoup d’éléments s’affichent à l’écran.
Sur l’ensemble de l’aventure, très peu de soucis et des bugs sont à déplorer. Dans une section spécifique du jeu, nous avons eu quelques soucis avec de la végétation qui apparaissait au dernier moment. Hormis cela, il n’y a rien de catastrophique à souligner, sachant que nous avons joué à l’intégralité de l’aventure sans le patch day one.
La vue première personne est une vraie réussite également. Dès l’annonce du jeu, cela a pu en refroidir plus d’un. Pourtant, force est de constater que cela rend vraiment bien et que l’on sent la maîtrise du studio dans le genre. Ce qui rend le côté raté du corps-à-corps et gunfights d’autant plus étonnant, puisque ces parties-là étaient assez réussies avec les jeux Wolfenstein.
Du vrai Indiana Jones
Ce que l’on retient surtout de ce jeu, c’est que les équipes de MachineGames sont parvenues à nous offrir un jeu digne de la saga Indiana Jones. Grâce à l’apparence d’Harrison Ford (et la majestueuse voix de Richard Darbois en France, avec une VF de grande qualité), nous sommes immédiatement immergés et plongés dans l’aventure.
Au niveau de la narration, nous sommes, là encore, typiquement dans un Indiana Jones avec l’humour propre à la série. Nous retrouvons quelques petits détails, comme la fameuse carte du monde et la ligne rouge qui indique les trajets d’Indy. Plusieurs personnages secondaires vont venir nous accompagner tout au long de notre périple. Et bien sûr, nous gardons un peu ce côté mystique que l’on retrouve dans chacune des aventures de l’explorateur.
Cerise sur le gâteau, la musique vient sublimer toute l’aventure avec une bande-son incroyable et quelques passages qui ont le droit au mythique thème principal composé par l’unique John Williams.
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