Le Cloud Alpha d’HyperX s’est rapidement imposé comme l’une des références des micros-casques pour les joueurs. L’année dernière, la marque sortait enfin le Cloud Alpha Wireless, la version sans fil de l’incontournable headset rouge et noir; ce modèle vaut-il le coup ? Voici notre verdict après plusieurs mois en compagnie de la bête.
À la sortie de la boîte, on remarque immédiatement que l’appareil est strictement identique à son aîné filaire. Les inconditionnels de la marque ne risquent donc pas de perdre leurs repères. On retrouve le même châssis en aluminium souple, flexible, mais néanmoins robuste, avec ses deux arches latérales écarlates.
Certains regretteront peut-être la présence de deux câbles avec finition tressée qui dépassent des deux oreillettes. Mais à l’usage, ils sont suffisamment courts pour ne pas gêner et se font très vite oublier.
En termes d’accessoires, le colis contient également un câble de recharge (USB Type-A à vers USB Type-C) et l’indispensable bonnette qui vient couvrir le micro. Le minimum syndical, en somme. On regrette l’absence de pochette de rangement, ce qui vous forcera à improviser pour protéger l’appareil lors de vos déplacements. Dommage, mais pas non plus rédhibitoire.
Confort
Une fois le Cloud Alpha Wireless sur la tête, nous avons eu le plaisir de retrouver les mêmes sensations qu’avec la version filaire qui nous a accompagnés pendant de longues années – le câble en moins. Et c’est une excellente nouvelle, car autant le dire tout de suite : en termes de confort, ce modèle n’a rien à envier à certains concurrents bien plus chers.
Premier constat : il reste assez léger, ou en tout cas dans la moyenne de sa catégorie avec 336 grammes sur la balance (ou 300 grammes sans le microphone). Étonnamment, l’intégration du module sans fil n’a donc pas engendré de prise de poids par rapport à la version filaire, ce qui est très appréciable.
Mais ce qui rend ce casque si agréable, c’est l’excellente qualité des coussinets – autant au niveau de l’arceau que des oreillettes. Grâce à un rembourrage généreux à la densité parfaitement calibrée, il trône sur le crâne sans jamais gêner. Il parvient toujours à se faire oublier, même lors de sessions de jeu particulièrement longues.
De plus, comme chez son prédécesseur, les oreillettes sont particulièrement bien ventilées. Même lors de la canicule de l’été dernier, nos oreilles et nos tempes sont toujours restées au frais. Un vrai avantage par rapport à d’autres modèles qui ont tendance à faire transpirer certains utilisateurs. Le Cloud porte toujours aussi bien son nom !
Audio
Le Cloud Alpha Wireless fait honneur à la réputation de sa lignée en proposant des performances audio de qualité, particulièrement en jeu. Comme avec son prédécesseur filaire, ce modèle se révèle particulièrement bon pour faire ressortir tous les éléments audio indispensables au gameplay. La voix de vos coéquipiers aux coups de feu en passant par les bruits de pas et autres effets sonores, le tout est restitué avec une grande précision. Très utile pour se repérer à l’oreille, en particulier dans les jeux compétitifs à haute intensité.
En revanche, par rapport à la version filaire, le rendu très neutre nous a semblé manquer un peu de caractère et de précision. Cela se ressent surtout au moment de profiter de nos morceaux préférés ou des bandes-son grandioses de certains jeux. Pour combler cette lacune, il faut impérativement passer par l’égaliseur inclus dans l’assistant propriétaire NGENUITY.
On regrette aussi l’absence du chip surround dédié qu’on trouvait par exemple sur le Cloud II. Pour pallier ces écueils, HyperX a choisi de passer par une mise à jour du firmware. Le souci, c’est qu’après l’avoir installée, nous avons constaté une hausse significative de la latence… De notre côté, nous avons donc rapidement décidé de nous passer de l’assistant en jeu et d’utiliser un casque différent pour l’écoute musicale. Dommage.
Micro
Dans l’ensemble, il n’y a pas grand-chose à reprocher au micro de ce Cloud Alpha Wireless. Bien campé sur sa perche flexible et détachable, il propose une captation de voix tout à fait honorable et toujours intelligible selon nos partenaires de jeu.
Il est possible de le désactiver grâce à un bouton physique situé sur l’oreillette gauche. Cela a aussi pour effet d’allumer une diode rouge bien visible au bout de la perche. Très utile pour les étourdis qui ont tendance à parler dans le vide après un mute temporaire !
Connectique
Il y a toutefois quelques bémols de taille au niveau de la connectique. Pour commencer, il y a l’absence regrettable de protocole Bluetooth. La seule façon de l’utiliser, c’est de passer par l’émetteur-récepteur USB fourni dans la boîte. Pas idéal pour ceux qui manquent de prises.
Mais le plus gros problème en termes de connectique, c’est la stabilité du signal. Lors des premiers jours d’utilisation, nos coéquipiers nous ont parfois rapporté des coupures étranges, un peu comme si la connexion internet souffrait de gros ralentissements. Nous avons d’abord cru à un modèle défaillant, mais ce n’était finalement pas le cas; le problème semble venir du dongle, qui est apparemment assez sensible aux interférences.
En effet, lorsque certains objets sont situés directement sur la ligne entre le dongle et le casque, le signal a tendance à faire des siennes. Nous avons rencontré ce souci avec notre smartphone, notre NAS, et même parfois avec une paire de gros ciseaux ou un simple verre d’eau. Pour l’utiliser dans de bonnes conditions, nous avons donc pris le parti de débarrasser systématiquement notre bureau à chaque session de jeu. Mais au bout du compte, nous avons fini par positionner le dongle sur une autre prise USB pour éviter cette routine assez contraignante.
Étonnamment, ce problème ne concerne que le micro; la transmission audio, en revanche, n’a jamais été interrompue, même dans la pièce voisine à travers un mur porteur. Il s’agit donc probablement d’un cas particulier qui dépend d’un agencement précis du bureau, mais il faudra en tenir compte au moment de l’achat.
Autonomie
Il faut aussi mentionner l’atout numéro un de ce casque, à savoir sa durée de vie absolument phénoménale. Elle est annoncée à 300 heures. Très honnêtement, nous n’avons pas pris la peine de tester si l’autonomie exacte de l’engin correspondait rigoureusement à cette revendication. Mais au-delà des chiffres, force est de constater que la promesse est tenue. Ce Cloud Alpha Wireless tient si longtemps qu’on en oublierait presque qu’il faut le recharger. C’est dire, nous avons carrément sursauté lorsqu’il nous avons découvert l’indicateur de batterie faible pour la première fois !
En conditions d’utilisation réelles, même les utilisateurs les plus intensifs pourront en profiter pendant plusieurs semaines avant que la batterie ne tombe à plat. Et pour le commun des mortels, il tiendra largement plus d’un mois sans le moindre problème. Carrément bluffant.
Durabilité
L’autre bon point de ce casque, c’est sa durabilité. Après plusieurs mois d’utilisation, tous les coussinets sont encore parfaitement intacts, sans le moindre signe d’écaillement du similicuir. Même constat pour le rembourrage de l’arceau, qui ne s’est pas affaissé du tout. On constate à peine un peu de jeu au niveau des fixations latérales, mais rien qui empêche l’appareil de rester bien en place. En d’autres termes, l’engin semble durable à condition d’en prendre soin.
Prix
L’HyperX Cloud Alpha Wireless est disponible chez Boulanger à 199,99€.
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