Le marché est saturé, toutes les marques d’électronique ou de téléphonie se sont lancés sur le marché des écouteurs sans-fil. Et pour sortir du lot, il faut avouer que ce n’est pas simple. Aussi, Huawei s’est associé avec un nom du son, Devialet, pour lancer depuis le début de l’été les FreeBuds Pro 2.
Et pour le coup, le constructeur chinois n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Ce n’est pas la première fois que Huawei s’associe avec la marque française. On avait déjà eu droit à l’enceinte de maison, la Sound X, et à l’enceinte portable, la SoundJoy. Si les premiers écouteurs « pro » de Huawei n’avait pas encore bénéficié du partenariat avec Devialet, les Freebuds Pro 2 comptent proposer aux utilisateurs le meilleur des deux mondes.
Avec un son Devialet, une réduction active de bruits, un design pour le peu différenciant, on vient de passer un mois avec, voici notre avis sur les Huawei Freebuds Pro 2.
Présentation et caractéristiques des Huawei FreeBuds Pro 2
Si on retrouve un coloris blanc des plus classiques et ce, malgré le nom de la couleur : Ceramic White, on apprécie le choix de Huawei de proposer de nouveaux coloris totalement différenciants. Ainsi, les Huawei FreeBuds Pro 2 sont également disponible en Silver Frost et en Silver Blue. C’est d’ailleurs cette dernière version que nous avions en test et force est de reconnaître que ce coloris est plus que réussi. Si la boîte présente une finition mate, les écouteurs sont brillants avec une légère teinte bleutée du plus bel effet.
Avec un poids de seulement 5,9g, les Huawei FreeBuds Pro 2 ne sont pas forcément les plus petits mais ils sont clairement légers. Ils tiennent très bien en oreille et ne pèsent pas dans l’oreille en journée. Avec un tel design, on avait un peu peur justement pour le confort sur de longues sessions et heureusement, on n’a rien eu à déplorer, pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
Le boitier est tout en rondeur et d’une taille classique. En revanche, il faut avouer que le design des FreeBuds Pro 2 est plutôt atypique avec des écouteurs arrondis alors que la tige se présente sous une forme bien carrée. Les petites parties noires permettent de cacher les micros et le capteur de présence. Bien évidemment, plusieurs tailles d’embouts sont livrées dans la boîte, ce qui devrait permettre à l’utilisateur de trouver son bonheur avec les différentes tailles d’embouts. Dans tous les cas, comme on l’a dit plus haut, ils tiennent très bien dans l’oreille et ce, sans inconforts.
On l’aura deviner, les contrôles se feront au niveau de la tige et autant faire simple, Huawei a copié le système inauguré avec les AirPods Pro d’Apple. Il suffira donc de pincer la tige pour lancer les commandes. Contrairement aux AirPods Pro, les Huawei FreeBuds Pro 2 proposent le contrôle du volume. Il suffira de tenir la tige avec deux doigts et de monter ou descendre pour gérer le volume. Pratique. Les contrôles répondent au doigt et à l’oeil (plutôt à l’oreille pour le coup), le retour haptique est trop faible de notre avis mais rien de bloquant. Ce sont les mêmes contrôles sur les deux écouteurs.
Si on retrouve bien évidemment une finition en plastique, cette dernière est de bonne qualité et on n’avait pas grand chose à lui reprocher. Le boitier est relativement petit et se glissera facilement dans n’importe quelle poche. Et enfin l’autonomie et on préfère avertir, c’est là que le bât blesse puisque d’après nos mesures 01Lab, avec la réduction active de bruits, les Huawei FreeBuds Pro 2 ne tiennent que 3h30. En vrai, c’est suffisant mais on est quand même loin des 7h des récents Google Pixel Buds Pro par exemple. Avec le boitier, c’est jusqu’à 18h avec annulation active de bruits et jusqu’à 30h sans.
Réduction de bruits et Son
Si le design a légèrement évolué par rapport aux FreeBuds Pro premier du nom, c’est surtout sur la réduction active de bruits que Huawei a fait d’énormes efforts. D’ailleurs, c’était les premiers à avoir lancer une annulation de bruits de type dynamique et intelligente. Du coup, cette année, Huawei a peaufiné ses technologies. Aussi, avec trois micros sur chacun des écouteurs, et selon le constructeur chinois, c’est une annulation active de bruits qui est de l’ordre de 15% plus efficace que son prédécesseur.
De ce fait, le constructeur chinois propose 3 niveaux d’annulations de bruits : Ultra, Général et Cozy. Cela permettra ainsi à l’utilisateur de mieux choisir sa réduction de bruits en fonction des scénarios. Dans les faits, on préfère laisser en Ultra afin d’avoir la meilleure isolation possible (même si on a un mode dynamique et automatique). Mais ce n’est pas tout puisque Huawei a optimisé ses algos contre les bruits en avion ou encore le vent. Au final, et c’est peut-être le plus important, on reste dans notre bulle à l’usage.
Le mode Transparence est plutôt bon mais n’est pas à la hauteur des AirPods. Si on entend notre environnement de manière naturelle, c’est notre voix qui fait écho, ce qu’on n’avait pas eu à constater avec les AirPods Pro ou encore les Google Pixel Buds Pro. Dommage, surtout que la voix est parfaitement retranscrite, du moins, selon nos interlocuteurs. On notera même un mode Voix dans l’application AI Life qui permet de se concentrer sur la voix et réduit les bruits ambiants.
Et enfin pour le son, que vaut ce partenariat avec Devialet ? Eh bien on préfère le dire tout de suite, c’est du tout bon. La qualité audio des écouteurs est impressionnantes. Les graves sont bien présentes et pourtant, le son n’est pas étouffé et on retrouve ce côté aérien. Le son est quelque peu froid pour certains mais Huawei propose des égaliseurs avec des paramètres par défaut et/ou une personnalisation.
Comme à notre habitude, on a repris nos tests sur des compositions de Ryuichi Sakamoto ou encore du RAP par Rich Bryan sans oublier les classiques de la Pop du moment dont les nouveaux albums de Drake et surtout de Beyoncé. La restitution des instruments est précise et on distingue bien les voix. L’application Huawei AI Life permet toujours de régler les égaliseurs pour personnaliser le rendu sonore si celui par défaut ne convenait pas à l’utilisateur.
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