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Test : Huawei Ascend D1 Quad XL

Lorsque l’on évoque le nom du constructeur chinois Huawei, vient à l’esprit du public une société aux terminaux d’entrée de gamme et peu commercialisés en Europe….

Lorsque l’on évoque le nom du constructeur chinois Huawei, vient à l’esprit du public une société aux terminaux d’entrée de gamme et peu commercialisés en Europe.

Si ces deux assertions sont toutes deux vérifiées et vérifiables, il n’en reste pas moins que le désormais cinquième constructeur mondial joue la carte de la performance et se donne les moyens de ses ambitions : processeur quad-core maison dérivé d’un SoC ARM, implantation sur les marchés occidentaux forts et… Des terminaux qui n’ont aujourd’hui pas à rougir des productions des grosses écuries américaines et coréennes entre autres.

Le Huawei Ascend D1 Quad a été tout naturellement conçu afin de faire passer un message clair auprès du public : Huawei occupe désormais la scène du milieu/haut de gamme. Et si la qualité d’un smartphone ne se résume pas uniquement à son positionnement tarifaire, le Ascend D1 Quad dispose d’arguments réels afin de faire un peu d’ombre sur le segment des terminaux à moins de 500 euros.


Puisqu’une introduction sans chiffres, c’est un peu comme Noël sans cadeaux, voyons ce qu’à à nous proposer le champion du constructeur Huawei :

Ecran IPS+ 4,5 pouces 1280 x 720px (330ppi)
Processeur :ARM K3V2 quad core 1,2 Ghz
Mémoire vive : 1Go
APN principal : 8 megapixels (vidéo en 1080p)
visio : 1,3 megapixels (vidéo en 720p)
Connectivité : MicroSD,Bluetooth 3.0,WiFi b/g/n,GPS,MicroUSB/MHL,Radio FM
Batterie : 2600 mAh
Poids : 150g
Dimensions : 129x64x10.9mm
Android : 4.0.1
Prix : 499 euros

Voilà qui devrait objectivement aider à deviner du positionnement de ce smartphone. Pour la petite histoire, j’ai tout fait (jusqu’au harcèlement de rédacteur en chef) afin de ne pas connaître le prix du terminal jusqu’à la rédaction de ce présent test. Ainsi, j’ai utilisé durant près de deux semaines le terminal jugeant de ses points forts et de ses défauts sous le seul prisme de mon expérience utilisateur. Nous verrons plus tard si ce choix s’est avéré pertinent ou non.

Packaging et Design

La version française aura droit à la bonne prise secteur

On commence sans transition par la partie la plus rapide, le packaging. Comme à l’accoutumée en ce qui concerne les smartphones, ce n’est pas un déballage Ikea avec des pièces à plus savoir où donner de la tête. On se situe plutôt au niveau d’une galerie d’art minimaliste où chaque centimètre est compté… Enfin bref, ici pas de fioritures donc et on a droit au minimum syndical : un câble USB 2.0 vers microUSB, une paire d’écouteurs à remplacer, les manuels d’utilisation de garantie et c’est tout.

Enchaînons donc si vous le voulez bien sur l’aspect extérieur de ce terminal qui il faut l’admettre, ne révolutionne pas son genre.

De face, il n’y a pas grand-chose qui sépare le Ascend D1 quad de nombreux terminaux concurrents. Les boutons tactiles occupent le bas du terminal tandis que la présence du capteur visio prend place à côté du haut-parleur bref, rien de transcendant.

Le côté gauche souligne la première déception vis-à-vis de ce terminal : le port microUSB. Pourquoi placer un élément si important à un endroit stratégiquement si peu favorable à une utilisation pratique de son téléphone ? On apprécierait à terme une standardisation de la localisation des ports MicroUSB sur les terminaux Android afin de ne pas avoir à réapprendre nos habitudes (qui relèvent d’un certain bon sens) à chaque nouvelle acquisition.

Le côté droit héberge quant à lui les boutons de volume qui s’ils ne sont pas faits d’un plastique bon marché manquent toutefois d’une certaine profondeur de pression. Avec ses 10.9mm, il est dommage que le Ascend D1 Quad XL fasse l’impasse sur le port microSD accessible en externe d’autant plus que la coque (à soulever grâce à une encoche en bas à gauche) n’est pas des plus simples à enlever du moins selon mon expérience.

Et puisque nous parlons de la coque, intéressons-nous à l’arrière du produit. Texturé façon “carbone” le dos de l’appareil offre un bon retour tactile et s’avère agréable au toucher. L’omniprésence du plastique se fait toutefois sentir, une sensation renforcée par le volume global du terminal, l’écran de 4,5 pouces n’y étant pas étranger. On trouve en bas à gauche le haut-parleur principal ainsi que le logo Dolby Digital plus (nous y reviendrons). Sur la partie supérieure se situe le capteur photo 8 Megapixels à flash double LED.

Le capteur est surélevé par rapport au reste de la coque afin d’aider à la préhension de l’appareil sur surfaces planes.

On termine enfin par le sommet du téléphone qui est occupé à droite par le bouton de mise sous tension et à gauche par la prise jack 3.5mm.

Globalement, le Ascend D1 Quad ne brille pas particulièrement par sa personnalité ou les matériaux utilisés. On se satisfera d’avoir affaire à une finition au niveau des standards actuels en ce qui concerne l’usinage du plastique, et il n’y a pas vraiment eu de prises de risques de la part du constructeur à ce niveau là.

Si vous recherchez un terminal qui saura exprimer votre indépendance dans ce monde de brutes et votre amour pour les films que personne n’a jamais vus, passez votre chemin. Les autres cependant y trouveront certainement leur compte en sobriété et discrétion.

Ecran & son

Puisque la densité de pixels est devenue un argument marketing crédible aux yeux du grand public, il faut donc mentionner les 330ppi du Ascend D1 Quad XL dans sa résolution native de 1280 x 720 pixels.

Si le piqué des images est clairement lié non seulement à l’écran lui-même, mais aussi aux photos en elles-mêmes, il suffit d’ouvrir une page web pour véritablement apprécier le bien-fondé d’une finesse d’affichage plus grande : les textes sont lisibles et ne “bavent” pas, les pixels supplémentaires permettent une expérience agréable grandement aidé par la taille d’écran de 4,5 pouces.

À titre personnel, je ne suis pas un grand fan des écrans démesurés, ma limite gravitant autour des 4 pouces maximum. Quoi qu’il en soit, l’écran de ce Ascend D1 Quad XL ne déçoit pas et il n’échappe d’ailleurs pas à la tendance actuelle à équiper les terminaux de dalles IPS. Ainsi, même en plein soleil (si tant est que j’ai pu en avoir ces derniers jours) l’affichage est toujours lisible, pourvu que l’on règle aux trois quarts la luminosité.

En ce qui concerne le son, il y a des choses à dire dès lors que la musique sur mobile importe un tant soit peu pour vous. Comme le logo Dolby Digital Plus le laisse supposer, le Ascend D1 Quad XL embarque un ensemble de systèmes de traitement audio censés améliorer le rendu sonore des titres musicaux joués.

Optionnelle (mais activée par défaut dans le navigateur maison Huawei), la fonctionnalité apporte un effet de spatialisation émulée qu’il convient de désactiver sur le champ. Là encore il pourrait s’agir d’une question de goût, mais après plus de deux semaines de test, la conclusion est sans équivoque : l’émulation Dolby Digital ne m’a pas convaincu.

Qu’à cela ne tienne, en performances audio pures on a affaire à un terminal sous Android : les Flac sont lus sans problèmes ainsi que les titres au format MP3 quelque soit la qualité de compression. Pour revenir sur le Dolby Digital Plus, il faudra toutefois lui attribuer le mérite d’un rendu convaincant dès lors qu’on utilise le haut-parleur principal du terminal : la spatialisation trouve alors un sens dans la mesure où il permet de “booster” quelque peu le volume général sans pour autant saturer le son.

Dernière chose, très souvent le terminal continuera à jouer le titre pendant un court instant après que vous ayez retiré le casque/écouteurs de la prise jack. Il suffit de brancher et débrancher régulièrement son terminal en open space pour se rendre compte du côté pénible de ce défaut.

Performances & utilisation

Score Quadrant 2.0 : 5200

Score AnTuTu : 12,114

GLBenchmark 2.5 Egypt : 14 fps

Sunspider 0.9.1 : 1528

Du bien nous avait été dit du K3V2 du constructeur. Quad Core à 1,4 Ghz, notre modèle de test n’était cadencé lors des tests qu’à 1,2 Ghz et ceci n’est pas un cas isolé. Sorti d’usine donc, j’ai testé le terminal comme tout utilisateur soucieux de conserver une expérience proche de l’idée du constructeur. On a donc un SoC ARM quad core afin de faire tourner Android 4.0.1, une traversée sans encombre en théorie.

Huawei a fait le choix de la surcouche non imposée. Ici, c’est un launcher maison pas trop intrusif qui sert de surcouche constructeur. Baptisée Home 3D, l’interface propose des effets et des widgets aussi esthétiques que gourmands et qui finissent tout simplement par oublier l’une de mes priorités : aller à l’essentiel. Ainsi, la lenteur générale de l’interface s’ajoute à un launcher qui fait pâle figure en face de sociétés qui en ont fait leur métier, Go Launcher pour ne citer qu’elle.

En terme de performances brutes, le Huawei Ascend D1 Quad XL se montre apte à faire tourner les derniers jeux gourmands disponibles sur le Play Store et le multi-tâche ne souffre d’aucune lenteur particulière. On regrette toutefois qu’il ne soit pas exempt de lags intempestifs pour des tâches quotidiennes dont je n’explique toujours pas la cause. En définitive, on a là affaire à un manque d’optimisation qui se ressent ponctuellement sans toutefois gêner outre mesure l’expérience utilisateur dans son ensemble.

En ce qui concerne l’autonomie, la batterie de 2600 mAh tient ses promesses et on se situe aux alentours d’une journée et demie d’utilisation intensive soit 6 heures de musique par jour, 3G et WiFi activés. Une performance donc à l’heure où la barrière psychologique de la journée est toujours d’actualité. Mention spéciale à l’option fast boot de Huawei qui permet de garder en mémoire la séquence de démarrage du terminal afin d’accélérer le temps de chargement. Ainsi, de 45 secondes en moyenne, on passe à 28 et pour quelqu’un comme moi qui éteint souvent son terminal, c’est un plus non négligeable.

Appareil Photo & Téléphone

Plus qu’un véritable test, il s’agit ici de comparer ce qu’offre le Ascend D1 Quad XL comparé à des terminaux concurrents que j’ai déjà eu l’occasion de tester. Le capteur arrière de 8 Megapixels promet des clichés en haute résolution certes, mais souffre d’une imprécision logicielle disqualifiante : l’auto focus est quasi inexistant et la qualité des clichés vous imposera une précision et une rigueur d’orfèvre. On est loin du côté loisir de la prise de photo en mobilité d’autant plus que l’absence de bouton dédié à la photo se fait inévitablement sentir.

En utilisation téléphonique, il y a de quoi se rassurer : on peut téléphoner dans de bonnes conditions avec ce terminal. Oui, en 2012 il faut parfois revenir aux fondamentaux et c’est précisément ce que parvient à faire le Ascend D1 Quad XL. On a donc une qualité d’écoute très bonne et au même titre que la réception, tout ceci dépendra de votre signal et de votre opérateur. Qu’à cela ne tienne, vous ne serez pas crédible auprès de votre belle-maman si vous songiez à incriminer la machine.

Conclusion & galerie

À l’heure des comptes (et ce, toujours sans connaissance du prix), il devient compliquer de faire une place au Huawei Ascend D1 Quad XL dans le marché pléthorique actuel : les terminaux se suivent et se ressemblent et chacun compte sur la partie logicielle pour tenter de se démarquer. Le constructeur Huawei paye donc la sa jeunesse dans le secteur et si du côté matériel il n’y a rien à redire, la partie logicielle quant à elle aurait pu faire preuve d’un peu plus d’attention. À 449 euros, il existe des alternatives plus abouties sur les deux aspects qu’il est important de ne pas dissocier. Des erreurs de jeunesse donc pour Huawei qui ne manquera pas de rectifier le tir en 2013, nous l’espérons en tout cas.

Lorsque l’on évoque le nom du constructeur chinois Huawei, vient à l’esprit du public une société aux terminaux d’entrée de gamme et peu commercialisés en Europe.

Si ces deux assertions sont toutes deux vérifiées et vérifiables, il n’en reste pas moins que le désormais cinquième constructeur mondial joue la carte de la performance et se donne les moyens de ses ambitions : processeur quad-core maison dérivé d’un SoC ARM, implantation sur les marchés occidentaux forts et… Des terminaux qui n’ont aujourd’hui pas à rougir des productions des grosses écuries américaines et coréennes entre autres.

Le Huawei Ascend D1 Quad a été tout naturellement conçu afin de faire passer un message clair auprès du public : Huawei occupe désormais la scène du milieu/haut de gamme. Et si la qualité d’un smartphone ne se résume pas uniquement à son positionnement tarifaire, le Ascend D1 Quad dispose d’arguments réels afin de faire un peu d’ombre sur le segment des terminaux à moins de 500 euros.


Puisqu’une introduction sans chiffres, c’est un peu comme Noël sans cadeaux, voyons ce qu’à à nous proposer le champion du constructeur Huawei :

Ecran IPS+ 4,5 pouces 1280 x 720px (330ppi)
Processeur :ARM K3V2 quad core 1,2 Ghz
Mémoire vive : 1Go
APN principal : 8 megapixels (vidéo en 1080p)
visio : 1,3 megapixels (vidéo en 720p)
Connectivité : MicroSD,Bluetooth 3.0,WiFi b/g/n,GPS,MicroUSB/MHL,Radio FM
Batterie : 2600 mAh
Poids : 150g
Dimensions : 129x64x10.9mm
Android : 4.0.1
Prix : 499 euros

Voilà qui devrait objectivement aider à deviner du positionnement de ce smartphone. Pour la petite histoire, j’ai tout fait (jusqu’au harcèlement de rédacteur en chef) afin de ne pas connaître le prix du terminal jusqu’à la rédaction de ce présent test. Ainsi, j’ai utilisé durant près de deux semaines le terminal jugeant de ses points forts et de ses défauts sous le seul prisme de mon expérience utilisateur. Nous verrons plus tard si ce choix s’est avéré pertinent ou non.

Packaging et Design

La version française aura droit à la bonne prise secteur

On commence sans transition par la partie la plus rapide, le packaging. Comme à l’accoutumée en ce qui concerne les smartphones, ce n’est pas un déballage Ikea avec des pièces à plus savoir où donner de la tête. On se situe plutôt au niveau d’une galerie d’art minimaliste où chaque centimètre est compté… Enfin bref, ici pas de fioritures donc et on a droit au minimum syndical : un câble USB 2.0 vers microUSB, une paire d’écouteurs à remplacer, les manuels d’utilisation de garantie et c’est tout.

Enchaînons donc si vous le voulez bien sur l’aspect extérieur de ce terminal qui il faut l’admettre, ne révolutionne pas son genre.

De face, il n’y a pas grand-chose qui sépare le Ascend D1 quad de nombreux terminaux concurrents. Les boutons tactiles occupent le bas du terminal tandis que la présence du capteur visio prend place à côté du haut-parleur bref, rien de transcendant.

Le côté gauche souligne la première déception vis-à-vis de ce terminal : le port microUSB. Pourquoi placer un élément si important à un endroit stratégiquement si peu favorable à une utilisation pratique de son téléphone ? On apprécierait à terme une standardisation de la localisation des ports MicroUSB sur les terminaux Android afin de ne pas avoir à réapprendre nos habitudes (qui relèvent d’un certain bon sens) à chaque nouvelle acquisition.

Le côté droit héberge quant à lui les boutons de volume qui s’ils ne sont pas faits d’un plastique bon marché manquent toutefois d’une certaine profondeur de pression. Avec ses 10.9mm, il est dommage que le Ascend D1 Quad XL fasse l’impasse sur le port microSD accessible en externe d’autant plus que la coque (à soulever grâce à une encoche en bas à gauche) n’est pas des plus simples à enlever du moins selon mon expérience.

Et puisque nous parlons de la coque, intéressons-nous à l’arrière du produit. Texturé façon “carbone” le dos de l’appareil offre un bon retour tactile et s’avère agréable au toucher. L’omniprésence du plastique se fait toutefois sentir, une sensation renforcée par le volume global du terminal, l’écran de 4,5 pouces n’y étant pas étranger. On trouve en bas à gauche le haut-parleur principal ainsi que le logo Dolby Digital plus (nous y reviendrons). Sur la partie supérieure se situe le capteur photo 8 Megapixels à flash double LED.

Le capteur est surélevé par rapport au reste de la coque afin d’aider à la préhension de l’appareil sur surfaces planes.

On termine enfin par le sommet du téléphone qui est occupé à droite par le bouton de mise sous tension et à gauche par la prise jack 3.5mm.

Globalement, le Ascend D1 Quad ne brille pas particulièrement par sa personnalité ou les matériaux utilisés. On se satisfera d’avoir affaire à une finition au niveau des standards actuels en ce qui concerne l’usinage du plastique, et il n’y a pas vraiment eu de prises de risques de la part du constructeur à ce niveau là.

Si vous recherchez un terminal qui saura exprimer votre indépendance dans ce monde de brutes et votre amour pour les films que personne n’a jamais vus, passez votre chemin. Les autres cependant y trouveront certainement leur compte en sobriété et discrétion.

Ecran & son

Puisque la densité de pixels est devenue un argument marketing crédible aux yeux du grand public, il faut donc mentionner les 330ppi du Ascend D1 Quad XL dans sa résolution native de 1280 x 720 pixels.

Si le piqué des images est clairement lié non seulement à l’écran lui-même, mais aussi aux photos en elles-mêmes, il suffit d’ouvrir une page web pour véritablement apprécier le bien-fondé d’une finesse d’affichage plus grande : les textes sont lisibles et ne “bavent” pas, les pixels supplémentaires permettent une expérience agréable grandement aidé par la taille d’écran de 4,5 pouces.

À titre personnel, je ne suis pas un grand fan des écrans démesurés, ma limite gravitant autour des 4 pouces maximum. Quoi qu’il en soit, l’écran de ce Ascend D1 Quad XL ne déçoit pas et il n’échappe d’ailleurs pas à la tendance actuelle à équiper les terminaux de dalles IPS. Ainsi, même en plein soleil (si tant est que j’ai pu en avoir ces derniers jours) l’affichage est toujours lisible, pourvu que l’on règle aux trois quarts la luminosité.

En ce qui concerne le son, il y a des choses à dire dès lors que la musique sur mobile importe un tant soit peu pour vous. Comme le logo Dolby Digital Plus le laisse supposer, le Ascend D1 Quad XL embarque un ensemble de systèmes de traitement audio censés améliorer le rendu sonore des titres musicaux joués.

Optionnelle (mais activée par défaut dans le navigateur maison Huawei), la fonctionnalité apporte un effet de spatialisation émulée qu’il convient de désactiver sur le champ. Là encore il pourrait s’agir d’une question de goût, mais après plus de deux semaines de test, la conclusion est sans équivoque : l’émulation Dolby Digital ne m’a pas convaincu.

Qu’à cela ne tienne, en performances audio pures on a affaire à un terminal sous Android : les Flac sont lus sans problèmes ainsi que les titres au format MP3 quelque soit la qualité de compression. Pour revenir sur le Dolby Digital Plus, il faudra toutefois lui attribuer le mérite d’un rendu convaincant dès lors qu’on utilise le haut-parleur principal du terminal : la spatialisation trouve alors un sens dans la mesure où il permet de “booster” quelque peu le volume général sans pour autant saturer le son.

Dernière chose, très souvent le terminal continuera à jouer le titre pendant un court instant après que vous ayez retiré le casque/écouteurs de la prise jack. Il suffit de brancher et débrancher régulièrement son terminal en open space pour se rendre compte du côté pénible de ce défaut.

Performances & utilisation

Score Quadrant 2.0 : 5200

Score AnTuTu : 12,114

GLBenchmark 2.5 Egypt : 14 fps

Sunspider 0.9.1 : 1528

Du bien nous avait été dit du K3V2 du constructeur. Quad Core à 1,4 Ghz, notre modèle de test n’était cadencé lors des tests qu’à 1,2 Ghz et ceci n’est pas un cas isolé. Sorti d’usine donc, j’ai testé le terminal comme tout utilisateur soucieux de conserver une expérience proche de l’idée du constructeur. On a donc un SoC ARM quad core afin de faire tourner Android 4.0.1, une traversée sans encombre en théorie.

Huawei a fait le choix de la surcouche non imposée. Ici, c’est un launcher maison pas trop intrusif qui sert de surcouche constructeur. Baptisée Home 3D, l’interface propose des effets et des widgets aussi esthétiques que gourmands et qui finissent tout simplement par oublier l’une de mes priorités : aller à l’essentiel. Ainsi, la lenteur générale de l’interface s’ajoute à un launcher qui fait pâle figure en face de sociétés qui en ont fait leur métier, Go Launcher pour ne citer qu’elle.

En terme de performances brutes, le Huawei Ascend D1 Quad XL se montre apte à faire tourner les derniers jeux gourmands disponibles sur le Play Store et le multi-tâche ne souffre d’aucune lenteur particulière. On regrette toutefois qu’il ne soit pas exempt de lags intempestifs pour des tâches quotidiennes dont je n’explique toujours pas la cause. En définitive, on a là affaire à un manque d’optimisation qui se ressent ponctuellement sans toutefois gêner outre mesure l’expérience utilisateur dans son ensemble.

En ce qui concerne l’autonomie, la batterie de 2600 mAh tient ses promesses et on se situe aux alentours d’une journée et demie d’utilisation intensive soit 6 heures de musique par jour, 3G et WiFi activés. Une performance donc à l’heure où la barrière psychologique de la journée est toujours d’actualité. Mention spéciale à l’option fast boot de Huawei qui permet de garder en mémoire la séquence de démarrage du terminal afin d’accélérer le temps de chargement. Ainsi, de 45 secondes en moyenne, on passe à 28 et pour quelqu’un comme moi qui éteint souvent son terminal, c’est un plus non négligeable.

Appareil Photo & Téléphone

Plus qu’un véritable test, il s’agit ici de comparer ce qu’offre le Ascend D1 Quad XL comparé à des terminaux concurrents que j’ai déjà eu l’occasion de tester. Le capteur arrière de 8 Megapixels promet des clichés en haute résolution certes, mais souffre d’une imprécision logicielle disqualifiante : l’auto focus est quasi inexistant et la qualité des clichés vous imposera une précision et une rigueur d’orfèvre. On est loin du côté loisir de la prise de photo en mobilité d’autant plus que l’absence de bouton dédié à la photo se fait inévitablement sentir.

En utilisation téléphonique, il y a de quoi se rassurer : on peut téléphoner dans de bonnes conditions avec ce terminal. Oui, en 2012 il faut parfois revenir aux fondamentaux et c’est précisément ce que parvient à faire le Ascend D1 Quad XL. On a donc une qualité d’écoute très bonne et au même titre que la réception, tout ceci dépendra de votre signal et de votre opérateur. Qu’à cela ne tienne, vous ne serez pas crédible auprès de votre belle-maman si vous songiez à incriminer la machine.

Conclusion & galerie

À l’heure des comptes (et ce, toujours sans connaissance du prix), il devient compliquer de faire une place au Huawei Ascend D1 Quad XL dans le marché pléthorique actuel : les terminaux se suivent et se ressemblent et chacun compte sur la partie logicielle pour tenter de se démarquer. Le constructeur Huawei paye donc la sa jeunesse dans le secteur et si du côté matériel il n’y a rien à redire, la partie logicielle quant à elle aurait pu faire preuve d’un peu plus d’attention. À 449 euros, il existe des alternatives plus abouties sur les deux aspects qu’il est important de ne pas dissocier. Des erreurs de jeunesse donc pour Huawei qui ne manquera pas de rectifier le tir en 2013, nous l’espérons en tout cas.

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17 commentaires
  1. J’aime bien la première photo dégueu avec la vitre pleine de traces de doigt, ça en dit long sur le produit, et l’attention qu’on lui porte.
    En comparaison les iphones sont déballés avec des gants blancs de façon quasiment chirurgicale.

  2. Il est vrai que vous avez un peu abusé pour les photos du smartphone… “Quelqu’un peut aller récupérer un peu de PQ pour nettoyer le Huawei ? Il est dégueulasse et on a un p’tit test à faire vite fait !”

  3. Le test est intéressant, mais alors, les fautes de syntaxe et d’orthographe … pouvez mieux faire aussi.
    En revanche j’ai trouvé de bonne augure de charger en photos, et si le téléphone n’est pas propre, ça permet de se rendre compte de ce que ça donne à l’usage.

  4. c’est pas sympa pour le smarphone de mettre une vieille photo du mobile tout dégueu de trace de doigt comme photo principale du sujet. C’est fait exprès pour bien montrer que ce mobile ne vaut pas le coup ? Si c’est ça c’est fourbe mais ça me plait 😀

  5. Merci pour ce test complet et intéressant.Reste à voir le prix mais c’est sûr que le nexus 4 va lui faire mal. Je pense même que mon optimus 4X payé 389 euros est un meilleur rapport qualité prix

  6. On s’en fout des traces de doigts sur le téléphone pour les photos, ce téléphone est pourri et il y a bien mieux pour le même prix voire moins chère, bref on voit bien qu’il suffit pas de mettre de bonnes spec aligné comme à la parade pour faire un bon smartphone. Les ZTE et Huawei vont l’apprendre, sur l’entré de gamme les gens s’en foutent mais quand tu ambitionnes le haut de gamme (mdr un fabricant chinois qui fait du haut de gamme) à 500 euros il faut vraiment faire un vrai travail de conception et optimisation, c’est pa le tout de prendre un capteur photo de 8MP il faut que derrière ce soit un capteur de qualité et non pas un capteur 8mp tout basique. Y a encore quelques années de travail.

  7. @misster75 => ils sont assemblés où à ton avis les smartphone “haut de gamme”?
    Ça m’énerve ce genre de remarques…

  8. Il faudrait surtout effacer les traces de doigts sur la lentille. les photos seront bcp plus jolies, et l’autofocus marchera surement mieux. (idem pour olympus qui à servi à prendre les photos du téléphone)

  9. comme dit plus haut, c’est un peu une blague de critiquer la qualité de l’appareil photo quand l’objectif est couvert de gras (même si en vrai il est possible qu’il soit pourri, ça n’aide pas).

    Sinon produire un terminal haut de gamme (d’un point de vue techno) aujourd’hui n’est pas ce qui coute le plus cher, la valeur ajoutée par l’ingénierie d’intégration soft est bien plus importante… c’est ce qui permet de se différencier de la concurrence, et ce que font des constructeurs comme Samsung, Sony ou la Pomme

  10. @Azerty38 le problème du clapet c’est que ça induit des pièces mécaniques en plus donc probablement un léger surcout et des possibilités de casse ou blocage (et une épaisseur en plus). Honnêtement je ne pense pas que ce soit nécessaire, j’ai un GSII et la partie optique de l’appareil photo n’est jamais sale, je fais juste un minimum attention et je vérifie de temps en temps avant de prendre des photos.

  11. la news parle du HTC à 480 et non du Samsung. Mais dans le fond tu as raison, ça fait jamais que 80 euros de différence, j’opterais également pour le S3 c’est certain.

    Reste à voir maintenant le prix pratiqué par les opérateurs en renouvellement, car perso j’ai jamais acheté de téléphone nu !

Les commentaires sont fermés.

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