Après avoir évoqué la partie graphique de GTA V dans notre premier épisode découverte, ce second article s’intéressera au gameplay du dernier best-seller de Rockstar. Le trio de personnages jouables, ainsi que le foisonnement d’activités permettent-ils d’éviter la lassitude ? Éléments de réponse.
Le gameplay de la série Grand Theft Auto s’est toujours articulé autour des mêmes actions. Mais le nombre d’activités disponible a plus ou moins varié en fonction du ton donné à chaque épisode. Si GTA IV avait (légèrement) réduit le champ des possibles pour favoriser l’immersion, les joueurs se souviennent de GTA : San Andreas comme du plus grand bac à sable jamais créé pour la série. De nombreux gamers avaient d’ailleurs regretté la disparition de cette sensation de liberté lors des aventures de Niko Bellic.The Ballad of Gay Tony renouait en revanche avec l’univers déjanté de la série originale.
Just Chill…til’ The Next Episode !
Après quelques heures de jeu, on comprend que le studio écossais a fait son choix. Hors de question de laisser une map aussi gigantesque aux joueurs sans y incorporer une tonne de choses à faire. Même ville, mêmes règles, GTA V est le fil légitime de San Andreas. Si les missions vous prendront quelques dizaines d’heures (entre 20 et 30), rusher comme un testeur de jeu vidéo pourrait vous gâcher le plaisir. Et Rockstar l’a bien compris.
Il suffit de rouler pour tomber sur divers magasins, afin de changer vos guenilles ou de vous faire la dernière coupe à la mode (notons que les styles s’adaptent aux personnages, ce qui est plutôt judicieux). Les sportifs auront de quoi faire puisque diverses activités s’offrent à eux comme le golf (sympa), le tennis (moins sympa), le vélo de course (très sympa!) et bien d’autres. De leur côté, les amateurs de belles mécaniques seront aux anges, tant la customisation des véhicules semble avoir été poussée sur cet épisode.
Vous ferez également la connaissance des nombreux marginaux (et/ou arnaqueurs) qui peuplent les rues de Los Santos. Vous auriez d’ailleurs tort de louper ces petites missions qui relancent l’intérêt de vos balades sans buts, et stimulent vos zygomatiques. Sous l’emprise de la drogue qu’un militant pro-cannabis m’a donné, j’ai fini par me battre contre des extra-terrestres à la mitrailleuse gatling. Non, ce n’est plus GTA IV !
Toi, toi mon trois
Une formule connue me direz-vous. Et vous auriez raison, malgré le plaisir qu’on prend à dépenser son argent dans toutes ces bêtises. Le premier changement notable vient de la capacité d’incarner ce fameux trio de gredins, composé de Michael, Franklin et de l’inénarrable Trevor. Notons d’ailleurs que le passage de l’un à l’autre est du plus bel effet. Si ce choix donne enfin une profondeur au scénario (dont nous vous parlerons surement demain), il permet également de dynamiser un peu le gameplay.
En effet, chaque personnage possède une compétence spéciale qui lui confère un boost d’une de ses capacités pendant un court instant. Franklin peut ralentir le temps en voiture pour éviter le trafic, Michael tire aussi bien que John Marston et Trevor rentre dans une rage destructrice. Ces petits bonus sont finalement peu mis en avant, mais le simple fait de passer de l’un à l’autre lors d’une attaque ou d’un braquage évite le sentiment de lassitude, et stimule la rejouabilité. Une très bonne idée en définitive.
Un savant mélange
Rockstar a donc réussi à créer un pot-pourri parfait de toutes les activités possibles depuis que la série existe. On comprend que le studio a également voulu adapter cette technique sur la manière de jouer, en piochant dans le meilleur de ses autres franchises. Mais ce n’est pas un sans-faute. La conduite a effectivement changé, et s’oriente vers quelque chose de plus nerveux et arcade, qui ressemble à Midnight Club. Les véhicules n’ont plus d’aussi gros problèmes de suspension, même si certains bolides sont de vraies savonnettes. Un bon point.
En revanche, GTA a encore du mal à imiter les gunfights dantesques d’un Max Payne 3, ou le réalisme de Red Dead Redemption. Les fusillades sont plaisantes et mieux gérées que dans GTA IV, mais pas aussi épiques que les deux titres cités auparavant. On conseille d’ailleurs d’enlever la visée automatique, qui mâche vraiment le travail du joueur. Rien de bien méchant, mais c’est peut-être le seul vrai élément de gameplay qu’il faudrait retravailler.
GTA V est l’incarnation de l’open-world dans toute sa splendeur. Rockstar a tout fait pour que les vagabonds et les flâneurs puissent toujours trouver quelque chose à faire. Le trio de personnages jouables insuffle une vraie fraîcheur dans le gameplay, et la maniabilité est plus agréable et permissive qu’avant. Seuls les plus avides pistoleros seront déçus de ne pas retrouver l’intensité d’un Max Payne ou d’un Red Dead Redemption lors des fusillades. Le studio a donc (presque) réussi à cristalliser les différents aspects de toutes ses franchises, tout en conservant l’ADN propre à GTA.
Rendez-vous demain pour la troisième partie de notre test !
Le gameplay de la série Grand Theft Auto s’est toujours articulé autour des mêmes actions. Mais le nombre d’activités disponible a plus ou moins varié en fonction du ton donné à chaque épisode. Si GTA IV avait (légèrement) réduit le champ des possibles pour favoriser l’immersion, les joueurs se souviennent de GTA : San Andreas comme du plus grand bac à sable jamais créé pour la série. De nombreux gamers avaient d’ailleurs regretté la disparition de cette sensation de liberté lors des aventures de Niko Bellic.The Ballad of Gay Tony renouait en revanche avec l’univers déjanté de la série originale.
Just Chill…til’ The Next Episode !
Après quelques heures de jeu, on comprend que le studio écossais a fait son choix. Hors de question de laisser une map aussi gigantesque aux joueurs sans y incorporer une tonne de choses à faire. Même ville, mêmes règles, GTA V est le fil légitime de San Andreas. Si les missions vous prendront quelques dizaines d’heures (entre 20 et 30), rusher comme un testeur de jeu vidéo pourrait vous gâcher le plaisir. Et Rockstar l’a bien compris.
Il suffit de rouler pour tomber sur divers magasins, afin de changer vos guenilles ou de vous faire la dernière coupe à la mode (notons que les styles s’adaptent aux personnages, ce qui est plutôt judicieux). Les sportifs auront de quoi faire puisque diverses activités s’offrent à eux comme le golf (sympa), le tennis (moins sympa), le vélo de course (très sympa!) et bien d’autres. De leur côté, les amateurs de belles mécaniques seront aux anges, tant la customisation des véhicules semble avoir été poussée sur cet épisode.
Vous ferez également la connaissance des nombreux marginaux (et/ou arnaqueurs) qui peuplent les rues de Los Santos. Vous auriez d’ailleurs tort de louper ces petites missions qui relancent l’intérêt de vos balades sans buts, et stimulent vos zygomatiques. Sous l’emprise de la drogue qu’un militant pro-cannabis m’a donné, j’ai fini par me battre contre des extra-terrestres à la mitrailleuse gatling. Non, ce n’est plus GTA IV !
Toi, toi mon trois
Une formule connue me direz-vous. Et vous auriez raison, malgré le plaisir qu’on prend à dépenser son argent dans toutes ces bêtises. Le premier changement notable vient de la capacité d’incarner ce fameux trio de gredins, composé de Michael, Franklin et de l’inénarrable Trevor. Notons d’ailleurs que le passage de l’un à l’autre est du plus bel effet. Si ce choix donne enfin une profondeur au scénario (dont nous vous parlerons surement demain), il permet également de dynamiser un peu le gameplay.
En effet, chaque personnage possède une compétence spéciale qui lui confère un boost d’une de ses capacités pendant un court instant. Franklin peut ralentir le temps en voiture pour éviter le trafic, Michael tire aussi bien que John Marston et Trevor rentre dans une rage destructrice. Ces petits bonus sont finalement peu mis en avant, mais le simple fait de passer de l’un à l’autre lors d’une attaque ou d’un braquage évite le sentiment de lassitude, et stimule la rejouabilité. Une très bonne idée en définitive.
Un savant mélange
Rockstar a donc réussi à créer un pot-pourri parfait de toutes les activités possibles depuis que la série existe. On comprend que le studio a également voulu adapter cette technique sur la manière de jouer, en piochant dans le meilleur de ses autres franchises. Mais ce n’est pas un sans-faute. La conduite a effectivement changé, et s’oriente vers quelque chose de plus nerveux et arcade, qui ressemble à Midnight Club. Les véhicules n’ont plus d’aussi gros problèmes de suspension, même si certains bolides sont de vraies savonnettes. Un bon point.
En revanche, GTA a encore du mal à imiter les gunfights dantesques d’un Max Payne 3, ou le réalisme de Red Dead Redemption. Les fusillades sont plaisantes et mieux gérées que dans GTA IV, mais pas aussi épiques que les deux titres cités auparavant. On conseille d’ailleurs d’enlever la visée automatique, qui mâche vraiment le travail du joueur. Rien de bien méchant, mais c’est peut-être le seul vrai élément de gameplay qu’il faudrait retravailler.
GTA V est l’incarnation de l’open-world dans toute sa splendeur. Rockstar a tout fait pour que les vagabonds et les flâneurs puissent toujours trouver quelque chose à faire. Le trio de personnages jouables insuffle une vraie fraîcheur dans le gameplay, et la maniabilité est plus agréable et permissive qu’avant. Seuls les plus avides pistoleros seront déçus de ne pas retrouver l’intensité d’un Max Payne ou d’un Red Dead Redemption lors des fusillades. Le studio a donc (presque) réussi à cristalliser les différents aspects de toutes ses franchises, tout en conservant l’ADN propre à GTA.
Rendez-vous demain pour la troisième partie de notre test !
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