Il aurait presque pu être classé dans la catégorie des vapowares, ce Gran Turismo PSP. Annoncé en grande pompe il y a plus de 4 ans par Sony, le jeu qui aurait dû accompagner la sortie de la PSP nous aura VRAIMENT fait baver d’impatience. Et quand on voit le résultat final, on arrive presque à se demander pourquoi…
Adulée par certains, décriée par d’autres, la série Gran Turismo ne laisse pas insensible. Alors forcément, voir débarquer une itération du jeu sur PSP, ça ne pouvait que donner envie (ou intriguer, au choix…) Enfin, il y a 5 ans, ça pouvait faire son petit effet. Maintenant, en 2009, avec la concurrence bien assise, on pourra dire que Polyphony Digital n’a plus forcément les meilleures cartes en main pour s’imposer. Malgré ça, le jeu démarre sur une intro “qui envoie” comme on dit, et qui ne fait rien d’autre que de nous mettre l’eau à la bouche. Dommage, une fois la séquence terminée, on débarque sur un menu ou notre premier réflexe est de chercher le mode Carrière. En vain. Une erreur impardonnable quand on sait l’aura qu’a la série auprès des joueurs. Du coup, il faudra se contenter d’un simple mode Arcade composé d’épreuves somme toute assez classiques, et se déroulant sur 35 pistes (dont les “indémodables” Autumn Ring ou bien encore Trial Mountain, au cas où vous n’auriez pas déjà tourné autour 500 fois minimum…). Mouais. Polyphony déçoit, et ce n’est rien de le dire.
Reste que vous pourrez également vous atteler aux défis pilotage, équivalent des fameux permis (mais cette fois anecdotiques, puisque non obligatoires pour attaquer le mode Arcade), déclinés en 102 épreuves. Classique, et permettant de prendre le jeu bien en main (même si un petit tour vers le menu de config’ des touches semble indispensable auparavant, histoire d’assigner accélération et freinage aux touches L et R…). Et sur ce point justement, aucune surprise, ça reste du Gran Turismo : pas de dégâts, 4 voitures sur la piste grand maximum (et une I.A. toujours aussi molle), une météo aux abonnés absents, mais, parallèlement à ça, une prise en main savoureuse mêlant toujours arcade et simu. Alors certes, c’est toujours appréciable pour s’entraîner en vue de Gran Turismo 5, mais on en attendait quand même bien plus de la part d’une licence de cette trempe. Ah, et vous attendiez un mode online ? Vous allez pouvoir attendre longtemps, puisque ce dernier est, tout comme le mode Carrière, aux abonnés absents. Reste que vous pourrez jouer à plusieurs, avec vos petits copains eux aussi équipés du jeu. On terminera quand même sur une note positive, en soulignant l’exhaustivité du garage du jeu, composé de plus de 800 caisses, “malheureusement” assez datées pour la plupart. Inutile d’espérer conduire la plupart des modèles récents donc… (après, c’est une question de goût, je vous l’accorde) Côté visuel enfin, c’est bien foutu, fluide, même si le tout à tendance à aliaser de temps en temps. Enfin, il faudrait vraiment être de mauvaise composition pour vouloir critiquer le titre sur ce point…
Difficile d’être clément face à ce jeu annoncé depuis 4 ans déjà, mais qui semble tout de même avoir été développé à la va-vite. Et l’absence d’un mode Carrière en bonne et due forme est tout bonnement inexcusable. Reste le gameplay toujours aussi réussi. Mais en toute honnêteté, on sent que la série comment à avoir du plomb dans l’aile. Inutile de dire qu’on en attend BEAUCOUP de Gran Turismo 5…
Le verdict ?
Les +
Un garage imposant (mais daté…)
Prise en main efficace
Graphiquement réussi
Les –
Pas de mode Carrière
La météo ?
L’I.A. aux fraises
Le mode online ?
Les dégâts ?
Adulée par certains, décriée par d’autres, la série Gran Turismo ne laisse pas insensible. Alors forcément, voir débarquer une itération du jeu sur PSP, ça ne pouvait que donner envie (ou intriguer, au choix…) Enfin, il y a 5 ans, ça pouvait faire son petit effet. Maintenant, en 2009, avec la concurrence bien assise, on pourra dire que Polyphony Digital n’a plus forcément les meilleures cartes en main pour s’imposer. Malgré ça, le jeu démarre sur une intro “qui envoie” comme on dit, et qui ne fait rien d’autre que de nous mettre l’eau à la bouche. Dommage, une fois la séquence terminée, on débarque sur un menu ou notre premier réflexe est de chercher le mode Carrière. En vain. Une erreur impardonnable quand on sait l’aura qu’a la série auprès des joueurs. Du coup, il faudra se contenter d’un simple mode Arcade composé d’épreuves somme toute assez classiques, et se déroulant sur 35 pistes (dont les “indémodables” Autumn Ring ou bien encore Trial Mountain, au cas où vous n’auriez pas déjà tourné autour 500 fois minimum…). Mouais. Polyphony déçoit, et ce n’est rien de le dire.
Reste que vous pourrez également vous atteler aux défis pilotage, équivalent des fameux permis (mais cette fois anecdotiques, puisque non obligatoires pour attaquer le mode Arcade), déclinés en 102 épreuves. Classique, et permettant de prendre le jeu bien en main (même si un petit tour vers le menu de config’ des touches semble indispensable auparavant, histoire d’assigner accélération et freinage aux touches L et R…). Et sur ce point justement, aucune surprise, ça reste du Gran Turismo : pas de dégâts, 4 voitures sur la piste grand maximum (et une I.A. toujours aussi molle), une météo aux abonnés absents, mais, parallèlement à ça, une prise en main savoureuse mêlant toujours arcade et simu. Alors certes, c’est toujours appréciable pour s’entraîner en vue de Gran Turismo 5, mais on en attendait quand même bien plus de la part d’une licence de cette trempe. Ah, et vous attendiez un mode online ? Vous allez pouvoir attendre longtemps, puisque ce dernier est, tout comme le mode Carrière, aux abonnés absents. Reste que vous pourrez jouer à plusieurs, avec vos petits copains eux aussi équipés du jeu. On terminera quand même sur une note positive, en soulignant l’exhaustivité du garage du jeu, composé de plus de 800 caisses, “malheureusement” assez datées pour la plupart. Inutile d’espérer conduire la plupart des modèles récents donc… (après, c’est une question de goût, je vous l’accorde) Côté visuel enfin, c’est bien foutu, fluide, même si le tout à tendance à aliaser de temps en temps. Enfin, il faudrait vraiment être de mauvaise composition pour vouloir critiquer le titre sur ce point…
Difficile d’être clément face à ce jeu annoncé depuis 4 ans déjà, mais qui semble tout de même avoir été développé à la va-vite. Et l’absence d’un mode Carrière en bonne et due forme est tout bonnement inexcusable. Reste le gameplay toujours aussi réussi. Mais en toute honnêteté, on sent que la série comment à avoir du plomb dans l’aile. Inutile de dire qu’on en attend BEAUCOUP de Gran Turismo 5…
Le verdict ?
Les +
Un garage imposant (mais daté…)
Prise en main efficace
Graphiquement réussi
Les –
Pas de mode Carrière
La météo ?
L’I.A. aux fraises
Le mode online ?
Les dégâts ?
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