Les segments des SoC de milieu et haut de gamme sont assez largement dominés par Qualcomm et ses Snapdragon, l’entrée de gamme est quant à elle généralement trustée par les fondeurs chinois. Dans ses conditions Nvidia a du mal à faire son trou.
Dommage pour la firme de Jsen Hsun Huang qui a pourtant très vite compris que la mobilité était un marché d’une importance capitale. Mais Nvidia n’a pas dit son dernier mot et pour pousser à l’adoption de ses processeurs, elle a décidé de prendre les choses en main en sortant sa propre tablette : la Tegra Note. Enfin pas exactement.
Pour ses ardoises, Nvidia va fournir à ses partenaires tout ce qu’il faut pour qu’ils n’aient plus qu’à l’assembler et apposer leur logo dessus. En réalité, nous n’avons donc pas une Nvidia Tegra Note, mais une Gigabyte Tegra Note dans notre cas, chapeautée par Nvidia.
Cette main mise sur le hardware va permettre d’obtenir des tarifs particulièrement agressifs : 199 euros. Pour ce doux prix, vous aurez droit à une configuration assez musclée, à commencer par un Tegra 4 cadencé à 1,8 GHz avec ses quatre cœurs ARM Cortex A15 et ses 72 cœurs graphiques et 1 Go de RAM,un écran de 7 pouces affichant du 1280 x 800 et 16 Go de stockage extensible jusqu’à 32 Go. Tout ce petit monde est accompagné d’un stylet, d’où le Note, et non Tab, comme on l’imaginait à l’époque où la tablette n’était encore qu’une rumeur.
L’ardoise ne fait donc pas dans la démesure, il faut bien réussir à garder les prix bas. On l’a compris, à l’instar de la Nexus 7, Nvidia veut proposer le meilleur rapport qualité-prix possible. Pari réussi ? Réponse dans ce test.
Design et finition
Comme toujours lorsque l’on veut proposer des tarifs agressifs, les premiers postes de réduction sont évidemment à chercher sur le design et les matériaux. Sans surprise la Tegra Note adopte du plastique à tous les étages. Ça va donc être tout noir. Notons tout de même le soft touch sculpté sur les côtés et au centre pour une meilleure prise en main.
Avec ses 199 x 119 x 9,6 mm pour 320 grammes, la tablette aurait pu être un peu plus légère, mais elle est assez bien dimensionnée. Un poids d’autant plus regrettable que le plastique n’est pas aussi lourd que l’aluminium. En dépit du plastique qui aurait pu être plus noble, la tablette est par ailleurs bien finie. Rien ne dépasse. On reproche toutefois une prise Micro-USB (Host) pas très pratique, il faudra prendre le coup de main pour bien insérer le câble.
On trouvera également sur la tranche l’emplacement pour le stylet. La prise USB a du mal à rentrer, le stylet aura quant à lui un peu de mal à sortir, malgré quelques petites nervures pour que le doigt accroche mieux, l’ongle reste plus efficace. Avis aux onychophages. En définitive, le design n’est pas le point fort de la Tegra Note, mais c’est après tout bien logique.
Écran et interface
La seconde concession faite par Nvidia est à chercher au niveau l’écran. Il mesure 7 pouces de diagonale pour une définition de 1280 x 800, ce qui nous donne une résolution avoisinant les 215 ppi. Aux côté d’une Nexus 7 en Full HD cela peut paraître peu, et ça l’est. Mais le fait est que celui-ci est d’assez bonne facture pour deux raisons : la première, la dalle utilise la technologie IPS, nous avons ainsi de bons angles de vision, la seconde est un étalonnage réussi avec des couleurs bien retranscrites.
Pour ce qui est de l’interface, Nvidia a préféré de l’Android pur jus ou presque. On ne leur reprochera pas ça. Cette simplicité a un autre avantage : elle permet à Nvidia de pousser rapidement les nouvelles mises à jour vers ses Tegra Note. Il ne faudra donc pas attendre de longues semaines pour avoir droit à la dernière màj de Google. C’est d’autant plus vrai que celles-ci sont directement chapeautées par Nvidia et non par son partenaire. Ce choix est sans doute un des points forts de la Tegra Note.
Utilisation et Stylet
Pour se distinguer de la concurrence, Nvidia a opté pour un stylet géré par une technologie maison baptisée Direct Stylus. La gestion de ce dernier est directement intégrée à la Tegra 4, et non par une technologie tierce comme peut l’être Wacom par exemple. À la clef, plus de précision, plus de réactivité. C’est en tout cas ce que promet la marque au caméléon.
Dans la pratique, s’il est difficile de se prononcer véritablement sur la précision et la réactivité sans outils de mesure spécialement prévus à cet effet, il faut noter que le stylet se comporte admirablement bien. On s’étonne ainsi de le voir gérer efficacement la pression, pour des traits plus ou moins empâtés sur l’application de dessin fournie sur la tablette.
Outre cet aspect ludique et franchement anecdotique quand on n’est pas dessinateur, le stylet va également permettre de prendre des notes, des screenshots de zones délimitées ou mettre en exergue telle ou telle chose digne d’intérêt affichée sur l’écran. Nvidia a donc assez bien pensé son stylet, la possibilité d’ignorer les inputs faits aux doigts en la preuve.
Second ajout sympathique, une prise Micro HDMI qui va évidemment vous permettre de recopier l’écran de votre tablette sur votre télévision ou tout autre périphérique disposant d’une entrée HDMI. Le câble n’est pas fourni dans la boîte.
Performances et autonomie
S’il était un point sur lequel Nvidia était attendu au tournant, c’était évidemment sur les performances, après tout le Tegra 4 est au cœur de cette tablette. Sans surprise le SoC quad core ARM Cortex-A15 à 1,8 GHz se comporte admirablement bien en dépit d’un seul Go de RAM. Aucune latence à prévoir.
C’est tout aussi bien en jeu, là encore Nvidia prouve son expertise dans ce domaine, les 72 cœurs graphique tiennent le choc dans l’ensemble des jeux testés. C’est encore mieux avec les jeux optimisés, que le Tegra Zone permettre aisément de reconnaître.
Attention toutefois à ne pas trop prendre ses aises avec le stockage, la place est limitée. Seuls 16 Go sont prévus et l’extension sera limitée à 32 Go, ce qui nous donne 48 Go dans le meilleur des cas. À l’heure où les jeux mobiles sont de plus en plus lourds et où les films sont en haute définition, cela va se remplir assez vite.
Reste enfin l’autonomie, avec sa batterie de 4100 mAh, la Tegra Note ne tiendra guère plus de 8 heures dans des conditions d’utilisation courantes. Dommage.
Photo et son
On a vu des capteurs 5 mpx plus mauvais que celui de la Tegra Note. L’image est parfois un peu délavée, mais rien de bien méchant à relever en extérieur. En intérieur, le grain se fera également sentir. Mention passable pour le capteur arrière. Le minimum syndical à l’avant cela suffira pour la visio, rien de plus.
Nvidia a d’ailleurs pris soin de l’application photo. Elle est assez bien ficelée et propose pas mal d’options pour s’amuser. Il est évident qu’elle n’est pas aussi complète que celle d’un HTC M8 ou d’un Nokia 1020, mais reste amplement suffisante pour le commun des mortels.
La sortie son est assurée par un trio de haut-parleurs, deux en façade et l’un d’eux est spécialement dédié aux basses. Rien d’extraordinaire à noter pour autant. La tablette fait certes mieux que plusieurs concurrentes, mais elle ne saura être suffisante pour véritablement écouter de la musique avec.
Verdict
Le rapport qualité-prix est l’argument premier de cette Tegra Note. Il est franchement difficile (voire impossible ?) de trouver mieux à ce tarif sur le marché. Le stylet, dont l’intérêt pourra certes faire débat, est un élément distinctif que la marque a pensé jusqu’au bout et c’est tout à son honneur.
On reprochera en revanche une autonomie légèrement en retrait, l’absence de connectivité 3G pourrait également en rebuter quelques-uns (un modèle 4G sera disponible plus tard mais pas au même prix). C’est d’autant plus vrai qu’un petit format est par définition plus mobile qu’une tablette de 10 pouces par exemple. La Tegra Note n’en reste pas moins une bonne affaire pour toutes personnes à la recherche d’une tablette à petit prix, encore plus petit qu’une Nexus 7.
Dommage pour la firme de Jsen Hsun Huang qui a pourtant très vite compris que la mobilité était un marché d’une importance capitale. Mais Nvidia n’a pas dit son dernier mot et pour pousser à l’adoption de ses processeurs, elle a décidé de prendre les choses en main en sortant sa propre tablette : la Tegra Note. Enfin pas exactement.
Pour ses ardoises, Nvidia va fournir à ses partenaires tout ce qu’il faut pour qu’ils n’aient plus qu’à l’assembler et apposer leur logo dessus. En réalité, nous n’avons donc pas une Nvidia Tegra Note, mais une Gigabyte Tegra Note dans notre cas, chapeautée par Nvidia.
Cette main mise sur le hardware va permettre d’obtenir des tarifs particulièrement agressifs : 199 euros. Pour ce doux prix, vous aurez droit à une configuration assez musclée, à commencer par un Tegra 4 cadencé à 1,8 GHz avec ses quatre cœurs ARM Cortex A15 et ses 72 cœurs graphiques et 1 Go de RAM,un écran de 7 pouces affichant du 1280 x 800 et 16 Go de stockage extensible jusqu’à 32 Go. Tout ce petit monde est accompagné d’un stylet, d’où le Note, et non Tab, comme on l’imaginait à l’époque où la tablette n’était encore qu’une rumeur.
L’ardoise ne fait donc pas dans la démesure, il faut bien réussir à garder les prix bas. On l’a compris, à l’instar de la Nexus 7, Nvidia veut proposer le meilleur rapport qualité-prix possible. Pari réussi ? Réponse dans ce test.
Design et finition
Comme toujours lorsque l’on veut proposer des tarifs agressifs, les premiers postes de réduction sont évidemment à chercher sur le design et les matériaux. Sans surprise la Tegra Note adopte du plastique à tous les étages. Ça va donc être tout noir. Notons tout de même le soft touch sculpté sur les côtés et au centre pour une meilleure prise en main.
Avec ses 199 x 119 x 9,6 mm pour 320 grammes, la tablette aurait pu être un peu plus légère, mais elle est assez bien dimensionnée. Un poids d’autant plus regrettable que le plastique n’est pas aussi lourd que l’aluminium. En dépit du plastique qui aurait pu être plus noble, la tablette est par ailleurs bien finie. Rien ne dépasse. On reproche toutefois une prise Micro-USB (Host) pas très pratique, il faudra prendre le coup de main pour bien insérer le câble.
On trouvera également sur la tranche l’emplacement pour le stylet. La prise USB a du mal à rentrer, le stylet aura quant à lui un peu de mal à sortir, malgré quelques petites nervures pour que le doigt accroche mieux, l’ongle reste plus efficace. Avis aux onychophages. En définitive, le design n’est pas le point fort de la Tegra Note, mais c’est après tout bien logique.
Écran et interface
La seconde concession faite par Nvidia est à chercher au niveau l’écran. Il mesure 7 pouces de diagonale pour une définition de 1280 x 800, ce qui nous donne une résolution avoisinant les 215 ppi. Aux côté d’une Nexus 7 en Full HD cela peut paraître peu, et ça l’est. Mais le fait est que celui-ci est d’assez bonne facture pour deux raisons : la première, la dalle utilise la technologie IPS, nous avons ainsi de bons angles de vision, la seconde est un étalonnage réussi avec des couleurs bien retranscrites.
Pour ce qui est de l’interface, Nvidia a préféré de l’Android pur jus ou presque. On ne leur reprochera pas ça. Cette simplicité a un autre avantage : elle permet à Nvidia de pousser rapidement les nouvelles mises à jour vers ses Tegra Note. Il ne faudra donc pas attendre de longues semaines pour avoir droit à la dernière màj de Google. C’est d’autant plus vrai que celles-ci sont directement chapeautées par Nvidia et non par son partenaire. Ce choix est sans doute un des points forts de la Tegra Note.
Utilisation et Stylet
Pour se distinguer de la concurrence, Nvidia a opté pour un stylet géré par une technologie maison baptisée Direct Stylus. La gestion de ce dernier est directement intégrée à la Tegra 4, et non par une technologie tierce comme peut l’être Wacom par exemple. À la clef, plus de précision, plus de réactivité. C’est en tout cas ce que promet la marque au caméléon.
Dans la pratique, s’il est difficile de se prononcer véritablement sur la précision et la réactivité sans outils de mesure spécialement prévus à cet effet, il faut noter que le stylet se comporte admirablement bien. On s’étonne ainsi de le voir gérer efficacement la pression, pour des traits plus ou moins empâtés sur l’application de dessin fournie sur la tablette.
Outre cet aspect ludique et franchement anecdotique quand on n’est pas dessinateur, le stylet va également permettre de prendre des notes, des screenshots de zones délimitées ou mettre en exergue telle ou telle chose digne d’intérêt affichée sur l’écran. Nvidia a donc assez bien pensé son stylet, la possibilité d’ignorer les inputs faits aux doigts en la preuve.
Second ajout sympathique, une prise Micro HDMI qui va évidemment vous permettre de recopier l’écran de votre tablette sur votre télévision ou tout autre périphérique disposant d’une entrée HDMI. Le câble n’est pas fourni dans la boîte.
Performances et autonomie
S’il était un point sur lequel Nvidia était attendu au tournant, c’était évidemment sur les performances, après tout le Tegra 4 est au cœur de cette tablette. Sans surprise le SoC quad core ARM Cortex-A15 à 1,8 GHz se comporte admirablement bien en dépit d’un seul Go de RAM. Aucune latence à prévoir.
C’est tout aussi bien en jeu, là encore Nvidia prouve son expertise dans ce domaine, les 72 cœurs graphique tiennent le choc dans l’ensemble des jeux testés. C’est encore mieux avec les jeux optimisés, que le Tegra Zone permettre aisément de reconnaître.
Attention toutefois à ne pas trop prendre ses aises avec le stockage, la place est limitée. Seuls 16 Go sont prévus et l’extension sera limitée à 32 Go, ce qui nous donne 48 Go dans le meilleur des cas. À l’heure où les jeux mobiles sont de plus en plus lourds et où les films sont en haute définition, cela va se remplir assez vite.
Reste enfin l’autonomie, avec sa batterie de 4100 mAh, la Tegra Note ne tiendra guère plus de 8 heures dans des conditions d’utilisation courantes. Dommage.
Photo et son
On a vu des capteurs 5 mpx plus mauvais que celui de la Tegra Note. L’image est parfois un peu délavée, mais rien de bien méchant à relever en extérieur. En intérieur, le grain se fera également sentir. Mention passable pour le capteur arrière. Le minimum syndical à l’avant cela suffira pour la visio, rien de plus.
Nvidia a d’ailleurs pris soin de l’application photo. Elle est assez bien ficelée et propose pas mal d’options pour s’amuser. Il est évident qu’elle n’est pas aussi complète que celle d’un HTC M8 ou d’un Nokia 1020, mais reste amplement suffisante pour le commun des mortels.
La sortie son est assurée par un trio de haut-parleurs, deux en façade et l’un d’eux est spécialement dédié aux basses. Rien d’extraordinaire à noter pour autant. La tablette fait certes mieux que plusieurs concurrentes, mais elle ne saura être suffisante pour véritablement écouter de la musique avec.
Verdict
Le rapport qualité-prix est l’argument premier de cette Tegra Note. Il est franchement difficile (voire impossible ?) de trouver mieux à ce tarif sur le marché. Le stylet, dont l’intérêt pourra certes faire débat, est un élément distinctif que la marque a pensé jusqu’au bout et c’est tout à son honneur.
On reprochera en revanche une autonomie légèrement en retrait, l’absence de connectivité 3G pourrait également en rebuter quelques-uns (un modèle 4G sera disponible plus tard mais pas au même prix). C’est d’autant plus vrai qu’un petit format est par définition plus mobile qu’une tablette de 10 pouces par exemple. La Tegra Note n’en reste pas moins une bonne affaire pour toutes personnes à la recherche d’une tablette à petit prix, encore plus petit qu’une Nexus 7.
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Aller un ecran un peux plus grand (en prenant sur le bord, 8pouces) du FullHD (ou plus), 3Go de ram (Le temps que la 2 arrive en france toutes les tablette hdg auront 3go), Tegra K1 ou 5 !
Pour le son, cette tablette est censée avoir deux haut-parleurs en façade, de part et d’autre de l’écran (en bas et en haut). Vous mentionnez qu’il n’y en a qu’un en bas…
Qu’en est-il finalement ?
@Goof,
Oui il y a bien deux haut parleurs à l’avant, c’est un oubli de ma part. Mea culpa.