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Test Ghost of Tsushima Director’s Cut, le japon féodal sur PS5

Jin Sakai part libérer les habitants de l’île d’Iki de l’oppression d’une tribu mongole spéciale, tout en explorant ses souvenirs qui le ramènent à la mort de son père.

Un peu plus d’un an après sa sortie, Ghost of Tsushima revient sur nos consoles dans une version Director’s Cut qui sort à la fois sur consoles old-gen et s’offre des améliorations bien sympathiques sur consoles next-gen. Si l’appellation Director’s Cut a le vent en poupe en ce moment dans l’industrie vidéoludique, la nouvelle version de Ghost of Tsushima ressemble plus en réalité à une mise à jour d’extension couplée à une mise à jour d’optimisation next-gen. Découvrez ce que l’on pense de Ghost of Tsuhima Director’s Cut dans ce test.

Un petit bout d’histoire

Dans cette extension, Jin Sakai quitte l’île principale de Tsushima pour se rendre sur Iki, où son père a perdu la vie il y plusieurs années. L’île d’Iki, en plus d’être un nouveau territoire à explorer, est avant tout la prolongation de l’histoire de Jin Sakai et de son combat contre les mongoles. On y explore également plus profondément la psyché de Jin, rongé par la culpabilité depuis la mort de son père.

L’île est donc un lieu rempli d’histoire et à la dynamique assez différente de Tsushima puisqu’elle est peuplée de pirates qui ont particulièrement en horreur les samouraïs. Notre héros avance donc à la fois en terrain connu et hostile dans cette extension. Au niveau narratif, l’île d’Iki apporte un plus sans pour autant être complètement indispensable à l’histoire principale.

Le récit est disponible à partir de l’Acte 2 et est jouable n’importe quand à partir de ce moment-là, même si vous avez fini l’histoire principale. Bien que ce pan de la narration soit intéressant à explorer, il n’a pas tellement d’enjeu et est surtout prétexte à faire varier le gameplay et à prolonger l’expérience sensorielle que propose le titre.

L’île d’Iki, ses ennemis et Jin

À l’occasion de cette extension, Sucker Punch a ajouté quelques compétences spéciales utilisables uniquement sur l’île d’Iki ainsi que de nouvelles mécaniques de jeu agréables à utiliser. Les combats avec les mongoles, notamment, sont à prendre sous un nouvel angle. En effet, l’île d’Iki et la Tribu de l’Aigle signent l’arrivée de nouveaux ennemis particulièrement compliqués à battre en raison de leurs capacités spéciales inédites, dont nous tairons les détails pour plus de suspense.

Iki offre également aux plus aguerris des défis inédits éparpillés aux quatre coins de l’île qui vous feront gagner encore plus en durée de vie. Et pour cause, c’est une extension beaucoup moins conséquente en terme de gameplay et de progression que n’importe quelle région de l’île principale. En tout, vous n’aurez que 6 lieux à libérer des mongoles et une poignée de quêtes annexes, ce qui est assez mince.

Enfin, qui dit nouvelle île dit nouvelle vie, et donc nouvelle légende. Sur Iki, c’est l’occasion de faire connaître votre légende tout en vous séparant de l’image de fantôme qui vous collait à la peau sur Tsushima. C’est également l’occasion de gagner des points de compétences supplémentaires qui sont les bienvenues pour acquérir toutes les nouvelles capacités introduites dans l’extension.

Une réalisation cinématographique

Finalement, là où Sucker Punch réussit à nous faire replonger dans le titre comme la toute première fois, c’est lorsque l’on se laisse doucement bercer par l’atmosphère qui règne sur cette île. Le studio réussit à placer Iki comme un lieu hors du temps, et hors du conflit principal, pour jouer avec les notions de souvenirs, de psychologie ainsi que du bien et du mal, comme toujours.

Du côté de la réalisation, Sucker Punch reprend la même formule appliquée dans le jeu principal et nous offre un condensé de paysages splendides, couplé à une ambiance musicale à couper le souffle et des récits toujours plus émouvants. On retrouvera toutefois également les mêmes faux pas, à savoir des transitions qui s’enchaînent parfois maladroitement, des mécaniques de jeu prévisibles ainsi que les quelques bugs qui ponctuent le gameplay ça et là.

Avec les versions next-gen, vous profitez d’un environnement plus varié et surtout avec une qualité visuelle améliorée. Mais la seule chose qui rend vraiment spéciale cette version PS5 est l’intégration des retours haptiques et des gâchettes adaptatives. On sent absolument tout, des feuilles qui volent, au vent qui guide nos pas, en passant par les armes et les coups. Comme dans tous les jeux où cette sensibilité est intégrée, cela renforce nettement l’immersion, sans pour autant être crucial à l’appréciation du contenu qui reste très bon dans l’ensemble.

Prix et disponibilité :

Ghost of Tsushima Director’s Cut est disponible depuis le 20 août sur PS4 et PS5. Sur PS4, il est proposé au prix de 69,99€, et sur PS5 au prix de 79,99€. Cependant, si vous possédez déjà la version PS4 originale de Ghost of Tsushima, alors vous pourrez acquérir la version Director’s Cut pour seulement 19,99€ sur PS4 et 29,99€ sur PS5. Le transfert de sauvegarde de la PS4 vers la PS5 est possible.

Profitez de Ghost of Tsushima Director’s Cut pour 74,95€

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Notre avis

Encore une fois, Sucker Punch séduit nos yeux et notre cœur. Avec la Director’s Cut, on a plaisir à se replonger dans l’univers de Ghost of Tsushima, tout en atterrissant dans un lieu à l’atmosphère et aux enjeux différents. Avec l’île d’Iki, Ghost of Tsushima gagne en diversité de gameplay, en narration et en paysages magnifiques, ce qui ne se refuse pas. Toutefois, on pense qu’il ne faudrait pas abuser de l’appellation Director’s Cut pour simplement faire référence à un DLC détachable de l’histoire principale qui est un atout indéniable sans pour autant être indispensable. L’ajout des spécificités next-gen sont également les bienvenues, spécialement sur PS5 et la DualSense.
Note : 8  /  10

Les plus

  • Des nouveaux paysages splendides
  • Une bande-son toujours aussi impactante
  • Les sensations de la DualSense excellement exploitées
  • Une narration plus introspective et engageante

Les moins

  • Extension assez courte
  • Pas d'amélioration dans les mécaniques de jeu
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