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Test : Forza Motorsport 4

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Deuxième “grosse” exclusivité Xbox 360 pour cette fin d’année, Forza Motorsport 4 entend bien venir enfoncer le clou après la déferlante Gears of War 3. La…

Deuxième “grosse” exclusivité Xbox 360 pour cette fin d’année, Forza Motorsport 4 entend bien venir enfoncer le clou après la déferlante Gears of War 3. La Xbox 360 tient là son mètre étalon en matière de course automobile… Peut-être somme nous d’ailleurs face au meilleur jeu de course toutes plate-formes confondues. Verdict !



Depuis la sortie du premier Forza Motorsport, en 2005, la licence s’est forgée la réputation de simulation de course automobile de référence. Au moins sur Xbox 360 ! Ce qui avait fait la force du premier opus sur Xbox (première du nom), c’était son moteur physique, l’aspect réaliste de sa gestion des dégâts, mais aussi un système de personnalisation de son véhicule jamais vu dans un titre de ce genre. Six ans plus tard, nous voici devant Forza Motorsport 4… Il revient avec encore plus de véhicules. Mais aussi une bonne sélection de circuits, pas forcément très imposante, qui mixe plutôt bien tous les styles de courses (sur route). Autant le dire de suite, ce nouvel opus de Forza est, de nouveau, plus beau que son prédécesseur. Pour les fans de gros pixels, sachez que les voitures peuvent compter jusqu’à 800 000 polygones (toutes hein, pas que les “premiums”). Les cockpits ne sont pas aussi détaillés que chez GT5, mais bon, ce n’est pas vraiment là que la simu se joue. En fait, c’est lorsque l’on commence à prendre en main les bolides sans aucune aide à la conduite que l’on se rend compte du travail effectué par les équipes de Turn 10. Jamais la physique d’un véhicule n’avait été aussi bien gérée. Les contacts avec le sol et les différents éléments disposés autour de la piste ont une influence crédible sur votre conduite, et les sensations en course s’en retrouvent boostées. L’impression de vitesse est toujours aussi bonne que dans Forza 3, évidemment, c’est surtout vrai quand vous sélectionnez la vue cockpit ou bumper avant. Concernant les collisions, le titre est toujours aussi bon, et si vous avez été ébranlé par la petite vidéo du début de la semaine, sachez que la personne devait jouer avec le réglage le moins réaliste… Parce qu’une collision pareille vous détruit la voiture sans soucis ! Pour ce qui est de l’intégration de Kinect, c’est purement cosmétique, conduire avec les bras tendus n’est pas très agréable à la longue. Par contre, son utilisation dans le mode Autovista (du “Car Porn” à l’état pur) est parfaite, et le head tracking fonctionne plutôt bien, pour peut que votre fauteuil ne soit pas trop éloigné de la télé ! Ce petit chapitre technique étant clos, voyons un peu le gameplay proposé dans la campagne solo.

La campagne solo est donc découpée en 10 années de carrières. Au fur et à mesure de votre avancée, vous aurez accès à de plus en plus de circuits, et le niveau de vos concurrents augmentera. A chaque date d’une année, vous aurez la possibilité de choisir parmi 3 épreuves. Chaque épreuve traînant ses restrictions au niveau des véhicules utilisables, mais rapportant également des choses différentes. Tiens, tant qu’on parle de cela, sachez que contrairement à Forza 3, votre véhicule n’a pas de niveau. Seul votre pilote à un niveau. Par contre, le titre mesure également votre “niveau” d’affinité avec une marque. Une épreuve peut donc booster un peu plus votre expérience de pilote, mais également votre affinité avec la marque du véhicule nécessaire à cette épreuve. Et enfin, vous pouvez aussi gagner plus de crédits ! Ce petit changement au niveau de la campagne permet un peu plus de souplesse dans la sélection de votre voiture/marque fétiche. A chaque niveau de pilote obtenu (de 1 à 50) vous gagnerez un véhicule (de plus en plus puissant évidemment), par contre à chaque niveau d’affinité avec une marque, vous gagnerez un peu de sous en plus, et des réductions sur les équipements de la marque. En ce qui concerne la conduite, qui est tout de même le nerf de la guerre d’un jeu de course automobile, elle m’a semblé un peu plus “lourde” que dans le précédent opus, avec comme je le disais plus haut, une gestion de la physique des pneumatiques qui rend le tout bien plus crédible. L’IA quant à elle a beaucoup évoluée, et prend en compte quelques paramètres plus humains… Si vous lui collez aux pare-choc, il lui arrive de faire des choix sous l’effet du stress…

Évidemment, un Forza sans une partie communauté très travaillée n’est pas un Forza… Du coup, vous retrouverez ici l’hôtel des ventes aux enchères, mais aussi votre propre boutique vous permettant de vendre vos créations, comme par exemple vos réglages de voitures, vos décos (vinyls et peintures) de voitures, etc. Mais également le mode “Rivals” permettant de s’affronter en Time Attack, ou encore à celui qui fait le plus gros score en drift. Enfin, vous pourrez aussi concevoir une course à jouer en ligne, qui pourra être du time attack, une course classique, une course en “Last man standing” ou encore les modes de Tag (le chat et la souris quoi, où vous devez soit essayer d’attraper le tag, soit de l’éviter) et Virus. Pour finir sur cet aspect communautaire, la plus grosse nouveauté du titre reste les “Clubs”. Il s’agit en fait de concevoir une équipe de joueurs (jusqu’à 100) qui peuvent se partager des voitures, des livrées et des réglages. Évidemment un leaderboard pour les clubs existent, qui prend en compte non seulement les victoires, mais également vos succès au niveau de l’hôtel des ventes. Du coup, un club ne sera pas forcement composé uniquement de pilotes… Mais également de fan de customisation et de tuning, qui donneront forcément à leur club une véritable identité visuelle !

Maintenant, parlons des choses qui fâchent… Nous sommes au quatrième opus de cette grosse licence, et il manque toujours deux petites choses, qui paraissent bien anecdotiques. Le titre ne gère toujours pas la météo ! Un comble quand on veut proposer une course comme les 24 heures du mans par exemple… Qui dit 24h amène au deuxième point, noir du coup. Le titre ne propose aucune course de nuit ! Dommage. En espérant que le 5ème opus propose ces deux “petites” choses, qui apporteront un vrai plus en terme de gameplay et de contenu !

C’est assez drôle… Ce nouvel opus me fait la même impression que le dernier Gears of War ! Une impression d’un jeu complet, offrant à boire et à manger du côté du multi pour durer longtemps sur le Xbox Live. Et bien entendu un mode solo plus solide que jamais. Le tout allié à une réalisation de haute volée. Bref, ce titre est clairement un must have sur la console de Microsoft !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Moteur physique quasi parfait
Rendu en course réaliste
La partie solo bien équilibrée
La partie communautaire complète

Les –
Un peu d’aliasing par moment
Une IA plus humaine, mais parfois faillible
Pas de courses la nuit
Pas de météo

Deuxième “grosse” exclusivité Xbox 360 pour cette fin d’année, Forza Motorsport 4 entend bien venir enfoncer le clou après la déferlante Gears of War 3. La Xbox 360 tient là son mètre étalon en matière de course automobile… Peut-être somme nous d’ailleurs face au meilleur jeu de course toutes plate-formes confondues. Verdict !



Depuis la sortie du premier Forza Motorsport, en 2005, la licence s’est forgée la réputation de simulation de course automobile de référence. Au moins sur Xbox 360 ! Ce qui avait fait la force du premier opus sur Xbox (première du nom), c’était son moteur physique, l’aspect réaliste de sa gestion des dégâts, mais aussi un système de personnalisation de son véhicule jamais vu dans un titre de ce genre. Six ans plus tard, nous voici devant Forza Motorsport 4… Il revient avec encore plus de véhicules. Mais aussi une bonne sélection de circuits, pas forcément très imposante, qui mixe plutôt bien tous les styles de courses (sur route). Autant le dire de suite, ce nouvel opus de Forza est, de nouveau, plus beau que son prédécesseur. Pour les fans de gros pixels, sachez que les voitures peuvent compter jusqu’à 800 000 polygones (toutes hein, pas que les “premiums”). Les cockpits ne sont pas aussi détaillés que chez GT5, mais bon, ce n’est pas vraiment là que la simu se joue. En fait, c’est lorsque l’on commence à prendre en main les bolides sans aucune aide à la conduite que l’on se rend compte du travail effectué par les équipes de Turn 10. Jamais la physique d’un véhicule n’avait été aussi bien gérée. Les contacts avec le sol et les différents éléments disposés autour de la piste ont une influence crédible sur votre conduite, et les sensations en course s’en retrouvent boostées. L’impression de vitesse est toujours aussi bonne que dans Forza 3, évidemment, c’est surtout vrai quand vous sélectionnez la vue cockpit ou bumper avant. Concernant les collisions, le titre est toujours aussi bon, et si vous avez été ébranlé par la petite vidéo du début de la semaine, sachez que la personne devait jouer avec le réglage le moins réaliste… Parce qu’une collision pareille vous détruit la voiture sans soucis ! Pour ce qui est de l’intégration de Kinect, c’est purement cosmétique, conduire avec les bras tendus n’est pas très agréable à la longue. Par contre, son utilisation dans le mode Autovista (du “Car Porn” à l’état pur) est parfaite, et le head tracking fonctionne plutôt bien, pour peut que votre fauteuil ne soit pas trop éloigné de la télé ! Ce petit chapitre technique étant clos, voyons un peu le gameplay proposé dans la campagne solo.

La campagne solo est donc découpée en 10 années de carrières. Au fur et à mesure de votre avancée, vous aurez accès à de plus en plus de circuits, et le niveau de vos concurrents augmentera. A chaque date d’une année, vous aurez la possibilité de choisir parmi 3 épreuves. Chaque épreuve traînant ses restrictions au niveau des véhicules utilisables, mais rapportant également des choses différentes. Tiens, tant qu’on parle de cela, sachez que contrairement à Forza 3, votre véhicule n’a pas de niveau. Seul votre pilote à un niveau. Par contre, le titre mesure également votre “niveau” d’affinité avec une marque. Une épreuve peut donc booster un peu plus votre expérience de pilote, mais également votre affinité avec la marque du véhicule nécessaire à cette épreuve. Et enfin, vous pouvez aussi gagner plus de crédits ! Ce petit changement au niveau de la campagne permet un peu plus de souplesse dans la sélection de votre voiture/marque fétiche. A chaque niveau de pilote obtenu (de 1 à 50) vous gagnerez un véhicule (de plus en plus puissant évidemment), par contre à chaque niveau d’affinité avec une marque, vous gagnerez un peu de sous en plus, et des réductions sur les équipements de la marque. En ce qui concerne la conduite, qui est tout de même le nerf de la guerre d’un jeu de course automobile, elle m’a semblé un peu plus “lourde” que dans le précédent opus, avec comme je le disais plus haut, une gestion de la physique des pneumatiques qui rend le tout bien plus crédible. L’IA quant à elle a beaucoup évoluée, et prend en compte quelques paramètres plus humains… Si vous lui collez aux pare-choc, il lui arrive de faire des choix sous l’effet du stress…

Évidemment, un Forza sans une partie communauté très travaillée n’est pas un Forza… Du coup, vous retrouverez ici l’hôtel des ventes aux enchères, mais aussi votre propre boutique vous permettant de vendre vos créations, comme par exemple vos réglages de voitures, vos décos (vinyls et peintures) de voitures, etc. Mais également le mode “Rivals” permettant de s’affronter en Time Attack, ou encore à celui qui fait le plus gros score en drift. Enfin, vous pourrez aussi concevoir une course à jouer en ligne, qui pourra être du time attack, une course classique, une course en “Last man standing” ou encore les modes de Tag (le chat et la souris quoi, où vous devez soit essayer d’attraper le tag, soit de l’éviter) et Virus. Pour finir sur cet aspect communautaire, la plus grosse nouveauté du titre reste les “Clubs”. Il s’agit en fait de concevoir une équipe de joueurs (jusqu’à 100) qui peuvent se partager des voitures, des livrées et des réglages. Évidemment un leaderboard pour les clubs existent, qui prend en compte non seulement les victoires, mais également vos succès au niveau de l’hôtel des ventes. Du coup, un club ne sera pas forcement composé uniquement de pilotes… Mais également de fan de customisation et de tuning, qui donneront forcément à leur club une véritable identité visuelle !

Maintenant, parlons des choses qui fâchent… Nous sommes au quatrième opus de cette grosse licence, et il manque toujours deux petites choses, qui paraissent bien anecdotiques. Le titre ne gère toujours pas la météo ! Un comble quand on veut proposer une course comme les 24 heures du mans par exemple… Qui dit 24h amène au deuxième point, noir du coup. Le titre ne propose aucune course de nuit ! Dommage. En espérant que le 5ème opus propose ces deux “petites” choses, qui apporteront un vrai plus en terme de gameplay et de contenu !

C’est assez drôle… Ce nouvel opus me fait la même impression que le dernier Gears of War ! Une impression d’un jeu complet, offrant à boire et à manger du côté du multi pour durer longtemps sur le Xbox Live. Et bien entendu un mode solo plus solide que jamais. Le tout allié à une réalisation de haute volée. Bref, ce titre est clairement un must have sur la console de Microsoft !

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Moteur physique quasi parfait
Rendu en course réaliste
La partie solo bien équilibrée
La partie communautaire complète

Les –
Un peu d’aliasing par moment
Une IA plus humaine, mais parfois faillible
Pas de courses la nuit
Pas de météo

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