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Test : Football Manager 2012

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Il est de retour ! Réglé comme une horloge Suisse, le Football Manager de SEGA et de Sports Interactive revient inlassablement hanter les fans du ballon rond…

Il est de retour ! Réglé comme une horloge Suisse, le Football Manager de SEGA et de Sports Interactive revient inlassablement hanter les fans du ballon rond chaque année à la même période. Conscient de son règne sans partage dans le domaine, il s’est restreint cette année sur la question des nouveautés, préférant régler encore et encore les défauts pointés du doigt par sa communauté de joueurs l’an passé. Une initiative payante ?

De l’évolution maîtrisée

Football Manager fait partie de ces séries bénéficiants d’une aura certaine, lui assurant à chaque sortie des ventes confortables, à la manière d’un FIFA (d’un PES, fût une époque…) pour s’adonner à un parallèle facile. On pourra sans doute mettre ça sur le dos de la hype et d’une communication maîtrisée, mais il suffit que la fin du mois d’octobre pointe le bout de son nez, que le nouvel épisode de la série arrive pour que n’importe quel joueur de la mouture précédente éprouve comme une envie de jeter cette dernière aux orties, passée en deux temps trois mouvements du statut de jeu du moment à celui d’épave dépassée, indigne de figurer dans votre liste de jeux Steam. N’est-ce pas ? Etabli sur des bases on ne peut plus solides, le titre de Sports Interactive est d’ailleurs conscient de sa suprématie dans le domaine, au point d’être en mesure de faire stagner comme une ombre sur la concurrence, peu représentée (les challengers ayant pour la plupart jeté l’éponge, comme on les comprend). Mais au risque de vous décevoir, ce n’est pas encore à travers cet épisode que vous allez pouvoir être les témoins d’une évolution marquée de la série. Certains y verront de la suffisance, d’autre l’établissement d’une expérience, qui aurait presque envie de vous dire “pourquoi changer quelque chose tant que ça fonctionne ?”, avec l’accent et un flegme bien british. Dans tous les cas, Football Manager 2012 ne devrait pas encore être le volet qui viendra donner envie aux néophytes de sauter le pas. Malgré son interface bien moins éparse, rappelant d’ailleurs presque celle d’un réseau social, voir d’un dashboard web, le soft traîne une complexité évidente, qui saura en effrayer, pour ne pas dire décourager, plus d’un. Et ce n’est pas son tutoriel, sympathique mais trop peu complet, qui viendra rassurer les curieux. Le producteur du jeu nous avait fait comprendre lorsque nous l’avions rencontré que la mise en place d’un tutoriel était pensée pour rallier les plus hésitants. On aurait envie de dire : loupé. L’idée est bonne, mais le même producteur n’a sans doute pas du se mettre bien longtemps à la place du quidam n’ayant jamais touché à sa série, se retrouvant rapidement affolé à la vue d’un nombre incalculable de données, et de tableaux, une fois la partie lancée. Bref, autant vous le dire de suite (On aurait presque l’impression de se répéter d’année en année…) : Football Manager 2012 est un jeu doté d’une sacré courbe de progression, où le plaisir de jeu s’apprend, se maîtrise, et se mérite. Un jeu pour les masos ? Mais non !

Des tableaux, des tableaux, et encore des tableaux !

Le prix à payer

En fait, la plus grande qualité de Football Manager 2012, à savoir sa richesse, pourra être vue comme une sorte d’écueil par les novices. Comprenez : par le genre de gamer désirant se frotter à une simulation, mais sans toutefois se heurter à un nombre considérable de tableaux complexes, et sans à avoir à se coltiner des heures et des heures d’apprentissage. Dès lors, je ne pourrais que prodiguer un seul conseil à ceux là : se tourner vers la concurrence, et plus particulièrement par le poulain d’EA Sports du moment, LFP Manager 12, bien plus tourné vers la vie d’un club de football et ses à côtés -certains rient encore de la possibilité de gérer les amourettes du coach- que par la gestion pure et dure d’une équipe prête à partir à la guerre à vos côtés. Et d’ailleurs, cette année encore, Football Manager n’a pas pris le temps de s’orienter vers la gestion pure et dure du club, de son stade, de sa politique commerciale, etc. Les pontes de Sports Interactive se sont cantonnées à ce qu’elles savent faire de mieux : proposer une simulation fournie avec le jogging, les crampons et les plots d’entraînement (mais si), vous glissant immédiatement dans la peau du coach de votre équipe favorite. Et sur ce point, pas de surprise, la formule prend sans mal aucun. Voyez plutôt : ce sont quelques 50 pays qui sont représentés dans le jeu, avec une grande quantité de ligues (jusqu’au CFA en France et la 5eme ligue en Angleterre). Dommage que la base de données demeure complexée par l’absence de licences importantes. Mais l’écueil se voit tout de même rattrapé par la possibilité d’ajouter ou de supprimer à la volée des divisions lors de votre avancée dans le jeu. Sait-on jamais, vous pourriez voir vos motivations grandir en même temps que votre réussite.

Mais voilà, FM 2012 n’est pas le genre de jeu qu’on envisage d’acquérir après s’être cogné la tête contre la porte des vécés. Etre fan de football, suivre l’évolution du sport, est pour ainsi dire indispensable si vous désirez vraiment tirer parti du condensé offert. Avoir expérimenté l’un des épisodes précédents de la saga serait également un plus. A croire qu’il faudrait presque passer un entretient avant de voir si l’on est ou non capable de s’attaquer au défi proposé par les développeurs. Je grossis volontairement le trait, mais dans l’idée, c’est pourtant de ça dont il s’agit. Même si vous pourrez toujours jouer en vous reposant sur les conseils de vos adjoints, toujours en mesure de vous mâcher le boulot, en vous proposant rapports sur rapports, en composant votre équipe à votre place, voir en coachant pour vous votre équipe lors des rencontres. Si vous demeurez certain de votre réussite une fois le jeu lancé, alors peut-être avez-vous envie de savoir ce qu’il propose de nouveau cette année. Et bien, pour résumer, on pourra parler d’améliorations dans son interface. Plus claire , comme je le disais plus haut, elle va vous faciliter les choses lorsque vous allez chercher de nouveaux poulains (les infos reçues sont centralisées sur une page, l’un des problèmes de la version précédente, le volume trop important d’infos affiché à l’écran, n’est plus, merci les filtres). Plus poussée aussi, elle se renforcer sur la question des conférences de presse, offrant toujours plus de réponses aux questions que ces fouines de journalistes vont vous poser en rafale. Chose intéressante: l’arrivée des agents des joueurs, avec lesquels vous serez dans tous les cas amené à négocier. Inutile de le cacher : ce ne sera jamais une partie de plaisir ! Reste tout de même que l’interface des négociations a été rudement bien pensé, puisqu’il englobe les variables monétaires que vous serez à même de fixer, vous lançant ainsi dans une espèce de bras de fer où le bluff a sa place ! Aussi, un gros travail a été effectué sur la communication entre le coach (vous) et ses joueurs. Ainsi, dans les vestiaires, que ce soit à l’avant match, à la mi-temps, et à l’après match, vous allez pouvoir distiller vos conseils et ordres sur différentes tons, qui pourront apaiser, agacer, ou indifférer vos poulains. L’art et la manière une fois encore d’agir avec le plus grand doigté, comme dirait l’autre…

Pour terminer sur ce point, évoquons l’arrivée des rapports d’équipe, remplaçant les rapports de recherche. L’ancien système de recrutement était visiblement satisfaisant du point de vue de Sports Interactive, mais le monde du football n’était pas d’accord. Il a fallu travailler avec des clubs pour améliorer la chose. Quoiqu’il en soit, le rapport d’équipe dégage immédiatement les 3 meilleurs joueurs par position, et offre une batterie de suggestions, qu’il ne tiendra qu’à vous de prendre en compte. Plus anecdotique maintenant, sachez que les réseaux sociaux sont présents au sein du jeu. On peut uploader toutes les séquences de match qu’on a enregistré sur Youtube ou les sauver sur son disque dur. L’intégration de Twitter et Facebook permet d’envoyer automatiquement des infos sur ses actions dans le jeu, ou poster ses rapports de matches. Utile ? Permettez-moi d’en douter…

Ai-je évoqué avec vous l'interface composée de tableaux à 99% ?

Petites configurations acceptées

Sur la question de la bécane conseillée pour profiter du jeu maintenant (qu’il s’agisse d’un PC ou d’un Mac, la chose est tellement rare qu’elle est à souligner !), j’aurais envie de dire qu’elle n’a pas forcément besoin de disposer d’un processeur overclocké à mort ou de 8Go de RAM. Du moment qu’il se voit lancé sur une configuration ayant dépassé le stade du Pentium III, il arriverait quasiment à gommer toute notion de temps de latence, et de temps de chargement. Si les puristes désirant jouer avec une base de données englobant le plus d’équipes possible pourront parfois sentir leur bécane tousser (réfléchir ?), les autres, plus modestes dans leurs choix, n’auront pour ainsi dire jamais l’occasion de souffler, et de voir leur écran se mettre en pause. Un avantage entraînant un autre écueil : la question de la retransmission des matchs est une fois encore sensible, et le moteur 3D mis en place (peaufiné depuis plusieurs années, qui plus est) ne convainc plus, traîne parfois des bugs gênant le coaching en direct, et demeure sans doute volontairement fainéant. On imagine bien les développeurs de la licence vouloir demeurer sur ce point accessible au plus grand nombre, et proposer chaque année des matchs en 3D capables de tourner sur la bécane de M. Tout-Le-Monde. Honorable. Ou au contraire, se dire qu’après tout, ce point n’est pas prioritaire, et qu’il n’a pas à rivaliser avec le mètre-étalon du genre, LFP Manager 2012. On aura beau nous rabâcher les oreilles avec le travail réalisé sur les animations, sur le public, sur les effets météo et même sur les stades, on a franchement du mal à voir les différences entre FM 2012 et 2011

Toujours aussi élitiste dans sa façon de procéder, Sports Interactive semble de moins en moins préoccupé par le fait de laisser des apprentis coachs sur le bord de la route. Avec ses rouages aussi complets que complexes, Football Manager 2012 a beau exceller dans son domaine, il demande du temps pour être amadoué. Moins austère qu’auparavant, il évolue sans doute dans le bon sens, mais ne marque pas d’évolution grandiloquente capable de lui permettre de marquer un tournant. Et en même temps, en a t-il vraiment besoin ?

(du fait de sa complexité, difficile de le classer en Must Have que n’importe quel gamer se doit d’essayer, vous en conviendrez!)

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Il est de retour ! Réglé comme une horloge Suisse, le Football Manager de SEGA et de Sports Interactive revient inlassablement hanter les fans du ballon rond chaque année à la même période. Conscient de son règne sans partage dans le domaine, il s’est restreint cette année sur la question des nouveautés, préférant régler encore et encore les défauts pointés du doigt par sa communauté de joueurs l’an passé. Une initiative payante ?

De l’évolution maîtrisée

Football Manager fait partie de ces séries bénéficiants d’une aura certaine, lui assurant à chaque sortie des ventes confortables, à la manière d’un FIFA (d’un PES, fût une époque…) pour s’adonner à un parallèle facile. On pourra sans doute mettre ça sur le dos de la hype et d’une communication maîtrisée, mais il suffit que la fin du mois d’octobre pointe le bout de son nez, que le nouvel épisode de la série arrive pour que n’importe quel joueur de la mouture précédente éprouve comme une envie de jeter cette dernière aux orties, passée en deux temps trois mouvements du statut de jeu du moment à celui d’épave dépassée, indigne de figurer dans votre liste de jeux Steam. N’est-ce pas ? Etabli sur des bases on ne peut plus solides, le titre de Sports Interactive est d’ailleurs conscient de sa suprématie dans le domaine, au point d’être en mesure de faire stagner comme une ombre sur la concurrence, peu représentée (les challengers ayant pour la plupart jeté l’éponge, comme on les comprend). Mais au risque de vous décevoir, ce n’est pas encore à travers cet épisode que vous allez pouvoir être les témoins d’une évolution marquée de la série. Certains y verront de la suffisance, d’autre l’établissement d’une expérience, qui aurait presque envie de vous dire “pourquoi changer quelque chose tant que ça fonctionne ?”, avec l’accent et un flegme bien british. Dans tous les cas, Football Manager 2012 ne devrait pas encore être le volet qui viendra donner envie aux néophytes de sauter le pas. Malgré son interface bien moins éparse, rappelant d’ailleurs presque celle d’un réseau social, voir d’un dashboard web, le soft traîne une complexité évidente, qui saura en effrayer, pour ne pas dire décourager, plus d’un. Et ce n’est pas son tutoriel, sympathique mais trop peu complet, qui viendra rassurer les curieux. Le producteur du jeu nous avait fait comprendre lorsque nous l’avions rencontré que la mise en place d’un tutoriel était pensée pour rallier les plus hésitants. On aurait envie de dire : loupé. L’idée est bonne, mais le même producteur n’a sans doute pas du se mettre bien longtemps à la place du quidam n’ayant jamais touché à sa série, se retrouvant rapidement affolé à la vue d’un nombre incalculable de données, et de tableaux, une fois la partie lancée. Bref, autant vous le dire de suite (On aurait presque l’impression de se répéter d’année en année…) : Football Manager 2012 est un jeu doté d’une sacré courbe de progression, où le plaisir de jeu s’apprend, se maîtrise, et se mérite. Un jeu pour les masos ? Mais non !

Des tableaux, des tableaux, et encore des tableaux !

Le prix à payer

En fait, la plus grande qualité de Football Manager 2012, à savoir sa richesse, pourra être vue comme une sorte d’écueil par les novices. Comprenez : par le genre de gamer désirant se frotter à une simulation, mais sans toutefois se heurter à un nombre considérable de tableaux complexes, et sans à avoir à se coltiner des heures et des heures d’apprentissage. Dès lors, je ne pourrais que prodiguer un seul conseil à ceux là : se tourner vers la concurrence, et plus particulièrement par le poulain d’EA Sports du moment, LFP Manager 12, bien plus tourné vers la vie d’un club de football et ses à côtés -certains rient encore de la possibilité de gérer les amourettes du coach- que par la gestion pure et dure d’une équipe prête à partir à la guerre à vos côtés. Et d’ailleurs, cette année encore, Football Manager n’a pas pris le temps de s’orienter vers la gestion pure et dure du club, de son stade, de sa politique commerciale, etc. Les pontes de Sports Interactive se sont cantonnées à ce qu’elles savent faire de mieux : proposer une simulation fournie avec le jogging, les crampons et les plots d’entraînement (mais si), vous glissant immédiatement dans la peau du coach de votre équipe favorite. Et sur ce point, pas de surprise, la formule prend sans mal aucun. Voyez plutôt : ce sont quelques 50 pays qui sont représentés dans le jeu, avec une grande quantité de ligues (jusqu’au CFA en France et la 5eme ligue en Angleterre). Dommage que la base de données demeure complexée par l’absence de licences importantes. Mais l’écueil se voit tout de même rattrapé par la possibilité d’ajouter ou de supprimer à la volée des divisions lors de votre avancée dans le jeu. Sait-on jamais, vous pourriez voir vos motivations grandir en même temps que votre réussite.

Mais voilà, FM 2012 n’est pas le genre de jeu qu’on envisage d’acquérir après s’être cogné la tête contre la porte des vécés. Etre fan de football, suivre l’évolution du sport, est pour ainsi dire indispensable si vous désirez vraiment tirer parti du condensé offert. Avoir expérimenté l’un des épisodes précédents de la saga serait également un plus. A croire qu’il faudrait presque passer un entretient avant de voir si l’on est ou non capable de s’attaquer au défi proposé par les développeurs. Je grossis volontairement le trait, mais dans l’idée, c’est pourtant de ça dont il s’agit. Même si vous pourrez toujours jouer en vous reposant sur les conseils de vos adjoints, toujours en mesure de vous mâcher le boulot, en vous proposant rapports sur rapports, en composant votre équipe à votre place, voir en coachant pour vous votre équipe lors des rencontres. Si vous demeurez certain de votre réussite une fois le jeu lancé, alors peut-être avez-vous envie de savoir ce qu’il propose de nouveau cette année. Et bien, pour résumer, on pourra parler d’améliorations dans son interface. Plus claire , comme je le disais plus haut, elle va vous faciliter les choses lorsque vous allez chercher de nouveaux poulains (les infos reçues sont centralisées sur une page, l’un des problèmes de la version précédente, le volume trop important d’infos affiché à l’écran, n’est plus, merci les filtres). Plus poussée aussi, elle se renforcer sur la question des conférences de presse, offrant toujours plus de réponses aux questions que ces fouines de journalistes vont vous poser en rafale. Chose intéressante: l’arrivée des agents des joueurs, avec lesquels vous serez dans tous les cas amené à négocier. Inutile de le cacher : ce ne sera jamais une partie de plaisir ! Reste tout de même que l’interface des négociations a été rudement bien pensé, puisqu’il englobe les variables monétaires que vous serez à même de fixer, vous lançant ainsi dans une espèce de bras de fer où le bluff a sa place ! Aussi, un gros travail a été effectué sur la communication entre le coach (vous) et ses joueurs. Ainsi, dans les vestiaires, que ce soit à l’avant match, à la mi-temps, et à l’après match, vous allez pouvoir distiller vos conseils et ordres sur différentes tons, qui pourront apaiser, agacer, ou indifférer vos poulains. L’art et la manière une fois encore d’agir avec le plus grand doigté, comme dirait l’autre…

Pour terminer sur ce point, évoquons l’arrivée des rapports d’équipe, remplaçant les rapports de recherche. L’ancien système de recrutement était visiblement satisfaisant du point de vue de Sports Interactive, mais le monde du football n’était pas d’accord. Il a fallu travailler avec des clubs pour améliorer la chose. Quoiqu’il en soit, le rapport d’équipe dégage immédiatement les 3 meilleurs joueurs par position, et offre une batterie de suggestions, qu’il ne tiendra qu’à vous de prendre en compte. Plus anecdotique maintenant, sachez que les réseaux sociaux sont présents au sein du jeu. On peut uploader toutes les séquences de match qu’on a enregistré sur Youtube ou les sauver sur son disque dur. L’intégration de Twitter et Facebook permet d’envoyer automatiquement des infos sur ses actions dans le jeu, ou poster ses rapports de matches. Utile ? Permettez-moi d’en douter…

Ai-je évoqué avec vous l'interface composée de tableaux à 99% ?

Petites configurations acceptées

Sur la question de la bécane conseillée pour profiter du jeu maintenant (qu’il s’agisse d’un PC ou d’un Mac, la chose est tellement rare qu’elle est à souligner !), j’aurais envie de dire qu’elle n’a pas forcément besoin de disposer d’un processeur overclocké à mort ou de 8Go de RAM. Du moment qu’il se voit lancé sur une configuration ayant dépassé le stade du Pentium III, il arriverait quasiment à gommer toute notion de temps de latence, et de temps de chargement. Si les puristes désirant jouer avec une base de données englobant le plus d’équipes possible pourront parfois sentir leur bécane tousser (réfléchir ?), les autres, plus modestes dans leurs choix, n’auront pour ainsi dire jamais l’occasion de souffler, et de voir leur écran se mettre en pause. Un avantage entraînant un autre écueil : la question de la retransmission des matchs est une fois encore sensible, et le moteur 3D mis en place (peaufiné depuis plusieurs années, qui plus est) ne convainc plus, traîne parfois des bugs gênant le coaching en direct, et demeure sans doute volontairement fainéant. On imagine bien les développeurs de la licence vouloir demeurer sur ce point accessible au plus grand nombre, et proposer chaque année des matchs en 3D capables de tourner sur la bécane de M. Tout-Le-Monde. Honorable. Ou au contraire, se dire qu’après tout, ce point n’est pas prioritaire, et qu’il n’a pas à rivaliser avec le mètre-étalon du genre, LFP Manager 2012. On aura beau nous rabâcher les oreilles avec le travail réalisé sur les animations, sur le public, sur les effets météo et même sur les stades, on a franchement du mal à voir les différences entre FM 2012 et 2011

Toujours aussi élitiste dans sa façon de procéder, Sports Interactive semble de moins en moins préoccupé par le fait de laisser des apprentis coachs sur le bord de la route. Avec ses rouages aussi complets que complexes, Football Manager 2012 a beau exceller dans son domaine, il demande du temps pour être amadoué. Moins austère qu’auparavant, il évolue sans doute dans le bon sens, mais ne marque pas d’évolution grandiloquente capable de lui permettre de marquer un tournant. Et en même temps, en a t-il vraiment besoin ?

(du fait de sa complexité, difficile de le classer en Must Have que n’importe quel gamer se doit d’essayer, vous en conviendrez!)

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