Eden Games avait une carte à jouer avec ce Test Drive Unlimited 2, annoncé comme un MMO sauce racing sensé révolutionner le genre (enfin, presque…) Mais mener à bien un tel projet demande des ressources. Su ce point, il se pourrait bien que le studio ait d’ailleurs été un peu court, comme vous allez pouvoir le voir !
Vous allez me dire (et vous aurez raison) que le test de ce Test Drive Unlimited 2 est des plus tardifs. Certes. Mais en toute honnêteté, le jeu tel qu’il fut livré lors de sa sortie en février dernier ne pouvait pas franchement être testé de manière classique. La tentation de le tacler aurait été trop tentante. Et pour cause, depuis, ses développeurs lui ont injecté un patch corrigeant une pléthore de problèmes (sauvegardes qui tendaient à se corrompre pour un oui pour un non, jeu en ligne instable – un comble pour un soft qui se veut embrasser le genre du MMO- et j’en passe), et nous permettant dans le même temps de nous faire cette fois une véritable idée à son sujet. Et justement, il y aurait beaucoup à dire au sujet de ce TDU 2, qui fait suite à un premier épisode datant de 4 ans maintenant, et qui semblait à l’époque avoir posé des bases solides qui ne demandaient alors qu’à être réutilisées. Mais Eden Games a vu gros en se lançant le défi d’adapter le style du MMO à son jeu de course. Ainsi, vous vous retrouvez avec ce second volet dans la peau d’un apprenti pilote qui devra aussi bien jouer sur les interactions avec les autres personnages qu’avec son habilité à conduire pour monter en niveaux et évoluer (car comme dans tout MMO qui se respecte, TDU 2 dispose de mécanismes basés sur le level-up). De quoi pimenter la rythmique, et éviter de peu un banal enchaînement de courses. Pourtant, malgré une campagne solo originale (c’est le moins qu’on puisse dire !), c’est évidemment en ligne que le jeu arrive à tirer toute sa saveur, et le récent patch auquel il a eu droit lui permet désormais d’offrir des courses à plusieurs fluides comme jamais, certes quelque peu handicapées par la monotonie dont sont en proie les décors du jeu (et pourtant, tabler sur Ibiza et Hawai aurait laissé imaginé de bien jolies choses) ou par les chutes de frame-rate aléatoires, mais qui une fois assimilées de par leurs méthodes de fonctionnement vous ferons sans doute tomber dans le piège du levelling. Alors oui, on en attendait sans doute plus d’une telle production, et elle pèche d’ailleurs sur certains points d’une manière flagrante. A commencer par ses soucis de modélisation des personnages, grotesque au possible, et encore par son gameplay certes précis, mais qui manque tout de même de pep’s pour être en mesure d’offrir des sensations grisantes. Mais si vous vous sentez capables d’outre-passer ces handicaps, alors dites vous que TDU 2 pourrait bien vous offrir des heures et des heures de jeu. Et mine de rien, c’est quand même là le principal !
Le verdict ?
Les +
Le système de jeu rodé
Le jeu en ligne accessible et fluide
Le système de levelling, prenant
Les –
Un gameplay un peu fadasse
La modélisation des personnages loupée
Des décors trop vides
Vous allez me dire (et vous aurez raison) que le test de ce Test Drive Unlimited 2 est des plus tardifs. Certes. Mais en toute honnêteté, le jeu tel qu’il fut livré lors de sa sortie en février dernier ne pouvait pas franchement être testé de manière classique. La tentation de le tacler aurait été trop tentante. Et pour cause, depuis, ses développeurs lui ont injecté un patch corrigeant une pléthore de problèmes (sauvegardes qui tendaient à se corrompre pour un oui pour un non, jeu en ligne instable – un comble pour un soft qui se veut embrasser le genre du MMO- et j’en passe), et nous permettant dans le même temps de nous faire cette fois une véritable idée à son sujet. Et justement, il y aurait beaucoup à dire au sujet de ce TDU 2, qui fait suite à un premier épisode datant de 4 ans maintenant, et qui semblait à l’époque avoir posé des bases solides qui ne demandaient alors qu’à être réutilisées. Mais Eden Games a vu gros en se lançant le défi d’adapter le style du MMO à son jeu de course. Ainsi, vous vous retrouvez avec ce second volet dans la peau d’un apprenti pilote qui devra aussi bien jouer sur les interactions avec les autres personnages qu’avec son habilité à conduire pour monter en niveaux et évoluer (car comme dans tout MMO qui se respecte, TDU 2 dispose de mécanismes basés sur le level-up). De quoi pimenter la rythmique, et éviter de peu un banal enchaînement de courses. Pourtant, malgré une campagne solo originale (c’est le moins qu’on puisse dire !), c’est évidemment en ligne que le jeu arrive à tirer toute sa saveur, et le récent patch auquel il a eu droit lui permet désormais d’offrir des courses à plusieurs fluides comme jamais, certes quelque peu handicapées par la monotonie dont sont en proie les décors du jeu (et pourtant, tabler sur Ibiza et Hawai aurait laissé imaginé de bien jolies choses) ou par les chutes de frame-rate aléatoires, mais qui une fois assimilées de par leurs méthodes de fonctionnement vous ferons sans doute tomber dans le piège du levelling. Alors oui, on en attendait sans doute plus d’une telle production, et elle pèche d’ailleurs sur certains points d’une manière flagrante. A commencer par ses soucis de modélisation des personnages, grotesque au possible, et encore par son gameplay certes précis, mais qui manque tout de même de pep’s pour être en mesure d’offrir des sensations grisantes. Mais si vous vous sentez capables d’outre-passer ces handicaps, alors dites vous que TDU 2 pourrait bien vous offrir des heures et des heures de jeu. Et mine de rien, c’est quand même là le principal !
Le verdict ?
Les +
Le système de jeu rodé
Le jeu en ligne accessible et fluide
Le système de levelling, prenant
Les –
Un gameplay un peu fadasse
La modélisation des personnages loupée
Des décors trop vides
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