Ghostbusters (ou SOS Fantômes en V.F.), c’est un peu comme les Goonies, Beetlejuice, ou les TMNT. Indémodable (enfin, pour nous…) Et forcément, lorsqu’on voit débouler un jeu vidéo inspiré de la saga, et “soutenu” par les scénaristes des films, notre sang ne fait qu’un tour.
Je ne compte plus le nombre de fois ou j’ai bavé comme un dingue devant les adaptations de films en jeu vidéo. Vous connaissez certainement l’expression “du rire aux larmes”. Et bien, après 10 minutes le pad en main à tester la plupart de ces adaptations, cette expression prenait justement tout son sens. C’est donc avec une certaine excitation mêlée à de l’appréhension que j’ai approché ce SOS Fantômes Le Jeu Vidéo. Parce qu’un scénar’ assuré par Dan Aykroyd et Harold Ramis, ça donne envie, sur le papier. Et puis, il faut bien avouer que l’introduction du jeu ne pousse pour une fois pas à presser la touche start comme un forcené. Belle mise en scène, dialogues efficaces… Et là on se dit : “ça cache forcément quelque chose”. Effectivement, ça cache un gameplay basique au possible, et une progression un peu trop aléatoire pour nous contenter : catapulté dans la peau de la nouvelle recrue de service, vous aurez à partir à la chasse aux spectres, aidé d’un pack à protons ayant une légère tendance à surchauffer au moindre excès. Alors oui, le contrôle du proton à l’aide des 2 sticks analogique est plutôt bien pensé, et les répliques plus ou moins drôles fusent. L’excellent doublage en V.O. aidant clairement à faire prendre la sauce, il faut bien l’avouer.
Mais le cruel manque de rythme de la trame scénaristique ne pourra qu’agacer très rapidement. Et pour ne rien arranger, on pourra noter que les lieux visités manquent vraiment de vie. Difficile d’imaginer que la ville où l’on évolue est en proie à une horde de fantômes mal intentionnés… A côté de ça, malgré le côté copier/coller film/jeu (l’histoire se déroule 2 ans après les évènements de Ghostbusters 2), on ne prend pas tellement son pied à piéger du fantôme. Lancé en plein combat, on se rend compte que l’action devient très (en fait, trop) rapidement brouillonne, nous empêchant d’élaborer la moindre stratégie. Du coup, derrière l’habillage sympathique du jeu, on trouve en fait un TPS tout ce qu’il y a de plus classique. J’arrose, je piège et j’avance. Ah, et je réanime mes coéquipiers tombés à terre. Etc., etc. L’aspect graphique n’ayant pas été non plus léché à l’extrême (c’est fidèle à l’esprit du film hein, mais c’est pas supra beau…), difficile d’être convaincu par cette adaptation qui aura connu un développement des plus chaotiques, et qui n’arrive jamais vraiment à convaincre. Reste le mode multijoueur, complet, mais qu’on imagine déjà comme déserté d’ici quelques semaines…
Il serait bien présomptueux de penser que cette adaptation, aussi fidèle et soignée soit-elle sur le plan des dialogues puisse emballer les joueurs n’ayant pas accroché à l’esprit des longs métrages. Car en dépit d’un background vraiment léché, SOS Fantômes Le Jeu Vidéo ne reste au final qu’un TPS de plus, trahi par des mécanismes de jeu un peu trop bateau pour réellement convaincre…
Le verdict ?
Les +
Les –
Je ne compte plus le nombre de fois ou j’ai bavé comme un dingue devant les adaptations de films en jeu vidéo. Vous connaissez certainement l’expression “du rire aux larmes”. Et bien, après 10 minutes le pad en main à tester la plupart de ces adaptations, cette expression prenait justement tout son sens. C’est donc avec une certaine excitation mêlée à de l’appréhension que j’ai approché ce SOS Fantômes Le Jeu Vidéo. Parce qu’un scénar’ assuré par Dan Aykroyd et Harold Ramis, ça donne envie, sur le papier. Et puis, il faut bien avouer que l’introduction du jeu ne pousse pour une fois pas à presser la touche start comme un forcené. Belle mise en scène, dialogues efficaces… Et là on se dit : “ça cache forcément quelque chose”. Effectivement, ça cache un gameplay basique au possible, et une progression un peu trop aléatoire pour nous contenter : catapulté dans la peau de la nouvelle recrue de service, vous aurez à partir à la chasse aux spectres, aidé d’un pack à protons ayant une légère tendance à surchauffer au moindre excès. Alors oui, le contrôle du proton à l’aide des 2 sticks analogique est plutôt bien pensé, et les répliques plus ou moins drôles fusent. L’excellent doublage en V.O. aidant clairement à faire prendre la sauce, il faut bien l’avouer.
Mais le cruel manque de rythme de la trame scénaristique ne pourra qu’agacer très rapidement. Et pour ne rien arranger, on pourra noter que les lieux visités manquent vraiment de vie. Difficile d’imaginer que la ville où l’on évolue est en proie à une horde de fantômes mal intentionnés… A côté de ça, malgré le côté copier/coller film/jeu (l’histoire se déroule 2 ans après les évènements de Ghostbusters 2), on ne prend pas tellement son pied à piéger du fantôme. Lancé en plein combat, on se rend compte que l’action devient très (en fait, trop) rapidement brouillonne, nous empêchant d’élaborer la moindre stratégie. Du coup, derrière l’habillage sympathique du jeu, on trouve en fait un TPS tout ce qu’il y a de plus classique. J’arrose, je piège et j’avance. Ah, et je réanime mes coéquipiers tombés à terre. Etc., etc. L’aspect graphique n’ayant pas été non plus léché à l’extrême (c’est fidèle à l’esprit du film hein, mais c’est pas supra beau…), difficile d’être convaincu par cette adaptation qui aura connu un développement des plus chaotiques, et qui n’arrive jamais vraiment à convaincre. Reste le mode multijoueur, complet, mais qu’on imagine déjà comme déserté d’ici quelques semaines…
Il serait bien présomptueux de penser que cette adaptation, aussi fidèle et soignée soit-elle sur le plan des dialogues puisse emballer les joueurs n’ayant pas accroché à l’esprit des longs métrages. Car en dépit d’un background vraiment léché, SOS Fantômes Le Jeu Vidéo ne reste au final qu’un TPS de plus, trahi par des mécanismes de jeu un peu trop bateau pour réellement convaincre…
Le verdict ?
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