Mad Catz est spécialisé depuis des années dans les équipements destinés aux gamers. Mais cette fois, le constructeur va encore plus loin en sortant sa propre Micro-Console : la M.O.J.O. Tournant sous Android, la MOJO est un monstre de puissance. Malheureusement, la petite console est loin d’être user friendly.
Caractéristiques
La MOJO de Mad Catz en a sous le capot, malgré sa petite taille. Oui, c’est avant tout une machine destinée au jeu vidéo et au divertissement. Mad Catz a donc fait les choses bien en la dotant d’un processeur Nvidia Tegra 4 cadencé à 1,8 Ghz, de 2 Go de RAM ainsi que de 16 Go de stockage. Un port micro SD est là pour étendre la mémoire en y plaçant une carte jusqu’à 128 Go. Le Bluetooth 4.0 est de la partie, tout comme le Wifi a/b/g/n et Android 4.2.2. (des mises à jour sont à prévoir)
Une belle bête qui se dote donc d’un des meilleurs processeurs du marché. Et le fait est que Mad Catz a eu raison sur ce coup, puisque la machine fait tourner sans problème tous les jeux du catalogue Google Play.
Design
La MOJO est une petite console qui pourra se faufiler sans aucun problème dans votre salon ou votre bureau, vous pourrez même l’emmener dans vos déplacements pour toujours avoir avec vous un média center et une console à portée. Nous avons donc un petit boitier en plastique verni d’une sobriété incontestable. Un boitier dans lequel se cache une Led d’allumage ainsi que des grilles d’aérations (sur les côtés et en dessous).
A l’arrière, nous trouvons bien entendu les branchements. Nous avons donc l’habituelle prise secteur, une prise jack 3,5 mm, un port HDMI ainsi qu’un port Ethernet. Nous y trouvons également un port microSD ainsi que deux prises USB 2.0 et 3.0. Elles ne seront pas de trop.
Le tout est fourni avec les câbles (HDMI et secteur) ainsi qu’une manette Bluetooth qui marche avec un micro dongle. C’est bien une manette C.T.R.L.R que nous avons ici, nous vous renvoyons donc à notre prise en mains de la version destinée aux smartphones.
La MOJO est donc une console réussie au niveau du design. Très petite (elle tient dans la main) elle se cachera aisément si vous ne l’aimez pas. Il faut également noter que la console peut se mettre en position debout sans problème, même si le manque de patins sur le côté prouve que Mad Catz n’a pas réellement pensé à cette éventualité.
Utilisation
Il faut admettre une chose. Si la MOJO est un excellent centre multimédia, c’est une console de salon mal pensée. Attention, tous les jeux tournent parfaitement. C’est bien de l’utilisation à la manette dont nous parlons ici.
Prenons l’exemple de monsieur tout le monde qui n’a pas trop envie de se compliquer la vie et qui veut juste jouer à ses jeux Android sur sa télévision ou sur son écran de PC. Il va naturellement se diriger vers une utilisation 100% manette. Avez-vous déjà tenté d’utiliser Android avec une manette ? Tentez le coup, vous ne serez pas déçus du voyage. Certes, quelques manipulations sont présentes pour vous faciliter la vie, mais le tout reste très poussif et ne permet pas de se sentir à l’aise, même après plusieurs heures d’utilisation.
L’utilisation est si mal fichue qu’on se demande alors pourquoi Mad Catz n’a pas conçu une petite surcouche destinée à l’utilisation manette. La navigation y est tellement difficile et peu intuitive qu’elle pourra décourager notre brave monsieur tout le monde. Un très mauvais point, Mad Catz se privant ainsi d’un public de « noobs » voulant juste jouer à Dead Trigger sur leur grand écran, mais propose néanmoins sur sa manette un « mode souris » (où le joystick déplace le curseur à l’écran et la pression du bouton A correspond au clique gauche).
Mais ce serait faire une erreur que de s’arrêter sur ce point précis. La MOJO est en effet plus un centre multimédia qu’une console. Branchez un clavier ou une souris sur le boitier et un nouveau monde formidable s’ouvre à vous.
En effet, la MOJO propose bien plus. Prenons les ports USB, par exemple. Ces derniers vous permettront bien entendu de stocker quelques données. Mais la console peut également lire les fichiers audio et vidéo dans tous les formats. Ainsi, la MOJO pourra devenir votre lecteur numéro un si vous êtes un gros consommateur de vidéo.
Idem pour le cloud, qui permet sans trop de soucis d’afficher une image d’un autre terminal Android. Le Cloud gaming, par exemple, promet également d’afficher vos jeux sur votre moniteur. Promet, car à l’heure où nous écrivons ces lignes, le système n’a pas encore été mis en place par Mad Catz. Le Cloud Gaming est à la mode et la firme ne veut pas passer à côté, surtout avec un produit si axé multimédia. A noter que les jeux OUYA sont d’ores et déjà disponibles officiellement sur la MOJO (venant ainsi renforcer la boutique Play Store), et que le service de Cloud Gaming OnLive est disponible sur MOJO pour le moment en Angleterre et aux USA, avant une éventuelle sortie en France.
Mad Catz nous livre une console dotée d’Android Stock, sans surcouche. Néanmoins, le constructeur a pensé à deux ou trois petites choses. Tout d’abord, un catalogue dédié aux jeux, qui vous permettra de trouver tous les softs capables de faire cracher les tripes de la console. De même, nous notons la présence de nombreuses apps vidéo comme Twitch, directement pré-installées, ainsi qu’un explorateur de fichiers bien pensé pour l’utilisation manette, celui-ci.
Dernier point étonnant : l’impossibilité d’éteindre la console (il s’agit d’un Always On Device). En effet, nous l’avons retournée dans tous les sens, aucune trace d’un bouton off. Déroutant. En réalité, la console peut se mettre en vieille en passant par les réglages. Une fois endormie, la MOJO peut se réveiller en moins d’une dizaine de secondes. Une veille qui rappelle la Xbox One qui fonctionne de la même manière. Néanmoins, on regrette que Mad Catz n’ait pas pensé aux utilisateurs soucieux de la consommation énergétique en nous permettant d’éteindre réellement la machine. Dommage.
Retro Gaming
Un petit mot sur le retro gaming. Le Play Store regorge d’émulateurs vous permettant de jouer à de bons vieux jeu. Et la MOJO peut aisément remplacer votre vieille Snes ou Megadrive. En effet, la console fait logiquement tourner parfaitement les jeux disponible et se refaire un petit Mario est un vrai régal. La manette est en effet adaptée pour ce type d’utilisation (même si elle se montre moins efficace que les pads d’origines) et le tout se montre efficace.
Ainsi, plus besoin d’avoir toutes vos consoles rétro alignées sous votre télé avec un adaptateur péritel. La MOJO fait tout le travail. Bien entendu, vous ne pourrez pas jouer à tout sous Android. Mais le nombre de jeux est tout de même assez important pour vous amuser.
Benchmark
Pour finir, nous allons faire la traditionnelle petite séance de benchmark. A noter que l’outil Antutu n’est pas compatible avec la MOJO.
Verdict
Pour résumer, la MOJO de Mad Catz n’est pas un appareil indispensable. Bonne console de jeux et bon centre multimédia, elle souffre de nombreuses carences, comme une navigation laborieuse à la manette ainsi qu’un prix élevé (199€). Néanmoins, elle ravira les gamers n’ayant pas peur de ces défauts et les utilisateurs cherchant un centre multimédia efficace et puissant.
Caractéristiques
La MOJO de Mad Catz en a sous le capot, malgré sa petite taille. Oui, c’est avant tout une machine destinée au jeu vidéo et au divertissement. Mad Catz a donc fait les choses bien en la dotant d’un processeur Nvidia Tegra 4 cadencé à 1,8 Ghz, de 2 Go de RAM ainsi que de 16 Go de stockage. Un port micro SD est là pour étendre la mémoire en y plaçant une carte jusqu’à 128 Go. Le Bluetooth 4.0 est de la partie, tout comme le Wifi a/b/g/n et Android 4.2.2. (des mises à jour sont à prévoir)
Une belle bête qui se dote donc d’un des meilleurs processeurs du marché. Et le fait est que Mad Catz a eu raison sur ce coup, puisque la machine fait tourner sans problème tous les jeux du catalogue Google Play.
Design
La MOJO est une petite console qui pourra se faufiler sans aucun problème dans votre salon ou votre bureau, vous pourrez même l’emmener dans vos déplacements pour toujours avoir avec vous un média center et une console à portée. Nous avons donc un petit boitier en plastique verni d’une sobriété incontestable. Un boitier dans lequel se cache une Led d’allumage ainsi que des grilles d’aérations (sur les côtés et en dessous).
A l’arrière, nous trouvons bien entendu les branchements. Nous avons donc l’habituelle prise secteur, une prise jack 3,5 mm, un port HDMI ainsi qu’un port Ethernet. Nous y trouvons également un port microSD ainsi que deux prises USB 2.0 et 3.0. Elles ne seront pas de trop.
Le tout est fourni avec les câbles (HDMI et secteur) ainsi qu’une manette Bluetooth qui marche avec un micro dongle. C’est bien une manette C.T.R.L.R que nous avons ici, nous vous renvoyons donc à notre prise en mains de la version destinée aux smartphones.
La MOJO est donc une console réussie au niveau du design. Très petite (elle tient dans la main) elle se cachera aisément si vous ne l’aimez pas. Il faut également noter que la console peut se mettre en position debout sans problème, même si le manque de patins sur le côté prouve que Mad Catz n’a pas réellement pensé à cette éventualité.
Utilisation
Il faut admettre une chose. Si la MOJO est un excellent centre multimédia, c’est une console de salon mal pensée. Attention, tous les jeux tournent parfaitement. C’est bien de l’utilisation à la manette dont nous parlons ici.
Prenons l’exemple de monsieur tout le monde qui n’a pas trop envie de se compliquer la vie et qui veut juste jouer à ses jeux Android sur sa télévision ou sur son écran de PC. Il va naturellement se diriger vers une utilisation 100% manette. Avez-vous déjà tenté d’utiliser Android avec une manette ? Tentez le coup, vous ne serez pas déçus du voyage. Certes, quelques manipulations sont présentes pour vous faciliter la vie, mais le tout reste très poussif et ne permet pas de se sentir à l’aise, même après plusieurs heures d’utilisation.
L’utilisation est si mal fichue qu’on se demande alors pourquoi Mad Catz n’a pas conçu une petite surcouche destinée à l’utilisation manette. La navigation y est tellement difficile et peu intuitive qu’elle pourra décourager notre brave monsieur tout le monde. Un très mauvais point, Mad Catz se privant ainsi d’un public de « noobs » voulant juste jouer à Dead Trigger sur leur grand écran, mais propose néanmoins sur sa manette un « mode souris » (où le joystick déplace le curseur à l’écran et la pression du bouton A correspond au clique gauche).
Mais ce serait faire une erreur que de s’arrêter sur ce point précis. La MOJO est en effet plus un centre multimédia qu’une console. Branchez un clavier ou une souris sur le boitier et un nouveau monde formidable s’ouvre à vous.
En effet, la MOJO propose bien plus. Prenons les ports USB, par exemple. Ces derniers vous permettront bien entendu de stocker quelques données. Mais la console peut également lire les fichiers audio et vidéo dans tous les formats. Ainsi, la MOJO pourra devenir votre lecteur numéro un si vous êtes un gros consommateur de vidéo.
Idem pour le cloud, qui permet sans trop de soucis d’afficher une image d’un autre terminal Android. Le Cloud gaming, par exemple, promet également d’afficher vos jeux sur votre moniteur. Promet, car à l’heure où nous écrivons ces lignes, le système n’a pas encore été mis en place par Mad Catz. Le Cloud Gaming est à la mode et la firme ne veut pas passer à côté, surtout avec un produit si axé multimédia. A noter que les jeux OUYA sont d’ores et déjà disponibles officiellement sur la MOJO (venant ainsi renforcer la boutique Play Store), et que le service de Cloud Gaming OnLive est disponible sur MOJO pour le moment en Angleterre et aux USA, avant une éventuelle sortie en France.
Mad Catz nous livre une console dotée d’Android Stock, sans surcouche. Néanmoins, le constructeur a pensé à deux ou trois petites choses. Tout d’abord, un catalogue dédié aux jeux, qui vous permettra de trouver tous les softs capables de faire cracher les tripes de la console. De même, nous notons la présence de nombreuses apps vidéo comme Twitch, directement pré-installées, ainsi qu’un explorateur de fichiers bien pensé pour l’utilisation manette, celui-ci.
Dernier point étonnant : l’impossibilité d’éteindre la console (il s’agit d’un Always On Device). En effet, nous l’avons retournée dans tous les sens, aucune trace d’un bouton off. Déroutant. En réalité, la console peut se mettre en vieille en passant par les réglages. Une fois endormie, la MOJO peut se réveiller en moins d’une dizaine de secondes. Une veille qui rappelle la Xbox One qui fonctionne de la même manière. Néanmoins, on regrette que Mad Catz n’ait pas pensé aux utilisateurs soucieux de la consommation énergétique en nous permettant d’éteindre réellement la machine. Dommage.
Retro Gaming
Un petit mot sur le retro gaming. Le Play Store regorge d’émulateurs vous permettant de jouer à de bons vieux jeu. Et la MOJO peut aisément remplacer votre vieille Snes ou Megadrive. En effet, la console fait logiquement tourner parfaitement les jeux disponible et se refaire un petit Mario est un vrai régal. La manette est en effet adaptée pour ce type d’utilisation (même si elle se montre moins efficace que les pads d’origines) et le tout se montre efficace.
Ainsi, plus besoin d’avoir toutes vos consoles rétro alignées sous votre télé avec un adaptateur péritel. La MOJO fait tout le travail. Bien entendu, vous ne pourrez pas jouer à tout sous Android. Mais le nombre de jeux est tout de même assez important pour vous amuser.
Benchmark
Pour finir, nous allons faire la traditionnelle petite séance de benchmark. A noter que l’outil Antutu n’est pas compatible avec la MOJO.
Verdict
Pour résumer, la MOJO de Mad Catz n’est pas un appareil indispensable. Bonne console de jeux et bon centre multimédia, elle souffre de nombreuses carences, comme une navigation laborieuse à la manette ainsi qu’un prix élevé (199€). Néanmoins, elle ravira les gamers n’ayant pas peur de ces défauts et les utilisateurs cherchant un centre multimédia efficace et puissant.
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C’est certain, ils ont créé le circuit imprimé, mis les composants, ajouté le transfo pour l’alim et juste après les prises…. Ensuite ils se sont penché sur le design…. Plus moche que ça pas possible…. Si tu poses la console à l’horizontal, surtout, surtout, cache là !
Parfait pour mon neveu de 7 ans! lui qui me squatte sans arrêt mon portable pour jouer xD
enfin bon 200 balles, c’est pas donné non plus x.x
On dirait les anciennes box Wanadoo, mais en noir
Je comprendrais jamais les “consoles” qui ne tournent que les jeux du play store.
Si le prix est convenable, pourquoi pas! Pour faire un bon lecteur universel…
J’utilise déjà ma tablette sous Android sur mon écran plat de 50 pouces rien à dire, cela fonctionne bien.
ça viendra, petit à petit, avec les éditeurs qui ont autre chose que super mario 552
il faut que les indés se foutent la dessus plutot que faire de la license de daube…
un console de jeux vidéo… de smartphones. Pas grand intérêt.
Personnellement, je suis un grand “défenseur” des consoles Android grâce à une chose : les émulateurs. Mais je suis plus pour les consoles portables sous Android, car jouer à la Dreamcast sur le trône ça n’a pas de prix 🙂