Fiche technique
Avant de commencer, attardons-nous sur les caractéristiques de ce PC. Bien évidemment, il ne dispose pas d’un écran OLED, cette particularité étant réservée au modèle de 13 pouces. Ici, nous avons un écran IPS de 15,6 pouces en full HD (1920 x 1080 pixels) ou alors en UHD (3840 x 2160). Un écran qui a l’avantage de disposer d’un traitement anti-reflets, au contraire de la dalle utilisée sur le R13 OLED.
À l’intérieur du PC, nous trouvons un processeur Intel Core i5 ou i7, au choix, de septième génération, 8Go de RAM DDR4 à 2,4 Ghz ainsi qu’un disque SSD de 1 To. Pour la carte graphique, l’acheteur a le choix entre une GeForce 1050 Ti, une 1060 ou une 1070. Avec ça, le PC est bien évidemment prêt pour la réalité virtuelle.
Ses dimensions sont de 389 x 305 × 24,5 mm pour un poids lourd (mais peu surprenant pour ce type de PC) de 3,5 kilos.
Côté connectique, Alienware gâte les utilisateurs, comme d’habitude, en proposant deux ports USB 3.0, deux ports USB Type-C, un port Ethernet, un port HDMI, un port DisplayPort ainsi qu’un port propriétaire (dit « amplificateur graphique Alienware ») pour brancher un boîtier extérieur doté d’une carte graphique classique.
Un PC aux caractéristiques solides qui a le mérite de proposer une expérience plus que correcte à l’utilisateur. Néanmoins, une telle expérience se paye. En effet, pour la version la moins performante du PC, il faudra débourser 1450 euros. Pour obtenir la meilleure version, il faudra grimper jusqu’à 1880 euros. C’est un peu plus cher que la concurrence, notamment chez Acer ou Asus, mais Alienware a toujours été légèrement plus onéreux que ses concurrents.
Design
On prend les mêmes et on recommence. Alienware fait évoluer son design par petites touches au fil des années, sans réellement chambouler sa formule. Nous retrouvons le visuel déjà vu sur l’Alienware R13 qui nous avait convaincus. Lignes anguleuses et sobres agrémentées de LEDs savamment placées çà et là (notamment sur les tranches), le R15 n’est un modèle de beauté, mais il est au moins sobre.
La partie intérieure du PC nous offre toujours cet aspect granuleux si agréable sous les poignets. Pas de gros bouleversements dans la logique d’Alienware pour le coup. Nous retrouvons les mêmes défauts, comme l’appendice qui ressort derrière l’écran. Un appendice composé de grilles d’aération d’une bonne partie de la connectique.
Concernant l’écran, celui-ci se montre très classique. IPS anti-reflet, il est agréable, malgré des bords assez larges (plus de 2 cm). De même, certains regretteront la barre en dessous de l’écran, qui est plus une perte de place qu’autre chose. Gros point fort, l’écran embarque la technologie G-Sync de NVidia.
Puissance
Avec de telles caractéristiques, difficile de décevoir. L’Alienware 15R arrive sans souci à briller en jeu, en sacrifiant toutefois le confort auditif sur l’autel de la puissance.
Ainsi, tous les plus gros jeux du moment peuvent tourner en ultra sans souci, comme DOOM ou GTA V, le tout avec les graphismes au maximum. Le PC propose un écran en 1080p ainsi que les cartes graphiques de la série 10 de Nvidia et il aurait été étonnant qu’il ait du mal sur ce sujet.
Sur GTA V (gourmand) , Fraps ne descend jamais à moins de 56 FPS en ultra. Sur DOOM, plus récent, mais également mieux optimisé, culmine à 120 FPS sans effort. Un PC qui rassure en termes de gaming, donc, qui satisfera les joueurs en quête de portabilité.
Notons également la présence de la technologie Eye tracking Tobii, dispositif qui suit votre regard sur l’écran. La technologie n’est utilisé actuellement que par une petite poignée de titres (notamment sur le jeu F1 2017 ou sur The Division), mais elle est prometteuse et Alienware a décidé de miser dessus. En usage bureautique, le tracking se traduit par un écran qui s’allume automatiquement lorsque vous le regardez.
Seul défaut du PC dans ce domaine, son bruit. Disposant de quatre ventilateurs, il ne chauffe jamais. En revanche, il faudra faire une concession sur votre tranquillité auditive, étant donné qu’il se montre très bruyant et facilement fatigant pour ses voisins de bureau (la rédaction peut en témoigner).
Clavier et trackpad
Concernant le clavier, Alienware nous ressort son clavier chiclet habituel, qui dispose des mêmes qualités, mais également des mêmes défauts. Rétroéclairé, il se montre agréable sous les doigts, malgré une répartition des touches toujours pénible. En effet, Alienware persiste dans son choix de ne pas placer d’espaces entre ses touches, ce qui se montre peu pratique pour les utilisateurs disposant de gros doigts. De même, notons des macros mal placées, que l’utilisateur aura tendance à confondre avec les touches à gauche de son clavier classique.
Concernant le trackpad, pas de changement majeur non plus. Toujours rétroéclairé (une particularité de chez Alienware) et disposant de deux boutons, il sera utile en tant que souris de secours. Néanmoins, le gamer branchera rapidement une souris adaptée pour profiter des jeux sur son Alienware R15.
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