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Test flash : écouteurs Ultrasone Tio

La marque allemande Ultrasone est habituellement connue pour ses casques audio d’un certain standing et ceci avec une signature particulière. Alors que l’industrie du casque branché…

La marque allemande Ultrasone est habituellement connue pour ses casques audio d’un certain standing et ceci avec une signature particulière.

Alors que l’industrie du casque branché n’a jamais aussi bien marché, Ultrasone s’embarque aussi dans la voie de l’intra-auriculaire haut de gamme en nous sortant le Tio; doté d’un unique transducteur à armature équilibrée, comme l’a fait avant lui Etymotic avec les légendaires ER4. Le nombre de transducteurs ne fait en effet pas tout, c’est ici le filtre qui joue un rôle crucial, comme chez son homologue.

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Pour 349€, Ultrasone vous servira un intra-auriculaire bien fini, adjoint d’un microphone à télécommande (décrocher/raccrocher) compatible avec les baladeurs et smartphone Apple, mais aussi Android et accompagné d’une belle pochette en cuir ainsi que de 5 paires d’embouts en silicone et de deux paires de mousses de la marque Comply Foam (modèle TX). En outre, deux adaptateurs accompagnent le tout : l’un pour les systèmes équipés d’Android, l’autre pour avion. Pour le prix l’ensemble est de correct.

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On regrettera cependant à ce prix que l’intra-auriculaire n’ait pas de câble détachable, bien qu’il n’ait pas de vocation professionnelle. C’est un plus pratique afin d’offrir une durée de vie importante à un tel investissement (les Monster Pro Copper sont garantis à vie en contrepartie). Le câble n’est pas de mauvaise facture, mais il a tendance à facilement s’emmêler. De même, si le connecteur jack est coudé, ce qui est un bon point, Ultrasone aurait pu éviter de faire des finitions en plastique pour ce dernier, ainsi que pour le corps de l’intra-auriculaire. Et ce malgré une belle finition qui à terme finira par laisser du plastique blanc en dessous. Heureusement la jonction entre le câble et le corps de l’intra est de qualité et semble solide.

L’insertion est aisée, bien que les embouts soient souvent trop courts, sinon trop souples, pour que l’intra puisse tenir convenablement dans le conduit auditif : rédhibitoire pour les sportifs.

Ultrasone a pu nous habituer à des matériaux plus nobles que ceux utilisés, à ce prix l’ensemble reste correct, même si la concurrence fait mieux, telle que Yamaha avec ses EPH-100, trois fois moins chers et dotés de nombreux accessoires.

Niveau son

La signature sonore est axée sur la neutralité en étant relativement froide, ce qui pourrait paraître métallique, portée sur les aigus et moins sur les basses, bien que celles-ci soient excellentes, moins claquantes que celles des ER4P, mais du même genre. Leur restitution plairait plus aux intéressés de la haute fidélité qu’aux « bass-lovers », c’est certain.

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A ce prix l’on est en droit de réclamer un certain niveau de finesse dans la restitution du naturel des instruments, notamment en terme de texture. Malheureusement, le Tio sonne creux, ayant bien peu de texture, autant sur les percussions que sur les voix ; le Tio n’a pas de hauteur, le SM3 d’Earsonics fait bien mieux.
La séparation des instruments est bonne, sans pour autant être excellente, imputant cela à une scène sonore plus frontale que latérale. En revanche, les effets stéréo sont bons et bien traités, et ce sans aucune rupture. Les sons passent de gauche à droite « naturellement », mais l’on n’est jamais complètement immergé dans l’espace sonore. La position des instruments est précise, on isole facilement chaque instrument sur scène, sauf en profondeur où cela est plus brouillon. Les SM3 font bien mieux pour le niveau de gamme dans lequel on est. En tout cas, cette précision ne se ressent jamais avec acuité, à l’inverse des ER4p, véritables chirurgiens de la scène sonore. C’est ici clairement plus doux.
Le Tio est peut être le seul intra de sa gamme tarifaire à disposer d’un micro, mais à ce prix la concurrence fait mieux, autant en terme de qualité sonore qu’en terme de construction, même si elle est ici propre.

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Pour une première Ultrasone aurait pu faire mieux, comme pire, maintenant il reste à voir ce que donne le IQ leur hybride (un transducteur à armature équilibrée et un autre dynamique de 8mm) à 949$.

Points positifs :

-Le bundle riche, malgré des embouts silicones trop fins
-La séparation des instruments agréable et relativement aérée
-La cohérence de la scène sonore

Points négatifs :

-La construction tout plastique malgré les apparences
-La signature déséquilibrée et froide (subjectif)
-Le manque de texture et de détail
-Le manque d’immersion

Test réalisé pour le Journal du Geek, par Victor Geier du site tellementnomade.

La marque allemande Ultrasone est habituellement connue pour ses casques audio d’un certain standing et ceci avec une signature particulière.

Alors que l’industrie du casque branché n’a jamais aussi bien marché, Ultrasone s’embarque aussi dans la voie de l’intra-auriculaire haut de gamme en nous sortant le Tio; doté d’un unique transducteur à armature équilibrée, comme l’a fait avant lui Etymotic avec les légendaires ER4. Le nombre de transducteurs ne fait en effet pas tout, c’est ici le filtre qui joue un rôle crucial, comme chez son homologue.

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Pour 349€, Ultrasone vous servira un intra-auriculaire bien fini, adjoint d’un microphone à télécommande (décrocher/raccrocher) compatible avec les baladeurs et smartphone Apple, mais aussi Android et accompagné d’une belle pochette en cuir ainsi que de 5 paires d’embouts en silicone et de deux paires de mousses de la marque Comply Foam (modèle TX). En outre, deux adaptateurs accompagnent le tout : l’un pour les systèmes équipés d’Android, l’autre pour avion. Pour le prix l’ensemble est de correct.

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On regrettera cependant à ce prix que l’intra-auriculaire n’ait pas de câble détachable, bien qu’il n’ait pas de vocation professionnelle. C’est un plus pratique afin d’offrir une durée de vie importante à un tel investissement (les Monster Pro Copper sont garantis à vie en contrepartie). Le câble n’est pas de mauvaise facture, mais il a tendance à facilement s’emmêler. De même, si le connecteur jack est coudé, ce qui est un bon point, Ultrasone aurait pu éviter de faire des finitions en plastique pour ce dernier, ainsi que pour le corps de l’intra-auriculaire. Et ce malgré une belle finition qui à terme finira par laisser du plastique blanc en dessous. Heureusement la jonction entre le câble et le corps de l’intra est de qualité et semble solide.

L’insertion est aisée, bien que les embouts soient souvent trop courts, sinon trop souples, pour que l’intra puisse tenir convenablement dans le conduit auditif : rédhibitoire pour les sportifs.

Ultrasone a pu nous habituer à des matériaux plus nobles que ceux utilisés, à ce prix l’ensemble reste correct, même si la concurrence fait mieux, telle que Yamaha avec ses EPH-100, trois fois moins chers et dotés de nombreux accessoires.

Niveau son

La signature sonore est axée sur la neutralité en étant relativement froide, ce qui pourrait paraître métallique, portée sur les aigus et moins sur les basses, bien que celles-ci soient excellentes, moins claquantes que celles des ER4P, mais du même genre. Leur restitution plairait plus aux intéressés de la haute fidélité qu’aux « bass-lovers », c’est certain.

IMAG0547

A ce prix l’on est en droit de réclamer un certain niveau de finesse dans la restitution du naturel des instruments, notamment en terme de texture. Malheureusement, le Tio sonne creux, ayant bien peu de texture, autant sur les percussions que sur les voix ; le Tio n’a pas de hauteur, le SM3 d’Earsonics fait bien mieux.
La séparation des instruments est bonne, sans pour autant être excellente, imputant cela à une scène sonore plus frontale que latérale. En revanche, les effets stéréo sont bons et bien traités, et ce sans aucune rupture. Les sons passent de gauche à droite « naturellement », mais l’on n’est jamais complètement immergé dans l’espace sonore. La position des instruments est précise, on isole facilement chaque instrument sur scène, sauf en profondeur où cela est plus brouillon. Les SM3 font bien mieux pour le niveau de gamme dans lequel on est. En tout cas, cette précision ne se ressent jamais avec acuité, à l’inverse des ER4p, véritables chirurgiens de la scène sonore. C’est ici clairement plus doux.
Le Tio est peut être le seul intra de sa gamme tarifaire à disposer d’un micro, mais à ce prix la concurrence fait mieux, autant en terme de qualité sonore qu’en terme de construction, même si elle est ici propre.

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Pour une première Ultrasone aurait pu faire mieux, comme pire, maintenant il reste à voir ce que donne le IQ leur hybride (un transducteur à armature équilibrée et un autre dynamique de 8mm) à 949$.

Points positifs :

-Le bundle riche, malgré des embouts silicones trop fins
-La séparation des instruments agréable et relativement aérée
-La cohérence de la scène sonore

Points négatifs :

-La construction tout plastique malgré les apparences
-La signature déséquilibrée et froide (subjectif)
-Le manque de texture et de détail
-Le manque d’immersion

Test réalisé pour le Journal du Geek, par Victor Geier du site tellementnomade.

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7 commentaires
  1. Résumons : 349€ pour un son neutre, donc sans saveur et sans basses.
    Il y en a d’ailleurs un peu ras le bol de tout ces intras sans basses que certains pseudo-critiques portent aux nues, alors qu’a l’écoute les aigus vous vrillent les oreilles.
    Niveau confort, rien qu’à les voir en photos, ils doivent être désagréables à porter.
    Bref, fuyez.

  2. @Garfield : prends un casque à la con avec des basses baveuses à souhait… J’ai horreur des casques en signature en V, toujours obligé de rectifier les extrêmes aigus et extrêmes graves à la baisse et augmenter les médiums souvent largement en retrait !

  3. Le problème du Tio n’est pas tant d’être neutre, car plutôt équilibré, mais plutôt de ne pas donner de matière, de corps, ce qui se ressentira tout particulièrement dans le grave. S’il a la qualité d’avoir une séparation des instruments digne de sa gamme, il n’a pas la suffisance de donner vie à ce qu’il exprime, c’est trop plat (la restitution est plate, pas la réponse en fréquence). Le tout n’est pas d’avoir un grave proéminent, mais que celui-ci soit un minimum palpable.

  4. Pour ce prix la, les IE80 de Sennheiser sont bien meilleurs.
    A vue d’oeil, ces intra semblent plutot fragiles et comme dit le test, on ne peut meme pas remplacer le cable… Le seul truc bien ce sont les Comply Foam fournis qui sont de très bonne facture.

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