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Test flash : Dragon Ball : Revenge of King Piccolo

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C’est qu’il avait l’air attirant, ce Dragon Ball : Revenge of King Piccolo. Voyez plutôt, malgré le fait qu’il ne se cachait pas de tirer sur…

C’est qu’il avait l’air attirant, ce Dragon Ball : Revenge of King Piccolo. Voyez plutôt, malgré le fait qu’il ne se cachait pas de tirer sur la délicate corde du fan-service, il semblait être en mesurer de nous offrir un bel hommage aux prémices d’une aventure mythique sur bien des points. Mais en fait…

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Tout commençait pourtant assez bien : le jeu affiche des graphismes très corrects, et respectueux de l’œuvre d’origine, et la licence Dragon Ball (pas Z hein…) est tellement peu utilisée qu’on se fait toujours un plaisir de retrouver les chapitres de la jeunesse de Son Goku. Sauf que dans l’absolu, les choses ne se goupillent pas vraiment comme on l’avait espéré. Ainsi, on se retrouve face à un scénario un peu édulcoré face à sa version originale sur manga, et qui n’hésite pas à faire usage des ellipses. Du coup, le jeu démarre directement au chapitre où Goku doit affronter le Ruban Rouge, et se boucle sur le combat entre notre héros et le Piccolo “original”. Pas de quoi perdre les fans. Rien de moins sûr par contre pour les autres… Et malheureusement, le gameplay est tout aussi sage que le ton employé par le scénario. En fait, le jeu utilise la plupart des codes du beat’em all mâtiné de phases de plates-formes. On se retrouve donc face à des niveaux très souvent navrants de linéarité, où Goku devra tour à tour jouer l’acrobate (à ce sujet d’ailleurs, les sauts manquent un peu de précision pour être totalement convaincants) et user de ses poings (et de son Kamehameha, disponible dès le début, et non, il n’est pas possible de débloquer de nouvelles techniques au fur et à mesure de votre avancement) pour décimer les vagues d’ennemis qui viendront se frotter à lui. Histoire d’aller encore plus loin dans le classicisme, les boss ne manquent pas non plus à l’appel, et demanderont bien souvent la même technique pour être mis à mal. Et puis, ce ne sont pas les quelques bonus sensés accrocher le joueur un peu plus longtemps qui viendront rattraper la sauce. En effet, si on se réjouira de la disponibilité d’un doublage Japonais de qualité, on passera rapidement sur le mode Championnat du Monde, proposant des combats en versus aussi injouables qu’anecdotiques. Bref, les fans pourront peut-être faire abstractions de toutes les tares du jeu. Les autres passeront tranquillement leur chemin. Dommage, Goku méritait mieux…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Assez joli
Un doublage Japonais appréciable

Les –
Le scénario est incomplet
Gameplay parfois capricieux
Très (trop) linéaire
Musiques agaçantes

test_db_revenge_of_piccolo_4

C’est qu’il avait l’air attirant, ce Dragon Ball : Revenge of King Piccolo. Voyez plutôt, malgré le fait qu’il ne se cachait pas de tirer sur la délicate corde du fan-service, il semblait être en mesurer de nous offrir un bel hommage aux prémices d’une aventure mythique sur bien des points. Mais en fait…

test_db_revenge_of_piccolo_1

Tout commençait pourtant assez bien : le jeu affiche des graphismes très corrects, et respectueux de l’œuvre d’origine, et la licence Dragon Ball (pas Z hein…) est tellement peu utilisée qu’on se fait toujours un plaisir de retrouver les chapitres de la jeunesse de Son Goku. Sauf que dans l’absolu, les choses ne se goupillent pas vraiment comme on l’avait espéré. Ainsi, on se retrouve face à un scénario un peu édulcoré face à sa version originale sur manga, et qui n’hésite pas à faire usage des ellipses. Du coup, le jeu démarre directement au chapitre où Goku doit affronter le Ruban Rouge, et se boucle sur le combat entre notre héros et le Piccolo “original”. Pas de quoi perdre les fans. Rien de moins sûr par contre pour les autres… Et malheureusement, le gameplay est tout aussi sage que le ton employé par le scénario. En fait, le jeu utilise la plupart des codes du beat’em all mâtiné de phases de plates-formes. On se retrouve donc face à des niveaux très souvent navrants de linéarité, où Goku devra tour à tour jouer l’acrobate (à ce sujet d’ailleurs, les sauts manquent un peu de précision pour être totalement convaincants) et user de ses poings (et de son Kamehameha, disponible dès le début, et non, il n’est pas possible de débloquer de nouvelles techniques au fur et à mesure de votre avancement) pour décimer les vagues d’ennemis qui viendront se frotter à lui. Histoire d’aller encore plus loin dans le classicisme, les boss ne manquent pas non plus à l’appel, et demanderont bien souvent la même technique pour être mis à mal. Et puis, ce ne sont pas les quelques bonus sensés accrocher le joueur un peu plus longtemps qui viendront rattraper la sauce. En effet, si on se réjouira de la disponibilité d’un doublage Japonais de qualité, on passera rapidement sur le mode Championnat du Monde, proposant des combats en versus aussi injouables qu’anecdotiques. Bref, les fans pourront peut-être faire abstractions de toutes les tares du jeu. Les autres passeront tranquillement leur chemin. Dommage, Goku méritait mieux…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Assez joli
Un doublage Japonais appréciable

Les –
Le scénario est incomplet
Gameplay parfois capricieux
Très (trop) linéaire
Musiques agaçantes

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