Asus a toujours voulu faire rimer de sa gamme U avec élégance et finesse. La chose est devenue symptomatique avec l’arrivée de Ultrabook. On peut donc dire en simplifiant les choses que la série U désigne aujourd’hui les Ultrabook du fabricant Taiwanais.
Ultrabook et assimilé devrions nous dire puisque l’Asus U38N n’est pas un Ultrabook. S’il en a le format, il embarque un processeur AMD et se voit donc refuser l’AOC Ultrabook® délivrée par Intel selon des critères bien précis.
C’est d’ailleurs ce processeur qui fait toute la spécificité de notre U38N, car il est autrement quasiment identique à l’Asus ZenBook Touch UX31A (avec une puce Intel donc) auquel il emprunte ses principales spécificités : écran tactile de 13,3 pouces affichant une définition Full HD (1920 x 1080), 4 Go de RAM, 128 Go de SSD, finitions en aluminium, clavier rétroéclairé et système audio utilisant la technologie ICEpower de Bang & Olufsen.
Si Intel a fait ses preuves sur ce genre de format, il reste donc à voir si AMD et son A10-4655M quad-core à 2GHz précisément, sont capables de concurrencer le fondeur de Santa Clara sur le terrain de l’ultramobilité.
Design
Difficile de trouver quelque chose à redire sur le design de l’ordinateur. Asus a fait le choix de l’aluminium brossé. Du plus bel effet. Sobre, élégante et agréable au touché, la robe donne en plus une bonne impression de solidité. Toutefois, le traitement n’est pas exactement comparable à celui d’Apple sur ses MacBook, il favorise plus la sudation que ces derniers.
Rien à ne redire non plus sur le format de la machine, particulièrement transportable avec ses 326 x 226 x 5.5 ~18.6 mm pour 1,4 kg. L’encombrement est équivalent à un MacBook Air 13″ et ne pèse que 50 grammes de plus. Un sans faute pour Asus.
Sans surprise le clavier est un chiclet rétroéclairé, il offre une frappe confortable et réactive quoiqu’un peu dure, mais sans que cela handicape l’utilisateur.
Le constat est un peu moins élogieux quand on se sert du Touchpad. Asus – et c’est tout à son honneur – a choisi d’intégrer un touchpad multipoints.
Il répond donc aux gestes désormais acquis sur smartphone comme le pincement, mais aussi le défilement à deux doigts. Si ce dernier est parfaitement pris en charge, le pincement a un fonctionnement plus erratique. Il n’est parfois pas reconnu et est moins bien intégré au système.
Par ailleurs, multitouch oblige, le pavé tactile est imposant. Un form factor adopté par Apple depuis longtemps et permis, car le TrackPad d’Apple ne comporte qu’un bouton (le clic droit étant assuré en ayant deux doigts sur le Trackpad + clic) et sait très bien différencier les contacts volontaires des autres.
Chez Asus, il faudra placer sa main, selon sa taille, dans une position parfois un peu particulière pour éviter des déplacements de curseur involontaire, rien d’extrêmement gênant, mais c’est un coup porté à l’ergonomie.
Écran
Nous l’avons dit plus haut, l’U38N possède un écran de 13,3 pouces affichant du 1920 x 1080, cette définition offre une résolution d’environ 165 ppi, c’est un peu moins que le MacBook Pro Retina 13 pouces avec environ 227 ppi.
À l’œil, le résultat est très proche d’un écran Retina, et l’avantage est à Asus qui propose un espace de travail plus grand qu’Apple qui n’affiche que du 1280 x 800 comme définition “effective”. La contrepartie est d’avoir des textes et icônes plus petits ce qui pourra engendrer une fatigue oculaire après plusieurs heures d’utilisation. On conseillera d’agrandir l’interface et le texte, pris en charge sans problème par Windows et la plupart des navigateurs.
Pour le reste, les couleurs sont vives et bien retranscrites avec des angles de visions tout aussi bons, il faut remercier la dalle IPS. Certains reprocheront en revanche l’écran brillant, facteur de reflets, même si cela ne nous a pas dérangés outre mesure durant nos tests.
En plus d’être HD, l’écran est aussi tactile. Il répond bien, il est précis et c’est sur ce genre d’appareil que l’on se rend compte à quel point Windows 8 est parfaitement adapté à ce type d’interface. Plus besoin de passer par de grands gestes de souris pour accéder aux menus latéraux, un simple swipe du doigt et nous y voilà. C’est un vrai plaisir et heureusement qu’il existe quand on a un touchpad qui n’est pas parfait à côté.
Performances
Si l’écran est un des plus gros avantages de cet ordinateur, il est aussi un de ses plus gros inconvénients. Le processeur AMD n’arrive malheureusement pas à suivre constamment. De manière générale, on ne note que quelques légers ralentissements en utilisation “bureautique”, comme le traitement de texte, ou la navigation web, seules quelques pages assez lourdes peuvent ne pas défiler parfaitement.
En lecture de vidéo : aucun souci. Les films en 1080p tournent sans aucun problème, sans même que l’ordinateur ne chauffe de manière notable.
C’est nettement moins idyllique quand il s’agit d’applications 3D. La partie graphique intégrée d’AMD n’arrive tout simplement pas à faire tourner un jeu en résolution native, et même ceux qui ne sont pas particulièrement gourmands. Preuve en est avec Diablo 3 qui, en résolution native, accuse des chutes à 3 fps, on constate généralement entre 15 et 25 fps s’il n’y pas trop de mobs à l’écran.
Pire encore, baisser la définition et réduire les options graphiques n’arrange que marginalement les choses. S’il est évident que ce type de produit ne se destine pas à un public de Gamer, on tout de même en droit d’attendre un minimum de performance 3D. Il faudra passer ici son chemin si l’on a de petites ambitions en terme de jeu.
Son et autonomie
Comme nous le disions en préambule, le traitement audio est sponsorisé par la technologie IcePower du réputé Bang et Olufsen et censée offrir de meilleures performances sonores. À l’usage, cela s’avère relativement agréable. Le son est ample, mais il a tendance à tirer un peu trop sur les basses, noyant parfois les médiums et aigus, c’est d’autant plus marqué que les haut-parleurs ne sont pas particulièrement puissants. Ni bon ni mauvais, l’audio est dans la lignée de ce que propose la concurrence.
L’autonomie n’est pas mirobolante non plus et se situe dans la moyenne des Ultrabook, sans que cela soit vraiment handicapant puisque l’on aura largement le temps de regarder un long-métrage en 1080p ou de surfer pendant 4-5 heures.
Verdict
Au final l’Asus U38N est loin d’être un mauvais produit, il jouit d’un écran de très bonne qualité, de finitions irréprochables dans un format idéal qui le fera très rapidement oublié dans un sac à dos ou une sacoche. On ne peut donc que lui reprocher ses performances graphiques qui ne sont malheureusement pas à la hauteur.
À 1099 euros le rapport qualité-prix aurait pu être meilleur, on aurait préféré le voir sous la barre du millier d’euros. Heureusement qu’Asus a eu la bonne idée de livrer son ordinateur avec un lot d’accessoires comme une pochette et un adaptateur USB/Ethernet.
Ultrabook et assimilé devrions nous dire puisque l’Asus U38N n’est pas un Ultrabook. S’il en a le format, il embarque un processeur AMD et se voit donc refuser l’AOC Ultrabook® délivrée par Intel selon des critères bien précis.
C’est d’ailleurs ce processeur qui fait toute la spécificité de notre U38N, car il est autrement quasiment identique à l’Asus ZenBook Touch UX31A (avec une puce Intel donc) auquel il emprunte ses principales spécificités : écran tactile de 13,3 pouces affichant une définition Full HD (1920 x 1080), 4 Go de RAM, 128 Go de SSD, finitions en aluminium, clavier rétroéclairé et système audio utilisant la technologie ICEpower de Bang & Olufsen.
Si Intel a fait ses preuves sur ce genre de format, il reste donc à voir si AMD et son A10-4655M quad-core à 2GHz précisément, sont capables de concurrencer le fondeur de Santa Clara sur le terrain de l’ultramobilité.
Design
Difficile de trouver quelque chose à redire sur le design de l’ordinateur. Asus a fait le choix de l’aluminium brossé. Du plus bel effet. Sobre, élégante et agréable au touché, la robe donne en plus une bonne impression de solidité. Toutefois, le traitement n’est pas exactement comparable à celui d’Apple sur ses MacBook, il favorise plus la sudation que ces derniers.
Rien à ne redire non plus sur le format de la machine, particulièrement transportable avec ses 326 x 226 x 5.5 ~18.6 mm pour 1,4 kg. L’encombrement est équivalent à un MacBook Air 13″ et ne pèse que 50 grammes de plus. Un sans faute pour Asus.
Sans surprise le clavier est un chiclet rétroéclairé, il offre une frappe confortable et réactive quoiqu’un peu dure, mais sans que cela handicape l’utilisateur.
Le constat est un peu moins élogieux quand on se sert du Touchpad. Asus – et c’est tout à son honneur – a choisi d’intégrer un touchpad multipoints.
Il répond donc aux gestes désormais acquis sur smartphone comme le pincement, mais aussi le défilement à deux doigts. Si ce dernier est parfaitement pris en charge, le pincement a un fonctionnement plus erratique. Il n’est parfois pas reconnu et est moins bien intégré au système.
Par ailleurs, multitouch oblige, le pavé tactile est imposant. Un form factor adopté par Apple depuis longtemps et permis, car le TrackPad d’Apple ne comporte qu’un bouton (le clic droit étant assuré en ayant deux doigts sur le Trackpad + clic) et sait très bien différencier les contacts volontaires des autres.
Chez Asus, il faudra placer sa main, selon sa taille, dans une position parfois un peu particulière pour éviter des déplacements de curseur involontaire, rien d’extrêmement gênant, mais c’est un coup porté à l’ergonomie.
Écran
Nous l’avons dit plus haut, l’U38N possède un écran de 13,3 pouces affichant du 1920 x 1080, cette définition offre une résolution d’environ 165 ppi, c’est un peu moins que le MacBook Pro Retina 13 pouces avec environ 227 ppi.
À l’œil, le résultat est très proche d’un écran Retina, et l’avantage est à Asus qui propose un espace de travail plus grand qu’Apple qui n’affiche que du 1280 x 800 comme définition “effective”. La contrepartie est d’avoir des textes et icônes plus petits ce qui pourra engendrer une fatigue oculaire après plusieurs heures d’utilisation. On conseillera d’agrandir l’interface et le texte, pris en charge sans problème par Windows et la plupart des navigateurs.
Pour le reste, les couleurs sont vives et bien retranscrites avec des angles de visions tout aussi bons, il faut remercier la dalle IPS. Certains reprocheront en revanche l’écran brillant, facteur de reflets, même si cela ne nous a pas dérangés outre mesure durant nos tests.
En plus d’être HD, l’écran est aussi tactile. Il répond bien, il est précis et c’est sur ce genre d’appareil que l’on se rend compte à quel point Windows 8 est parfaitement adapté à ce type d’interface. Plus besoin de passer par de grands gestes de souris pour accéder aux menus latéraux, un simple swipe du doigt et nous y voilà. C’est un vrai plaisir et heureusement qu’il existe quand on a un touchpad qui n’est pas parfait à côté.
Performances
Si l’écran est un des plus gros avantages de cet ordinateur, il est aussi un de ses plus gros inconvénients. Le processeur AMD n’arrive malheureusement pas à suivre constamment. De manière générale, on ne note que quelques légers ralentissements en utilisation “bureautique”, comme le traitement de texte, ou la navigation web, seules quelques pages assez lourdes peuvent ne pas défiler parfaitement.
En lecture de vidéo : aucun souci. Les films en 1080p tournent sans aucun problème, sans même que l’ordinateur ne chauffe de manière notable.
C’est nettement moins idyllique quand il s’agit d’applications 3D. La partie graphique intégrée d’AMD n’arrive tout simplement pas à faire tourner un jeu en résolution native, et même ceux qui ne sont pas particulièrement gourmands. Preuve en est avec Diablo 3 qui, en résolution native, accuse des chutes à 3 fps, on constate généralement entre 15 et 25 fps s’il n’y pas trop de mobs à l’écran.
Pire encore, baisser la définition et réduire les options graphiques n’arrange que marginalement les choses. S’il est évident que ce type de produit ne se destine pas à un public de Gamer, on tout de même en droit d’attendre un minimum de performance 3D. Il faudra passer ici son chemin si l’on a de petites ambitions en terme de jeu.
Son et autonomie
Comme nous le disions en préambule, le traitement audio est sponsorisé par la technologie IcePower du réputé Bang et Olufsen et censée offrir de meilleures performances sonores. À l’usage, cela s’avère relativement agréable. Le son est ample, mais il a tendance à tirer un peu trop sur les basses, noyant parfois les médiums et aigus, c’est d’autant plus marqué que les haut-parleurs ne sont pas particulièrement puissants. Ni bon ni mauvais, l’audio est dans la lignée de ce que propose la concurrence.
L’autonomie n’est pas mirobolante non plus et se situe dans la moyenne des Ultrabook, sans que cela soit vraiment handicapant puisque l’on aura largement le temps de regarder un long-métrage en 1080p ou de surfer pendant 4-5 heures.
Verdict
Au final l’Asus U38N est loin d’être un mauvais produit, il jouit d’un écran de très bonne qualité, de finitions irréprochables dans un format idéal qui le fera très rapidement oublié dans un sac à dos ou une sacoche. On ne peut donc que lui reprocher ses performances graphiques qui ne sont malheureusement pas à la hauteur.
À 1099 euros le rapport qualité-prix aurait pu être meilleur, on aurait préféré le voir sous la barre du millier d’euros. Heureusement qu’Asus a eu la bonne idée de livrer son ordinateur avec un lot d’accessoires comme une pochette et un adaptateur USB/Ethernet.
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Pourquoi ont-ils mis un processeur ARM, je vois pas l’intérêt.
C’est pas de l’ARM
Merci pour le test. 😉
Et donc, concrètement, il y a quoi comme différence avec le modèle Intel (prix/performances)?
Difficile de me prononcer dans le détail n’ayant pas eu le modèle Intel entre les mains.
Mais sachant qu’il embarque un core i7 à 2 Ghz on peut s’attendre à des performances supérieures. Ceci étant dit, il s’agit d’un dual core mais quatre fils chez Intel. On pourra donc en débattre.
le prix va de pair : affiché à 1589 euros chez matériel.net (avec un SSD de 256 Go).
Ceci n’est pas la copie d’un MacBook, je précise…
L’auteur a des actions chez Apple ? J’ai même pas lu du coup, les comparaisons incessantes avec Apple m’ont fait abandonner.
Les comparaisons avec un MB sont justifiés, même les flèches en bas à droite son identiques (en général, elle dépassent en dessous sur les pécé). Oui, ce pécé est une copie conforme d’un MB. Encore du r et d au rabais avec pompage de design.
J’préfère mon N76VZ, payé le millier aussi, et bien plus balèze. Core i7, 8GB de ram, GT650M …
Jen ne comprends pas bien le positionnement de cette machine avec ce processeur si elle fait moins bien qu’avec un Intel.
@KalamiGeek : ton N76VZ est un 17 pouces qui pèse 3,5 kg. Rien à voir….
@oopas
Le fait que les deux portables soient des ultrabooks en aluminium haut de gamme de marques luttant sur le même segment joue peut être pour quelque chose?
Peut être aussi que le fait qu’apple revendique le retina comme étant la meilleure résolution portable justifie de le mettre en opposition aux solutions alternatives?
Quel serai l’intérêt de comparer ce asus avec un acer aspire en plastique de 2011 ou même au Chromebook pixel qui relève plus du proof of concept ou encore à un sony à 2 fois le prix ?
Vous avez fait exprès de détruire l’intérêt de la partie graphique intégrée, non?
Pour rappel, celle-ci est bien supérieure à l’HD 4000 du concurrent Intel.
Je ne peux pas croire que vous n’ayez pas réussi à faire tourner un seul jeu dans des conditions acceptables, comme ici: http://www.youtube.com/watch?v=HqQj68e0iOw
Ce test est bien étrange… Etant moi-même possesseur d’un u38n, je fais tourner Black Mesa/hl2 en 1080p toutes options poussées au maximum et je n’ai que très rarement des ralentissement. C’est parfaitement jouable.