Après les tests des Nike Fuelband (voir ICI) et du Jawbone Up (voir ICI), voici celui du nouveau Fitbit Flex. Comme vous le savez maintenant, les appareils connectés pour nous aider dans la vie de tous les jours se multiplient.
Spécialisé dans le domaine des podomètres avec déjà sur le marché les Fitbit One et Fitbit Ultra, la société californienne vient de sortir son nouveau podomètre, le Flex, qui est le plus petit podomètre jamais créé par Fitbit. Se présentant sous la forme d’un bracelet comme ses concurrents directs, il s’adresse au grand public soucieux de se bouger un peu plus dans la vie de tous les jours.
Le Fitbit Flex
Venant en concurrence directe avec le Nike Fuelband ou le Jawbone Up, que nous avons testé précédemment et dont on ne peut que vous conseiller la lecture des tests, le Flex de Fitbit se présente sous la forme d’un bracelet et non plus d’un capteur comme le furent les Fitbit One et Fitbit Ultra. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Contrairement aux apparences, le Fitbit Flex est aussi un capteur et sans doute le plus petit de la marque. Par contre, il n’a pas d’affichage et se résume à 5 petites LED qui vont vous permettre d’avoir un aperçu rapide de l’état d’avancement de vos pas dans la journée.
En effet, chaque LED correspond à 20% de votre objectif quotidien. Si elle reste allumée, c’est que vous avez atteint les 20%, si elle clignote, vous serez entre 1% et 20%. Du coup, si vous avez 2 LED allumées et une troisième en train de clignoter, vous serez entre 41% et 60% de votre objectif quotidien. C’est effectivement moins précis que l’affichage des Fitbit One ou Fitbit Ultra, mais c’est le prix à payer pour la miniaturisation du podomètre. Pour accéder à l’affichage des LED, il suffira de tapoter deux fois sur le bracelet pour activer les LED. Attention, ce n’est pas tactile, le Flex ne fait que détecter avec son accéléromètre les tapotements.
Mais qu’est-ce que le bracelet alors ? En fait, on peut considérer le bracelet comme une sorte d’étui dans lequel on va insérer le petit capteur. Le Flex est livré avec deux bracelets avec chacun une taille différente. Contrairement au Fuelband de Nike ou au Jawbone Up, vous n’aurez donc pas à vous soucier de la taille du bracelet puisque le Flex peut s’adapter à tous les poignets. Évidemment, vous pourrez toujours utiliser le Flex dans votre poche comme les Fitbit One et Fitbit Ultra, mais ça perd un peu de son intérêt. Avec ces deux derniers, j’avais tendance à les oublier en changeant de pantalon ou même les perdre (deux fois en tout ). Avec le Flex, je ne l’oublie plus, même la nuit. Il est de plus résistant à l’eau, ce qui vous permettra de l’utiliser aussi bien sous la douche qu’en faisant la vaisselle. Le fait que le bracelet ne soit qu’un étui, on peut imaginer l’arrivée de nouveaux coloris, mais aussi peut-être de nouveaux accessoires autour du Flex.
Contrairement au Jawbone Up qui propose un design très réussi et à la limite du bijou technologique, le Flex est plutôt commun. Très honnêtement, je m’attendais quand même à pire. Avec les prototypes aperçus lors du CES 2013, j’avais l’impression d’avoir au poignet une sorte de clé USB intégré dans un bracelet en caoutchouc. Heureusement, la version finale se porte plus facilement et même si ça ne rivalise pas avec le Jawbone Up, ça reste agréable et discret au poignet. En gros, ça ressemble à un simple bracelet en caoutchouc mat qui va se faire oublier petit à petit, surtout qu’on n’a pas à l’enlever tous les jours.
Le seul reproche que je peux faire au bracelet concerne son système d’attache qui est un peu difficile à mettre en place. Vous devrez bien faire attention à insérer correctement les attaches dans les encoches. Ce n’est pas facile au début, mais contrairement au Jawbone Up, vous n’aurez plus à l’enlever si ce n’est pour le recharger.
En effet, pour la recharge, ça se passe comme pour les Fitbit One et Fitbit Ultra avec un câble/socle dédié. Il vous faudra donc enlever le Flex de son bracelet pour le recharger et surtout, ne pas oublier de le remettre. Je suis déjà reparti avec le bracelet seul… Seul le Nike Fuelband propose une connectique USB qui vous permet de le recharger n’importe où. Mais revenons au Flex, avec une autonomie de 5 à 7 jours, le Fitbit Flex stockera pas moins de 7 jours d’informations complètes avec en plus jusqu’à 10 jours supplémentaires d’informations générales, ce qui limite le nombre de recharges et qui s’avère être pratique si vous êtes en déplacement. La synchronisation se fait par Bluetooth, vous n’aurez donc pas besoin de retirer votre bracelet, cela se fera en sans-fil avec votre smartphone (iOS ou Samsung Galaxy S3/S4/Note2 pour l’instant).
Un peu comme Nike qui peut passer par une connectique USB et un client PC/Mac pour synchroniser son Fuelband, vous pourrez utiliser votre PC/Mac (via aussi un client) pour synchroniser votre Flex avec votre compte Fitbit. En effet, le Flex est livré avec un petit dongle qui, non seulement sert de liaison, mais qui pourra être actif 24/24. Résultat des courses, il vous suffit d’être à moins de 10m de votre PC/Mac et votre Flex synchronisera automatiquement les données ! Super pratique pour la synchronisation donc, mais surtout, contrairement au Jawbone Up, il se fait oublier au poignet.
Je reviens sur le fait que le Fitbit Flex ne se synchronise pas avec tous les smartphones Android et c’est quelque part dommage. Si vous avez par exemple un Google Nexus 4, un HTC One ou un Sony Xperia Z, il vous faudra passer par votre PC/Mac pour synchroniser. Par contre, rien ne vous empêche d’avoir l’application pour accéder à vos données. Là normalement, vous me demandez pourquoi ? Contrairement au Nike Fuelband qui demande un jumelage Bluetooth en amont, le Flex ne requiert pas de jumelage, il suffit de lancer l’application mobile et il se synchronise automatiquement (à part la toute première fois où il va chercher votre Flex) avec votre smartphone. C’est donc une question de compatibilité et la société assure être en train de travailler sur le reste des smartphones Android.
Les Fonctions
Comme le Jawbone Up, le Fitbit Flex est un podomètre et se comporte plus ou moins de la même manière pour le calcul de vos pas. On notera au passage qu’on perd le calcul des étages comme on peut le trouver sur les Fitbit One et Fitbit Ultra. Dommage. Le calcul des pas est bien différent du Nike Fuelband. Je vous rappelle que ce dernier est censé mesurer votre activité physique et différencier le fait de bouger son bras de ses pas, contrairement aux Jawbone Up et Fitbit Flex qui rapportent tout au pas.
Dans l’absolu et comme je l’avais dit avec le Jawbone Up, ce n’est pas trop grave puisqu’il y a très peu de chances que vous ayez plusieurs appareils en même temps. Si vous voulez quelque chose de précis, vous ne prendrez jamais ce genre d’accessoire grand public. Le but étant d’avoir un de ces appareils pour servir de “conscience sportive” afin de se caler aux objectifs pour une journée active et/ou sportive. Donc tant que vous atteignez les objectifs fixés, quelle que soit la précision, ça ne pourra qu’être bon pour votre corps.
C’était un des plus des Fitbit Tracker puis des Fitbit One et Ultra, on retrouve sur le Flex la capacité de mesurer votre sommeil. Contrairement aux Fitbit One et Ultra que vous deviez mettre dans leurs bracelets respectifs en tissu et donc ne pas oublier, l’avantage du bracelet par défaut est indéniable. Le Flex reste dans son petit bracelet/étui en caoutchouc et vous ne pouvez plus l’oublier avant d’aller dormir. De même, il s’avère moins envahissant sur votre poignet. Le mode s’active avec une série de tapotements entre 1,5s et 2s. Par contre, il vous faudra désactiver le mode sommeil manuellement.
Vous pourrez mesurer votre sommeil avec des informations plutôt amusantes comme le nombre de fois que vous vous serez réveillés dans la nuit, les cycles de sommeil léger ou profond ou encore le temps que vous aurez mis pour vous endormir. Comme pour le Jawbone Upe, c’est la fonction que j’ai le plus appréciée, savoir combien de fois on s’est réveillé, qu’on a vraiment dormi longtemps, ça n’a pas de prix. Dans mon cas, je ne dors pas assez. Je regrette aussi que le Flex ne propose pas un mode sieste comme le Jawbone Up.
Comme pour le Jawbone Up, le Fitbit Flex peut vibrer pour vous réveiller. Par contre, il n’y a pas plusieurs niveaux de vibrations comme sur le Jawbone Up et surtout, il n’y a toutes les fonctions avancées comme les vibrations avant le réveil avec une certaine intensité. Cela s’explique aussi par le fait que c’est quand même plus modulable grâce à la connexion Bluetooth alors qu’avec le Jawbone Up, il fallait soit enlever son bracelet, soit tout prévoir à l’avance. Comme pour le Jawbone Up, il n’y a pas de mode Répétition, mais vous pourrez programmer jusqu’à 8 alarmes (attention à la batterie).
C’est le cas depuis le début, vous pourrez traquer avec Fitbit via le site web ou les applications ce que vous mangez, ce que vous buvez, votre poids, etc… La société californienne a aussi signé des partenariats avec d’autres outils sur le web comme MyFitnessPal. Il faudra juste faire attention aux priorités de chacune des applications et non saisir deux fois. Pour exemple, mon compte Fitbit est lié à un compte MyFitnessPal qui est lui-même lié à un compte Runstactic. Même si je peux saisir ce que j’ai mangé et bu sur mon compte Fitbit, je ne le sais en fait que sur l’application MyFitnessPal. De même, pour les courses, ça se passe sur Runstactic et MyFitnessPal fera le lien entre Fitbit et Runstactic. Oui bon, ça en fait des comptes à gérer, mais c’est le prix à gérer pour avoir le maximum d’informations sans payer.
Si vous ne voulez pas avoir tous ces comptes à gérer, Fitbit propose en plus sur son site des outils plus professionnels avec un abonnement de 59,95$ par an, ce qui vous permettra de n’utiliser que Fitbit. C’est à vous de voir. On n’oubliera pas non plus que Fitbit propose une balance connectée, l’Aria, qui vous permettra de synchroniser tous ces appareils ensemble sur votre compte.
A noter enfin que Fitbit n’est pas très “Réseau Social”, vous pourrez bien évidemment partager sur Twitter vos scores de la journée, mais ça sera tout. Contrairement à Nike et son application Fuelband, vous ne pourrez ajouter des amis via votre carnet d’adresses ou Facebook. Dommage. Tout se passera donc entre utilisateurs Fitbit pour le côté social, ce qui limite un peu le côté Gamification.
,Mais en pratique ?
Je le rappelle encore une fois, il ne faut pas oublier qu’on parle d’un accessoire pour mettre en avant votre santé. Alors oui, cela pourra amuser certains, il est possible de tricher et berner le bracelet, mais à quoi bon ? En effet, en achetant le bracelet, vous avez déjà en tête de vouloir bouger et le bracelet ne sera qu’une sorte de conscience vous permettant de vous motiver. Avoir un max de pas sans avoir vraiment bouger, ça pourra amuser un temps, mais surtout, ça ne sert à rien et limite pathétique.
Comme pour le Jawbone Up, le but est de vous faire bouger en vous fixant un score minimum par jour et en vous rappelant qu’il faut l’atteindre. Après, en jouant le jeu, vous verrez que vous prendrez de bons réflexes et vous vous sentirez moins pataud. Et ce qui compte le plus, c’est d’avoir vraiment un corps en bonne santé et ça, ça n’a pas de prix.
Le fait que le Flex vous propose une connexion sans-fil avec votre smartphone ou mieux encore l’automatisation des synchronisations avec votre PC/Mac vous permet d’oublier totalement la présence du Flex et comparé au Jawbone Up, c’est tellement pratique. Les LED ne nous donnent pas forcément toutes les informations qu’on voudrait avoir comme c’est le cas avec le Nike Fuelband, mais c’est déjà un indicateur et surtout, c’est vraiment mieux que rien.
Conclusion
Le design d’un podomètre n’est sans doute pas un des premiers critères à prendre en compte, mais il y a quand même un minimum. Après un gros à priori lors du CES 2013, le modèle final est bien plus flatteur. Fitbit n’est pas nouveau dans le domaine et comme on pouvait s’y attendre, le Fitbit Flex répond parfaitement aux attentes en étant à la fois simple et complet.
Complet donc, et avec sa connectique Bluetooth, il sera capable de se faire oublier à votre poignet, si bien qu’aujourd’hui, avec son prix de 99€, soit au moins 30€ de moins que la concurrence, c’est clairement le bracelet que je conseille (par rapport au Jawbone Up et au Nike Fuelband). Comme pour les Nike Fuelband et Jawbone Up, le Fitbit Flex ne m’a pas permis de faire plus de sports, mais m’a surtout permis de moins flemmarder et ça, c’est l’essentiel.
La Galerie Photo
Spécialisé dans le domaine des podomètres avec déjà sur le marché les Fitbit One et Fitbit Ultra, la société californienne vient de sortir son nouveau podomètre, le Flex, qui est le plus petit podomètre jamais créé par Fitbit. Se présentant sous la forme d’un bracelet comme ses concurrents directs, il s’adresse au grand public soucieux de se bouger un peu plus dans la vie de tous les jours.
Le Fitbit Flex
Venant en concurrence directe avec le Nike Fuelband ou le Jawbone Up, que nous avons testé précédemment et dont on ne peut que vous conseiller la lecture des tests, le Flex de Fitbit se présente sous la forme d’un bracelet et non plus d’un capteur comme le furent les Fitbit One et Fitbit Ultra. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Contrairement aux apparences, le Fitbit Flex est aussi un capteur et sans doute le plus petit de la marque. Par contre, il n’a pas d’affichage et se résume à 5 petites LED qui vont vous permettre d’avoir un aperçu rapide de l’état d’avancement de vos pas dans la journée.
En effet, chaque LED correspond à 20% de votre objectif quotidien. Si elle reste allumée, c’est que vous avez atteint les 20%, si elle clignote, vous serez entre 1% et 20%. Du coup, si vous avez 2 LED allumées et une troisième en train de clignoter, vous serez entre 41% et 60% de votre objectif quotidien. C’est effectivement moins précis que l’affichage des Fitbit One ou Fitbit Ultra, mais c’est le prix à payer pour la miniaturisation du podomètre. Pour accéder à l’affichage des LED, il suffira de tapoter deux fois sur le bracelet pour activer les LED. Attention, ce n’est pas tactile, le Flex ne fait que détecter avec son accéléromètre les tapotements.
Mais qu’est-ce que le bracelet alors ? En fait, on peut considérer le bracelet comme une sorte d’étui dans lequel on va insérer le petit capteur. Le Flex est livré avec deux bracelets avec chacun une taille différente. Contrairement au Fuelband de Nike ou au Jawbone Up, vous n’aurez donc pas à vous soucier de la taille du bracelet puisque le Flex peut s’adapter à tous les poignets. Évidemment, vous pourrez toujours utiliser le Flex dans votre poche comme les Fitbit One et Fitbit Ultra, mais ça perd un peu de son intérêt. Avec ces deux derniers, j’avais tendance à les oublier en changeant de pantalon ou même les perdre (deux fois en tout ). Avec le Flex, je ne l’oublie plus, même la nuit. Il est de plus résistant à l’eau, ce qui vous permettra de l’utiliser aussi bien sous la douche qu’en faisant la vaisselle. Le fait que le bracelet ne soit qu’un étui, on peut imaginer l’arrivée de nouveaux coloris, mais aussi peut-être de nouveaux accessoires autour du Flex.
Contrairement au Jawbone Up qui propose un design très réussi et à la limite du bijou technologique, le Flex est plutôt commun. Très honnêtement, je m’attendais quand même à pire. Avec les prototypes aperçus lors du CES 2013, j’avais l’impression d’avoir au poignet une sorte de clé USB intégré dans un bracelet en caoutchouc. Heureusement, la version finale se porte plus facilement et même si ça ne rivalise pas avec le Jawbone Up, ça reste agréable et discret au poignet. En gros, ça ressemble à un simple bracelet en caoutchouc mat qui va se faire oublier petit à petit, surtout qu’on n’a pas à l’enlever tous les jours.
Le seul reproche que je peux faire au bracelet concerne son système d’attache qui est un peu difficile à mettre en place. Vous devrez bien faire attention à insérer correctement les attaches dans les encoches. Ce n’est pas facile au début, mais contrairement au Jawbone Up, vous n’aurez plus à l’enlever si ce n’est pour le recharger.
En effet, pour la recharge, ça se passe comme pour les Fitbit One et Fitbit Ultra avec un câble/socle dédié. Il vous faudra donc enlever le Flex de son bracelet pour le recharger et surtout, ne pas oublier de le remettre. Je suis déjà reparti avec le bracelet seul… Seul le Nike Fuelband propose une connectique USB qui vous permet de le recharger n’importe où. Mais revenons au Flex, avec une autonomie de 5 à 7 jours, le Fitbit Flex stockera pas moins de 7 jours d’informations complètes avec en plus jusqu’à 10 jours supplémentaires d’informations générales, ce qui limite le nombre de recharges et qui s’avère être pratique si vous êtes en déplacement. La synchronisation se fait par Bluetooth, vous n’aurez donc pas besoin de retirer votre bracelet, cela se fera en sans-fil avec votre smartphone (iOS ou Samsung Galaxy S3/S4/Note2 pour l’instant).
Un peu comme Nike qui peut passer par une connectique USB et un client PC/Mac pour synchroniser son Fuelband, vous pourrez utiliser votre PC/Mac (via aussi un client) pour synchroniser votre Flex avec votre compte Fitbit. En effet, le Flex est livré avec un petit dongle qui, non seulement sert de liaison, mais qui pourra être actif 24/24. Résultat des courses, il vous suffit d’être à moins de 10m de votre PC/Mac et votre Flex synchronisera automatiquement les données ! Super pratique pour la synchronisation donc, mais surtout, contrairement au Jawbone Up, il se fait oublier au poignet.
Je reviens sur le fait que le Fitbit Flex ne se synchronise pas avec tous les smartphones Android et c’est quelque part dommage. Si vous avez par exemple un Google Nexus 4, un HTC One ou un Sony Xperia Z, il vous faudra passer par votre PC/Mac pour synchroniser. Par contre, rien ne vous empêche d’avoir l’application pour accéder à vos données. Là normalement, vous me demandez pourquoi ? Contrairement au Nike Fuelband qui demande un jumelage Bluetooth en amont, le Flex ne requiert pas de jumelage, il suffit de lancer l’application mobile et il se synchronise automatiquement (à part la toute première fois où il va chercher votre Flex) avec votre smartphone. C’est donc une question de compatibilité et la société assure être en train de travailler sur le reste des smartphones Android.
Les Fonctions
Comme le Jawbone Up, le Fitbit Flex est un podomètre et se comporte plus ou moins de la même manière pour le calcul de vos pas. On notera au passage qu’on perd le calcul des étages comme on peut le trouver sur les Fitbit One et Fitbit Ultra. Dommage. Le calcul des pas est bien différent du Nike Fuelband. Je vous rappelle que ce dernier est censé mesurer votre activité physique et différencier le fait de bouger son bras de ses pas, contrairement aux Jawbone Up et Fitbit Flex qui rapportent tout au pas.
Dans l’absolu et comme je l’avais dit avec le Jawbone Up, ce n’est pas trop grave puisqu’il y a très peu de chances que vous ayez plusieurs appareils en même temps. Si vous voulez quelque chose de précis, vous ne prendrez jamais ce genre d’accessoire grand public. Le but étant d’avoir un de ces appareils pour servir de “conscience sportive” afin de se caler aux objectifs pour une journée active et/ou sportive. Donc tant que vous atteignez les objectifs fixés, quelle que soit la précision, ça ne pourra qu’être bon pour votre corps.
C’était un des plus des Fitbit Tracker puis des Fitbit One et Ultra, on retrouve sur le Flex la capacité de mesurer votre sommeil. Contrairement aux Fitbit One et Ultra que vous deviez mettre dans leurs bracelets respectifs en tissu et donc ne pas oublier, l’avantage du bracelet par défaut est indéniable. Le Flex reste dans son petit bracelet/étui en caoutchouc et vous ne pouvez plus l’oublier avant d’aller dormir. De même, il s’avère moins envahissant sur votre poignet. Le mode s’active avec une série de tapotements entre 1,5s et 2s. Par contre, il vous faudra désactiver le mode sommeil manuellement.
Vous pourrez mesurer votre sommeil avec des informations plutôt amusantes comme le nombre de fois que vous vous serez réveillés dans la nuit, les cycles de sommeil léger ou profond ou encore le temps que vous aurez mis pour vous endormir. Comme pour le Jawbone Upe, c’est la fonction que j’ai le plus appréciée, savoir combien de fois on s’est réveillé, qu’on a vraiment dormi longtemps, ça n’a pas de prix. Dans mon cas, je ne dors pas assez. Je regrette aussi que le Flex ne propose pas un mode sieste comme le Jawbone Up.
Comme pour le Jawbone Up, le Fitbit Flex peut vibrer pour vous réveiller. Par contre, il n’y a pas plusieurs niveaux de vibrations comme sur le Jawbone Up et surtout, il n’y a toutes les fonctions avancées comme les vibrations avant le réveil avec une certaine intensité. Cela s’explique aussi par le fait que c’est quand même plus modulable grâce à la connexion Bluetooth alors qu’avec le Jawbone Up, il fallait soit enlever son bracelet, soit tout prévoir à l’avance. Comme pour le Jawbone Up, il n’y a pas de mode Répétition, mais vous pourrez programmer jusqu’à 8 alarmes (attention à la batterie).
C’est le cas depuis le début, vous pourrez traquer avec Fitbit via le site web ou les applications ce que vous mangez, ce que vous buvez, votre poids, etc… La société californienne a aussi signé des partenariats avec d’autres outils sur le web comme MyFitnessPal. Il faudra juste faire attention aux priorités de chacune des applications et non saisir deux fois. Pour exemple, mon compte Fitbit est lié à un compte MyFitnessPal qui est lui-même lié à un compte Runstactic. Même si je peux saisir ce que j’ai mangé et bu sur mon compte Fitbit, je ne le sais en fait que sur l’application MyFitnessPal. De même, pour les courses, ça se passe sur Runstactic et MyFitnessPal fera le lien entre Fitbit et Runstactic. Oui bon, ça en fait des comptes à gérer, mais c’est le prix à gérer pour avoir le maximum d’informations sans payer.
Si vous ne voulez pas avoir tous ces comptes à gérer, Fitbit propose en plus sur son site des outils plus professionnels avec un abonnement de 59,95$ par an, ce qui vous permettra de n’utiliser que Fitbit. C’est à vous de voir. On n’oubliera pas non plus que Fitbit propose une balance connectée, l’Aria, qui vous permettra de synchroniser tous ces appareils ensemble sur votre compte.
A noter enfin que Fitbit n’est pas très “Réseau Social”, vous pourrez bien évidemment partager sur Twitter vos scores de la journée, mais ça sera tout. Contrairement à Nike et son application Fuelband, vous ne pourrez ajouter des amis via votre carnet d’adresses ou Facebook. Dommage. Tout se passera donc entre utilisateurs Fitbit pour le côté social, ce qui limite un peu le côté Gamification.
,Mais en pratique ?
Je le rappelle encore une fois, il ne faut pas oublier qu’on parle d’un accessoire pour mettre en avant votre santé. Alors oui, cela pourra amuser certains, il est possible de tricher et berner le bracelet, mais à quoi bon ? En effet, en achetant le bracelet, vous avez déjà en tête de vouloir bouger et le bracelet ne sera qu’une sorte de conscience vous permettant de vous motiver. Avoir un max de pas sans avoir vraiment bouger, ça pourra amuser un temps, mais surtout, ça ne sert à rien et limite pathétique.
Comme pour le Jawbone Up, le but est de vous faire bouger en vous fixant un score minimum par jour et en vous rappelant qu’il faut l’atteindre. Après, en jouant le jeu, vous verrez que vous prendrez de bons réflexes et vous vous sentirez moins pataud. Et ce qui compte le plus, c’est d’avoir vraiment un corps en bonne santé et ça, ça n’a pas de prix.
Le fait que le Flex vous propose une connexion sans-fil avec votre smartphone ou mieux encore l’automatisation des synchronisations avec votre PC/Mac vous permet d’oublier totalement la présence du Flex et comparé au Jawbone Up, c’est tellement pratique. Les LED ne nous donnent pas forcément toutes les informations qu’on voudrait avoir comme c’est le cas avec le Nike Fuelband, mais c’est déjà un indicateur et surtout, c’est vraiment mieux que rien.
Conclusion
Le design d’un podomètre n’est sans doute pas un des premiers critères à prendre en compte, mais il y a quand même un minimum. Après un gros à priori lors du CES 2013, le modèle final est bien plus flatteur. Fitbit n’est pas nouveau dans le domaine et comme on pouvait s’y attendre, le Fitbit Flex répond parfaitement aux attentes en étant à la fois simple et complet.
Complet donc, et avec sa connectique Bluetooth, il sera capable de se faire oublier à votre poignet, si bien qu’aujourd’hui, avec son prix de 99€, soit au moins 30€ de moins que la concurrence, c’est clairement le bracelet que je conseille (par rapport au Jawbone Up et au Nike Fuelband). Comme pour les Nike Fuelband et Jawbone Up, le Fitbit Flex ne m’a pas permis de faire plus de sports, mais m’a surtout permis de moins flemmarder et ça, c’est l’essentiel.
La Galerie Photo
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“les appareils connectés pour nous aider dans la vie de tous les jours se multiplient.”
En quoi ça aide de connaitre le nombre de pas que l’on a fait dans la journée ? Personnellement, j’ai assez de discernement pour savoir si je me suis assez dépensé ou pas…
En tout cas l’appareil est sympathique, je suis en admiration vis-à-vis de leur concepteur, arriver à vendre un gadget pareil, chapeau !
Faudrait vraiment si Nike fasse évoluer le design de son bracelet. À côté des deux autres, il fait quand même tache !
D’après les copies tout est en anglais ??? Les applications/logiciels associés sont-ils en français ? Y a-t-il une documentation (même électronique) ?
Je lisais tout à l’heure le test du Jawbone Up et me disait justement que j’aimerais bien connaître l’avis de Ahn sur ce Flex. Et bien on peut dire que ça n’a pas trainé ! 🙂
@N2 : Bravo ! La palme du commentateur négatif dégainant plus vite que son ombre sans lire plus loin que les trois premières lignes te revient.
Classique mais tellement agaçant…
Personnellement j’ai le One et j’adhère plus au concept. Le Bracelet c’est sympa mais ça doit être plutôt gênant à porter au quotidien non ?
Super, merci de ce test.
Plus que savoir ce que va valoir le Withings Pulse (permettant aussi d’avoir la fréquence cardiaque, et écran tactile) notamment savoir si comme ce fitbit, ils vont prévoir un bracelet car c’est le seul pb du withings. En tout cas, ca confirme ce qu’on pensait du fitbit.
C’est quand même malheureux de voir ici moins d’idées que sur le Up, et pourtant excusées au possible. Et surtout c’est un rip-off complet du Fuelband.
Franchement, mettre une clef USB, dans un bracelet, quand le fuelband fait tout seul clef, ou avoir copié le système des leds en blanc uni, c’est pas terrible.
Mais je trouve que le doigt d’honneur maximum revient au site et aux arceaux qui piquent complètement le design nike+.
Que mon avis, le produit se défend, mais avoir fait un Fuelband + Up en version light, ça mérite pas 6/10.
@Slo88 : son commentaire peut paraitre virulent mais il a pas totalent tort..
T’as pas vraiment besoin d’un bracelet pour savoir combien de pas tu dois faire par jour.
Deux optiques : t’es sportif donc tu sais exactement comment gérer ton corps et ce bracelet est inutile car par définition tu fais largement ton ratio d’activité par jour (musculation ou course notamment)
T’es pas sportif donc là tu te le prends pour savoir comment gérer ton corps et donc si t’es motivé tu passes en “sportif”, tu en apprends de plus en plus sur ton corps et.. bah le bracelet devient inutile.
Reste donc le dernier pan : t’es pas sportif et pas motivé, et donc tu te prends ce bracelet pour te donner bonne conscience
C’est peut-être exagéré mais je le vois comme ca. Sinon si on en reste au côté purement technologique, c’est sympa oui (que ce soit celui-ci ou les deux autres bracelets)
Pour ceux qui ont une Wiifit qui traine et qui veulent l’utiliser comme balance connecté avec Fitbit :
http://maison-et-domotique.com/books/transformer-sa-balance-board-wii-en-balance-connectee/
Du nouveau sur la date de sortie en France ?
Je n’ai pas bien compris dans l’article s’il y avait la fonction qui permet de se réveiller dans une phase de sommeil léger plutôt qu’une phase de sommeil lourd quitte à ce que ce soit quelques minutes avant l’heure initialement programmée. Merci à vous si vous avez cette information.
J’ai reçu mon Fitbit Flex mardi après-midi.
Vraiment excellent petit appareil.
Pour te répondre Jérôme, non, le Fitbit te réveillera pile à l’heure programmée.
Cordialement.
@ RémyW : ou l’as tu eu ? Car leur site annonce toujours une sortie au printemps 2013….
@XDC : il y en a sur ldlc, grosbill, santeconnectee.fr, amazon …
Ou as-tu pu utiliser cet UI ? La mienne ressemble à ça :
http://cache.fitbit.com/media/assets/images/home/bottom3-pages4-fr.png
Bonjour ,
j’hésite à acheté ce Flex , mais avant savez vous me dire si l’activité en vélo est prit en compte dans le tableau de bord , merci 😉
Désoler si j’ai poster 2 fois ce commentaire , et fait une fausse manoeuvre
@vincent non et c’est d’ailleurs relou. J’ai de telles vibrations que mon Flex detecte ça comme une mise en mode sommeil. Du coup à chaque virée je suis obligé de verifier qu’il est bien dans le mode normal.
Après pour que ça te comptabilise quelque chose tu ajoutes à la mano une activité.
merci pour la réponse Baz 😉 j’ai finalement craquer et j’ai reçu le Flex aujourd’hui commander sur Amazon vendredi et reçu ce lundi
j’ai vu comme tu dit que on pouvais entrer c’est donner manuellement via le tableau de bord 😉
Et j’espère que j’aurait pas la même blague que toi quand j’irai en vélo , on verra
sinon pour l’instant je test ce bracelet et ça a vraiment l’air génial et le tableaux de bord est super complet 🙂
Pas évident à programmer depuis deux jours je me tue en vain !!! De l’aide svp !!
J’ai entendu dire que le fitbit était bien mais que après il faut payer pour avoir l’abonnement premium car l’abonnement basic n’est pas exacte et nous donnes cash rien…
Franchement, je suis très décu du Flex !!!! 2 choses, la batterie ne tient pas une semaine et le bracelet se coupe sur le dessus vers les petites lumières, au bout de 15 jours, passez votre chemin. Je vais revenir à mon one. Grrrrrr
Savez-vous combien de temps faut il laisser charger le fitbit à l’achat 1re fois) ?
Je me suis baignée 15 minutes dans la mer pendant les vacances et hop, il a lâché
Personnellement je n’ai jamais vu que c’était mentionné sur la notice ou sur le site Fitbit
Dommage, j’adorais la fonction réveil par vibration
je suis présentement en Espagne où il y a beaucoup de dénivellation et je suis vraiment déçue de constater que mon fitbit calcule l’effort aux km/15 min. Donc, il calcule un effort
intense dans les descentes et modéré dans les montées…ce qui est totalement l’inverse…
très démotivant….et décevant. Par ailleurs,en terrain plat c’est super….