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Test : Final Fantasy XIII

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4 ans : c’est à peu près le lap de temps qu’il aura fallu se coltiner entre l’annonce et la sortie de ce Final Fantasy XIII,…

4 ans : c’est à peu près le lap de temps qu’il aura fallu se coltiner entre l’annonce et la sortie de ce Final Fantasy XIII, un RPG qui reprend des bases que ses prédécesseurs ont posées il y a des années pour mieux les détourner. Osé, dans le sens où ces changements annoncés ont de de quoi certainement plus d’un fan de la série. Mais ne dit-on pas que “sans changement, il n’y a pas de progrès possible” ?

preview_FF_XIII_6

Autant le dire tout de suite : Final Fantasy XIII est loin de nous avoir fait bonne impression lors des premières heures passées en sa compagnie. Souffrant d’un démarrage poussif, qui donnera plusieurs fois envie de piquer des pois comme dirait l’autre, le jeu traîne une trame plutôt complexe à appréhender, et qui peine à se mettre en place, tant les clichés “déjà vus 1000 fois” érodant le scénario fusent de partout (heureusement, le scénar’ fini par décoller et à nous scotcher, plus ou moins…) Car dites vous bien que vous aurez tout de même droit à plus de 3 heures de bla-bla intempestif (entrecoupé de combat bridés, ne laissant pas accès à toutes les possibilités) avant que l’action ne se mette réellement à décoller. C’est long, bien trop long. Et pour ne rien arranger, on a plutôt l’impression lorsque l’on commence à appréhender le système de jeu, ainsi que celui de combat, que Square Enix a casualisé son soft à l’extrême. Le fait d’être tributaire du comportement de ses alliés en combat choque. Et oui, Final Fantasy XIII ne permet pas de contrôler son équipe? Uniquement son personnage principal. Car en réalité, Square Enix a choisi d’imposer au joueur certaines limitations impossibles à dépasser, mais également de placer des paliers au niveau gameplay, qui se débloqueront au fur et à mesure de votre avancée. Du coup, si les premiers sensations de montée d’adrénaline lors des combats se déclenchent lorsque vous aurez enfin droit d’assigner des stratégies (en gros, vous donnez un profil -attaque, défense, etc…- à vos personnages) et de lancer quelques attaques spéciales, vous n’aurez droit d’assigner des classes à votre ribambelle de personnages qu’au bout de 8 ou 9 heures de jeu. Frustrant ? Pensez…

Reste pourtant que les développeurs ont réussi un joli tour de force avec leur système de combat (une fois entièrement “débloqué”), qui met clairement l’accent sur l’action et la capacité pour le joueur à assigner les bonnes stratégies selon les adversaires rencontrés et le comportement qu’ils décideront d’adopter. Péchu, aux antipodes des combats pénibles ayant une forte tendance à s’éterniser : bref, efficace ! La possibilité de rendre son adversaire plus vulnérable grâce à un système de “choc” (une barre du même nom se remplit au fur et à mesure des coups qu’il encaisse) est également bien trouvée, puisqu’elle pousse le joueur à aller toujours plus vite, et à être toujours le plus efficace. A côté de ça, impossible de ne pas évoquer le cristarium, le système d’évolution des personnages, représenté sous la forme d’un sphérier (si vous avez déjà touché à Final Fantasy X, vous ne devriez pas être perdu), vous permettant de diriger les compétences de vos personnages un peu comme vous le souhaitez, et par exemple opter pour l’augmentation de leurs statistiques plutôt que pour leur capacité à maîtriser de nouvelles techniques. Inutile de préciser que voix choix influeront grandement sur votre efficacité au combat. De quoi renforcer encore un peu plus l’aspect tactique de ces derniers, ce qui n’est pas pour nous déplaire !

Mais si Square Enix a su gérer d’une main de maître les pans combat/évolution des personnages de son jeu, il n’a par contre pas opté pour un déroulement classique de la trame principale du soft. En effet, cette dernière, dirigiste au possible, vous impose lors des 30 premières heures de jeu, un chemin à suivre, sans jamais être en mesure d’en sortir. Ce qui se traduit grossièrement pour vous par l’obligation de suivre de longs couloirs, et de vous contenter de la possibilité d’intervenir sur quelques actions de temps en temps, histoire sans doute de pimenter le déroulement de la trame scénaristique. N’allez donc pas vous imaginer traîner vos guêtres dans un village pour taper la causette avec ses habitants, ni vous adonner à des quêtes annexes et encore moins à vous faire le kéké à dos de Chocobo. Pour cela, il vous faudra attendre d’arriver à la fin du jeu (quasiment). Ce qui signifie avoir emmagasiné auparavant 25 heures de jeu minimum. Un choix osé qui fera bondir les fans de la série, mais qui pourra finalement séduire les autres, en particulier les novices, qui auront le sentiment d’être lâché petit à petit dans l’univers pourtant fourni du jeu.

Loin de ses prédécesseurs, aussi bien en terme de gameplay qu’en terme de réalisation (heureusement…), Final Fantasy XIII semble dessiner en pointillés le futur de la série, qui devrait certainement moins toucher les hardcore gamers, pour embrasser une cible plus large. Si ce 13ème volet de la saga pourra agacer (au début) et même décevoir les fans de la première heure, il n’en reste pas moins un épisode solide, doté d’un système de jeu efficace et d’une réalisation hors paire qui sauront faire oublier sa durée de vie relativement faible (en comparaison des mastodontes du genre) ainsi que ses quelques défauts annexes.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation sans faille
Système de combat efficace
Scénario long à démarrer, mais finalement accrocheur
Beaucoup de changement injecté à la série en une seule fois !

Les –
Des couloirs à n’en plus finir
Linéaire au possible les 25 premières heures de jeu

4 ans : c’est à peu près le lap de temps qu’il aura fallu se coltiner entre l’annonce et la sortie de ce Final Fantasy XIII, un RPG qui reprend des bases que ses prédécesseurs ont posées il y a des années pour mieux les détourner. Osé, dans le sens où ces changements annoncés ont de de quoi certainement plus d’un fan de la série. Mais ne dit-on pas que “sans changement, il n’y a pas de progrès possible” ?

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Autant le dire tout de suite : Final Fantasy XIII est loin de nous avoir fait bonne impression lors des premières heures passées en sa compagnie. Souffrant d’un démarrage poussif, qui donnera plusieurs fois envie de piquer des pois comme dirait l’autre, le jeu traîne une trame plutôt complexe à appréhender, et qui peine à se mettre en place, tant les clichés “déjà vus 1000 fois” érodant le scénario fusent de partout (heureusement, le scénar’ fini par décoller et à nous scotcher, plus ou moins…) Car dites vous bien que vous aurez tout de même droit à plus de 3 heures de bla-bla intempestif (entrecoupé de combat bridés, ne laissant pas accès à toutes les possibilités) avant que l’action ne se mette réellement à décoller. C’est long, bien trop long. Et pour ne rien arranger, on a plutôt l’impression lorsque l’on commence à appréhender le système de jeu, ainsi que celui de combat, que Square Enix a casualisé son soft à l’extrême. Le fait d’être tributaire du comportement de ses alliés en combat choque. Et oui, Final Fantasy XIII ne permet pas de contrôler son équipe? Uniquement son personnage principal. Car en réalité, Square Enix a choisi d’imposer au joueur certaines limitations impossibles à dépasser, mais également de placer des paliers au niveau gameplay, qui se débloqueront au fur et à mesure de votre avancée. Du coup, si les premiers sensations de montée d’adrénaline lors des combats se déclenchent lorsque vous aurez enfin droit d’assigner des stratégies (en gros, vous donnez un profil -attaque, défense, etc…- à vos personnages) et de lancer quelques attaques spéciales, vous n’aurez droit d’assigner des classes à votre ribambelle de personnages qu’au bout de 8 ou 9 heures de jeu. Frustrant ? Pensez…

Reste pourtant que les développeurs ont réussi un joli tour de force avec leur système de combat (une fois entièrement “débloqué”), qui met clairement l’accent sur l’action et la capacité pour le joueur à assigner les bonnes stratégies selon les adversaires rencontrés et le comportement qu’ils décideront d’adopter. Péchu, aux antipodes des combats pénibles ayant une forte tendance à s’éterniser : bref, efficace ! La possibilité de rendre son adversaire plus vulnérable grâce à un système de “choc” (une barre du même nom se remplit au fur et à mesure des coups qu’il encaisse) est également bien trouvée, puisqu’elle pousse le joueur à aller toujours plus vite, et à être toujours le plus efficace. A côté de ça, impossible de ne pas évoquer le cristarium, le système d’évolution des personnages, représenté sous la forme d’un sphérier (si vous avez déjà touché à Final Fantasy X, vous ne devriez pas être perdu), vous permettant de diriger les compétences de vos personnages un peu comme vous le souhaitez, et par exemple opter pour l’augmentation de leurs statistiques plutôt que pour leur capacité à maîtriser de nouvelles techniques. Inutile de préciser que voix choix influeront grandement sur votre efficacité au combat. De quoi renforcer encore un peu plus l’aspect tactique de ces derniers, ce qui n’est pas pour nous déplaire !

Mais si Square Enix a su gérer d’une main de maître les pans combat/évolution des personnages de son jeu, il n’a par contre pas opté pour un déroulement classique de la trame principale du soft. En effet, cette dernière, dirigiste au possible, vous impose lors des 30 premières heures de jeu, un chemin à suivre, sans jamais être en mesure d’en sortir. Ce qui se traduit grossièrement pour vous par l’obligation de suivre de longs couloirs, et de vous contenter de la possibilité d’intervenir sur quelques actions de temps en temps, histoire sans doute de pimenter le déroulement de la trame scénaristique. N’allez donc pas vous imaginer traîner vos guêtres dans un village pour taper la causette avec ses habitants, ni vous adonner à des quêtes annexes et encore moins à vous faire le kéké à dos de Chocobo. Pour cela, il vous faudra attendre d’arriver à la fin du jeu (quasiment). Ce qui signifie avoir emmagasiné auparavant 25 heures de jeu minimum. Un choix osé qui fera bondir les fans de la série, mais qui pourra finalement séduire les autres, en particulier les novices, qui auront le sentiment d’être lâché petit à petit dans l’univers pourtant fourni du jeu.

Loin de ses prédécesseurs, aussi bien en terme de gameplay qu’en terme de réalisation (heureusement…), Final Fantasy XIII semble dessiner en pointillés le futur de la série, qui devrait certainement moins toucher les hardcore gamers, pour embrasser une cible plus large. Si ce 13ème volet de la saga pourra agacer (au début) et même décevoir les fans de la première heure, il n’en reste pas moins un épisode solide, doté d’un système de jeu efficace et d’une réalisation hors paire qui sauront faire oublier sa durée de vie relativement faible (en comparaison des mastodontes du genre) ainsi que ses quelques défauts annexes.

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

Les +
Réalisation sans faille
Système de combat efficace
Scénario long à démarrer, mais finalement accrocheur
Beaucoup de changement injecté à la série en une seule fois !

Les –
Des couloirs à n’en plus finir
Linéaire au possible les 25 premières heures de jeu

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