Des licences en demi-teinte
Le nerf de la guerre de toute simulation sportive réside dans les licences officielles. Si du côté des stades FIFA 23 propose une palanquée d’arènes superbement modélisées dont la fameuse « Bombonera »de Buenos Aires, il n’en va pas de même pour les équipes. Les fans du club turinois seront heureux de retrouver la « Juve », on déplorera que l’AS Roma, le Napoli ou encore l’Atalanta de Bergame manquent à l’appel. Un déficit que l’ajout de la seconde division italienne ne compense pas vraiment. En revanche, les clubs féminins font une entrée remarquée. Une évolution logique lorsqu’on voit le parcours effectué par les bleues lors des dernières compétitions.
Ainsi les premières divisions françaises et anglaises rejoignent la liste des formations disponibles. Dans chaque équipe, les cinq joueuses de premier plan jouissent d’une modélisation soignée. Un effort notable, même si on constate la différence de traitement en comparaison avec les effectifs masculins. Dans cette montée en force du ballon rond au féminin, l’absence de la ligue féminine américaine fait un peu tache. On oublie que le team USA compte tout de même quatre coupes du monde. Cette compétition suprême qui se déroulera en fin d’année pour les hommes et en 2023 pour le beau sexe fera l’objet d’un DLC gratuit, EA reste fidèle la coutume.
Le mode FUT évolue
Le mode Fifa Ultimate Team stagnait depuis un moment. Il bénéficie enfin d’une mise à jour. Le système de liens entre les joueurs de votre équipe de rêve se voit abandonné au profit d’un mode d’association assez complexe à comprendre et à mettre en œuvre. Même avec les plus grandes stars de la discipline dans son équipe atteindre la note maximale relève de l’exploit. Heureusement, l’éditeur a eu la bonne idée d’inclure une documentation détaillée qui permet d’appréhender le nouveau fonctionnement. Concrètement, vous devez réunir dans votre effectif idéal des footballeurs issus d’un même club, d’une même nationalité ou ligue pour augmenter la note de collectif.
Attention à ce que le poste corresponde au joueur que vous « recrutez ». Enfin, pour acheter des cartes, FUT introduit une monnaie virtuelle, les étoiles, que l’on gagne en réunissant les « moments ». Ce sont des défis à réaliser en temps limité comme effectuer deux passements de jambe et marquer un but en moins de 30 minutes un jeu (ce défi vous octroie la carte de Mbappé).
Volta et Clubs pro désormais mariés
Ces deux modes multijoueurs des FIFA s’avèrent connectés, sans doute un mariage de raison. Volta reste dévoué au foot de rue improbable à grand spectacle (mode turbo, frappe supersonique, etc.). On y défie des formations sur tous les terrains urbains disséminés aux quatre coins du globe. Dans Clubs Pro, on incarne un joueur au sein d’une équipe en ligne. Les deux modes de jeu nécessitent la création d’un avatar entièrement personnalisable (morphologie, coupe de cheveux, poste, etc.).
En termes de gameplay, le changement reste à minima. Dans Volta, on passe des mini-jeux d’arcade (assez nombreux) aux matchs contre des adversaires humains ou gérés par la console. Les éléments de personnalisation, débloqués dans la boutique, se retrouvent dans Clubs Pro et Volta (à l’exception des tenues exclusivement réservées à Volta). En Clubs Pro, on note l’apparition de nouveaux types de footballeurs et la mise en place d’un système d’entraînements hebdomadaires. Ces derniers vous aident à récolter des points d’expérience à attribuer à votre avatar pour le faire monter de niveau.
Les deux carrières encore plus riches
Quasiment parfaites la saison passée, les deux carrières profitent pourtant d’améliorations et tutoient désormais l’excellence. Du côté des coachs, on retrouve des personnalités à qui la modélisation rend honneur. Les transferts s’accompagnent de l’avis d’un analyste qui vous donne l’impact financier et sportif de vos décisions. Une jauge de tension s’affiche lors des négociations avec un agent, elle doit être surveillée pour que l’issue de la transaction vous soit favorable.
Pour ce qui est de la carrière en mode joueur, elle se montre encore plus addictive et stratégique que par le passé. On peut choisir de jouer seulement les moments clés des matchs et effectuer de nombreuses actions après avoir quitté la pelouse. Vous pourrez acheter une voiture de sport, un trampoline, une loge VIP et des dizaines d’autres choses. Les performances des produits dans lesquels vous avez investi vous rapporteront soit de l’argent, soit des points de personnalité. Ces derniers doivent être dépensés dans des sortes d’arbres de compétences pour améliorer votre défense, votre attaque, etc. Les noms de ce système de progression se révèlent assez peu intuitifs : solitaire, fiable et virtuose.
Le gameplay accueille deux nouveautés
Une fois les crampons aux pieds, on foule la pelouse avec le même plaisir que la saison passée. Les sensations de jeu semblent aller dans le sens de la continuité. Cependant deux nouveautés importantes changent la donne. La première concerne les coups de pied arrêtés. Ces derniers ont été entièrement refondus. Un système de rond concentrique animé entoure le ballon, il faut alors presser la touche avec le bon timing et une légère poussée sur le stick permet de gérer l’angle. Les corners et les coups francs ont, eux, ont fait un bond de quelques années dans le passé. Comme avant, on retrouve une caméra placée derrière le joueur avec des indications en temps réel pour garantir le but.
La seconde nouveauté se nomme frappe puissante. Comme son nom l’indique, ce tir inarrêtable rend le cadrage compliqué. Il possède aussi une certaine lenteur pour être armé : on doit combiner une pression sur le bouton de tir accompagné des deux gâchettes jusqu’à qu’un zoom sur le joueur nous informe que la frappe peut être lancée. Concrètement, le geste demande beaucoup d’entraînement.
Un bond technique
Electronic Arts a utilisé dans cette mouture la version 2 de son moteur Hypermotion. Le résultat se révèle tout bonnement époustouflant. L’Hypermotion 2 ajoute des dizaines de nouvelles animations criantes de réalisme. Il confère au ballon une physique parfaite ainsi que des petits bonus comme les marques dans le gazon après un tacle glissé. Les contacts ont gagné en rugosité, les dribbles en fluidité et les célébrations en intensité. De plus, les foules dans les tribunes disposent désormais de vrais visages. Le gain visuel s’avère plus que substantiel. À noter que contrairement à ce qui avait été annoncé, le titre sort également sur les anciennes générations de consoles (PS4 et Xbox One), la Switch et le PC ont aussi droit à leur version.
Electronic Arts a précisé que le titre sera cross-platform sur une même génération de machines. Les oreilles seront aussi à la fête avec un nouveau duo de commentateurs : Benjamin Da Silva et Omar Da Fonseca, ancien international argentin. Les deux compères officient habituellement sur BeIN Sports. Les « gooaaal ! » lancés par Da Fonseca valent leur pesant de cacahuètes. La playlist, remise au goût du jour, compte des titres de Stromae et Phoenix, entre autres, ce qui ne gâche rien.
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8/10 vraiment ? Vous touchez un chèque ? il est l’unanimité reconnu par les joueurs comme lamentable …
Par toi oui, 90% aime
Non, c’est nul. Il suffit de faire une mise à jour pour avoir les nouveautés présente sur le nouveau…
Vous êtes un bon pigeon pour déboursé 70€ pour un Fifa 22.5, prendre des packs FUT pour un jeu ou il devrait y avoir déjà tous les joueurs disponible…..
le foot sport de beauf .et le beauf a de l avenir appartement….
apparement
De pire en pire, tout deviens injouable, à moins de faire 300 passes en retrait par match, que du tryharder, sorti des clash le reste est injouable et la communauté française est imbuvable, grossière et beauf au possible mais comme c est une majorité ea construit le jeu pour eux. Même les drafts deviennent ridicules, impossible de passer le troisième match depuis des semaines au niveau champion qui normalement est loin d être le pire. Le seul point fort, l arrêt de la licence cette année. Ca c est une excellente nouvelle. EA est un destructeur du plaisir de jouer.