Chaque année, un nouveau FIFA arrive à l’heure pour remplacer le précédent. La version finale de la présente itération n’a fait que confirmer nos premières impressions, ce FIFA 14 est le plus abouti de la série. Mais FIFA, ce sont les gamers qui en parlent le mieux. Ça tombe bien, la rédaction foisonne de mauvais joueurs.
FIFA est une sorte de rendez-vous pour de nombreux membres de la rédac. Il suffit d’entendre les cris provenant de la salle de test, squattée entre midi et deux, pour comprendre qu’un but vient d’être marqué. Mauvaise foi, fourberie, coups bas… La simulation d’EA permet de régler nos différends sur le gazon virtuel. Après avoir testé la béta et la version commerciale du jeu, j’ai décidé de recueillir les impressions de mes collègues, et d’écrire ce test en m’inspirant de leurs réactions. Suivez le stadier, ça va chauffer.
Les frappes sont Rooneysque ! T’as l’impression d’envoyer des missiles ! Et BAAAAM !
Pierre, surnommé « le boucher » à cause des nombreux cartons rouges qu’il semble collectionner, évoque une avancée importante de ce nouvel opus. Le nouveau système de frappe baptisé « Pure Shot » améliore vraiment la sensation de puissance et le réalisme de la trajectoire des tirs. Il est plus facile de marquer de loin, et les frappes en finesse sont redevenues efficaces. Cela change vraiment de FIFA 13, qui était devenu mollasson de ce côté-là. En revanche, ce système oblige les joueurs à se replacer dans le bon axe pour ajuster leurs tirs, ce qui peut faire perdre une précieuse seconde. Moins instinctif, mais plus réaliste.
Le jeu au sol est plus efficace. Les passes en profondeur font beaucoup plus mal qu’avant. Je n’arrive plus à dribbler toute la défense comme dans FIFA 13. C’est dommage. J’ai remarqué que la vitesse est moins décisive que dans l’épisode précédent.
Attitude froide, geste précis et techniques, finition impeccable. Ça, c’est Kevin (héhé), notre webmaster mais aussi le meilleur joueur (de FIFA) de la rédac. Son témoignage concerne une des principales promesses d’EA concernant cet opus : peaufiner la notion de physique des corps, et différencier les footballeurs selon leur morphologie. Les joueurs peuvent désormais se servir de la gâchette gauche pour protéger le cuir, mais cela a une incidence sur leur vitesse de pointe. Il est donc plus difficile d’effectuer des débordements qu’avant, ce qui est une bonne chose. Cette bataille des corps rend en revanche les corners trop efficaces, et les top players marquent très facilement de la tête, ou en retourné acrobatique. Ce point mériterait un léger équilibrage, mais il semblerait qu’EA prépare un patch à ce sujet.
Le principal changement vient pour moi de l’inertie du jeu. On prend plus de temps à repartir ou à changer de direction lorsqu’on est en pleine course.
Anh soulève un point qui risque de faire débat. Qui dit physique dit mouvements moins robotiques et déplacements plus laborieux. Cette difficulté se traduit par des chutes, des courses et des poussées de balle trop appuyées ou des contrôles moins précis. Un « réalisme » qui a tendance à provoquer des contres favorables parfois rageants. Le milieu de terrain se transforme en une sorte de flipper humain pour peu que deux joueurs moyens s’affrontent. À l’image, ces défauts donnent l’impression d’assister à de vraies rencontres (bien que le jeu n’ait pas changé graphiquement), mais ces petites erreurs humaines ne facilitent pas le gameplay.
Bon, quand est-ce qu’ils nous mettent plus d’équipes nationales ? Comment ça on n’a pas les maillots de la Côte d’ Ivoire ?
Côté contenu, les différents modes promettent des dizaines d’heures de jeu, même si les innovations sont timides. Le mode carrière a vu sa partie recrutement remaniée, et lorgne un peu plus vers Football Manager. Il sera désormais plus difficile de constituer une équipe de rêve, à moins de payer à prix d’or des dénicheurs de talent. Le fameux Ultimate Team s’est également étoffé, puisque de nombreuses données de jeu (maillot, numéro de joueur, nombre de divisions…) sont désormais paramétrables. On note tout de même l’apparition d’un mode « Saison Coop » qui permet de jouer un mode « Saison » avec un ami.
Les championnats argentins, chiliens et colombiens sont maintenant disponibles, ainsi que quelques grosses écuries telles que le Shakhtar Donetsk ou le Galatasaray de Drogba. Une bonne nouvelle qui atténue la déception provoquée par le faible nombre de sélections nationales, dont la moitié ne disposent pas de licences. Peu d’équipes provenant d’Afrique ou du Maghreb, pas de Japon, pas de Croatie… Un peu dommage quand on s’appelle FIFA.
Point positif, les menus ont enfin changé de design et la navigation est beaucoup plus fluide. En revanche, toujours pas d’option pour changer d’équipe dès la fin d’un match ! On se demande bien pourquoi EA n’a pas pensé à quelque chose d’aussi simple et présent dans les jeux de combat depuis des années. Heureusement, la mise en scène et les commentaires de début de match sont plus agréables à regarder.
FIFA 14 est la meilleure simulation de football de cette génération. Cet épisode est-il indispensable pour autant ? Pas vraiment. Les plus férus de football, ou les joueurs n’ayant pas acheté FIFA depuis le 2012 peuvent considérer que cet opus mérite 9. Ceux qui aiment disputer un match de temps à autre seront contents de voir ces quelques améliorations bienvenues, mais auront peut-être un peu de mal à payer le prix fort pour cela. On attend maintenant de voir ce que nous a préparé EA sur consoles next-gen.
FIFA 14 sortira le 27 septembre sur PS3, Xbox 360 et PC.
FIFA est une sorte de rendez-vous pour de nombreux membres de la rédac. Il suffit d’entendre les cris provenant de la salle de test, squattée entre midi et deux, pour comprendre qu’un but vient d’être marqué. Mauvaise foi, fourberie, coups bas… La simulation d’EA permet de régler nos différends sur le gazon virtuel. Après avoir testé la béta et la version commerciale du jeu, j’ai décidé de recueillir les impressions de mes collègues, et d’écrire ce test en m’inspirant de leurs réactions. Suivez le stadier, ça va chauffer.
Les frappes sont Rooneysque ! T’as l’impression d’envoyer des missiles ! Et BAAAAM !
Pierre, surnommé « le boucher » à cause des nombreux cartons rouges qu’il semble collectionner, évoque une avancée importante de ce nouvel opus. Le nouveau système de frappe baptisé « Pure Shot » améliore vraiment la sensation de puissance et le réalisme de la trajectoire des tirs. Il est plus facile de marquer de loin, et les frappes en finesse sont redevenues efficaces. Cela change vraiment de FIFA 13, qui était devenu mollasson de ce côté-là. En revanche, ce système oblige les joueurs à se replacer dans le bon axe pour ajuster leurs tirs, ce qui peut faire perdre une précieuse seconde. Moins instinctif, mais plus réaliste.
Le jeu au sol est plus efficace. Les passes en profondeur font beaucoup plus mal qu’avant. Je n’arrive plus à dribbler toute la défense comme dans FIFA 13. C’est dommage. J’ai remarqué que la vitesse est moins décisive que dans l’épisode précédent.
Attitude froide, geste précis et techniques, finition impeccable. Ça, c’est Kevin (héhé), notre webmaster mais aussi le meilleur joueur (de FIFA) de la rédac. Son témoignage concerne une des principales promesses d’EA concernant cet opus : peaufiner la notion de physique des corps, et différencier les footballeurs selon leur morphologie. Les joueurs peuvent désormais se servir de la gâchette gauche pour protéger le cuir, mais cela a une incidence sur leur vitesse de pointe. Il est donc plus difficile d’effectuer des débordements qu’avant, ce qui est une bonne chose. Cette bataille des corps rend en revanche les corners trop efficaces, et les top players marquent très facilement de la tête, ou en retourné acrobatique. Ce point mériterait un léger équilibrage, mais il semblerait qu’EA prépare un patch à ce sujet.
Le principal changement vient pour moi de l’inertie du jeu. On prend plus de temps à repartir ou à changer de direction lorsqu’on est en pleine course.
Anh soulève un point qui risque de faire débat. Qui dit physique dit mouvements moins robotiques et déplacements plus laborieux. Cette difficulté se traduit par des chutes, des courses et des poussées de balle trop appuyées ou des contrôles moins précis. Un « réalisme » qui a tendance à provoquer des contres favorables parfois rageants. Le milieu de terrain se transforme en une sorte de flipper humain pour peu que deux joueurs moyens s’affrontent. À l’image, ces défauts donnent l’impression d’assister à de vraies rencontres (bien que le jeu n’ait pas changé graphiquement), mais ces petites erreurs humaines ne facilitent pas le gameplay.
Bon, quand est-ce qu’ils nous mettent plus d’équipes nationales ? Comment ça on n’a pas les maillots de la Côte d’ Ivoire ?
Côté contenu, les différents modes promettent des dizaines d’heures de jeu, même si les innovations sont timides. Le mode carrière a vu sa partie recrutement remaniée, et lorgne un peu plus vers Football Manager. Il sera désormais plus difficile de constituer une équipe de rêve, à moins de payer à prix d’or des dénicheurs de talent. Le fameux Ultimate Team s’est également étoffé, puisque de nombreuses données de jeu (maillot, numéro de joueur, nombre de divisions…) sont désormais paramétrables. On note tout de même l’apparition d’un mode « Saison Coop » qui permet de jouer un mode « Saison » avec un ami.
Les championnats argentins, chiliens et colombiens sont maintenant disponibles, ainsi que quelques grosses écuries telles que le Shakhtar Donetsk ou le Galatasaray de Drogba. Une bonne nouvelle qui atténue la déception provoquée par le faible nombre de sélections nationales, dont la moitié ne disposent pas de licences. Peu d’équipes provenant d’Afrique ou du Maghreb, pas de Japon, pas de Croatie… Un peu dommage quand on s’appelle FIFA.
Point positif, les menus ont enfin changé de design et la navigation est beaucoup plus fluide. En revanche, toujours pas d’option pour changer d’équipe dès la fin d’un match ! On se demande bien pourquoi EA n’a pas pensé à quelque chose d’aussi simple et présent dans les jeux de combat depuis des années. Heureusement, la mise en scène et les commentaires de début de match sont plus agréables à regarder.
FIFA 14 est la meilleure simulation de football de cette génération. Cet épisode est-il indispensable pour autant ? Pas vraiment. Les plus férus de football, ou les joueurs n’ayant pas acheté FIFA depuis le 2012 peuvent considérer que cet opus mérite 9. Ceux qui aiment disputer un match de temps à autre seront contents de voir ces quelques améliorations bienvenues, mais auront peut-être un peu de mal à payer le prix fort pour cela. On attend maintenant de voir ce que nous a préparé EA sur consoles next-gen.
FIFA 14 sortira le 27 septembre sur PS3, Xbox 360 et PC.
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