Avant de rentrer dans le vif du sujet, un petit mot sur le développeur, Shin’en. Les membres de ce studio allemand se faisaient appeler Abyss quand ils opéraient sur la demoscene. Passés du côté jeu vidéo de la force en 1999, ils développèrent de nombreux jeux pour consoles Nintendo, de la GameBoy Color à la Wii U en passant par le Wii Ware et la Nintendo DS, mais également, récemment, sur PS4.
Dans le cas de Fast Racing Neo, Shin’en a tout fait pour que le jeu soit léger et optimisé pour les faibles capacités de la Wii U. Certains décors sont ainsi générés de manière procédurale et certaines textures ne sont faites que pour être observées à toute berzingue. Le résultat est là, malgré une toute petite taille, le jeu est magnifique en mouvement, charge en 2 secondes – et sur Wii U, ce n’est pas rien – et tourne en 60 images par seconde parfaitement stables. Du vrai travail d’artisan.
[nextpage title=”F-pEout GX”]
Heureusement, et contrairement à F-Zero, la mort n’est pas rédhibitoire dans Fast Racing Neo. Tombez du circuit ou crashez-vous un peu trop violemment dans un obstacle et vous réapparaîtrez quelques mètres en amont avec la moitié de la jauge de boost remplie pour vite redémarrer. De la même façon, la compétition ne sera pas aussi chaotique, étant donné qu’il n’y a que 10 concurrents sur la piste.
Cependant, quand on voit la difficulté du titre rien qu’à la vitesse intermédiaire, on se dit que c’est peut-être tant mieux. Finir premier relèvera de l’exploit et la maîtrise sur le bout des doigts des tracés seront nécessaires pour ne pas finir en queue de classement. Ces derniers ne sont cependant pas d’une très grande complexité. Vous n’aurez, par exemple, pas de chicanes à 180° comme on pouvait en croiser dans F-Zero GX. À cet égard, le profil des circuits s’apparentera davantage à celui des WipEout, larges et dotés de virages légers. Quelques obstacles un peu plus spectaculaires viendront également se mettre au travers de votre chemin. Attendez-vous donc à quelques éboulements et à quelques lance-flammes.
Le contenu est cependant correct avec 16 circuits aux environements variés, un mode championnat constitué de 4 coupes différentes où vous devrez finir dans les trois premiers pour débloquer la suivante, un mode multijoueur local (de 2 à 4 joueurs), un mode online, ainsi qu’un mode contre la montre. Enfin, pour ceux qui trouvent que le jeu n’est pas assez difficile comme ça, ils pourront toujours se confronter à l’impitoyable Hero Mode.
Ce dernier est réglé sur la vitesse maximale, il arrête la course au moindre crash, il vous demande de finir obligatoirement en première position, votre jauge de boost joue également le rôle de bouclier et vous explosez si elle se vide, toutefois les bandes colorées la remplissent désormais. Un mode qui me rappelle un jeu… Argh ! Zut, si seulement j’avais pensé à le citer au moins 4 fois dans ce test, j’aurais pu m’en rappeler. F-zHero ? Non. Ce n’est pas ça. Bon tant pis. En tout cas, c’est la preuve que Shin’en savait EXACTEMENT à quoi Fast Racing Neo était exposé en sortant sur Wii U. Et en exclusivité de surcroît.
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