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Test – Escape Plan (PS Vita)

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La PS Vita, ça n’est pas que des jeux AAA avec un prix plein pot qui en mette plein la vue. C’est aussi des jeux plus…

La PS Vita, ça n’est pas que des jeux AAA avec un prix plein pot qui en mette plein la vue. C’est aussi des jeux plus modestes, donc plus petits, qui mérite qu’on les essaye. Alors que certains reflètent une production avec un faible budget à travers des graphismes bâclés, et un gameplay sans grand intérêt, d’autres sont parvenus à créer de vrais principes avec une belle réalisation. Escape Plan fait-il partie de cette élite à prix mini ?


There is no escape

Comme son nom le précise, votre ultime but sera de vous échapper de cette usine qui broie du noir (et du blanc). Pour cela, vous devrez résoudre chaque casse-tête tactile dans chacune des pièces, qui représentent un niveau. Pour faire simple, il vous faudra trouver la sortie de chacun d’entre eux. Vous devrez ainsi dirigez Lil et/ou Laarg avec vos doigts vers la sortie de la salle.

Et oui, si vous cherchez à tâter votre pad ainsi que vos joysticks pour profiter pleinement d’un jeu sur PS Vita, sachez que ça ne sera pas possible dans Escape Plan. Le stick gauche vous servira tout de même à bouger la caméra. Ce qui vous permettra de mieux saisir les pièges qui peuplent les salles que vous traverserez. Mais attendez, ne partez pas tout de suite ! Moi aussi j’étais vraiment rebutée par ces gameplay uniquement tactile ! Et puis Escape Plan m’a montré que les développeurs avaient tout sur la PS Vita pour trouver des mouvements vraiment sympas et variés.
Je pense notamment à l’utilisation du pad arrière, qui a extrêmement bien été intégré dans le gameplay du jeu. Certaines fois, vous vous en servirez pour faire tomber des éléments, ou encore pour pousser des plateformes pour frayer un chemin à vos acolytes. Car les deux déserteurs que vous dirigerez ne possèdent que peu d’interactions, mais qui sont assez bien trouvées, et utilisées à bon escient. Vous pourrez les faire avancer d’un geste, les arrêter d’un autre en tapant sur eux.
Mais les autres actions que vous pourrez leur faire réaliser sont assez amusantes, bien qu’elles se comptent sur les doigts de la main. Certaines d’entre elles sont propres au personnage que vous incarnerez. Lil, par exemple, pourra ingérer du gaz pour s’envoler. Pour le diriger, vous devrez pencher votre console. Et c’est là qu’on peut voir à quel point les développeurs ont bien fait attention à exploiter une grande partie (pour ne pas dire toutes) des fonctionnalités de la nouvelle portable.

Boucher une fuite de gaz à l’aide de votre doigt, faire marcher un ventilateur en exécutant des cercles, pincer Lil pour le faire avancer d’un coup lorsqu’il est sous l’emprise du café, donner un coup sec pour briser des parois avec Laarg, bref, les trouvailles ne manquent pas. Et elles sont toutes aussi charmantes les unes que les autres.

Échappée belle

Enfin, si pour certains habitués des casse-têtes, ou des Twister tactiles, ce jeu pourra paraître facile (bien que certains niveaux soient loin d’être évidents), la durée de vie du jeu ne posera pas de problème. Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour que vous puissiez vous surpasser. Car pour chaque niveau que vous passerez, vous serez notés sur trois étoiles.

Le premier facteur pour améliorer votre performance est d’exécuter le moins de mouvement possible. Ainsi, tapoter comme un parfait bourrin ne vous servira, non seulement, à rien, mais, en plus, vous pénalisera dans la note que vous obtiendrez. Cette dimension rajoute une toute autre difficulté dans certains niveaux. S’ils étaient faciles, ils se compliquent dans la limitation des mouvements. Un principe totalement jouissif qui donne la possibilité de s’acharner sur un pièce !
D’autre part, votre notation prendra également en compte votre rapidité. Ce qui veut dire que vous serez chronométrés dans chacun des niveaux. Inutile de vous préciser qu’à ce stade, nous sommes sur de l’acharnement pour gamers. Escape Plan est donc un excellent exemple qu’un jeu avec un gameplay casual (excusez-moi, mais j’ai encore du mal à associer le tactile à du core gaming…), on peut réussir à faire des jeux avec de gros challenges qui se prêtent bien au hardcore gaming. Si vous pourrez également jouer au mode défis (qui vous demandera de réaliser certaines performances sans mourir), l’absence d’un mode online et d’un autre multijoueur est un peu frustrante.
Enfin, les trophées apportent également une grande satisfaction lorsqu’on les obtient. Il nous pousse à nous surpasser, et c’est ça qui est bon dans Escape Plan ! En bref, les casse-têtes sont vraiment ludiques et amusants, et améliorer ses performances est un concept bel et bien présent dans le jeu.

La durée de vie du jeu est quelque peu compromise quand on fait attention à certains modes manquants. Mais à part cela, Escape Plan saura largement énerver certains joueurs sur quelques niveaux, que vous pourrez passer si vous le souhaitez. Mais d’autres seront dotés d’un pouvoir tactile sans faille qui leur feront sans doute penser que le jeu est facile.

Laurel et Hardy à la Tim Burton

Après avoir observé un gamelay très prenant ponctué par des niveaux à faire et à refaire, il faut reconnaître que l’ambiance qui règne dans Escape Plan joue un rôle très important dans la crédibilité du jeu. Disons qu’il perdrait beaucoup de son charme sans son univers plein de personnalité qui mêle plusieurs références.

Beaucoup d’entre vous citeraient instinctivement un parti-pris graphique à la manière d’un Limbo. Mais cette remarque ne tient qu’à un seul fil, puisqu’à part l’utilisation du monochrome (noir et blanc), et les morts bien gores que vous pourrez infliger à Lil et à Laarg, l’ambiance n’a clairement rien à voir. Contrairement au jeu du studio Playdead, Escape Plan possède des personnages réellement attachants. les bouilles des personnages vous rappelleront forcément un certain Jack qui se prenait pour le père noël grâce à Tim Burton, ou encore le sans visage du Voyage de Chihiro. Bref, les petits cris de Lil le rendent vraiment craquant, et la maladresse de Laarg est adorable.
Sinon, les graphismes sont assez réussis dans l’ensemble : les effets comme les reflets sont parfaitement propres et agréable à regarder, et les textures sont simples, donc efficaces. L’univers est ainsi palpable et acquis. Mais l’ambiance qui règne dans le jeu prend tout son sens dans les musiques qui rythment les niveaux. Les thèmes musicaux sont vraiment très diversifiés. Vous retrouverez du classique dans certaines phases où Lil volera, mais aussi du jazz manouche (qui font parfois penser à la bande-son de Voodoo Vince), en passant par des niveaux silencieux dont les seuls bruitages d’une mécanique rouillée réussiront à personnifier l’ambiance. Pour profiter pleinement de cette richesse musicale, sortez vos écouteurs !

Après un gameplay bien fichu, et une durée de vie convenable, Escape Plan est un bon exemple de ces jeux qui utilisent des références inspirées pour poser les bases de l’univers dans lequel il plonge les joueurs. La simplicité permet la propreté, et c’est satisfaisant d’un point de vue graphique.

Quoi qu’un peu court sur patte pour 12 € (comparé à un MotorStorm RC à 6 €), Escape Plan fait partie de ses jeux attachants qui permettront de divertir en toute légèreté avec un réel gameplay qui s’avère, parfois, innovant. Une réalisation parfaitement aboutie, si l’on oublie l’absence de mode online ou de défis multijoueurs, qui auraient pu permettre de mieux justifier son prix. Mais le travail est là, et il est une excellente représentation des fonctionnalités de la PS Vita. Mais certains joueurs risqueraient de trouver le jeu trop facile. C’est dommage, on était à deux doigts du must have…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

La PS Vita, ça n’est pas que des jeux AAA avec un prix plein pot qui en mette plein la vue. C’est aussi des jeux plus modestes, donc plus petits, qui mérite qu’on les essaye. Alors que certains reflètent une production avec un faible budget à travers des graphismes bâclés, et un gameplay sans grand intérêt, d’autres sont parvenus à créer de vrais principes avec une belle réalisation. Escape Plan fait-il partie de cette élite à prix mini ?


There is no escape

Comme son nom le précise, votre ultime but sera de vous échapper de cette usine qui broie du noir (et du blanc). Pour cela, vous devrez résoudre chaque casse-tête tactile dans chacune des pièces, qui représentent un niveau. Pour faire simple, il vous faudra trouver la sortie de chacun d’entre eux. Vous devrez ainsi dirigez Lil et/ou Laarg avec vos doigts vers la sortie de la salle.

Et oui, si vous cherchez à tâter votre pad ainsi que vos joysticks pour profiter pleinement d’un jeu sur PS Vita, sachez que ça ne sera pas possible dans Escape Plan. Le stick gauche vous servira tout de même à bouger la caméra. Ce qui vous permettra de mieux saisir les pièges qui peuplent les salles que vous traverserez. Mais attendez, ne partez pas tout de suite ! Moi aussi j’étais vraiment rebutée par ces gameplay uniquement tactile ! Et puis Escape Plan m’a montré que les développeurs avaient tout sur la PS Vita pour trouver des mouvements vraiment sympas et variés.
Je pense notamment à l’utilisation du pad arrière, qui a extrêmement bien été intégré dans le gameplay du jeu. Certaines fois, vous vous en servirez pour faire tomber des éléments, ou encore pour pousser des plateformes pour frayer un chemin à vos acolytes. Car les deux déserteurs que vous dirigerez ne possèdent que peu d’interactions, mais qui sont assez bien trouvées, et utilisées à bon escient. Vous pourrez les faire avancer d’un geste, les arrêter d’un autre en tapant sur eux.
Mais les autres actions que vous pourrez leur faire réaliser sont assez amusantes, bien qu’elles se comptent sur les doigts de la main. Certaines d’entre elles sont propres au personnage que vous incarnerez. Lil, par exemple, pourra ingérer du gaz pour s’envoler. Pour le diriger, vous devrez pencher votre console. Et c’est là qu’on peut voir à quel point les développeurs ont bien fait attention à exploiter une grande partie (pour ne pas dire toutes) des fonctionnalités de la nouvelle portable.

Boucher une fuite de gaz à l’aide de votre doigt, faire marcher un ventilateur en exécutant des cercles, pincer Lil pour le faire avancer d’un coup lorsqu’il est sous l’emprise du café, donner un coup sec pour briser des parois avec Laarg, bref, les trouvailles ne manquent pas. Et elles sont toutes aussi charmantes les unes que les autres.

Échappée belle

Enfin, si pour certains habitués des casse-têtes, ou des Twister tactiles, ce jeu pourra paraître facile (bien que certains niveaux soient loin d’être évidents), la durée de vie du jeu ne posera pas de problème. Plusieurs dispositifs ont été mis en place pour que vous puissiez vous surpasser. Car pour chaque niveau que vous passerez, vous serez notés sur trois étoiles.

Le premier facteur pour améliorer votre performance est d’exécuter le moins de mouvement possible. Ainsi, tapoter comme un parfait bourrin ne vous servira, non seulement, à rien, mais, en plus, vous pénalisera dans la note que vous obtiendrez. Cette dimension rajoute une toute autre difficulté dans certains niveaux. S’ils étaient faciles, ils se compliquent dans la limitation des mouvements. Un principe totalement jouissif qui donne la possibilité de s’acharner sur un pièce !
D’autre part, votre notation prendra également en compte votre rapidité. Ce qui veut dire que vous serez chronométrés dans chacun des niveaux. Inutile de vous préciser qu’à ce stade, nous sommes sur de l’acharnement pour gamers. Escape Plan est donc un excellent exemple qu’un jeu avec un gameplay casual (excusez-moi, mais j’ai encore du mal à associer le tactile à du core gaming…), on peut réussir à faire des jeux avec de gros challenges qui se prêtent bien au hardcore gaming. Si vous pourrez également jouer au mode défis (qui vous demandera de réaliser certaines performances sans mourir), l’absence d’un mode online et d’un autre multijoueur est un peu frustrante.
Enfin, les trophées apportent également une grande satisfaction lorsqu’on les obtient. Il nous pousse à nous surpasser, et c’est ça qui est bon dans Escape Plan ! En bref, les casse-têtes sont vraiment ludiques et amusants, et améliorer ses performances est un concept bel et bien présent dans le jeu.

La durée de vie du jeu est quelque peu compromise quand on fait attention à certains modes manquants. Mais à part cela, Escape Plan saura largement énerver certains joueurs sur quelques niveaux, que vous pourrez passer si vous le souhaitez. Mais d’autres seront dotés d’un pouvoir tactile sans faille qui leur feront sans doute penser que le jeu est facile.

Laurel et Hardy à la Tim Burton

Après avoir observé un gamelay très prenant ponctué par des niveaux à faire et à refaire, il faut reconnaître que l’ambiance qui règne dans Escape Plan joue un rôle très important dans la crédibilité du jeu. Disons qu’il perdrait beaucoup de son charme sans son univers plein de personnalité qui mêle plusieurs références.

Beaucoup d’entre vous citeraient instinctivement un parti-pris graphique à la manière d’un Limbo. Mais cette remarque ne tient qu’à un seul fil, puisqu’à part l’utilisation du monochrome (noir et blanc), et les morts bien gores que vous pourrez infliger à Lil et à Laarg, l’ambiance n’a clairement rien à voir. Contrairement au jeu du studio Playdead, Escape Plan possède des personnages réellement attachants. les bouilles des personnages vous rappelleront forcément un certain Jack qui se prenait pour le père noël grâce à Tim Burton, ou encore le sans visage du Voyage de Chihiro. Bref, les petits cris de Lil le rendent vraiment craquant, et la maladresse de Laarg est adorable.
Sinon, les graphismes sont assez réussis dans l’ensemble : les effets comme les reflets sont parfaitement propres et agréable à regarder, et les textures sont simples, donc efficaces. L’univers est ainsi palpable et acquis. Mais l’ambiance qui règne dans le jeu prend tout son sens dans les musiques qui rythment les niveaux. Les thèmes musicaux sont vraiment très diversifiés. Vous retrouverez du classique dans certaines phases où Lil volera, mais aussi du jazz manouche (qui font parfois penser à la bande-son de Voodoo Vince), en passant par des niveaux silencieux dont les seuls bruitages d’une mécanique rouillée réussiront à personnifier l’ambiance. Pour profiter pleinement de cette richesse musicale, sortez vos écouteurs !

Après un gameplay bien fichu, et une durée de vie convenable, Escape Plan est un bon exemple de ces jeux qui utilisent des références inspirées pour poser les bases de l’univers dans lequel il plonge les joueurs. La simplicité permet la propreté, et c’est satisfaisant d’un point de vue graphique.

Quoi qu’un peu court sur patte pour 12 € (comparé à un MotorStorm RC à 6 €), Escape Plan fait partie de ses jeux attachants qui permettront de divertir en toute légèreté avec un réel gameplay qui s’avère, parfois, innovant. Une réalisation parfaitement aboutie, si l’on oublie l’absence de mode online ou de défis multijoueurs, qui auraient pu permettre de mieux justifier son prix. Mais le travail est là, et il est une excellente représentation des fonctionnalités de la PS Vita. Mais certains joueurs risqueraient de trouver le jeu trop facile. C’est dommage, on était à deux doigts du must have…

Le verdict ?


Que signifie cette pastille ?

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